Surname
Picardo
Given Name
Cornelio
Variant Name
Lilloo (de)
Anvers (d')
Role
Dessus
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Musician
Singer
Soprano
Superius
Active period
1473 - 1473
Workplace
Milano
Institution
Cappella ducale di Milano
Biography
Merkley p.51 sur le recrutement de chanteurs napolitains par Galeazzo. Une lettre de mars 1473 mentionne les chanteurs “volés” à Ferrante d’Aragon liste: Cornelio Picardo, Aloe de Brabantia, Gregorio de Fiandra. Le roi de Naples leur a donné licence de retourner dans leur pays natal (pas de partir à Milan !).
Son identité est très difficile à débrouiller de celles de Cornelio di Fiandra et d’autres…
Wegman BSCE
Lorenzo, Cornelio di - of Lillo [of Antwerp; de Zelandia NON DE FIANDRA]
origin Lillo; fl. 1470-1511. Soprano; cler.. MilanDC;
FlorAnn/ FlorSG; Florc; FerraraDC
LowAS 40. LockS 236-7. D'AccG 334, 337, 341-3. LockF 161-5, 318, 320-6.
Lockwood 2009, p. 178-183
Ferrare au service de Borso dès 1470 et encore en 1511. Sert à Milan en 1474-77, et à Florence en 1482-84 puis 1488-90.
Il est marié (évoque sa femme enceinte dans une lettre de mars 1490, pour expliquer son retard à revenir à Ferrare), et manifestement non clerc (recensé parmi les ‘laizi’ sans bénéfice dans la chapelle de Ferrare en 1503).
Doc de 1482 qui cite à la fois : dom. mag. Cornelio de Florentiis de Zelandia et ‘dom. Cornelius Laurentii de Lilloe … cantor domino nostri ducis’. Autre de 1495 qui indique ‘Cornelio Laurentii Hantverpia.
• Merkley relèvent deux chanteurs prénommés Cornelio qu’ils n’identifient pas. On relève Cornelio Picardo (51), puis Cornelius de Fiandra (101-02, 243) ou Cornelio de Lillo (236). Ces derniers noms renvoient à la même personne, qui fait partie des chanteurs libérés suite à l’assassinat de Galeazzo, est évidemment le Cornelio di Lorenzo actif a Ferrare.
• Merkley p.51 sur le recrutement de chanteurs napolitains par Galeazzo. Une lettre de mars 1473 mentionne les chanteurs “volés” à Ferrante d’Aragon liste: Cornelio Picardo, Aloe de Brabantia, Gregorio de Fiandra. Le roi de Naples leur a donné licence de retourner dans leur pays natal (pas de partir à Milan !).
Picardo n’est ss doute pas
L’hypothèse que Croneille van Loo à la présence épisodique soit le chanteur Cornelio di Lorenzo d’Anvers, également appelé de Lilloo (= de Loo?), qui fit carrière à Ferrare entre 1470 et son décès en 1510, aujourd’hui célèbre pour être venu recruter Jacob Obrecht à Bruges en octobre 1487 en compagnie de Jean Cordier* cadrerait bien avec la présence à la cour de Bourgogne de personalités majeures du mécénat musical italien (Jean Cordier* en 1479-1482 et 1485-1488 mais aussi Victor Brunink* ca. 1486, peut-être le ‘Vittore de Bruges’ employé à Milan et à Ferrare ca. 1479-80). Cependant, son statut de prêtre semble interdire toute identification avec le chanteur de Ferrare, qui est recensé en 1503 parmi les “laizi” de la chapelle qui ne détenaient aucun bénéfice (Lockwood1984, p.165 bien que la note de bas de page donne le titre “dom. Cornelius Laurentii de Lilloe” en 1482). Strohm se demande si Cornelio di Lorenzo peut être le fou Cornelius f. Laurents payé à Bruges en 1483 (Strohm1985, p.136).
Chapelain de l’église St-Sauveur de Bruges dans les années 1480 (Strohm1985, p.156). Le chanteur Cornelio di Lorenzo / de Lilloo d’Anvers fit une longue carrière de Cornelio di Lorenzo d’Anvers au service de la cour de Ferrare, depuis Borso d’Este en 1470 jusqu’à disparition de la chapelle en 1510, avec seulement trois intermèdes, le premier à Milan en 1474-77, et les deux autres à Florence en 1482-84, puis en 1488-90. Dans la mesure où ce chantre célèbre pour être venu recruter Jacob Obrecht à Bruges en octobre 1487 en compagnie de Jean Cordier, semble avoir beaucoup voyagé à l’occasion de missions de recrutement pour son employeur, on peut se demander si son nom ‘Lilloo’ (attesté à Milan et à Bruges) permet de le rapprocher du Cornelius de Loo de la cour, dont l’activité semble très épisodique. Cette hypothèse cadrerait bien avec les contacts entre Maximlien et des personalités importantes du mécénat musical des cours italiennes (surtout Jean Cordier*, à la cour de Bourgone en 1479-1482 et 1485-1488 et Victor Brunink*, ca. 1486, qui pourrait être le ‘Vittore de Bruges’ employé à Milan et à Ferrare ca. 1479-80). Cependant, outre la différence entre les noms Loo et Lilloo et le problème de la chronologie, la question semble tranchée négativement par le fait que le chapelain de la cour de Bourgogne était prêtre, alors que le chanteur de Ferrare est recensé en 1503 parmi les “laizi” de la chapelle qui ne détenaient aucun bénéfice (Lockwood1984, p.165. La note de bas de page donne cependant le titre “dom. Cornelius Laurentii de Lilloe” en 1482).Lockwood1984, pp.161-165, retrace
Son identité est très difficile à débrouiller de celles de Cornelio di Fiandra et d’autres…
Wegman BSCE
Lorenzo, Cornelio di - of Lillo [of Antwerp; de Zelandia NON DE FIANDRA]
origin Lillo; fl. 1470-1511. Soprano; cler.. MilanDC;
FlorAnn/ FlorSG; Florc; FerraraDC
LowAS 40. LockS 236-7. D'AccG 334, 337, 341-3. LockF 161-5, 318, 320-6.
Lockwood 2009, p. 178-183
Ferrare au service de Borso dès 1470 et encore en 1511. Sert à Milan en 1474-77, et à Florence en 1482-84 puis 1488-90.
Il est marié (évoque sa femme enceinte dans une lettre de mars 1490, pour expliquer son retard à revenir à Ferrare), et manifestement non clerc (recensé parmi les ‘laizi’ sans bénéfice dans la chapelle de Ferrare en 1503).
Doc de 1482 qui cite à la fois : dom. mag. Cornelio de Florentiis de Zelandia et ‘dom. Cornelius Laurentii de Lilloe … cantor domino nostri ducis’. Autre de 1495 qui indique ‘Cornelio Laurentii Hantverpia.
• Merkley relèvent deux chanteurs prénommés Cornelio qu’ils n’identifient pas. On relève Cornelio Picardo (51), puis Cornelius de Fiandra (101-02, 243) ou Cornelio de Lillo (236). Ces derniers noms renvoient à la même personne, qui fait partie des chanteurs libérés suite à l’assassinat de Galeazzo, est évidemment le Cornelio di Lorenzo actif a Ferrare.
• Merkley p.51 sur le recrutement de chanteurs napolitains par Galeazzo. Une lettre de mars 1473 mentionne les chanteurs “volés” à Ferrante d’Aragon liste: Cornelio Picardo, Aloe de Brabantia, Gregorio de Fiandra. Le roi de Naples leur a donné licence de retourner dans leur pays natal (pas de partir à Milan !).
Picardo n’est ss doute pas
L’hypothèse que Croneille van Loo à la présence épisodique soit le chanteur Cornelio di Lorenzo d’Anvers, également appelé de Lilloo (= de Loo?), qui fit carrière à Ferrare entre 1470 et son décès en 1510, aujourd’hui célèbre pour être venu recruter Jacob Obrecht à Bruges en octobre 1487 en compagnie de Jean Cordier* cadrerait bien avec la présence à la cour de Bourgogne de personalités majeures du mécénat musical italien (Jean Cordier* en 1479-1482 et 1485-1488 mais aussi Victor Brunink* ca. 1486, peut-être le ‘Vittore de Bruges’ employé à Milan et à Ferrare ca. 1479-80). Cependant, son statut de prêtre semble interdire toute identification avec le chanteur de Ferrare, qui est recensé en 1503 parmi les “laizi” de la chapelle qui ne détenaient aucun bénéfice (Lockwood1984, p.165 bien que la note de bas de page donne le titre “dom. Cornelius Laurentii de Lilloe” en 1482). Strohm se demande si Cornelio di Lorenzo peut être le fou Cornelius f. Laurents payé à Bruges en 1483 (Strohm1985, p.136).
Chapelain de l’église St-Sauveur de Bruges dans les années 1480 (Strohm1985, p.156). Le chanteur Cornelio di Lorenzo / de Lilloo d’Anvers fit une longue carrière de Cornelio di Lorenzo d’Anvers au service de la cour de Ferrare, depuis Borso d’Este en 1470 jusqu’à disparition de la chapelle en 1510, avec seulement trois intermèdes, le premier à Milan en 1474-77, et les deux autres à Florence en 1482-84, puis en 1488-90. Dans la mesure où ce chantre célèbre pour être venu recruter Jacob Obrecht à Bruges en octobre 1487 en compagnie de Jean Cordier, semble avoir beaucoup voyagé à l’occasion de missions de recrutement pour son employeur, on peut se demander si son nom ‘Lilloo’ (attesté à Milan et à Bruges) permet de le rapprocher du Cornelius de Loo de la cour, dont l’activité semble très épisodique. Cette hypothèse cadrerait bien avec les contacts entre Maximlien et des personalités importantes du mécénat musical des cours italiennes (surtout Jean Cordier*, à la cour de Bourgone en 1479-1482 et 1485-1488 et Victor Brunink*, ca. 1486, qui pourrait être le ‘Vittore de Bruges’ employé à Milan et à Ferrare ca. 1479-80). Cependant, outre la différence entre les noms Loo et Lilloo et le problème de la chronologie, la question semble tranchée négativement par le fait que le chapelain de la cour de Bourgogne était prêtre, alors que le chanteur de Ferrare est recensé en 1503 parmi les “laizi” de la chapelle qui ne détenaient aucun bénéfice (Lockwood1984, p.165. La note de bas de page donne cependant le titre “dom. Cornelius Laurentii de Lilloe” en 1482).Lockwood1984, pp.161-165, retrace
Bibliography
Merkley & Merkley 1999