Surname
La Rue (de)
Given Name
Pierre
Variant Name
Pierchon
Date of birth
circa 1452
Place of birth
Tournai
Date of death
1518-11-20
Role
Musician
Active period
circa 1492 - 1518
Biography
Il n’est probablement pas le Pieter van der Straeten mentionné comme ténor à Ste Gudule de Bruxelles en 1469-70, qui apparaît ensuite à St Jacques de Gand en 1471-72, puis à N.D. de Nieuwpoort en 1472-73 et qu’on retrouve en 1489, employé comme tenoriste à Cologne. Son testament prouve qu’il fut, à une date inconnue, chanoine résident d’une église “Sancte Ode” (à Odenrode, Pays-Bas, ou Amay, Belgique?), dont il perçut des revenus jusqu’à sa mort. Après ces débuts assez modestes, il rejoint en 1489 la confrérie N.D. de Bois le Duc, où il demeure jusqu’en 1492, et est engagé dans la chapelle de Maximilien (Meconi1999).
Meconi-Kellman1999: Un des 4 enfants de Jean de la Rue et Gertrude de la Haye, il semble né à Tournai, lieu de naissance d’un de ses frères, Jean, où son père pourrait avoir été un maître enlumineur. Il pourrait avoir étudié à la maîtrise de Tournai qui avait été réorganisée par 3 actes officiels de 1451 prévoyant l’entretien de 6 enfants et d’un maître. Il serait né vers 1452, date suggérée par sa première mention à Ste Gudule en 1469-70, où il est clairement adulte (tenor), et par le fait que son père était encore en vie en 1507 et que sa mère lui survécut. La graphie de son nom, Peteren vander Straten dans les documents flamands et germaniques, et Pierre de la Rue dans les documents francophones ne subit que des variantes mineures. Il apparaît ensuite à St Jacques de Gand en 1471-72, puis à N.D. de Nieuwpoort en 1472-73. On ne le retrouve ensuite qu’en 1489, employé comme tenoriste à Cologne (institution non précisée). Son testament prouve qu’il fut, à une date inconnue, chanoine résident d’une église “Sancte Ode” (à Odenrode, Pays-Bas, ou Amay, Belgique?), dont il perçut des revenus jusqu’à sa mort. Rien ne prouve qu’il se serait rendu en Italie (le Petrus dela Piazza de Sienne est clairement une autre personne). Après ces débuts assez modestes, il rejoint en 1489 la confrérie N.D. de Bois le Duc, où il demeure jusqu’en 1492. Il entre alors dans la chapelle de Maximilien. Après la mort de Philippe le Beau, il demeura en Espagne comme maître de chapelle de sa veuve, Jeanne de Castille, pour presque 2 ans, parvenant même à faire intervenir Marguerite pour conserver le revenu de sa prébende de Courtrai en 1507. Suite à l’enfermement de Jeanne de Castille à l’été 1508, il réintègre la chapelle de Charles V sous la responsabilité de Marguerite, comme 2e dans la liste et sans diminutif. Il quitte la cour en 1516, renonçant au voyage de Charles en Espagne pour s’installer à N.D. de Courtrai où il décède après avoir rédigé son testament le 16 juin 1516.
Il perçoit l’équivalent de 630 jours de service à 10s dans la liste de gages 1492-95, comme Fransquin de Retis. Il reçoit une robe en janvier-mars 1495.
Perçoit l’équivalent de 630 jours de service à 10s dans la liste de gages 1492-95, comme Fransquin de Retis. Reçoit une robe en janvier-mars 1495. Le 3.11.1505, avant le départ de la cour pour le 2e voyage d’Espagne, son père obtient une pension en récompense des services de son fils. Après la mort de Philippe le Beau, il demeura en Espagne comme maître de chapelle de sa veuve, Jeanne de Castille, pour presque 2 ans, parvenant même à faire intervenir Marguerite pour conserver le revenu de sa prébende de Courtrai en 1507. Suite à l’enfermement de Jeanne de Castille à l’été 1508, il réintègre la chapelle de Charles V sous la responsabilité de Marguerite, comme 2e dans la liste et sans diminutif. Il quitte la cour en 1516, renonçant au voyage de Charles en Espagne pour s’installer à N.D. de Courtrai où il décède le 20.11.1518.
Meconi-Kellman1999: Un des 4 enfants de Jean de la Rue et Gertrude de la Haye, il semble né à Tournai, lieu de naissance d’un de ses frères, Jean, où son père pourrait avoir été un maître enlumineur. Il pourrait avoir étudié à la maîtrise de Tournai qui avait été réorganisée par 3 actes officiels de 1451 prévoyant l’entretien de 6 enfants et d’un maître. Il serait né vers 1452, date suggérée par sa première mention à Ste Gudule en 1469-70, où il est clairement adulte (tenor), et par le fait que son père était encore en vie en 1507 et que sa mère lui survécut. La graphie de son nom, Peteren vander Straten dans les documents flamands et germaniques, et Pierre de la Rue dans les documents francophones ne subit que des variantes mineures. Il apparaît ensuite à St Jacques de Gand en 1471-72, puis à N.D. de Nieuwpoort en 1472-73. On ne le retrouve ensuite qu’en 1489, employé comme tenoriste à Cologne (institution non précisée). Son testament prouve qu’il fut, à une date inconnue, chanoine résident d’une église “Sancte Ode” (à Odenrode, Pays-Bas, ou Amay, Belgique?), dont il perçut des revenus jusqu’à sa mort. Rien ne prouve qu’il se serait rendu en Italie (le Petrus dela Piazza de Sienne est clairement une autre personne). Après ces débuts assez modestes, il rejoint en 1489 la confrérie N.D. de Bois le Duc, où il demeure jusqu’en 1492. Il entre alors dans la chapelle de Maximilien. Après la mort de Philippe le Beau, il demeura en Espagne comme maître de chapelle de sa veuve, Jeanne de Castille, pour presque 2 ans, parvenant même à faire intervenir Marguerite pour conserver le revenu de sa prébende de Courtrai en 1507. Suite à l’enfermement de Jeanne de Castille à l’été 1508, il réintègre la chapelle de Charles V sous la responsabilité de Marguerite, comme 2e dans la liste et sans diminutif. Il quitte la cour en 1516, renonçant au voyage de Charles en Espagne pour s’installer à N.D. de Courtrai où il décède après avoir rédigé son testament le 16 juin 1516.
Il perçoit l’équivalent de 630 jours de service à 10s dans la liste de gages 1492-95, comme Fransquin de Retis. Il reçoit une robe en janvier-mars 1495.
Perçoit l’équivalent de 630 jours de service à 10s dans la liste de gages 1492-95, comme Fransquin de Retis. Reçoit une robe en janvier-mars 1495. Le 3.11.1505, avant le départ de la cour pour le 2e voyage d’Espagne, son père obtient une pension en récompense des services de son fils. Après la mort de Philippe le Beau, il demeura en Espagne comme maître de chapelle de sa veuve, Jeanne de Castille, pour presque 2 ans, parvenant même à faire intervenir Marguerite pour conserver le revenu de sa prébende de Courtrai en 1507. Suite à l’enfermement de Jeanne de Castille à l’été 1508, il réintègre la chapelle de Charles V sous la responsabilité de Marguerite, comme 2e dans la liste et sans diminutif. Il quitte la cour en 1516, renonçant au voyage de Charles en Espagne pour s’installer à N.D. de Courtrai où il décède le 20.11.1518.