Surname
Mésenge
Given Name
Pierre
Variant Name
neveu
Role
Master of choirboys
Musician
Active period
1504 - 1519
Workplace
Rouen
Institution
Cathédrale de Rouen
Biography
Neveu de Pierre Ier Mésenge, chanoine de la cathédrale et trésorier de l’archevêque, ce chanoine accepta la charge de maître des enfants le 1.8.1504, en remplacement de Jean Morieult. Il ne remplit sa fonction que 2 ans puisqu’il se retira le 19.3.1506 pour un voyage en Terre Sainte dont il a laissé un récit complet. Il avait lui-même désigné au chapitre pour le remplacer un choriste de la chapelle royale nommé Mathurin Dubuisson. Il devait continuer plus tard de s’intéresser aux enfants de la maîtrise, qu’il reçut plusieurs fois dans sa maison de campagne. En 1519 (délibérations capitulaires en 1515 et le 19.8.1519), il fit don à la cathédrale d’un orgue magnifique placé sur le jubé (Collette & Bourdon 1892, p. 113-114).
Compte de la fabirque 1511-1512 : il donne 10 écu à un organiste venu d’Anjou pour visiter les orgues. (Tougard Bull Soc Acad Seine-Inf X (1894-96), p. 145)
Die Johanniter und die Wallfahrt nach Jerusalem (1480-1522) - Résultats Google Recherche de Livres Jyri Hasecker - 2008 - Christian pilgrims and pilgrimages - 323 pages ... Pierre Mésenge (1507): Edition commentée du pèlerinage en Terre Sainte, fait en 1507 par Charles de La Rivière, hrsg. Françoise Pouge, Mémoire de maîtrise, unviversité de Tours, 1975
L'ordonnance d'un médecin vénitien. Citer ce document / Cite this document : Daoust J., Dillemann Georges. La curieuse ordonnance d'un « notable docteur en médicine » vénitien (1507). In: Revue d'histoire de la pharmacie, 55e année, N. 193, 1967. pp. 425-433.
doi : 10.3406/pharm.1967.8365 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1967_num_55_193_8365
Les manuscrits.
Cette relation, dont nous ne pouvons donner ici qu'un bref aperçu, apparut très vite digne d'intérêt, car nous en possédons
encore au moins trois manuscrits du xvi* siècle. L'un est conservé à la bibliothèque d'Amiens, dans le fonds de Charles de l'Esca-
lopier (ms 98 [5215]) : c'est un in-quarto de quatre-vingt-seize folios. Le deuxième se trouve à la bibliothèque de Rouen (ms 1119 :
A 280*) et comporte quatre-vingt-cinq folios. Quant au troisième, un in-folio sur vélin, détenu en 1776- par un négociant d'Amster
dam, PierrenAntoine Crevenna, et signalé par R. Rôbricht dans sa Bibliotheca geographica Palestinae 4, il fut vendu chez Sotheby, le
6 décembre 1937, à M. Sawyer, un libraire londonien!5.
Pierre II Mésenge.
Si bavard soit-il et (grâces lui en soient rendues î le narrateur se montre fort discret sur lui-même et sur sa famille. Pourtant, les archives ne sont muettes ni sur son oncle, ni sur lui-même.
L'oncle, le chanoine Pierre Ier Mésenge, était trésorier de l'archevêque de Rouen6, Georges I" d'Amboise (1494-1510), le ministre de
Louis XII. Le 4 novembre 1499, alors qu'on s'apprêtait à arrêter, à l'hôtellerie rouennaise du Dieu d'Amour, des voyageurs dont la
langue et l'allure semblaient bizarres, Mésenge reconnut dans l'un des suspects le cardinal Jean de Médicis, le futur Léon X, qui
voyageait incognito. Grâce à la perspicacité du chanoine, l'éminence séjourna tranquillement à Rouen jusqu'au 11 décembre
1499.
Pierre I" Mésenge était mort en 1505, non sans avoir pourvu fort convenablement son neveu et homonyme, notre pèlerin. Celui-
ci, en 1502, avait été gratifié de la cure de Nécy, près de Trun, au diocèse de Sées. Ce bénéfice en effet était à la présentation du
chapitre de Notre-Dame de Rouen et rapportait trois cents livres à son titulaire 7. Celui-ci, comme beaucoup de clercs de cette époque, préférait sans doute à ses ouailles sa stalle de la cathédrale de Rouen. Après la mort de son oncle et son voyage en Palestine, Pierre II Mésenge devint l'un des membres les plus importants du chapitre. Le 18 juin 1509, l'architecte Rouland Le Roux jetait les fondations du portail central à la façade ouest de la cathédrale. Or, en 1511-1512, sous Georges II d'Amboise, lorsqu'on décida d'orner le tympan d'un arbre de Jessé, les chanoines Mésenge et Sandouville furent chargés par leurs confrères de la surveillance des travaux8. Et quand l'architecte résolut de décorer de vingt statues de prélats les ébrasements du portail, notre Mésenge, aussi généreux que bien pourvu d'écus, offrit personnellement une statue
d'archevêque*. Il devait trépasser en 1621.
Durant leur interminable séjour à Venise, Mésenge et ses amis
n'eurent pas le loisir de flâner paresseusement. Dévots pèlerins, ils
se firent un devoir d'assister à plusieurs offices en la basilique
Saint-Marc. Ils durent aussi parlementer longtemps avec le patron
Cf. Jouen et Fuzel, Comptes, devis et inventaires du Manoir archiépiscopal de
Rouen, Paris et Rouen, 1908. On trouvera une notice sur Pierre I" Mésenge à la
p. 393. Ce renseignement nous a été communiqué par notre savant ami M. René
Herval qui, dans son Histoire de Rouen, Rouen, t. I, 1942, p. 242, parle du séjour
à Rouen du futur Léon X et du rôle que joua alors le chanoine Mésenge.
7 Nous devons ce détail à M. Xavier Rousseau, secrétaire de la revue Le Pays
d'Argentan.
8 Congrès archéologique, 1926, p. 50.
Jouen, La Cathédrale de Rouen, Rouen et Paris, 1932, p. 80.
Compte de la fabirque 1511-1512 : il donne 10 écu à un organiste venu d’Anjou pour visiter les orgues. (Tougard Bull Soc Acad Seine-Inf X (1894-96), p. 145)
Die Johanniter und die Wallfahrt nach Jerusalem (1480-1522) - Résultats Google Recherche de Livres Jyri Hasecker - 2008 - Christian pilgrims and pilgrimages - 323 pages ... Pierre Mésenge (1507): Edition commentée du pèlerinage en Terre Sainte, fait en 1507 par Charles de La Rivière, hrsg. Françoise Pouge, Mémoire de maîtrise, unviversité de Tours, 1975
L'ordonnance d'un médecin vénitien. Citer ce document / Cite this document : Daoust J., Dillemann Georges. La curieuse ordonnance d'un « notable docteur en médicine » vénitien (1507). In: Revue d'histoire de la pharmacie, 55e année, N. 193, 1967. pp. 425-433.
doi : 10.3406/pharm.1967.8365 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1967_num_55_193_8365
Les manuscrits.
Cette relation, dont nous ne pouvons donner ici qu'un bref aperçu, apparut très vite digne d'intérêt, car nous en possédons
encore au moins trois manuscrits du xvi* siècle. L'un est conservé à la bibliothèque d'Amiens, dans le fonds de Charles de l'Esca-
lopier (ms 98 [5215]) : c'est un in-quarto de quatre-vingt-seize folios. Le deuxième se trouve à la bibliothèque de Rouen (ms 1119 :
A 280*) et comporte quatre-vingt-cinq folios. Quant au troisième, un in-folio sur vélin, détenu en 1776- par un négociant d'Amster
dam, PierrenAntoine Crevenna, et signalé par R. Rôbricht dans sa Bibliotheca geographica Palestinae 4, il fut vendu chez Sotheby, le
6 décembre 1937, à M. Sawyer, un libraire londonien!5.
Pierre II Mésenge.
Si bavard soit-il et (grâces lui en soient rendues î le narrateur se montre fort discret sur lui-même et sur sa famille. Pourtant, les archives ne sont muettes ni sur son oncle, ni sur lui-même.
L'oncle, le chanoine Pierre Ier Mésenge, était trésorier de l'archevêque de Rouen6, Georges I" d'Amboise (1494-1510), le ministre de
Louis XII. Le 4 novembre 1499, alors qu'on s'apprêtait à arrêter, à l'hôtellerie rouennaise du Dieu d'Amour, des voyageurs dont la
langue et l'allure semblaient bizarres, Mésenge reconnut dans l'un des suspects le cardinal Jean de Médicis, le futur Léon X, qui
voyageait incognito. Grâce à la perspicacité du chanoine, l'éminence séjourna tranquillement à Rouen jusqu'au 11 décembre
1499.
Pierre I" Mésenge était mort en 1505, non sans avoir pourvu fort convenablement son neveu et homonyme, notre pèlerin. Celui-
ci, en 1502, avait été gratifié de la cure de Nécy, près de Trun, au diocèse de Sées. Ce bénéfice en effet était à la présentation du
chapitre de Notre-Dame de Rouen et rapportait trois cents livres à son titulaire 7. Celui-ci, comme beaucoup de clercs de cette époque, préférait sans doute à ses ouailles sa stalle de la cathédrale de Rouen. Après la mort de son oncle et son voyage en Palestine, Pierre II Mésenge devint l'un des membres les plus importants du chapitre. Le 18 juin 1509, l'architecte Rouland Le Roux jetait les fondations du portail central à la façade ouest de la cathédrale. Or, en 1511-1512, sous Georges II d'Amboise, lorsqu'on décida d'orner le tympan d'un arbre de Jessé, les chanoines Mésenge et Sandouville furent chargés par leurs confrères de la surveillance des travaux8. Et quand l'architecte résolut de décorer de vingt statues de prélats les ébrasements du portail, notre Mésenge, aussi généreux que bien pourvu d'écus, offrit personnellement une statue
d'archevêque*. Il devait trépasser en 1621.
Durant leur interminable séjour à Venise, Mésenge et ses amis
n'eurent pas le loisir de flâner paresseusement. Dévots pèlerins, ils
se firent un devoir d'assister à plusieurs offices en la basilique
Saint-Marc. Ils durent aussi parlementer longtemps avec le patron
Cf. Jouen et Fuzel, Comptes, devis et inventaires du Manoir archiépiscopal de
Rouen, Paris et Rouen, 1908. On trouvera une notice sur Pierre I" Mésenge à la
p. 393. Ce renseignement nous a été communiqué par notre savant ami M. René
Herval qui, dans son Histoire de Rouen, Rouen, t. I, 1942, p. 242, parle du séjour
à Rouen du futur Léon X et du rôle que joua alors le chanoine Mésenge.
7 Nous devons ce détail à M. Xavier Rousseau, secrétaire de la revue Le Pays
d'Argentan.
8 Congrès archéologique, 1926, p. 50.
Jouen, La Cathédrale de Rouen, Rouen et Paris, 1932, p. 80.