Surname
Cueil
Given Name
Nicolas
Variant Name
Cuel
Date of death
1550-11-12
Role
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1508 - 1550
Workplace
Romans-sur-Isère
Saint-Quentin
Institution
Chapelle royale de France
Collégiale Saint-Barnard de Romans
Collégiale Saint-Quentin de Saint-Quentin
Biography
Collégiale Saint-Barnard de Romans, 1508-1541. Attesté comme “esclaffard” (sorte de vicaire chantre) de la collégiale le 19.4.1508, il est installé en tant que diacre dans le chœur des prêtres le 5.7.1508 ; il n’est attesté comme prêtre habitué que le 3.8.1515, date à laquelle le chapitre lui donne l’autorisation d’aller au service du roi tant que celui-ci sera en Italie. Créé chanoine le 3.5.1516, il redevient prêtre par la suite et l’est encore en 1541 (Viallet 2001, p. 170-172 et 202).
• Cour de France, 1514-1532. La documentation de la cour montre qu’il faisait partie des officiers domestiques de François de Valois depuis 1514 au moins, comme sommelier de chapelle. La copie de l’état des officiers domestiques pour cette année le qualifie d’organiste. Il figure ensuite sur les états de la Chambre jusqu’en 1532, comme chapelain à 240 l.t. de gages, mais sans indication de ses compétences musicales. Son nom ne figure dans aucun compte de la Chapelle (Cazaux 2002, p. 350).
• Collégiale de Saint-Quentin, av. 1550. Ce chantre s’était manifestement retiré à Saint-Quentin, où il était chanoine et où il fut enterré. L’histoire manuscrite de l’église rédigée par Quentin de La Fons affirme qu’il se serait chargé de superviser l’impression du premier bréviaire de cette église (Paris : Hemon Le Fèvre, c. 1520 ; La Fons signale un exemplaire conservé à la bibliothèque communale de Saint-Quentin sous la côte AF, n° 1637). L’inscription funéraire qui figure sur sa sépulture indique : “Ci gist Me Nicolas Cuel, prêtre, chanoine de l’Eglise de céans, natif de Péronne, et chantre du Roi François, lequel a fondé un annuel le jour de saint Claude et deux obits perpétuels, le 12 de novembre, auquel il trépassa l'an 1550, et l'autre le jour de may ; priez Dieu pour lui.” Le 13.11.1550, lendemain de sa mort, le cantuaire de Saint-Antoine de l’église Saint-Jacques vacant par sa mort fut conféré à l’un de ses collègues chanoines. Un mois auparavant, le 13.9.1550, il avait permuté une chapelle de Tous-les-Saints dans l’église paroissiale du même nom avec Nicolas Pelletier, contre une chapelle Saint-Nicolas de la paroisse Saint André (Gomart 1856, I, p. 94, 242 et 295, et II, p. 166 et 186).
• Cour de France, 1514-1532. La documentation de la cour montre qu’il faisait partie des officiers domestiques de François de Valois depuis 1514 au moins, comme sommelier de chapelle. La copie de l’état des officiers domestiques pour cette année le qualifie d’organiste. Il figure ensuite sur les états de la Chambre jusqu’en 1532, comme chapelain à 240 l.t. de gages, mais sans indication de ses compétences musicales. Son nom ne figure dans aucun compte de la Chapelle (Cazaux 2002, p. 350).
• Collégiale de Saint-Quentin, av. 1550. Ce chantre s’était manifestement retiré à Saint-Quentin, où il était chanoine et où il fut enterré. L’histoire manuscrite de l’église rédigée par Quentin de La Fons affirme qu’il se serait chargé de superviser l’impression du premier bréviaire de cette église (Paris : Hemon Le Fèvre, c. 1520 ; La Fons signale un exemplaire conservé à la bibliothèque communale de Saint-Quentin sous la côte AF, n° 1637). L’inscription funéraire qui figure sur sa sépulture indique : “Ci gist Me Nicolas Cuel, prêtre, chanoine de l’Eglise de céans, natif de Péronne, et chantre du Roi François, lequel a fondé un annuel le jour de saint Claude et deux obits perpétuels, le 12 de novembre, auquel il trépassa l'an 1550, et l'autre le jour de may ; priez Dieu pour lui.” Le 13.11.1550, lendemain de sa mort, le cantuaire de Saint-Antoine de l’église Saint-Jacques vacant par sa mort fut conféré à l’un de ses collègues chanoines. Un mois auparavant, le 13.9.1550, il avait permuté une chapelle de Tous-les-Saints dans l’église paroissiale du même nom avec Nicolas Pelletier, contre une chapelle Saint-Nicolas de la paroisse Saint André (Gomart 1856, I, p. 94, 242 et 295, et II, p. 166 et 186).
Bibliography
Cazaux 2002
Gomart 1856
Viallet 2001