Surname
Cretin
Given Name
Guillaume
Date of death
1525-11-30
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1476 - 1525
Workplace
Paris
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Sainte-Chapelle de Vincennes
Biography
On utilise notamment la biographie de (Cazaux 2002 p. 350) et les notes et citations de Michel Brenet. Guillaume Cretin meurt le 30 novembre 1525 et est enterré à la Sainte-Chapelle devincennes.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1476-1514 et 1522-1525. 1476-1514 : D'après Dongois, Cretin est chapelain perpétuel à la Sainte-Chapelle de Paris de 1476 à 1514. Il a pour successeur son neveu en 1514. Il est cité pour la première fois par Brenet le 23 octobre 1504, quand il est envoyé avec Robert Mancel, tous deux chapelains perpétuels en mission auprès du Trésorier de France, pour recouvrer certains titres et papiers de la Sainte-Chapelle. Il est mentionné le 24 octobre 1509, pour une distribution de sel (Brenet 1910 p. 46, 50, 82 d’après F-AN, LL 623, f. 4, f. 58-58v et citant Dongois d’après F-AN, LL 630, p. 321).
1522-1525 : Le 1er septembre 1522, Guillaume Cretin succède comme chanoine à Guillaume Cornet, décédé le 30 août. D’après (Stein 1912 p. 135) il sera remplacé en 1526 par Jacques Du Moulin. Le 4 juillet 1523, Guillaume Cretin prend possession de l'office de Chantre, par permutation avec le chanoine Guillaume de Paris, élu lui-même Chantre en 1512, mais qui ne décèdera qu’en 1548. D’après Cazaux, il avait déjà été proposé par le roi Louis XII comme Chantre en 1512, en remplacement de Jacques Nicolay. Mais il avait été récusé par les chanoines de la Sainte-Chapelle comme n’étant pas des leurs.
Le 25 octobre 1525, M. de La Roullie, chanoine, dit avoir été chargé par M. Guillaume Cretin, chantre et chanoine, de représenter que vu « son vieil age et la maladie où il estoit, qu'il ne povoit plus faire la charge de son office de chantre selon sa charge, dont il estait deplesant et afin que l'eglise de ceans feust pourveue de quelque notable personage qui sceust l'art et science de musicque, il estoit délibéré soubz le bon plaisir de de messieurs bailler sadite prebende de chantre à maître Jacques Du Molin, docteur en théologie, curé de St Nicolas du Chardonnet qui est notable et grand personnage et bien savant en l'art et science de musicque ». Le décès de Guillaume Cretin doit intervenir très peu de temps avant le 30 novembre 1525, quand les chanoines décident de ne payer aux exécuteurs testamentaires de Guillaume Cretin ce qui lui était dû pour ses distributions,vivre, etc., qu'après qu'ils auront payé les réparations de la maison de Villeneuve-le-Roy, appartenant à la Sainte-Chapelle. (Brenet 1910 p. 77, 78, 82 d’après F-AN, LL 624, f. 52v, 66v et LL 625, f. 10-10v, f. 18). Il résigne sa charge de Chantre en faveur de Jacques de Molin. L’inscription sur la pierre tombale, autrefois placée dans la Sainte-Chapelle de Vincennes, citée par Lebeuf (Lebeuf & Cocheris 1863 p. 413) indique le 30 novembre exactement :
« Cy gist venerable et discrete personne Me Guillaume Cretin, en son vivant aumônier du Roy, chantre et chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais à Paris, jadis Tresorier de ceans, lequel trespassa le XXXe jour de novembre l'an 1525. Priez, etc. »
• Chapelle royale de France (Charles VIII, Louis XII, François 1er), 1486-1525. Guillaume Cretin est membre de la Chapelle royale de Charles VIII en 1486 (Perkins 1984 p. 507-566). Il figure dans les états des officiers domestiques du roi, comme aumônier de François 1er, pour les années 1516 à 1525 aux gages de 240 livres tournois sauf en 1523 où il n’a pas de gage. Il ne fait donc plus partie à proprement parler de la Chapelle à cette période (Cazaux 2002 p. 316-319 d’après F-BnF, ms. fr. 21449-21450).
• Sainte-Chapelle de Vincennes, 1514-1524. Il part probablement en 1514, comme chanoine et trésorier de la Sainte-Chapelle de Vincennes ou il reste jusqu’en 1524.
• Oeuvres.
Il est plus connu comme poète de la génération des Grands Rhétoriqueurs que comme musicien. On lui doit notamment des chroniques de France envers. Cependant, Guillaume Cretin appartient à l'histoire de la musique par sa Déploration sur le trépas de Jean Ockeghem, qui fut composée entre 1496 et 1498, imprimée en 1527 dans le recueil posthume de ses Chantz royaulx, oraisons et aultres petitz traictez (Brenet 1910 p. 82 d’après F-BnF, Ye 1393, réserve).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1476-1514 et 1522-1525. 1476-1514 : D'après Dongois, Cretin est chapelain perpétuel à la Sainte-Chapelle de Paris de 1476 à 1514. Il a pour successeur son neveu en 1514. Il est cité pour la première fois par Brenet le 23 octobre 1504, quand il est envoyé avec Robert Mancel, tous deux chapelains perpétuels en mission auprès du Trésorier de France, pour recouvrer certains titres et papiers de la Sainte-Chapelle. Il est mentionné le 24 octobre 1509, pour une distribution de sel (Brenet 1910 p. 46, 50, 82 d’après F-AN, LL 623, f. 4, f. 58-58v et citant Dongois d’après F-AN, LL 630, p. 321).
1522-1525 : Le 1er septembre 1522, Guillaume Cretin succède comme chanoine à Guillaume Cornet, décédé le 30 août. D’après (Stein 1912 p. 135) il sera remplacé en 1526 par Jacques Du Moulin. Le 4 juillet 1523, Guillaume Cretin prend possession de l'office de Chantre, par permutation avec le chanoine Guillaume de Paris, élu lui-même Chantre en 1512, mais qui ne décèdera qu’en 1548. D’après Cazaux, il avait déjà été proposé par le roi Louis XII comme Chantre en 1512, en remplacement de Jacques Nicolay. Mais il avait été récusé par les chanoines de la Sainte-Chapelle comme n’étant pas des leurs.
Le 25 octobre 1525, M. de La Roullie, chanoine, dit avoir été chargé par M. Guillaume Cretin, chantre et chanoine, de représenter que vu « son vieil age et la maladie où il estoit, qu'il ne povoit plus faire la charge de son office de chantre selon sa charge, dont il estait deplesant et afin que l'eglise de ceans feust pourveue de quelque notable personage qui sceust l'art et science de musicque, il estoit délibéré soubz le bon plaisir de de messieurs bailler sadite prebende de chantre à maître Jacques Du Molin, docteur en théologie, curé de St Nicolas du Chardonnet qui est notable et grand personnage et bien savant en l'art et science de musicque ». Le décès de Guillaume Cretin doit intervenir très peu de temps avant le 30 novembre 1525, quand les chanoines décident de ne payer aux exécuteurs testamentaires de Guillaume Cretin ce qui lui était dû pour ses distributions,vivre, etc., qu'après qu'ils auront payé les réparations de la maison de Villeneuve-le-Roy, appartenant à la Sainte-Chapelle. (Brenet 1910 p. 77, 78, 82 d’après F-AN, LL 624, f. 52v, 66v et LL 625, f. 10-10v, f. 18). Il résigne sa charge de Chantre en faveur de Jacques de Molin. L’inscription sur la pierre tombale, autrefois placée dans la Sainte-Chapelle de Vincennes, citée par Lebeuf (Lebeuf & Cocheris 1863 p. 413) indique le 30 novembre exactement :
« Cy gist venerable et discrete personne Me Guillaume Cretin, en son vivant aumônier du Roy, chantre et chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais à Paris, jadis Tresorier de ceans, lequel trespassa le XXXe jour de novembre l'an 1525. Priez, etc. »
• Chapelle royale de France (Charles VIII, Louis XII, François 1er), 1486-1525. Guillaume Cretin est membre de la Chapelle royale de Charles VIII en 1486 (Perkins 1984 p. 507-566). Il figure dans les états des officiers domestiques du roi, comme aumônier de François 1er, pour les années 1516 à 1525 aux gages de 240 livres tournois sauf en 1523 où il n’a pas de gage. Il ne fait donc plus partie à proprement parler de la Chapelle à cette période (Cazaux 2002 p. 316-319 d’après F-BnF, ms. fr. 21449-21450).
• Sainte-Chapelle de Vincennes, 1514-1524. Il part probablement en 1514, comme chanoine et trésorier de la Sainte-Chapelle de Vincennes ou il reste jusqu’en 1524.
• Oeuvres.
Il est plus connu comme poète de la génération des Grands Rhétoriqueurs que comme musicien. On lui doit notamment des chroniques de France envers. Cependant, Guillaume Cretin appartient à l'histoire de la musique par sa Déploration sur le trépas de Jean Ockeghem, qui fut composée entre 1496 et 1498, imprimée en 1527 dans le recueil posthume de ses Chantz royaulx, oraisons et aultres petitz traictez (Brenet 1910 p. 82 d’après F-BnF, Ye 1393, réserve).
Bibliography
Brenet 1910
Cazaux 2002
Perkins 1984
Stein 1912