Surname
Parnille
Given Name
Mathieu
Variant Name
Mathurin
Parville
Parvillé
Parvile
Parvilé
Parvilier
Pernille
Pernillé
Pernile
Pernilé
Perville
Pervillé
Pervile
Pervil
Pervilé
Role
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Musician
Singer
Taille
Tenor
Active period
1555 - 1586
Workplace
Laon
Noyon
Institution
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Noyon
Chapelle royale de France
Biography
Chapelle du roi de France, 1555-1582. Dès 1555, un certain Mathurin de Parnille, abbé de Thouars, figure parmi les plus de deux cents aumôniers du roi nommés à titre honorifique, sans gages (Handy 2008, p. 357 et 486, d'après F-BnF, fr. 7854, f. 1-4). Il s'agit probablement bien du "maître Mathieu Parnille" qui figure en 1559 parmi les chantres "tous de la chapelle de musicque du feu roy" qui participent aux obsèques d'Henri II (ibid., et document publié p. 569-576, d'après F-AN, KK 125, f. 1395v). Cité dans une réclamation de dette à son profit signée par cinq "chantres de la chapelle de musique et de plainchant" en 1561 (ibid., et document publié p. 610-611, d'après F-AN, Minutier Central, VIII, 247, en date du 6.8.1561), il est ensuite désigné comme "vénérable et discrette personne Me Mathieu Parvillé, chantre de Noion, chantre et chanoine ordinaire de la chapelle du Roy suyvant la Court" dans un autre acte notarié dressé à Paris en 1563, par lequel il fait une donation à Pierre et Antoinette Bartesche, enfants de la compagnie du seigneur d'Estrées (Ecorcheville 1907, p. 78, d'après F-AN, Y 105, f. 51 ; cité par Handy 2008, p. 283 et 486). En 1565, il est pourvu des revenus de l'office de sergent royal des eaux et forêts du baillage de Chaulny par provision de Charles IX en date du 28.8.1565 (BrooksJ 2000, p. 517, d'après F-BnF, fr. 3942, f. 157 ; N.B. : Handy 2008, p. 486, date cette même entrée de 1559 — erronément, semble-t-il) et reçoit une livrée pour les fêtes de Bayonne au titre de "chantre de la chapelle" (BrooksJ 2000, p. 517, d'après F-AN, KK 130, f. 279v, document publié dans Handy 2008, p. 576-585). Il figure ensuite sur une liste non datée de livrées de deuil, sans doute pour les obsèques de Charles IX en 1574 (BrooksJ 2000, p. 518, d'après F-BnF, fr. 26171, f. 169v), parmi les sept "Tailles" recensés dans l'État de la chapelle d'Henri III en 1578, aux gages annuels de 100 écus (ibid., d'après F-BnF, Cinq cents Colbert 54, f. 364), et enfin sur un rôle non daté de la chapelle d'Henri III, probablement de c. 1586 (ibid., d'après F-BnF, Cinq cents Colbert 10, f. 10v-11). En 1582, Didier Leschenet l'avait désigné pour l'aider à percevoir le revenu d'un bénéfice de l'église Saint-Étienne de Meaux (Handy 2008, p. 295 et 486, d'après F-AN, Minutier Central, CXXII, 1191, 18.8.1582) et il semble que le chantre de la chapelle royale Clément de Fontaines, cité en 1574, est qualifié de "parrain avec Mathieu de Perville" (Handy 2008, p. 467).
• Bénéfices en Picardie, à Noyon et Laon, 1557-1582. Sa réception comme chanoine de la cathédrale de Noyon est attestée dès Pâques 1557 (Le Vasseur 1633, p. 1325 : “Item anno 1557, in vigilia Paschae post benedictionem cerei durante Glori in excelsis magnae missae, et sedente D. decano in suo stallo chori, magistri Antonius de Lihut, Michaël Carpentier, Matheus Parvillers, et Joannes de la Vacquerie, canonici huius ecclesiae Noviomensis, se personaliter presentaverunt dicto domino Decano, stagia sua personaliter et rigorosa presentantes”) et, tout en servant la chapelle royale jusque vers 1586, semble avoir résidé assez régulièrement à Noyon, où sa présence est attestée en 1572, lors du récolement, dressé sous l'évêque Jean d'Hangest, des reliques de l'église de la Madeleine à Noyon (Laurain 1941, p. 179) et en 1582 (Le Vasseur 1633, p. 1335). Les actes capitulaires de Laon mentionnent également ce chantre à de nombreuses reprises. Il détenait un canonicat de cette cathédrale avant le 19.1.1562, date à laquelle Jean Bertrand, prieur de Saint-Gobert, présenta une lettre de provision du roi pour le canonicat "que nagueres soloit tenir nostre cher et bien aymez maistre Mathieu Parnille, chantre et chanoine ordinaire de nostre chapelle de musique, vacant a present par la resignation que ledit Parnille, present en personne, en a ce jourd'huy faicte en noz mains en faveur dudit Bertrand" (F-AD 02, G 1857, f. 71). Quatre ans plus tard, Guillaume Gorrer, procureur de maître Mathieu Pernilé (“magistri Mathei P[er]nilé, capelle regis cantoris”) présenta au chapitre une nouvelle lettre de régale, datée de Moulins le 13.2.1566, pour un canonicat et prébende de Laon, que le chapitre refusa de lui accorder car un autre y avait déjà été reçu (F-AD02, G 1859, f. 247). Il fut toutefois bel et bien à nouveau pourvu d'un canonicat de cette cathédrale, qu'il résigna en 1575 (F-AD 02, G 1860, f. 194 : lettres d’Henri III conférant le canonicat résigné par Mathieu Parvillé à Jacques Chauveau, prêtre du diocèse de Laon, datées de Paris le 22.4.1575).
• Bénéfices en Picardie, à Noyon et Laon, 1557-1582. Sa réception comme chanoine de la cathédrale de Noyon est attestée dès Pâques 1557 (Le Vasseur 1633, p. 1325 : “Item anno 1557, in vigilia Paschae post benedictionem cerei durante Glori in excelsis magnae missae, et sedente D. decano in suo stallo chori, magistri Antonius de Lihut, Michaël Carpentier, Matheus Parvillers, et Joannes de la Vacquerie, canonici huius ecclesiae Noviomensis, se personaliter presentaverunt dicto domino Decano, stagia sua personaliter et rigorosa presentantes”) et, tout en servant la chapelle royale jusque vers 1586, semble avoir résidé assez régulièrement à Noyon, où sa présence est attestée en 1572, lors du récolement, dressé sous l'évêque Jean d'Hangest, des reliques de l'église de la Madeleine à Noyon (Laurain 1941, p. 179) et en 1582 (Le Vasseur 1633, p. 1335). Les actes capitulaires de Laon mentionnent également ce chantre à de nombreuses reprises. Il détenait un canonicat de cette cathédrale avant le 19.1.1562, date à laquelle Jean Bertrand, prieur de Saint-Gobert, présenta une lettre de provision du roi pour le canonicat "que nagueres soloit tenir nostre cher et bien aymez maistre Mathieu Parnille, chantre et chanoine ordinaire de nostre chapelle de musique, vacant a present par la resignation que ledit Parnille, present en personne, en a ce jourd'huy faicte en noz mains en faveur dudit Bertrand" (F-AD 02, G 1857, f. 71). Quatre ans plus tard, Guillaume Gorrer, procureur de maître Mathieu Pernilé (“magistri Mathei P[er]nilé, capelle regis cantoris”) présenta au chapitre une nouvelle lettre de régale, datée de Moulins le 13.2.1566, pour un canonicat et prébende de Laon, que le chapitre refusa de lui accorder car un autre y avait déjà été reçu (F-AD02, G 1859, f. 247). Il fut toutefois bel et bien à nouveau pourvu d'un canonicat de cette cathédrale, qu'il résigna en 1575 (F-AD 02, G 1860, f. 194 : lettres d’Henri III conférant le canonicat résigné par Mathieu Parvillé à Jacques Chauveau, prêtre du diocèse de Laon, datées de Paris le 22.4.1575).
Bibliography
BrooksJ 2000
Handy 2008
Laurain 1941