Surname
Desportes
Given Name
Philippe
Variant Name
Des Portes
Date of birth
1546
Date of death
1606-10-5
Active period
1546 - 1606
Workplace
Paris
Institution
Cour royale de France
Maison d’Antoine de Sénecterre
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Philippe Desportes, né à Chartres en 1546, d’une famille de riches négociants, et mort à l’abbaye Notre-Dame de Bonport le 5 octobre 1606 est un poète baroque français. Philippe Desportes, entre dans les ordres après de solides études classiques. Il est l’oncle du poète Mathurin Régnier. Surnommé le « Tibulle français » pour la douceur et la facilité de sesvers, il fut abbé de Tiron, lecteur de la chambre du Roi conseiller d’Etat et chanoine de la Sainte-Chapelle (Morand 1790, p. 292-293 et wiki/Philippe_Desportes).
• Maison d’Antoine de Sénecterre, évêque du Puy. « Il suit l'évêque du Puy, dont il est devenu le secrétaire, à Rome où il découvre la poésie de Pétrarque, qui influença profondément son œuvre. » Son séjour à Rome se place après 1561, année de nomination d’Antoine de Sénecterre à l’évêché du Puy, jusqu’en 1567 (wiki/Liste_des_évêques_du_Puy-en-Velay).
• Cour de France (Henri duc d’Anjou puis Henri III) 1567-1589. « A son retour en France en 1567, il (Philippe Desportes) gagne les bonnes grâces de personnages haut placés, dont le duc d’Anjou, le futur Henri III, qu’il suit en Pologne. » Lorsque celui-ci revient occuper le trône de France, en 1574, à la mort de son frère Charles IX, il en fait son poète officiel et lui donne plusieurs abbayes dont les abbayes de Tiron et de Bonport, qui lui procurent un revenu important » (Morand 1790, p. 292-293). Après la mort d'Henri III, il prend d’abord le parti de la Ligue, avant de rallier Henri IV. Il se retire en Normandie, où il meurt le 5 octobre 1606 (Morand écrit 1603).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1583-1603. D’après (Stein 1912 p. 134) Philippe Desportes est reçu en 1583, le 14 mai pour (Morand 1790 p. 292-293), et très probablement cède sa charge à son neveu Jacques Guillemin en 1603.
• Œuvre :
Nourri d’Homère et de Virgile, Desportes pousse moins loin que Ronsard l'imitation de l'antiquité. Il polit la langue, donne plus de soin à la régularité des rimes, à l'harmonie de la phrase ; les inversions chez lui sont moins fréquentes et plus claires que chez Ronsard ; les hiatus et les enjambements commencent à disparaître dans sesvers. La grâce de ses sonnets, laverve de ses chansons suffirait à lui assurer la renommée. Il faut lire sa Villanelle de Rosette et quelquesvers sur le bonheur de la campagne qui ont inspiré La Fontaine.
Il figure avec Jean Bertaut dans le couplet dédaigneux de Nicolas Boileau dans l’Art poétique sur Pierre de Ronsard :
« Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut,
Rendit plus retenus Desportes et Bertaut. »
Ses Poésies, en partie galantes, en partie dévotes, eurent un grand succès : il y imite avec bonheur Clément Marot et les poètes italiens.
• Maison d’Antoine de Sénecterre, évêque du Puy. « Il suit l'évêque du Puy, dont il est devenu le secrétaire, à Rome où il découvre la poésie de Pétrarque, qui influença profondément son œuvre. » Son séjour à Rome se place après 1561, année de nomination d’Antoine de Sénecterre à l’évêché du Puy, jusqu’en 1567 (wiki/Liste_des_évêques_du_Puy-en-Velay).
• Cour de France (Henri duc d’Anjou puis Henri III) 1567-1589. « A son retour en France en 1567, il (Philippe Desportes) gagne les bonnes grâces de personnages haut placés, dont le duc d’Anjou, le futur Henri III, qu’il suit en Pologne. » Lorsque celui-ci revient occuper le trône de France, en 1574, à la mort de son frère Charles IX, il en fait son poète officiel et lui donne plusieurs abbayes dont les abbayes de Tiron et de Bonport, qui lui procurent un revenu important » (Morand 1790, p. 292-293). Après la mort d'Henri III, il prend d’abord le parti de la Ligue, avant de rallier Henri IV. Il se retire en Normandie, où il meurt le 5 octobre 1606 (Morand écrit 1603).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1583-1603. D’après (Stein 1912 p. 134) Philippe Desportes est reçu en 1583, le 14 mai pour (Morand 1790 p. 292-293), et très probablement cède sa charge à son neveu Jacques Guillemin en 1603.
• Œuvre :
Nourri d’Homère et de Virgile, Desportes pousse moins loin que Ronsard l'imitation de l'antiquité. Il polit la langue, donne plus de soin à la régularité des rimes, à l'harmonie de la phrase ; les inversions chez lui sont moins fréquentes et plus claires que chez Ronsard ; les hiatus et les enjambements commencent à disparaître dans sesvers. La grâce de ses sonnets, laverve de ses chansons suffirait à lui assurer la renommée. Il faut lire sa Villanelle de Rosette et quelquesvers sur le bonheur de la campagne qui ont inspiré La Fontaine.
Il figure avec Jean Bertaut dans le couplet dédaigneux de Nicolas Boileau dans l’Art poétique sur Pierre de Ronsard :
« Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut,
Rendit plus retenus Desportes et Bertaut. »
Ses Poésies, en partie galantes, en partie dévotes, eurent un grand succès : il y imite avec bonheur Clément Marot et les poètes italiens.
Bibliography
Morand 1790
Stein 1912