Ardenel, Jean (…-…). Musician

Maître des enfants de Saint-Brieux à une date indéterminée (la citation vient de Du Cange, voir les documents originaux)
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GLEYO Yves-Marie, " L'Ancienne psallette de l'église cathédrale de Saint-Brieuc (1420- 1791) ", in Bulletin de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, tome LIII, Saint-Brieuc, 1921, pages 71-88 (HP 12)

Dictionnaire des inventions et découvertes anciennes et modernes; publ. par ...‎
de Achille François É Jouffroy d'Abbans - 1860
Do minus Johannes Ardenel capellunus dictœ ecclesiœ Briocensis et magister ... puerorum ac unius magistri ac ipse magister sit receptor et ...
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PSALLETTE. — Maison où los enfants de chœur sont élevés; depsallere, chanter. C'est la maîtrise.

http://ducange.enc.sorbonne.fr/PSALLETA
PSALLETA, Puer symphoniacus, Enfant de Chœur. Charta fundat. Collegii Cenoman. ann. 1526. apud Lobinell. tom. 3. Hist. Paris. pag. 589 :

Duæ illæ bursæ dabuntur pueris seu clericis qui fuerint infantes Ecclesiæ Cenomanensis, quos pueros de Psalleta vocant.

Statuta Collegii Turon. ann. 1540. ibid. pag. 423 :

Samsoni Olivier clerico diocesis Andegavensis nuper puero symphoniaco, alias Psalleta, Ecclesiæ Turonensis, in musicis experto.

P. Carpentier, 1766.
◊ Nequaquam ; est enim Domus, ubi pueri symphoniaci instituuntur, vulgo Maitrise, Turonis et alibi etiam nunc Psallete, quod Sallete, corrupte dicunt. Acta MSS. eccl. Brioc. :

Dominus Johannes Ardenel capellanus dictæ ecclesiæ Briocensis et magister Psalletæ.

Stat. ant. eccl. Redon. cap. 48. ex Cod. reg. 9612. L :

Ut ipsa Psalleta statutis et ordinationibus regetur, statuimus quod sub communi vocabulo Psalletæ una sit societas octo puerorum et unius magistri,.... ac ipse magister sit receptor et gubernator emolumentorum ipsius Psalletæ.



On lit dans les Acta mss. Ecclesiœ Brioc. : Do minus Johannes Ardenel capellunus dictœ ecclesiœ Briocensis et magister psalletœ ; et dans losStat.ant. eccl. Redon., cap. 48, ex cod. reg. 9612, L. : Ut ipsa psalleta punclis et ordinationibus regatur, staluimus quod sub commun! vocabuloptalletœunasitsocietasocto puerorum ac unius magistri ac ipse magister sit receptor et gubernalor emolumen- torum ipsius psnlletœ. — Le mot psalleta s'appliquait aux enfants eux-mêmes: Samsoni Olivier clerico diócesis Andegavensis nuper puera symphoniaco,alias de psalleta, ecclesiœ Turonensis, inmusicis experto. (Stat. collegii Turón.,ann. 1510, p. 423, Hist. Par.) — Dure illœ Intrate dabuntur pueris seu cle- ricis qui fuerint infantes ecclesiœ Ceuoma- nen»is,quos pueras de psalleta vacant. (Charta fundal. colleq. Cenom.,ann. 1526 apud Lo- BiNELL., t. III Ilist. Paris., p. 589.)

Dans le Mercure de France de 1728, p. 2357, l'abbé Lebeuf signale « ces jeunes enfants de sept à huit ans qu'on élève dans les psallètes «les cathédrales de France, et qui souvent à neuf ou dix chantent à livre ouvert, je ne dis pas du plain-chant, mais de la musique la plus difficile du contrepoint, ou accompagnée du plain-chant, et cela avec une volubilité inconcevable. » Ce qui pron.ve qu'a toutes les époques il y a eu des petits prodiges.