Surname
Belin
Given Name
Guillaume
Variant Name
Belyn
Belleyn
Bellain
Date of birth
circa 1500
Date of death
1568-12-3
Role
Composer (no known polyphonic works preserved)
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Musician
Singer
Taille
Tenor
Active period
1547 - 1568
Workplace
Paris
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Chapelle royale et Chambre de musique de la cour de France (François 1er, Henri II, François II, Charles IX), 1547-1565. Guillaume Belin est compositeur et chantre taille de la Chapelle et la Chambre de musique des rois François 1er et Henri II attesté de 1547 à 1560.
Concernant François 1er, il figure en avril 1547, dans les comptes des obsèques de François 1er comme chantre taille sous le nom de Guillaume Bellyn, de la « Chappelle de musicque dudict feu roy » (Cazaux 2002 p. 255, 342 d’après F-BnF, ms. fr. 10392, f. 173v).
Dès son avènement, Henri II le place parmi les chantres et joueurs d’instruments de la Chambre d’après les états des officiers domestiques de 1536 à 1549 pour des gages annuels de 200 livres tournois en 1548 et 1549. En 1550, il est mentionné parmi les chantres de la Chambre. Guillaume Belin est sous-maître de la Chapelle de musique de 1547 à 1553, en même temps qu’Hilaire Rousseau et Claudin de Sermisy (Cazaux 2002 p. 342 d’après F-BnF, ms. fr. 21450 f. 173v et 195v et citant Brobeck 1991 p. 571 citant Du Peyrat 1645 p. 482). Il est encore cité en 1556 dans la rubrique « chantres et joueurs d’instruments » pour 200 livres tournois de gages annuels. Il est enfin mentionné dans le compte des obsèques de Henri II dans les comptes de l’argenterie du roi, pour le quartier de juillet 1559 : « A m(aistre)s Claude Sermizy, Nicolas Testard et Guillaume Belain, soubzmestres de la Chapelle dud(ict) S(ieu)r,vingt-deux aulnzes et demye dudict drap audit pris. (soit 7 livres tournois l’aune) ». Il figure aussi comme sous-maître de la chapelle et chantre de la Chambre du roi sur un acte du 29 juin 1559 passé dans l’étude de François Delafons (Handy 2008 p. 122, 160, 374, 571 d’après F-BnF, ms. Clair. 813, f. 183, ms. Clair. 1216, f. 48v, F-AN, KK 125 f. 1381v et F-AN, MC, XVII du 29 juin 1559).
Il figure dans les états de maison de François II de 1559-1560 et 1560, et dans les comptes du Trésor de François II comme chantre taille de la Chambre. Il figure aussi dans les comptes de l’argenterie de Charles IX de 1565 pour les fêtes de Bayonne (BrooksJ 2000 p. 394, 426, 427 d’après F-AN, KK 129 f. 47, f. 289-289v, KK 130 f. 298v, F-BnF, Dupuy 852, f. 23v). En parallèle au service du roi, Guillaume Belin est chanoine de la Sainte-Chapelle à partir de 1550. Ce service est confirmé par les différentes requêtes de Belin aux chanoines de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 102, 103, 109 d’après F-AN, LL 626, f. 124, 169).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1550-1568. Le 1er juillet 1550, « Guillaume Belin, chantre de la chapelle du Roi, pourvu par Henri II de la prébende vacante par le décès de Jean Le Masson, fut reçu chanoine ». Morand cite une « copie de lettre du roi Henri II, du 1er de juillet de l'an 1550, par laquelle ce Prince prie et ordonne à messieurs de la Sainte-Chapelle de recevoir chanoine Guillaume Belyn, en lui permettant de porter longue barbe, nonobstant les statuts de la Sainte-Chapelle, auxquels il déroge en cette partie pour cette fois seulement » (Morand 1790 p. 254). Après le décès de Michel Durand en 1553, Guillaume Belin exerce transitoirement l'office de Chantre ; il est mentionné en cette qualité le « dernier février 1553 » (v. st.). Les délibérations postérieures à février 1554 ne désignent pas nommément le Chantre et Guillaume Belin fait partie des chanoines. On ne connait pas la date à laquelle fut élu Chantre le chanoine Martin Rousseau, en fonction depuis plusieurs années en 1557. Le 10 août 1560, Messieurs Belin et Durantel réclament à être payés pendant leurs absences au service du roi. Les chanoines « ont accordé ladite requeste ausdictz supplians et pour l'avenir conclud et ordonné que ung chacun chanoine pourra gaigner ledictvivre qui est au lieu des gros fruictz en assistant et residant par chacun d'iceulx six mois et plus en l'an ». Le 3 mars 1565 à nouveau, les chanoines « aiant esgard aux lettres du Roy », décident que messieurs Durantel et Belin « seront excusez pour deux mois ». Le 16 janvier 1566 (n. st.), les chanoines « ont accordé à Monsieur Belin leur présentation à la chantrerie à eulx appartenant quand ellevacquera par la resignation de Monsieur Rousseau. ». Le 20 février 1566 a lieu l’installation de Guillaume Belin comme Chantre et transcription au registre de ses lettres de provision. (Brenet 1910 p. 98, 99, 102, 103, 109 d’après F-AN, LL 630, p.131, LL 626, f. 102v, 112, 124, 169, f. 178-178v, f. 179).
Il reste Chantre de la Sainte-Chapelle jusqu’à son décès trois ans plus tard, le 3 décembre 1568. Sa mort mentionnée dans les registres de délibérations l'est à la même date dans les obituaires de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 112, 113 d’après F-BnF, ms. lat. 17741 f. 51, et Bibl. Maz. ms. 3339, f. 61v). Il est remplacé comme chanoine par Estienne Le Roy et comme Chantre par Martin Rousseau qui reprend du service (Stein 1912 p. 133).
Oeuvres
L’œuvre de Guillaume Belin comprend une douzaine de chansons imprimées par Attaingnant et Du Chemin de 1538 à 1549, ainsi qu’une mise en musique des Cantiques traduits en français par Lancelot de Carle, publiée en 1560 et vraisemblablement perdue (Heartz 1969 p. 98) et l’article, « Belin, Guillaume » de J. I. Pierce dans le New Grove (NG2).
Concernant François 1er, il figure en avril 1547, dans les comptes des obsèques de François 1er comme chantre taille sous le nom de Guillaume Bellyn, de la « Chappelle de musicque dudict feu roy » (Cazaux 2002 p. 255, 342 d’après F-BnF, ms. fr. 10392, f. 173v).
Dès son avènement, Henri II le place parmi les chantres et joueurs d’instruments de la Chambre d’après les états des officiers domestiques de 1536 à 1549 pour des gages annuels de 200 livres tournois en 1548 et 1549. En 1550, il est mentionné parmi les chantres de la Chambre. Guillaume Belin est sous-maître de la Chapelle de musique de 1547 à 1553, en même temps qu’Hilaire Rousseau et Claudin de Sermisy (Cazaux 2002 p. 342 d’après F-BnF, ms. fr. 21450 f. 173v et 195v et citant Brobeck 1991 p. 571 citant Du Peyrat 1645 p. 482). Il est encore cité en 1556 dans la rubrique « chantres et joueurs d’instruments » pour 200 livres tournois de gages annuels. Il est enfin mentionné dans le compte des obsèques de Henri II dans les comptes de l’argenterie du roi, pour le quartier de juillet 1559 : « A m(aistre)s Claude Sermizy, Nicolas Testard et Guillaume Belain, soubzmestres de la Chapelle dud(ict) S(ieu)r,vingt-deux aulnzes et demye dudict drap audit pris. (soit 7 livres tournois l’aune) ». Il figure aussi comme sous-maître de la chapelle et chantre de la Chambre du roi sur un acte du 29 juin 1559 passé dans l’étude de François Delafons (Handy 2008 p. 122, 160, 374, 571 d’après F-BnF, ms. Clair. 813, f. 183, ms. Clair. 1216, f. 48v, F-AN, KK 125 f. 1381v et F-AN, MC, XVII du 29 juin 1559).
Il figure dans les états de maison de François II de 1559-1560 et 1560, et dans les comptes du Trésor de François II comme chantre taille de la Chambre. Il figure aussi dans les comptes de l’argenterie de Charles IX de 1565 pour les fêtes de Bayonne (BrooksJ 2000 p. 394, 426, 427 d’après F-AN, KK 129 f. 47, f. 289-289v, KK 130 f. 298v, F-BnF, Dupuy 852, f. 23v). En parallèle au service du roi, Guillaume Belin est chanoine de la Sainte-Chapelle à partir de 1550. Ce service est confirmé par les différentes requêtes de Belin aux chanoines de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 102, 103, 109 d’après F-AN, LL 626, f. 124, 169).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1550-1568. Le 1er juillet 1550, « Guillaume Belin, chantre de la chapelle du Roi, pourvu par Henri II de la prébende vacante par le décès de Jean Le Masson, fut reçu chanoine ». Morand cite une « copie de lettre du roi Henri II, du 1er de juillet de l'an 1550, par laquelle ce Prince prie et ordonne à messieurs de la Sainte-Chapelle de recevoir chanoine Guillaume Belyn, en lui permettant de porter longue barbe, nonobstant les statuts de la Sainte-Chapelle, auxquels il déroge en cette partie pour cette fois seulement » (Morand 1790 p. 254). Après le décès de Michel Durand en 1553, Guillaume Belin exerce transitoirement l'office de Chantre ; il est mentionné en cette qualité le « dernier février 1553 » (v. st.). Les délibérations postérieures à février 1554 ne désignent pas nommément le Chantre et Guillaume Belin fait partie des chanoines. On ne connait pas la date à laquelle fut élu Chantre le chanoine Martin Rousseau, en fonction depuis plusieurs années en 1557. Le 10 août 1560, Messieurs Belin et Durantel réclament à être payés pendant leurs absences au service du roi. Les chanoines « ont accordé ladite requeste ausdictz supplians et pour l'avenir conclud et ordonné que ung chacun chanoine pourra gaigner ledictvivre qui est au lieu des gros fruictz en assistant et residant par chacun d'iceulx six mois et plus en l'an ». Le 3 mars 1565 à nouveau, les chanoines « aiant esgard aux lettres du Roy », décident que messieurs Durantel et Belin « seront excusez pour deux mois ». Le 16 janvier 1566 (n. st.), les chanoines « ont accordé à Monsieur Belin leur présentation à la chantrerie à eulx appartenant quand ellevacquera par la resignation de Monsieur Rousseau. ». Le 20 février 1566 a lieu l’installation de Guillaume Belin comme Chantre et transcription au registre de ses lettres de provision. (Brenet 1910 p. 98, 99, 102, 103, 109 d’après F-AN, LL 630, p.131, LL 626, f. 102v, 112, 124, 169, f. 178-178v, f. 179).
Il reste Chantre de la Sainte-Chapelle jusqu’à son décès trois ans plus tard, le 3 décembre 1568. Sa mort mentionnée dans les registres de délibérations l'est à la même date dans les obituaires de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 112, 113 d’après F-BnF, ms. lat. 17741 f. 51, et Bibl. Maz. ms. 3339, f. 61v). Il est remplacé comme chanoine par Estienne Le Roy et comme Chantre par Martin Rousseau qui reprend du service (Stein 1912 p. 133).
Oeuvres
L’œuvre de Guillaume Belin comprend une douzaine de chansons imprimées par Attaingnant et Du Chemin de 1538 à 1549, ainsi qu’une mise en musique des Cantiques traduits en français par Lancelot de Carle, publiée en 1560 et vraisemblablement perdue (Heartz 1969 p. 98) et l’article, « Belin, Guillaume » de J. I. Pierce dans le New Grove (NG2).
Bibliography
Brenet 1910
Brobeck 1991
Cazaux 2002
Handy 2008
Heartz 1969
NG2
Stein 1912