Surname
La Tour (de)
Given Name
Jean
Date of birth
circa 1400
Date of death
1465-8-26
Role
Employee of a court chapel (musician)
Master of choirboys
Musician
Singer
Active period
1418 - 1465
Workplace
Dijon
Lille
Paris
Institution
Chapelle ducale de Bourgogne
Chapelle royale de France
Collégiale Saint-Pierre de Lille
Sainte-Chapelle de Dijon
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Sainte-Chapelle de Paris, 1418. “Jehannin de la Tour” figure comme clerc de la Sainte-Chapelle dans l’“Etat des bourgeois de Paris qui prêtèrent serment entre les mains de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, au mois d’août 1418” (Brenet 1910, p. 28).
• Chapelle de Bourgogne, 1419. Retenu comme sommelier de la chapelle de Jean sans Peur le 28.1.1419, en remplacement de Roger de Bréaulté*, décédé le 24.10.1418, il perçoit 30 fr comme dernier des quatre sommeliers nommés (avec le diminutif “Jehanninet de la Tour”) lors du paiement consenti le 21.5.1419 aux membres de la chapelle en compensation des “grans pertes et dommaiges qu’ilz ont eues et soustenues, tant en perte de chevaulx comme de tres grant chierté de vivres qu’ilz ont euz depuis le derrenier partement de mondit seigneur de la ville de paris jusques a present” (Wright 1979, p. 104-105, 107-108, 210-211 et 234, d’après F-AD21, B 1601, f. 42v et f. 58v-59). Après l’assassinat du duc (20.9.1419), il reçut, comme les deux autres “clercs de la chapelle de feu monseigneur le duc”, un don de 75 fr de la duchesse Marguerite de Bavière, le 22 octobre à Dijon (”Jehannin de la Tour” ; Marix 1939, p. 145). Il passa sans doute peu après au service du roi de France, comme ses collègues Jean Du passage* et Raoul Gueroust*.
• Chapelle royale de France, 1422. Non nommé dans l’“Ordonnance de l’ostel du roy Charles VI faite à Senlis le 1er juillet 1422 par l’ordonnance du roi d’Angleterre, héritier et régent de France” (Douët-d’Arcq 1864, t. I, p. 444 ; Marix 1939, p. 149), il perçoit 16 fr., comme second des deux sommeliers nommés dans l’“extrait du compte de Regnault Doriac, commis au payement des obseques et funerailles du feu Roy Charles qui trespassa a Paris… le mercredi 21 octobre 1422” (“Jehan de la Tour”, Perkins 1984, p. 545, d’après F-BnF, ms. f. fr. 7853, p. 1296).
• Chapelle de Bourgogne, 1426-1455. “Jehannet de la Tour” revint dès 1426, bien avant la reconstitution officielle d’une chapelle ducale, au service de la cour de Bourgogne, reprenant la charge de maître des enfants de la chapelle, abandonnée par Nicolas Grenon* en 1421. En 1426, il est responsable de l’entretien de quatre enfants (tandis que Jacques Vide* en avait deux à sa charge), puis de six en 1428. Il fut sans doute intégré à la chapelle dès sa reconstitution vers 1430, puisqu’il est probablement le “de Terre” (pour “de Turre” ?) dont le nom figure parmi les chantres cités dans le motet Nove cantum Melodie de Binchois (janvier 1431). Onzième chapelain (“Jehan de la Tour”) de la première liste de paiement de la chapelle conservée, pour 1436, il gravit régulièrement la hiérarchie jusqu’au troisième rang, qu’il attint en 1450 et conserva jusqu’à sa dernière mention, sur la liste des gages finissant au 28.2.1455. Il réapparaît néanmoins sur des listes de gages trimestriels en 1464 et 1465, qui précisent que, bien qu’absent, il devait exceptionnellement percevoir des gages de 4s par jour parce qu’il était “occupé de la maladie de gouttes” (Marix 1939, p. 61-62, 127, 139-140, 143, 145, 149, 160-161, 164, 175, 195, 242-253, 257-258).
• Canonicats. Bien qu’il n’ait jamais été ordonné prêtre (son testament de 1464 le qualifie de “sous-diacre” ; voir ci-dessous), il est qualifié de chanoine de Furnes dès le 18.6.1433, de Saint-Étienne de Besançon dès 1434, de Condé-sur-l’Escaut le 11.10.1439 et il fut reçu chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon le 15.1.1440 (Marix 1939, p. 164). En 1448, un acte de l’évêque de Tournai Jean Chevrot concernant Saint-Pierre de Cassel le qualifie encore d’archidiacre de Gray (diocèse de Besançon) et de chapelain ducal (F-AD59, 19 G 9 ; Fiala PCR). Il était devenu chanoine de Saint-Pierre de Lille à une date qui reste à préciser. C’est en cette église qu’il élit sa sépulture, par son testament daté du 20.9.1464, dans lequel il se présente comme “soubdiacre, chantre de la chapelle des ducs de Bourgongne à Dijon, et chanoine prébéndé ès esglises de Saint-Pierre de Lille et de sainte Walburge de Furnes”. Au dos de ce testament figure la sentence d’exécution rendue par le chapitre le 26.8.1465 (Hautcœur 1894, p. 1039).
• Chapelle de Bourgogne, 1419. Retenu comme sommelier de la chapelle de Jean sans Peur le 28.1.1419, en remplacement de Roger de Bréaulté*, décédé le 24.10.1418, il perçoit 30 fr comme dernier des quatre sommeliers nommés (avec le diminutif “Jehanninet de la Tour”) lors du paiement consenti le 21.5.1419 aux membres de la chapelle en compensation des “grans pertes et dommaiges qu’ilz ont eues et soustenues, tant en perte de chevaulx comme de tres grant chierté de vivres qu’ilz ont euz depuis le derrenier partement de mondit seigneur de la ville de paris jusques a present” (Wright 1979, p. 104-105, 107-108, 210-211 et 234, d’après F-AD21, B 1601, f. 42v et f. 58v-59). Après l’assassinat du duc (20.9.1419), il reçut, comme les deux autres “clercs de la chapelle de feu monseigneur le duc”, un don de 75 fr de la duchesse Marguerite de Bavière, le 22 octobre à Dijon (”Jehannin de la Tour” ; Marix 1939, p. 145). Il passa sans doute peu après au service du roi de France, comme ses collègues Jean Du passage* et Raoul Gueroust*.
• Chapelle royale de France, 1422. Non nommé dans l’“Ordonnance de l’ostel du roy Charles VI faite à Senlis le 1er juillet 1422 par l’ordonnance du roi d’Angleterre, héritier et régent de France” (Douët-d’Arcq 1864, t. I, p. 444 ; Marix 1939, p. 149), il perçoit 16 fr., comme second des deux sommeliers nommés dans l’“extrait du compte de Regnault Doriac, commis au payement des obseques et funerailles du feu Roy Charles qui trespassa a Paris… le mercredi 21 octobre 1422” (“Jehan de la Tour”, Perkins 1984, p. 545, d’après F-BnF, ms. f. fr. 7853, p. 1296).
• Chapelle de Bourgogne, 1426-1455. “Jehannet de la Tour” revint dès 1426, bien avant la reconstitution officielle d’une chapelle ducale, au service de la cour de Bourgogne, reprenant la charge de maître des enfants de la chapelle, abandonnée par Nicolas Grenon* en 1421. En 1426, il est responsable de l’entretien de quatre enfants (tandis que Jacques Vide* en avait deux à sa charge), puis de six en 1428. Il fut sans doute intégré à la chapelle dès sa reconstitution vers 1430, puisqu’il est probablement le “de Terre” (pour “de Turre” ?) dont le nom figure parmi les chantres cités dans le motet Nove cantum Melodie de Binchois (janvier 1431). Onzième chapelain (“Jehan de la Tour”) de la première liste de paiement de la chapelle conservée, pour 1436, il gravit régulièrement la hiérarchie jusqu’au troisième rang, qu’il attint en 1450 et conserva jusqu’à sa dernière mention, sur la liste des gages finissant au 28.2.1455. Il réapparaît néanmoins sur des listes de gages trimestriels en 1464 et 1465, qui précisent que, bien qu’absent, il devait exceptionnellement percevoir des gages de 4s par jour parce qu’il était “occupé de la maladie de gouttes” (Marix 1939, p. 61-62, 127, 139-140, 143, 145, 149, 160-161, 164, 175, 195, 242-253, 257-258).
• Canonicats. Bien qu’il n’ait jamais été ordonné prêtre (son testament de 1464 le qualifie de “sous-diacre” ; voir ci-dessous), il est qualifié de chanoine de Furnes dès le 18.6.1433, de Saint-Étienne de Besançon dès 1434, de Condé-sur-l’Escaut le 11.10.1439 et il fut reçu chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon le 15.1.1440 (Marix 1939, p. 164). En 1448, un acte de l’évêque de Tournai Jean Chevrot concernant Saint-Pierre de Cassel le qualifie encore d’archidiacre de Gray (diocèse de Besançon) et de chapelain ducal (F-AD59, 19 G 9 ; Fiala PCR). Il était devenu chanoine de Saint-Pierre de Lille à une date qui reste à préciser. C’est en cette église qu’il élit sa sépulture, par son testament daté du 20.9.1464, dans lequel il se présente comme “soubdiacre, chantre de la chapelle des ducs de Bourgongne à Dijon, et chanoine prébéndé ès esglises de Saint-Pierre de Lille et de sainte Walburge de Furnes”. Au dos de ce testament figure la sentence d’exécution rendue par le chapitre le 26.8.1465 (Hautcœur 1894, p. 1039).
Bibliography
Brenet 1910
Douët-d’Arcq 1864
Fiala PCR
Hautcœur 1894
Marix 1939
Perkins 1984
Wright 1979