Surname
Leschenet
Given Name
Didier
Variant Name
Leschenetz
Lachenet
Date of death
1603
Role
Altus
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Chapelmaster
Composer
Employee of a court chapel (musician)
Haute contre
Known voice range
Musician
Singer
Active period
1559 - 1603
Workplace
Langres
Meaux
Paris
Troyes
Institution
Cathédrale de Langres
Cathédrale de Meaux
Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Chapelle royale de France (François II, Charles IX, Henri III, Henri IV), 1559-1595. Didier Leschenet est chantre haute-contre, sous-maître de la chapelle de musique et compositeur ordinaire de la chapelle royale.
Pour le règne de François II, il est une première fois mentionné sur la liste des dépêches de Charles IX au 25 mars 1560 pour des services à François II en 1559, comme soubsmaistre et haultcontre de la chapelle de musique. Il est appointé sousmaitre à la place de feu N. Testart (décédé le 28 octobre 1559). Il est payé 50 livres pour les mois de novembre et décembre 1559, où il a servi à la place de Testart. Il figure ensuite sur les comptes du Trésor de François II datés du 27 août 1560, comme soubsmaistre de la chapelle de musique prenant sous sa responsabilité R de Fresmont, petit chantre (BrooksJ 2000 p. 500, 501 d’après F-BnF, fr. 3942 f. 2v et F-AN, KK 127, f. 2207).
Pour le règne de Charles IX, on possède un reçu au 20 février 1561, comme soubsmaistre de la chapelle de musique, de 75 livres pour les gages de J Girard pour le dernier trimestre, agissant par procuration de Girard. Didier Leschenet est mentionné dans un acte du minutier central du 6 août 1561, relatif au paiement à Mathieu Parnille, paiement exigé par les chantres dont Leschenet (Handy 2008 p. 611 d’après F-AN, MC, VIII, liasse 247). Il est cité dans la liste des dépêches de Charles IX au 5 octobre 1563 pour l’attribution d’une prébende dans l’église St Estienne de Troyes. Il est probablement mentionné sous le nom de Chenetz dans le compte des fêtes de Bayonne de 1565. Il figure enfin dans la liste des gens de maison pour des habits de deuil sans doute pour les funérailles de Charles IX en 1574 (BrooksJ 2000 p. 501 d’après F-BnF, fr. 26143 pièce 272, ms. fr. 3942 f. 253 et ms. fr. 26171 f. 169v et Handy 2008 p. 478, 582 d’après F-AN, KK 130 f. 298v)
Pour le règne de Henri III, il figure dans l’état de chappelle d’Henri III de 1578 comme compositeur et haulte contre pour 133 écus 1 tier de gages annuels qui se répartissent comme compositeur, 33 ecus 1 tier, et comme haulte contre, 100 ecus et dans la liste des chanteurs de la chapelle et des officiers d’Henri III autour de 1586 (BrooksJ 2000 p. 399, 410, 501 d’après F-BnF, Cinq cents Colbert 54 f. 363v et Colbert 10 f. 10-11). Le 18 août 1582, Didier Leschenet, chantre de la Chapelle de musique du roi, chanoine de Saint-Etienne de Meaux, sollicite Mathieu Parnille pour l’aider à recevoir ce qui lui est dû par le chapitre de Meaux. Il établit une procuration à l’ordre de Mathieu (Handy 2008 p. 478 d’après F-AN, MC, CXXII, 1191).
Pour le règne de Henri IV, il est cité dans le testament de Nicolas Millot datant du 21 septembre 1590 (Handy 2008 p. 305 d’après F-AN, MC, VIII, 350) et il figure dans l’état de chapelle de 1595 (Le Moël 1966, p. 6 d’après F-BnF, ms. fr. 3994, f. 226-228).
• Sainte-Chapelle de Dijon, 1575. Dans les registres de la Sainte-Chapelle de Dijon est inscrit la réception de « maistre Didier Leschenet, maistre des enfans de la chappelle du roy… prebande et chanonnye que souloit tenir feu maistre Christien de Semeur » (F-AD 21, G 1527, f. 307).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1586-1603. Didier Leschenet est reçu chanoine le 19 novembre 1586. Il est remplacé, à son décès en 1603, par Jacques Mareschal (Stein 1912 p. 136). Cette date est cohérente avec la dernière mention du « deffunct » maître Leschenet à la Sainte-Chapelle le 17 avril 1604.
Le 20 mai 1589, Mr Froger ayant démissionné de l'office de Chantre, les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». Le 9 mai 1590, Beaugrand, chantre du roi défunt, résidant au collège de Beauvais, présenté par Monsieur Leschenet, chantre, est admis « à porter l'habit de la Sainte-Chapelle et y venir chanter ». Le 1er juillet 1594, Didier Leschenet expose que, quoique ayant été élu Chantre par Messieurs, il n'a point encore de lettres de provision ; sur quoi les Chanoines renouvellent la formalité de son élection. Le 27 mai 1595, Leschenet se démet de l'office de Chantre, « disant qu'il ne le pensoit plus exercer, et prie lesdits sieurs en gratifier et y eslire monsieur Mourier chapelain perpétuel ». Enfin, le 17 avril 1604, « le contract de la fondation de la messe de Requiem à l'intention du deffunct Maistre Leschenet a esté signé » (Brenet 1910 p. 140, 142, 143, 146, 151 d’après F-AN, LL 600, f. 113v, 125, f. 143-143v, f. 149, LL 601, f. 4v et LL 630 p. 278).
• Autres bénéfices
Saint-Etienne de Troyes, 1563 : Didier Leschenet obtient du roi le 5 octobre 1563 une prébende de chanoine à Saint-Etienne de Troyes (Handy 2008 p. 478 d’après F-BnF, ms. fr. 3942, f. 253)
Collégiale de Saint-Quentin, 1579 : Didier Leschenet détient une prébende de Saint-Quentin au sujet de laquelle s’engage un conflit avec le chapitre en matière de droit de résidence, tranché en faveur du musicien par un arrêt du Parlement daté de février 1579 (Louët & Brodeau 1668, vol. 1, p. 153 et Le Moel 1966, p. 13).
Saint-Etienne de Meaux, 1580-1582 : Le 12 janvier 1582, dans un acte de baptême, Didier Leschenet est qualifié de maistre compositeur et chantre de la chapelle du roi, chancelier et chanoine de la cathédrale Saint Etienne de cette ville (Lhuillier 1868 p. 320). Le 18 août 1582 il est qualifié dans un acte cité ci-avant de chanoine de Saint-Etienne de Meaux (Handy 2008 p. 478).
Cathédrale de Langres, 1584-1586 : D'après l'abbé Roussel (Roussel 1873 t. IV, p. 103), Didier Leschenet est chanoine de Langres de 1584 à 1586. Les Archives Départementales de Haute Marne et leur inventaire donnent de nombreuses pièces relatives à Didier Leschenet et confirment ces dates. Tout d’abord une lettre de Catherine de Médicis au chapitre de Langres, pour lui recommander Didier Leschenet (Paris, 30 avril 1567) ; Puis une lettre de relance de Charles IX au chapitre de Langres pour s'étonner que les recommandations de François II et les sciences en faveur de Didier Leschenet, sous-maître de la chapelle royale de musique, n'aient pas eu reçu d'effet et réitérer instamment sa recommandation (Paris, 18 avril 1567) (F-AD 52, Cotes 19 J 13-fol 30 et 19 J 13-fol 28). On possède dans les registres 2 G 13, 2 G 14 et 2 G 15 de nombreuses mentions de Didier Leschent sur ses différentes démarches pour obtenir une prébende à Langres, démarches qui aboutissent le 30 avril 1584 par la réception de Didier Leschenet. Le 31 mars 1586 il part de Langres. On possède la « collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet » (Inventaire AD 52, 2 G 15 Dignitaires, chanoines et prébendiers f. 408v, 454)
• Œuvres
Voir la notice de Ruth K. Inglefield dans le New Grove (NG2). On conserve de lui un Magnificat et quinze chansons (éditées par Jane A. Bernstein dans la série Sixteenth-Century Chansons, vol. 18 [1990])
Magnificat, 4vv, 1557
A dieu gentil corsaige, 4vv, 1553 ; En te contemplant je te prise, 4vv, 1553 ; Est-il douleur cruelle, 5vv, 1572 ; Gris et tanné me faut porter, 5vv, 1572 ; Helas, pourquoy ne suis-je mariée, 6vv, 1572 ; Je m'y plain fort qu'amours, 6vv, 1572 ;
Le cueur est mien, 6vv, 1572 ; Les mesdisantz par leur, 4vv, 1553 ; Pourvous ami tousjours, 4vv, 1553 ; Pourvous servir jusques à ce qu'il meure, 1557 ; Puis que j'ai belle amie, 5vv, 1572 ; Si par souffrir on peult, 6vv, 1554 ; Si vous me donnez jouissance, 1554 ; Souspirs ardens parcelles, 6vv, 1554 ;vous desirez et cherchez ma presence, 1554.
• Chapelle royale, 1559-1582. Il pourrait être le “Chenetz” mentionné dans la liste des obsèques de Henri II dès 1559, il a dès 1559-1560 un petit chantre de Chambre à sa charge. Il est sous-maître de la chapelle de musique de 1559, suite à la mort de Nicolas Testard († 28.10.1559), à 1578 environ, avec Guillaume Belin et Claudin de Sermisy. Il est remplacé par Nicolas Formé. En 1578, maistre, il est “compositeur et haulte-contre”. En 1582, toujours qualifié de chantre de la chapelle de musique, il donne procuration à Mathieu Parnille “aussy chantre et chanoine ordinaire de la Chapelle de musique du Roy suivant ordinairement la cour” pour l’aider à percevoir ce qui lui revient par son canonicat à Saint-Etienne de Meaux (ce Mathieu Parnille est qualifié de chantre de Noyon en 1563, et avait reçu un office de sergent royal des eaux et fotêts de Chaulny). Il avait également réçu une prébende de St-Etienne de Troyes en 1563 (Handy 2008, p. 107-108, 122, 136, 155, 219, 221, 223, 294-295, 305, 478, 486, 611, 630)
• Sainte-Chapelle de Paris. Reçu chanoine le 19.11.1586, “Maistre Didier Leschenet” est élu (grand) chantre le 20.5.1589, suite à la démission de Froger. Après s’être plaint au chapitre, le 1.7.1594, de ne pas encore avoir ses “lettres de provision” de chantre, il se démet de cette dignité le 27.5.1595, “disant qu’il ne le pensoit plus exercer, et prie lesd. sieurs en gratifier et y eslire Mons. Mourier, chapelain perpétuel”. SA fondation d’une messe de Requiem est enregsitrée le 17.4.1604 (Brenet 1910, p. 140, 142-146, 151).
• F-ADHM, 2 G 15. Plumitif cathédrale de Langres, 1576-1586. Inventaire en ligne. F° 449 r° : Réquisitions sur la prébende d'Antoine Queydan F° 454 r° : Réquisition sur la même prébende par Charles Faye (m. d.). — Collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet (31 mars 1586).
Lesure 1966, p. 203 (Langres) : Didier Leschenet : eut une prébende de chanoine de 1584 à 1586. Ce détail est a ajouter aux éléments biographiques déjà réunis sur ce musicien (cf. MGG).
• Cathédrale de Langres, 1584-1586. D'après l'abbé Roussel (Roussel 1873 t. IV, p. 103), Didier Leschenet est chanoine de Langres de 1584 à 1586. Les Archives Départementales de Haute Marne et leur inventaire donnent de nombreuses pièces relatives à Didier Leschenet et confirment ces dates. Tout d’abord une lettre de Catherine de Médicis au chapitre de Langres, pour lui recommander Didier Leschenet (Paris, 30 avril 1567) ; Puis une lettre de relance de Charles IX au chapitre de Langres pour s'étonner que les recommandations de François II et les sciences en faveur de Didier Leschenet, sous-maître de la chapelle royale de musique, n'aient pas eu reçu d'effet et réitérer instamment sa recommandation (Paris, 18 avril 1567) (F-AD 52, Cotes 19 J 13-fol 30 et 19 J 13-fol 28). On possède dans les registres 2 G 13, 2 G 14 et 2 G 15 de nombreuses mentions de Didier Leschent sur ses différentes démarches pour obtenir une prébende à Langres, démarches qui aboutissent le 30 avril 1584 par la réception de Didier Leschenet. Le 31 mars 1586 il part de Langres. On possède la « collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet » (Inventaire AD 52, 2 G 15 Dignitaires, chanoines et prébendiers f. 408v, 454)
• Sainte-Chapelle de Paris, 1586-1603. Didier Leschenet est reçu chanoine le 19 novembre 1586. Il est remplacé, à son décès en 1603, par Jacques Mareschal (Stein 1912 p. 136). Cette date est cohérente avec la dernière mention du « deffunct » maître Leschenet à la Sainte-Chapelle le 17 avril 1604.
Le 20 mai 1589, Mr Froger ayant démissionné de l'office de Chantre, les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». Le 9 mai 1590, Beaugrand, chantre du roi défunt, résidant au collège de Beauvais, présenté par Mr Leschenet, chantre, est admis « à porter l'habit de la Ste Chapelle et y venir chanter ». Le 1er juillet 1594, Didier Leschenet expose que, quoique ayant été élu Chantre par Messieurs, il n'a point encore de lettres de provision ; sur quoi les Chanoines renouvellent la formalité de son élection. Le 27 mai 1595, Leschenet se démet de l'office de Chantre, « disant qu'il ne le pensoit plus exercer, et prie lesd. sieurs en gratifier et y eslire monsieur Mourier chapelain perpétuel ». Enfin, le 17 avril 1604, « le contract de la fondation de la messe de Requiem à l'intention du deffunct Mre Leschenet a esté signé » (Brenet 1910 p. 140, 142, 143, 146, 151 d’après F-AN, LL 600, f. 113v, 125, f. 143-143v, f. 149, LL 601, f. 4v et LL 630 p. 278).
Œuvres
Voir la notice de Ruth K. Inglefield dans le New Grove (NG2). On conserve de lui un Magnificat et quinze chansons (éditées par Jane A. Bernstein dans la série Sixteenth-Century Chansons, vol. 18 [1990])
Magnificat, 4vv, 1557
A dieu gentil corsaige, 4vv, 1553 ; En te contemplant je te prise, 4vv, 1553 ; Est-il douleur cruelle, 5vv, 1572 ; Gris et tanné me faut porter, 5vv, 1572 ; Helas, pourquoy ne suis-je mariée, 6vv, 1572 ; Je m'y plain fort qu'amours, 6vv, 1572 ;
Le cueur est mien, 6vv, 1572 ; Les mesdisantz par leur, 4vv, 1553 ; Pourvous ami tousjours, 4vv, 1553 ; Pourvous servir jusques à ce qu'il meure, 1557 ; Puis que j'ai belle amie, 5vv, 1572 ; Si par souffrir on peult, 6vv, 1554 ; Si vous me donnez jouissance, 1554 ; Souspirs ardens parcelles, 6vv, 1554 ;vous desirez et cherchez ma presence, 1554.
Pour le règne de François II, il est une première fois mentionné sur la liste des dépêches de Charles IX au 25 mars 1560 pour des services à François II en 1559, comme soubsmaistre et haultcontre de la chapelle de musique. Il est appointé sousmaitre à la place de feu N. Testart (décédé le 28 octobre 1559). Il est payé 50 livres pour les mois de novembre et décembre 1559, où il a servi à la place de Testart. Il figure ensuite sur les comptes du Trésor de François II datés du 27 août 1560, comme soubsmaistre de la chapelle de musique prenant sous sa responsabilité R de Fresmont, petit chantre (BrooksJ 2000 p. 500, 501 d’après F-BnF, fr. 3942 f. 2v et F-AN, KK 127, f. 2207).
Pour le règne de Charles IX, on possède un reçu au 20 février 1561, comme soubsmaistre de la chapelle de musique, de 75 livres pour les gages de J Girard pour le dernier trimestre, agissant par procuration de Girard. Didier Leschenet est mentionné dans un acte du minutier central du 6 août 1561, relatif au paiement à Mathieu Parnille, paiement exigé par les chantres dont Leschenet (Handy 2008 p. 611 d’après F-AN, MC, VIII, liasse 247). Il est cité dans la liste des dépêches de Charles IX au 5 octobre 1563 pour l’attribution d’une prébende dans l’église St Estienne de Troyes. Il est probablement mentionné sous le nom de Chenetz dans le compte des fêtes de Bayonne de 1565. Il figure enfin dans la liste des gens de maison pour des habits de deuil sans doute pour les funérailles de Charles IX en 1574 (BrooksJ 2000 p. 501 d’après F-BnF, fr. 26143 pièce 272, ms. fr. 3942 f. 253 et ms. fr. 26171 f. 169v et Handy 2008 p. 478, 582 d’après F-AN, KK 130 f. 298v)
Pour le règne de Henri III, il figure dans l’état de chappelle d’Henri III de 1578 comme compositeur et haulte contre pour 133 écus 1 tier de gages annuels qui se répartissent comme compositeur, 33 ecus 1 tier, et comme haulte contre, 100 ecus et dans la liste des chanteurs de la chapelle et des officiers d’Henri III autour de 1586 (BrooksJ 2000 p. 399, 410, 501 d’après F-BnF, Cinq cents Colbert 54 f. 363v et Colbert 10 f. 10-11). Le 18 août 1582, Didier Leschenet, chantre de la Chapelle de musique du roi, chanoine de Saint-Etienne de Meaux, sollicite Mathieu Parnille pour l’aider à recevoir ce qui lui est dû par le chapitre de Meaux. Il établit une procuration à l’ordre de Mathieu (Handy 2008 p. 478 d’après F-AN, MC, CXXII, 1191).
Pour le règne de Henri IV, il est cité dans le testament de Nicolas Millot datant du 21 septembre 1590 (Handy 2008 p. 305 d’après F-AN, MC, VIII, 350) et il figure dans l’état de chapelle de 1595 (Le Moël 1966, p. 6 d’après F-BnF, ms. fr. 3994, f. 226-228).
• Sainte-Chapelle de Dijon, 1575. Dans les registres de la Sainte-Chapelle de Dijon est inscrit la réception de « maistre Didier Leschenet, maistre des enfans de la chappelle du roy… prebande et chanonnye que souloit tenir feu maistre Christien de Semeur » (F-AD 21, G 1527, f. 307).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1586-1603. Didier Leschenet est reçu chanoine le 19 novembre 1586. Il est remplacé, à son décès en 1603, par Jacques Mareschal (Stein 1912 p. 136). Cette date est cohérente avec la dernière mention du « deffunct » maître Leschenet à la Sainte-Chapelle le 17 avril 1604.
Le 20 mai 1589, Mr Froger ayant démissionné de l'office de Chantre, les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». Le 9 mai 1590, Beaugrand, chantre du roi défunt, résidant au collège de Beauvais, présenté par Monsieur Leschenet, chantre, est admis « à porter l'habit de la Sainte-Chapelle et y venir chanter ». Le 1er juillet 1594, Didier Leschenet expose que, quoique ayant été élu Chantre par Messieurs, il n'a point encore de lettres de provision ; sur quoi les Chanoines renouvellent la formalité de son élection. Le 27 mai 1595, Leschenet se démet de l'office de Chantre, « disant qu'il ne le pensoit plus exercer, et prie lesdits sieurs en gratifier et y eslire monsieur Mourier chapelain perpétuel ». Enfin, le 17 avril 1604, « le contract de la fondation de la messe de Requiem à l'intention du deffunct Maistre Leschenet a esté signé » (Brenet 1910 p. 140, 142, 143, 146, 151 d’après F-AN, LL 600, f. 113v, 125, f. 143-143v, f. 149, LL 601, f. 4v et LL 630 p. 278).
• Autres bénéfices
Saint-Etienne de Troyes, 1563 : Didier Leschenet obtient du roi le 5 octobre 1563 une prébende de chanoine à Saint-Etienne de Troyes (Handy 2008 p. 478 d’après F-BnF, ms. fr. 3942, f. 253)
Collégiale de Saint-Quentin, 1579 : Didier Leschenet détient une prébende de Saint-Quentin au sujet de laquelle s’engage un conflit avec le chapitre en matière de droit de résidence, tranché en faveur du musicien par un arrêt du Parlement daté de février 1579 (Louët & Brodeau 1668, vol. 1, p. 153 et Le Moel 1966, p. 13).
Saint-Etienne de Meaux, 1580-1582 : Le 12 janvier 1582, dans un acte de baptême, Didier Leschenet est qualifié de maistre compositeur et chantre de la chapelle du roi, chancelier et chanoine de la cathédrale Saint Etienne de cette ville (Lhuillier 1868 p. 320). Le 18 août 1582 il est qualifié dans un acte cité ci-avant de chanoine de Saint-Etienne de Meaux (Handy 2008 p. 478).
Cathédrale de Langres, 1584-1586 : D'après l'abbé Roussel (Roussel 1873 t. IV, p. 103), Didier Leschenet est chanoine de Langres de 1584 à 1586. Les Archives Départementales de Haute Marne et leur inventaire donnent de nombreuses pièces relatives à Didier Leschenet et confirment ces dates. Tout d’abord une lettre de Catherine de Médicis au chapitre de Langres, pour lui recommander Didier Leschenet (Paris, 30 avril 1567) ; Puis une lettre de relance de Charles IX au chapitre de Langres pour s'étonner que les recommandations de François II et les sciences en faveur de Didier Leschenet, sous-maître de la chapelle royale de musique, n'aient pas eu reçu d'effet et réitérer instamment sa recommandation (Paris, 18 avril 1567) (F-AD 52, Cotes 19 J 13-fol 30 et 19 J 13-fol 28). On possède dans les registres 2 G 13, 2 G 14 et 2 G 15 de nombreuses mentions de Didier Leschent sur ses différentes démarches pour obtenir une prébende à Langres, démarches qui aboutissent le 30 avril 1584 par la réception de Didier Leschenet. Le 31 mars 1586 il part de Langres. On possède la « collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet » (Inventaire AD 52, 2 G 15 Dignitaires, chanoines et prébendiers f. 408v, 454)
• Œuvres
Voir la notice de Ruth K. Inglefield dans le New Grove (NG2). On conserve de lui un Magnificat et quinze chansons (éditées par Jane A. Bernstein dans la série Sixteenth-Century Chansons, vol. 18 [1990])
Magnificat, 4vv, 1557
A dieu gentil corsaige, 4vv, 1553 ; En te contemplant je te prise, 4vv, 1553 ; Est-il douleur cruelle, 5vv, 1572 ; Gris et tanné me faut porter, 5vv, 1572 ; Helas, pourquoy ne suis-je mariée, 6vv, 1572 ; Je m'y plain fort qu'amours, 6vv, 1572 ;
Le cueur est mien, 6vv, 1572 ; Les mesdisantz par leur, 4vv, 1553 ; Pourvous ami tousjours, 4vv, 1553 ; Pourvous servir jusques à ce qu'il meure, 1557 ; Puis que j'ai belle amie, 5vv, 1572 ; Si par souffrir on peult, 6vv, 1554 ; Si vous me donnez jouissance, 1554 ; Souspirs ardens parcelles, 6vv, 1554 ;vous desirez et cherchez ma presence, 1554.
• Chapelle royale, 1559-1582. Il pourrait être le “Chenetz” mentionné dans la liste des obsèques de Henri II dès 1559, il a dès 1559-1560 un petit chantre de Chambre à sa charge. Il est sous-maître de la chapelle de musique de 1559, suite à la mort de Nicolas Testard († 28.10.1559), à 1578 environ, avec Guillaume Belin et Claudin de Sermisy. Il est remplacé par Nicolas Formé. En 1578, maistre, il est “compositeur et haulte-contre”. En 1582, toujours qualifié de chantre de la chapelle de musique, il donne procuration à Mathieu Parnille “aussy chantre et chanoine ordinaire de la Chapelle de musique du Roy suivant ordinairement la cour” pour l’aider à percevoir ce qui lui revient par son canonicat à Saint-Etienne de Meaux (ce Mathieu Parnille est qualifié de chantre de Noyon en 1563, et avait reçu un office de sergent royal des eaux et fotêts de Chaulny). Il avait également réçu une prébende de St-Etienne de Troyes en 1563 (Handy 2008, p. 107-108, 122, 136, 155, 219, 221, 223, 294-295, 305, 478, 486, 611, 630)
• Sainte-Chapelle de Paris. Reçu chanoine le 19.11.1586, “Maistre Didier Leschenet” est élu (grand) chantre le 20.5.1589, suite à la démission de Froger. Après s’être plaint au chapitre, le 1.7.1594, de ne pas encore avoir ses “lettres de provision” de chantre, il se démet de cette dignité le 27.5.1595, “disant qu’il ne le pensoit plus exercer, et prie lesd. sieurs en gratifier et y eslire Mons. Mourier, chapelain perpétuel”. SA fondation d’une messe de Requiem est enregsitrée le 17.4.1604 (Brenet 1910, p. 140, 142-146, 151).
• F-ADHM, 2 G 15. Plumitif cathédrale de Langres, 1576-1586. Inventaire en ligne. F° 449 r° : Réquisitions sur la prébende d'Antoine Queydan F° 454 r° : Réquisition sur la même prébende par Charles Faye (m. d.). — Collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet (31 mars 1586).
Lesure 1966, p. 203 (Langres) : Didier Leschenet : eut une prébende de chanoine de 1584 à 1586. Ce détail est a ajouter aux éléments biographiques déjà réunis sur ce musicien (cf. MGG).
• Cathédrale de Langres, 1584-1586. D'après l'abbé Roussel (Roussel 1873 t. IV, p. 103), Didier Leschenet est chanoine de Langres de 1584 à 1586. Les Archives Départementales de Haute Marne et leur inventaire donnent de nombreuses pièces relatives à Didier Leschenet et confirment ces dates. Tout d’abord une lettre de Catherine de Médicis au chapitre de Langres, pour lui recommander Didier Leschenet (Paris, 30 avril 1567) ; Puis une lettre de relance de Charles IX au chapitre de Langres pour s'étonner que les recommandations de François II et les sciences en faveur de Didier Leschenet, sous-maître de la chapelle royale de musique, n'aient pas eu reçu d'effet et réitérer instamment sa recommandation (Paris, 18 avril 1567) (F-AD 52, Cotes 19 J 13-fol 30 et 19 J 13-fol 28). On possède dans les registres 2 G 13, 2 G 14 et 2 G 15 de nombreuses mentions de Didier Leschent sur ses différentes démarches pour obtenir une prébende à Langres, démarches qui aboutissent le 30 avril 1584 par la réception de Didier Leschenet. Le 31 mars 1586 il part de Langres. On possède la « collation à Charles de Joussancourt, du diocèse de Noyon, prieur de Saint-Pierre de Revillon, au diocèse de Chartres, pourvu par signature apostolique, par permutation avec Didier Leschenet » (Inventaire AD 52, 2 G 15 Dignitaires, chanoines et prébendiers f. 408v, 454)
• Sainte-Chapelle de Paris, 1586-1603. Didier Leschenet est reçu chanoine le 19 novembre 1586. Il est remplacé, à son décès en 1603, par Jacques Mareschal (Stein 1912 p. 136). Cette date est cohérente avec la dernière mention du « deffunct » maître Leschenet à la Sainte-Chapelle le 17 avril 1604.
Le 20 mai 1589, Mr Froger ayant démissionné de l'office de Chantre, les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». Le 9 mai 1590, Beaugrand, chantre du roi défunt, résidant au collège de Beauvais, présenté par Mr Leschenet, chantre, est admis « à porter l'habit de la Ste Chapelle et y venir chanter ». Le 1er juillet 1594, Didier Leschenet expose que, quoique ayant été élu Chantre par Messieurs, il n'a point encore de lettres de provision ; sur quoi les Chanoines renouvellent la formalité de son élection. Le 27 mai 1595, Leschenet se démet de l'office de Chantre, « disant qu'il ne le pensoit plus exercer, et prie lesd. sieurs en gratifier et y eslire monsieur Mourier chapelain perpétuel ». Enfin, le 17 avril 1604, « le contract de la fondation de la messe de Requiem à l'intention du deffunct Mre Leschenet a esté signé » (Brenet 1910 p. 140, 142, 143, 146, 151 d’après F-AN, LL 600, f. 113v, 125, f. 143-143v, f. 149, LL 601, f. 4v et LL 630 p. 278).
Œuvres
Voir la notice de Ruth K. Inglefield dans le New Grove (NG2). On conserve de lui un Magnificat et quinze chansons (éditées par Jane A. Bernstein dans la série Sixteenth-Century Chansons, vol. 18 [1990])
Magnificat, 4vv, 1557
A dieu gentil corsaige, 4vv, 1553 ; En te contemplant je te prise, 4vv, 1553 ; Est-il douleur cruelle, 5vv, 1572 ; Gris et tanné me faut porter, 5vv, 1572 ; Helas, pourquoy ne suis-je mariée, 6vv, 1572 ; Je m'y plain fort qu'amours, 6vv, 1572 ;
Le cueur est mien, 6vv, 1572 ; Les mesdisantz par leur, 4vv, 1553 ; Pourvous ami tousjours, 4vv, 1553 ; Pourvous servir jusques à ce qu'il meure, 1557 ; Puis que j'ai belle amie, 5vv, 1572 ; Si par souffrir on peult, 6vv, 1554 ; Si vous me donnez jouissance, 1554 ; Souspirs ardens parcelles, 6vv, 1554 ;vous desirez et cherchez ma presence, 1554.
Bibliography
Brenet 1910
BrooksJ 2000
Handy 2008
Le Moël 1966
Lhuillier 1868
Loüet & Brodeau 1678
NG2
Stein 1912