Berruyer, Michel (circa 1460-circa 1531). Musician

Enfant de chœur à ND. de Cambrai en 1471-73. 7e enfant de chœur ds la liste non datée Pirro1926, p.191: Miquelet Berruier; p.192, signale qu’il servit 14 ans dans cette église avant de rejoindre la chapelle de Maximilien, avec l’accord des chanoines rendu par décision capitulaire le 5.9.1485 (Cambrai-BM, ms 1061, f.229v). Si Molinet ne le mentionne pas parmi les nouveaux chantres de la chapelle réorganisée le 1.10.1485 en vue du couronnement de Maximilien (pas plus que son confrère Pierre de Rivo), il signale que le contretenoriste cambrésien Rogier (de Lignoquercu) fut retenu et que le premier chapelain Nicole Mayoul était chanoine de Cambrai (?? réf??). On peut penser que l’influence du chanoine Roger de Lignoquercu n’est pas étrangère à l’engagement de Berruyer et Rivo. “Michaele Beruwier, clerico Cameracensis dioc.” reçoit une expectative le 4 juin 1486 (or.: “24 juin”, ss doute par erreur puisqu’elle est signée de Dordrecht, comme celles du 4) pour un bénéfice au monastère de Saint-Ghislain. Il est à Bois-le-Duc en 1492 parmi les 8 “cantores regis romanorum” récompensés pour leur visite (“Michael Barruyer de Hanonia”). PirroBN, Acta1062,164v, 14.3.1494: “Lecte sunt littere illutrissimi domini archiducis Austrie etc. recommandaticie Michaelis Berruyer pridam hic parvi vicarij, nunc autem cantor in capella eiusdem dni [165] archiducis, quibus petiit eum haberi pro recommisso in primo benficio vacaturo ad dominorum meorum dispositionem pertinente, in recognitionem servicii per ipsum Michaelem huic ecclesie per 14 annorum spatum prestiti, super quibus domini volunt ipsi Michaeli responderi quod facient more suo consueto non intendentes eidem dare spem aliquam provisionis.” Il reçoit la même somme que Pierre de Ryvo, équivalente à environ 598 jours de service à 10s, dans la liste de gages 1492-95. Comme Ryvo, il ne réapparaît plus par la suite, mais à la différence de ce dernier qui est à nouveau à Cambrai en 1495 (Wright1976), les activités de Berruyer le conduisent à N.-D. d’Anvers où il figure comme vicaire-chantre en 1498. Il a alors succédé à Pierre de Puteo comme chapelain de la chapelle des Ames (l’acte de son installation stipule qu’il était originaire de Lessines, en Hainaut). En 1501, il devient maître de chant de cette même église, office qu’il partage d’abord avec Noël Baudouin, puis qu’il assume seul jusqu’en 1518. Les comptes des chapelains enregistrent ses obsèques en 1531-32. Son frère Conrad, vicaire dans la même église vivait encore en 1534. Le 1.7.1520, un “Michel Berruyer le jeune, dit de Lessines” avait été installé comme chapelain de l’autel Saint-Eloi. Schreurs1999, p.16 signale que le 29.12.1505, “meester Peter Imhove alias Alamire” et sa femme achètent une maison à Anvers près de la porte Ste Catherine à Rogier Herben, qualifié de “ons aldergenedichste heeren, s’conincx van Castillen”, qui avait acquise cette maison le 6.7.1503 d’un jardinier appelé Willem Jacopssone. Alamire la revendit le 9.2.1506 à Michiele Barruwier, vicaire-chantre et maître de chœur de ND d’Anvers.

7e enfant de chœur de la liste non datée Pirro1926, p.190. Cité ds les comptes 1471-72, 1472-73. Il semble avoir servi sans interruption comme petit vicaire jusqu’à son engagement bourguignon de 1485, avec Pierre de Rivo. Il travaille ensuite à Anvers et décède vers 1530.
Enfant de chœur à N.D. de Cambrai en 1471-73, puis petit vicaire en continu jusqu’à son recrutement dans la chapelle de Maximilien, autorisé par décision capitulaire du 5.9.1485 (PirroBN, Acta1061, f.229v). Il est vicaire-chantre de N.D. d’Anvers en 1498 et chapelain de la chapelle des Ames. En 1501, il devient maître de chant de cette même église, office qu’il partage d’abord avec le compositeur Noël Baudouin, puis qu’il assume seul jusqu’en 1518. Le 9.2.1506 il achète une maison à Anvers que Pierre Alamire* avait acquise du chantre Roger Herben* (Schreurs1999, p.16). Un compte des chapelains enregistre ses obsèques en 1531-32.

Engagé dès le 1.10.1485 dans la chapelle réorganisée en vue du couronnement de Maximilien en compagnie son confrère de Cambrai Pierre de Rivo*, peut-être sur le conseil de Roger de Lignoquercu*. Nommé parmi les 8 “cantores regis romanorum” récompensés en 1492 par la confrérie N.D. de Bois-le-Duc pour leur visite. Toujours dans la chapelle le 14.3.1494, le chapitre de N.D. de Cambrai délibère au sujet d’une lettre envoyée par Maximilien, “quibus petiit eum [Berruyer] haberi pro recommisso in primo beneficio vacaturo ad dominorum meorum dispositionem pertinente, in recognitionem servicii per ipsum Michaelem huic ecclesie per 14 annorum spatum prestiti, super quibus domini volunt ipsi Michaeli responderi quod facient more suo consueto non intendentes eidem dare spem aliquam provisionis.” (PirroBN, Acta1062, 164v). Cette fin de non-recevoir l’incita sans doute à chercher fortune ailleurs. Ayant reçu la même somme que Pierre de Ryvo, équivalente à environ 598 jours de service à 10s, dans la liste de gages 1492-95, il quitte comme lui la chapelle, mais à la différence de de Ryvo qui est rentré à Cambrai dès 1495, il se rend à N.-D. d’Anvers.