Surname
Faugères (de)
Given Name
Simon
Variant Name
Fougères
Fouhet
Foutret
Place of birth
Faugères
Active period
1532 - 1535
Institution
Chapelle royale de France
Biography
Cazaux 2002, p. 355
FAUGÈRES (Fougères) Simon de [av. 1532 - 1534] Chantre de la Chambre de François Ier. En 1533, Simon de Faugères figure dans un rôle d’acquits sur l’Épargne comme valet de chambre. Il est cité en même temps que Jeannet de Bouchefort pour le paiement de ses gages du dernier quartier de 1532. En 1533 et 1534, il est couché sur les états des officiers domestiques parmi les valets de Chambre, et est qualifié de « chantre », comme son collègue. Tout porte à croire que tous deux formaient, dans ces années 1532-1534, l’embryon du futur groupe des chantres de la Chambre. Mais contrairement à Jeannet de Bouchefort, Simon de Faugères ne fit pas une longue carrière à la cour, car il disparaît des documents après 1534 ; une mention figurant dans les tables des mémoriaux de la Chambre des comptes de Paris nous apprend la confiscation de ses biens, pour des raisons qui ne sont pas explicitées . Peut-être s’agit-il du chantre du roi qui fut brûlé en 1535, à la suite de l’affaire des Placards, et que le Journal d’un bourgeois de Paris nomme Simon Foutret ? Cela semble d’autant plus plausible qu’une lettre, dans laquelle le duc de Ferrare relate à son ambassadeur en France les démêlés de Jeannet de Bouchefort avec l’inquisition, précise que ce dernier avait cherché refuge à Ferrare parce que l’un de ses collègues à la cour de France avait été arrêté sur ordre du roi .
C'est bien "Simon Fouhet" qui est cité dans l'article "Paris protestant" de La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 14 / par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.] - H. Lamirault (Paris) - 1885-1902 Livre en mode image et en mode texte, recherche plein texte disponible
Le 21 janvier 1535, une procession généralissime à laquelle assistait le roi, nu-tête, partait de Saint-Germain-l'Auxerrois, précédée de la musique, et s'arrêtait devant le reposoir dressé à la Croix-du-Trahoir (croix plantée dans la rue Saint-Honoré, au bout de la rue de l'Arbre-Sec). Trois bûchers s'élevaient en face du reposoir, et trois luthériens y furent estrapadés Simon Fouhet, chantre de la chapelle du roi; Audebert Valleton, receveur de Nantes, et Nicole, clerc du greffier du Chàtelet.
FAUGÈRES (Fougères) Simon de [av. 1532 - 1534] Chantre de la Chambre de François Ier. En 1533, Simon de Faugères figure dans un rôle d’acquits sur l’Épargne comme valet de chambre. Il est cité en même temps que Jeannet de Bouchefort pour le paiement de ses gages du dernier quartier de 1532. En 1533 et 1534, il est couché sur les états des officiers domestiques parmi les valets de Chambre, et est qualifié de « chantre », comme son collègue. Tout porte à croire que tous deux formaient, dans ces années 1532-1534, l’embryon du futur groupe des chantres de la Chambre. Mais contrairement à Jeannet de Bouchefort, Simon de Faugères ne fit pas une longue carrière à la cour, car il disparaît des documents après 1534 ; une mention figurant dans les tables des mémoriaux de la Chambre des comptes de Paris nous apprend la confiscation de ses biens, pour des raisons qui ne sont pas explicitées . Peut-être s’agit-il du chantre du roi qui fut brûlé en 1535, à la suite de l’affaire des Placards, et que le Journal d’un bourgeois de Paris nomme Simon Foutret ? Cela semble d’autant plus plausible qu’une lettre, dans laquelle le duc de Ferrare relate à son ambassadeur en France les démêlés de Jeannet de Bouchefort avec l’inquisition, précise que ce dernier avait cherché refuge à Ferrare parce que l’un de ses collègues à la cour de France avait été arrêté sur ordre du roi .
C'est bien "Simon Fouhet" qui est cité dans l'article "Paris protestant" de La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 14 / par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.] - H. Lamirault (Paris) - 1885-1902 Livre en mode image et en mode texte, recherche plein texte disponible
Le 21 janvier 1535, une procession généralissime à laquelle assistait le roi, nu-tête, partait de Saint-Germain-l'Auxerrois, précédée de la musique, et s'arrêtait devant le reposoir dressé à la Croix-du-Trahoir (croix plantée dans la rue Saint-Honoré, au bout de la rue de l'Arbre-Sec). Trois bûchers s'élevaient en face du reposoir, et trois luthériens y furent estrapadés Simon Fouhet, chantre de la chapelle du roi; Audebert Valleton, receveur de Nantes, et Nicole, clerc du greffier du Chàtelet.
Bibliography
Cazaux 2002