Brissart, Étienne (…-…).Master of Music; Musician

Sainte-Chapelle de Paris, 1522. Brissart est cité une fois sans prénom comme chapelain ordinaire par (Brenet 1910 p. 76 d’après F-AN, LL 624, f. 40) le 15 février 1522 pour une distribution de sel.
SANS DOUTE PAS LE MÊME QUE :
• Cathédrale de Troyes, 1556-1562 ?. D’après Brenet, il pourrait être Etienne Brissart, maître de musique de la cathédrale de Troyes de 1556 à 1562 (Brenet 1910 p. 76 citant Prévost 1906 p. 34).
• Sainte-Chapelle de Dijon F-AD 21, G 1527. Comptes de la fabrique, 1567-1574. Cpte 3e 1567, f. 15v : Estienne Brissart, chapelain

EXTRAIT PRÉVOST
A la fin de t 555, il (Menessier) avait disparu et un des vicaires,
Guillaume Pierrei, prenait la charge de la maitrise fl; il ne la
garda que forl peu de temps, car, dès le t 5 avril t 556, elle
était occupée par un autre vicaire, Etienne 8rillsart. C'était
un ancien élève de la maitrÎile. La beauté de sa voix égalait
sa science musicale. On lui demandait seulement de se
montrer pins respectueux à l'égard de Messieurs du chapitre
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1 Arch., G, 1283, reg., fol. H3. OE Les Picard~, dit Gantez, L'entretien des
musicien<>, p. 155, Auxf:rrc, t643, sont plus estimables en la composition.
approchant beaucoup de l'air de Provence. •
t Arch, G, 1283, reg., fol. 414.
3 Arch., G, 1283, reg., fol. 416.
4 Arch.• G, 1283, reg., fol. 425.
6 Arch., G, 1283, reg., fol. 431.
DI LA cAmbIALE DI TRons 243
et de s'appliquer davantage à l'instruction des enfants, sous
peine de se voir destitué. Jusqu'à nouvel ordre, on lui
adjoignit Guillaume Pierret pour l'aider dans ses fonctions 1.
Brissart, hélas t se conduisit de façon il perdre sa place!.
Elie fut remplie provisoirement par le vicaire Mathieu
LUlet 3. Un breton se disant originaire de Nantes, nommé
Richard Crasset, se présenta ensuite et fut admis; mais le
!9 mars i 5~O, il disparut sans même saluer le maUre de
la maison où il était hébergé, et après avoir fait frauduleusement
plusieurs dettes en ville; alors, on reprit Etienne
Brissart après l'avoir soumis à une nouvelle épreuve 4.
Il elerçait encore en t 562. Etait-ce lui qui s'aUirait en
t567 de sévères remontrances du chapitre sur Il sa manière
de vivre, disait-on tristement, tanl pour ce qu'il doiM aux
enfants de leur aliment, vestiaire et enseignement de son
état que aussi par bonne exemple de vie et vertueuse
nourriture? Il Et il fallait que le doyen lui ordonnât de
Il chasser le mauvais et désordonné train de sa maison par
le scandale qui est journellement Il, sous peine de recevoir
son congé li.
Cinq ans après. le maître avait besoin d'un aide. On lui
accorda un des vicaires, originaire du diocèse de Cambrai,
Cbarles Michel, à qui on alloua pour ce motif un sou
d'augmentation par jour 6.
Un nouveau sous-maUre fut proposé en t 577, le maître
s'engageait à le nourrir, si le chapitre voulait lui céder six
muids de vin par an ou 60 livres, attendu, disait-il, que
son revenu ne pourrait suffire. Mais cette offre ne fut
1 Areb., G, 1'28t, reg., fol. '2\\.
1 Arch., G, 1284, reg., fol. 415.
1 Arch., G, 1'l8i, reg., fol. -il5.
4 Areh., G, 1284, reg., fol. 442,
1\ Areb., G. 1285, reg., fol. 501-502.
6 Arth., G, 1286, reg., fol. 376.
BIIITOIIE DI LA aulnlsB
pas agréée; jamais le chapitre n'avait accepté de lOus-maUre.
Loin donc de se rendre il la requête du maUre, on le pria
de mieux faire son devoir sous peine d'être remplacé 1.
La menace ne servit à rien, Michel Huguier fut llubslitué