Surname
Froger
Given Name
Jean
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Employee of a court chapel (higher ecclesiastic)
Active period
1569 - circa 1612
Workplace
Angers
Paris
Institution
Abbaye de Roë d'Angers
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Sainte-Chapelle de Paris, 1569-1612 ?. Jean Froger est reçu chanoine en 1569 et remplacé dans la troisième chanoinie par Philippe Poutre. Un Jean Froger est à nouveau cité comme reçu en 1582 dans la neuvième chanoinie. C’est probablement le même personnage. Il est remplacé par son frère Georges Froger en 1612 (Stein 1912 p. 133, 135). Il est donc probable que Jean Froger ait résigné en faveur de son frère à cette date.
Monsieur Froger chanoine, sans prénom, est cité dans Brenet de 1570 à 1597. Le 17 mai 1570, Jean Froger et le Chantre Nicolas Luillier vont voir Pierre de Gondi à la fois évêque de Paris et trésorier de la Sainte-Chapelle, pour un procès en cours. Le 22 mars 1581, Jean Froger sollicite la réambauche de maîstre Robert Pihan chantre du roi et de la reine, lequel chantre subit à nouveau des réprimandes le 7 mars 1582. Le 12 août 1581, « Maistre Martin Hiel bassecontre et chantre du Roy a esté receu en l'eglise de ceans pour chappellain soubz la prebende de Monsieur Froger à la charge qu'il fera mieulx son debvoir d'assister au service divin de lad. eglise que n'a faict le passé, estant hors de cartier, et aussy qu'il ne pourra prendre aultre party que celluy du Roy seullement. ». Le 10 février 1589, Jean Froger est élu Chantre en remplacement de Roger Deschevert Chantre démissionnaire. Il démissionne à son tour de sa charge le 20 mai 1589 : les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». La dernière mention de Jean Froger chez Michel Brenet date du 23 décembre 1597 où « sur la plainte de M. Froger, chanoine, Moyse Huet, chapelain, basse-contre, est réprimandé » (Brenet 1910 p. 116, 131, 132, 133, 142, 147 d’après F-AN, LL 599 f. 6v, 60v, LL 600, f. 5r, 17v, 109r, 113v et 159v).
Dans le Trésor de la Sainte-Chapelle édité par Alexandre Vidier, on trouve de nombreuses citations de Jean Froger. Le 14 avril 1571, il est mentionné parmi le collège de la Sainte-Chapelle qui remercie l'évêque de Paris d’avoir fait donner à la dite église par la reine des ornements neufs. Le 16 novembre 1583, Anselme Caillot et Jean Froger soumettent à l'approbation de la Chambre des comptes l'accord qu'ils ont conclu touchant la régale de l'évèché de Lisieux et montant à 8,000 l., dont 4,000 l. pour le roi à employer pour les ornements de la Sainte-Chapelle. Le 29 mars 1589, le collège de la Sainte-Chapelle fait remontrances au trésorier touchant les exhibitions de la vraie Croix, et décision du trésorier attribuant à deux chanoines une clef des reliquaires. Il figure dans les procès-verbaux du récolement des reliques et joyaux conservés dans le revestiaire de la Sainte-Chapelle récolements faits du 22 septembre au 6 octobre 1589 et du 13 au 15 juillet 1592. Les 20 juillet, 3 octobre et 12 décembre 1592, il est mentionné dans la présentation au collège de la Sainte-Chapelle de l’arrêt de la Chambre des comptes autorisant l'aliénation d'objets du Trésor et la décision de vendre la croix donnée par Madame de Champvallon pour payer les chapelains et les clercs de l'église (Vidier 1910 p. 356, 365, 367, 371, 381-384, 386 d’après F-AN, LL 599 f. 77, LL 600 f. 115, 130v, 135v, F-BnF ms. fr. 11065 f. 85v, 115 et ms. fr. 4609 f. 229, 239, 254).
• Abbaye de Roë, 1573-1575 et 1578-1584. Jean Froger est abbé commendataire de l’abbaye du Roë dans le diocèse d’Angers (wiki/Abbaye_de_la_Roë). Jean Froger occupe deux fois la chaire abbatiale. C'est en son nom que fut faite, le 1er septembre 1573, l'enquête sur le pillage de l'abbaye par les huguenots. En 1575, il donne le bail de la terre de la Garaudière. Il est pourvu une seconde fois en 1578. Il laisse François Le Poulcre, passer avec les religieux un concordat en vertu duquel il « leur délaisse le membre ou corps de l'abbaye avec leurs appartenances ou dépendances, tout ainsi que frère Thugal Cornilleau, auparavant fermier du dit corps, en jouissait, pour les nourriture et autres charges portées par le dit accord », le 31 mars 1579. L'abbé qui se trouvait au Mans le lundi 15 décembre 1580, nomme Thomas Goulay, prieur claustral, son vicaire temporel et spirituel. Il est encore en charge nominalement, le 29 décembre 1584.
Monsieur Froger chanoine, sans prénom, est cité dans Brenet de 1570 à 1597. Le 17 mai 1570, Jean Froger et le Chantre Nicolas Luillier vont voir Pierre de Gondi à la fois évêque de Paris et trésorier de la Sainte-Chapelle, pour un procès en cours. Le 22 mars 1581, Jean Froger sollicite la réambauche de maîstre Robert Pihan chantre du roi et de la reine, lequel chantre subit à nouveau des réprimandes le 7 mars 1582. Le 12 août 1581, « Maistre Martin Hiel bassecontre et chantre du Roy a esté receu en l'eglise de ceans pour chappellain soubz la prebende de Monsieur Froger à la charge qu'il fera mieulx son debvoir d'assister au service divin de lad. eglise que n'a faict le passé, estant hors de cartier, et aussy qu'il ne pourra prendre aultre party que celluy du Roy seullement. ». Le 10 février 1589, Jean Froger est élu Chantre en remplacement de Roger Deschevert Chantre démissionnaire. Il démissionne à son tour de sa charge le 20 mai 1589 : les chanoines élisent « Maistre Didier Leschenet pour faire la charge et office ». La dernière mention de Jean Froger chez Michel Brenet date du 23 décembre 1597 où « sur la plainte de M. Froger, chanoine, Moyse Huet, chapelain, basse-contre, est réprimandé » (Brenet 1910 p. 116, 131, 132, 133, 142, 147 d’après F-AN, LL 599 f. 6v, 60v, LL 600, f. 5r, 17v, 109r, 113v et 159v).
Dans le Trésor de la Sainte-Chapelle édité par Alexandre Vidier, on trouve de nombreuses citations de Jean Froger. Le 14 avril 1571, il est mentionné parmi le collège de la Sainte-Chapelle qui remercie l'évêque de Paris d’avoir fait donner à la dite église par la reine des ornements neufs. Le 16 novembre 1583, Anselme Caillot et Jean Froger soumettent à l'approbation de la Chambre des comptes l'accord qu'ils ont conclu touchant la régale de l'évèché de Lisieux et montant à 8,000 l., dont 4,000 l. pour le roi à employer pour les ornements de la Sainte-Chapelle. Le 29 mars 1589, le collège de la Sainte-Chapelle fait remontrances au trésorier touchant les exhibitions de la vraie Croix, et décision du trésorier attribuant à deux chanoines une clef des reliquaires. Il figure dans les procès-verbaux du récolement des reliques et joyaux conservés dans le revestiaire de la Sainte-Chapelle récolements faits du 22 septembre au 6 octobre 1589 et du 13 au 15 juillet 1592. Les 20 juillet, 3 octobre et 12 décembre 1592, il est mentionné dans la présentation au collège de la Sainte-Chapelle de l’arrêt de la Chambre des comptes autorisant l'aliénation d'objets du Trésor et la décision de vendre la croix donnée par Madame de Champvallon pour payer les chapelains et les clercs de l'église (Vidier 1910 p. 356, 365, 367, 371, 381-384, 386 d’après F-AN, LL 599 f. 77, LL 600 f. 115, 130v, 135v, F-BnF ms. fr. 11065 f. 85v, 115 et ms. fr. 4609 f. 229, 239, 254).
• Abbaye de Roë, 1573-1575 et 1578-1584. Jean Froger est abbé commendataire de l’abbaye du Roë dans le diocèse d’Angers (wiki/Abbaye_de_la_Roë). Jean Froger occupe deux fois la chaire abbatiale. C'est en son nom que fut faite, le 1er septembre 1573, l'enquête sur le pillage de l'abbaye par les huguenots. En 1575, il donne le bail de la terre de la Garaudière. Il est pourvu une seconde fois en 1578. Il laisse François Le Poulcre, passer avec les religieux un concordat en vertu duquel il « leur délaisse le membre ou corps de l'abbaye avec leurs appartenances ou dépendances, tout ainsi que frère Thugal Cornilleau, auparavant fermier du dit corps, en jouissait, pour les nourriture et autres charges portées par le dit accord », le 31 mars 1579. L'abbé qui se trouvait au Mans le lundi 15 décembre 1580, nomme Thomas Goulay, prieur claustral, son vicaire temporel et spirituel. Il est encore en charge nominalement, le 29 décembre 1584.
Bibliography
Brenet 1910
Stein 1912
Vidier 1910