Surname
Hiel
Given Name
Martin
Variant Name
Hyel
Role
Basse contre
Bassus
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Musician
Singer
Active period
1572 - 1595
Workplace
Paris
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Sainte-Chapelle de Paris, 1572-1574, 1575 et 1581. Le 5 avril 1572, Martin Hiel, qui a pris les ordres, reçoit une gratification de 100 sols tournois. Le 12 avril 1572, Martin Hiel, chapelain ordinaire, est autorisé d'aller « dire sa première messe au lieu de sa nativité ». Le 2 janvier 1574, Martin Hiel devient chapelain ordinaire sous la prébende de Monsieur de Bangy. Il doit être mis hors quelques temps pour avoir servi le roi Charles IX et Henri III. Le 24 décembre 1575, Martin Hyel est remis chapelain « à la charge d'assister à l'église et y faire mieulx son debvoir que par le passé ». Il disparaît à nouveau des registres de la Sainte-Chapelle pour servir le roi et réapparaît le 12 août 1581, « Maistre Martin Hiel bassecontre et chantre du Roy a esté receu en l'eglise de ceans pour chappellain soubz la prebende de Monsieur Froger à la charge qu'il fera mieulx son debvoir d'assister au service divin de ladite eglise que n'a faict le passé, estant hors de cartier, et aussy qu'il ne pourra prendre aultre party que celluy du Roy seullement » (Brenet 1910 p. 123, 126, 127, 132 d’après F-AN, LL 599, f. 10, f. 93-93v, f. 120, 148).
• Chapelle royale et chapelle de la reine-mère de France (Charles IX, Henri III, Catherine de Médicis, Henri IV), 1574-1595. Martin Hiel figure dans la liste des gens de maison pour des habits de deuil sans doute pour les funérailles de Charles IX en 1574 comme chantre de la chapelle.
Concernant le règne de Henri III, il appartient à l’état de chapelle et à la liste des musiciens et officiers de Henri III en 1578 pour des gages annuels de 100 écus, et autour de 1586 comme bassecontre. Il figure dans les états de chapelle et état de maison de Catherine de Médicis en 1585 pour deux trimestres avec des gages annuels de 100 écus, entre 1580 et 1585 pour 300 l. de gages annuels et en 1587 pour le premier semestre avec 100 écus de gages annuels, comme basse contre. On le retrouve dans trois requêtes à Henri III dans l’année 1587, comme chantre de la chapelle de musique, le 28 février pour une prébende et un canonicat à la collégiale de Saint Thomas du Louvre (refusée), le 7 mars pour une prébende de Saint Spire de Corbeil (favorable) et en Septembre/octobre pour la chapelle de sainte Catherine de Grandpré de Saint Martin de Rouen (refusée) (BrooksJ 2000 p. 400, 408, 409, 411, 483, 484 d’après F-BnF, Cinq cents Colbert 10 f. 10, 11, fr. 26171 f. 169v, Cinq cents Colbert 54 f. 364, F-AN, KK 116 f. 50, F-BnF, Clair. 1216, f. 64v, F-AN, KK 117 f. 9v, et F-BnF, fr. 21480, f. 40v, 47, 167). Isabelle Handy reprend l’ensemble de ces données relatives aux règnes de Charles IX et Henri III.
Concernant le règne de Henri IV, Martin Hyel figure dans l’état de chapelle de 1595 (Le Moël 1966 p. 6 d’après F-BnF, ms. fr. 3994, f. 226-228).
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais. Volume de périodique en mode image et en mode texte, recherche plein texte disponible. 1890 (T8), p. 125-126
Nombreuses sont les pétitions relatives à des résignations, à des permutations de bénéfices je n'en retiendrai que les plus particulièrement édifiantes. En février 1587, Guillaume Levasseur, chantre et chanoine de l'église de Notre-Dame de Melun, demande à permuter avec Jean Valet, curé de« Rhieu-en-Bretagne »; il permute' puis, trois ans après, en octobre i5o,o, il se fait attribuer une prébende de chanoine vacante en la même église Notre-Dame de Melun par la mort de Pierre Tisserand, et ce, bien entendu, sans abandonner sa cure'. Une prébende à Saint-Spire de Corbeil vacante par le décès de Nicolas Dubois est l'objet d'une compétition acharnée. Elle est demandée à la fois par Denis Robert, en faveur duquel Dubois l'avait résignée, mais trop tard sans doute'; par Antoine Pissebeuf, clerc de la chapelle du Roi5; par Aubin Duchemin, aumônier de la duchesse de Joyeuse'; par Jean Pillet, chapelain de la chapelle de musique'; par Jean Picard, prêtre"; par Jean Debrie, prêtre, clerc de la chapelle de musique'; par Savinien Moureux, chapelain ordinaire de l'Oratoire"; celui-ci insinue modestement qu'il doit être préféré « à tous aultres »; par Jacques Charro, chantre ordinaire"; par Claude Baliffre, aussi chantre ordinaire'; et par Martin Hiel, basse-contre de la chapelle*. Si nous comptons bien, cela fait dix concurrents c'est Jean Picard qui l'emporte'; ne me demandez pas pourquoi. L'un des dix, Jean Debrie, meurt peu de temps après, et sa place de clerc de la chapelle est aussi vivement disputée, mais cela n'est pas de notre sujet. Henri III, pour consoler Jean Pillet, candidat évincé, lui promet la dignité de doyen en ladite église Saint-Spire justement le titulaire, Claude Bertrand, meurt; tout de suite Pillet rappelle au Roi sa promesse en lui précisant le jour, i5 août, le lieu, Vincennes, où elle lui fut faite'. Je ne pourrais dire ce qu'il en advint, car je trouve le même Jean Pillet chantre à Notre-Dame de Melun à une date qui, dans le livre de l'abbé Delaforge, est évidemment une coquille 1700 et tant.
3. B. N., ms. fr. 15643 (rôle du 29 octobre îSqo).
4. B. N., ms. fr. 21480, fo 15 vo (rôle du 15 novembre 1586).
5-6-7-a.g-ioii. Ibid., fo 40 (rôle du 28 février 1587).
• Chapelle royale et chapelle de la reine-mère de France (Charles IX, Henri III, Catherine de Médicis, Henri IV), 1574-1595. Martin Hiel figure dans la liste des gens de maison pour des habits de deuil sans doute pour les funérailles de Charles IX en 1574 comme chantre de la chapelle.
Concernant le règne de Henri III, il appartient à l’état de chapelle et à la liste des musiciens et officiers de Henri III en 1578 pour des gages annuels de 100 écus, et autour de 1586 comme bassecontre. Il figure dans les états de chapelle et état de maison de Catherine de Médicis en 1585 pour deux trimestres avec des gages annuels de 100 écus, entre 1580 et 1585 pour 300 l. de gages annuels et en 1587 pour le premier semestre avec 100 écus de gages annuels, comme basse contre. On le retrouve dans trois requêtes à Henri III dans l’année 1587, comme chantre de la chapelle de musique, le 28 février pour une prébende et un canonicat à la collégiale de Saint Thomas du Louvre (refusée), le 7 mars pour une prébende de Saint Spire de Corbeil (favorable) et en Septembre/octobre pour la chapelle de sainte Catherine de Grandpré de Saint Martin de Rouen (refusée) (BrooksJ 2000 p. 400, 408, 409, 411, 483, 484 d’après F-BnF, Cinq cents Colbert 10 f. 10, 11, fr. 26171 f. 169v, Cinq cents Colbert 54 f. 364, F-AN, KK 116 f. 50, F-BnF, Clair. 1216, f. 64v, F-AN, KK 117 f. 9v, et F-BnF, fr. 21480, f. 40v, 47, 167). Isabelle Handy reprend l’ensemble de ces données relatives aux règnes de Charles IX et Henri III.
Concernant le règne de Henri IV, Martin Hyel figure dans l’état de chapelle de 1595 (Le Moël 1966 p. 6 d’après F-BnF, ms. fr. 3994, f. 226-228).
Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais. Volume de périodique en mode image et en mode texte, recherche plein texte disponible. 1890 (T8), p. 125-126
Nombreuses sont les pétitions relatives à des résignations, à des permutations de bénéfices je n'en retiendrai que les plus particulièrement édifiantes. En février 1587, Guillaume Levasseur, chantre et chanoine de l'église de Notre-Dame de Melun, demande à permuter avec Jean Valet, curé de« Rhieu-en-Bretagne »; il permute' puis, trois ans après, en octobre i5o,o, il se fait attribuer une prébende de chanoine vacante en la même église Notre-Dame de Melun par la mort de Pierre Tisserand, et ce, bien entendu, sans abandonner sa cure'. Une prébende à Saint-Spire de Corbeil vacante par le décès de Nicolas Dubois est l'objet d'une compétition acharnée. Elle est demandée à la fois par Denis Robert, en faveur duquel Dubois l'avait résignée, mais trop tard sans doute'; par Antoine Pissebeuf, clerc de la chapelle du Roi5; par Aubin Duchemin, aumônier de la duchesse de Joyeuse'; par Jean Pillet, chapelain de la chapelle de musique'; par Jean Picard, prêtre"; par Jean Debrie, prêtre, clerc de la chapelle de musique'; par Savinien Moureux, chapelain ordinaire de l'Oratoire"; celui-ci insinue modestement qu'il doit être préféré « à tous aultres »; par Jacques Charro, chantre ordinaire"; par Claude Baliffre, aussi chantre ordinaire'; et par Martin Hiel, basse-contre de la chapelle*. Si nous comptons bien, cela fait dix concurrents c'est Jean Picard qui l'emporte'; ne me demandez pas pourquoi. L'un des dix, Jean Debrie, meurt peu de temps après, et sa place de clerc de la chapelle est aussi vivement disputée, mais cela n'est pas de notre sujet. Henri III, pour consoler Jean Pillet, candidat évincé, lui promet la dignité de doyen en ladite église Saint-Spire justement le titulaire, Claude Bertrand, meurt; tout de suite Pillet rappelle au Roi sa promesse en lui précisant le jour, i5 août, le lieu, Vincennes, où elle lui fut faite'. Je ne pourrais dire ce qu'il en advint, car je trouve le même Jean Pillet chantre à Notre-Dame de Melun à une date qui, dans le livre de l'abbé Delaforge, est évidemment une coquille 1700 et tant.
3. B. N., ms. fr. 15643 (rôle du 29 octobre îSqo).
4. B. N., ms. fr. 21480, fo 15 vo (rôle du 15 novembre 1586).
5-6-7-a.g-ioii. Ibid., fo 40 (rôle du 28 février 1587).
Bibliography
Brenet 1910
BrooksJ 2000
Handy 2008
Le Moël 1966