Surname
La Ruelle (de)
Given Name
Toussaint
Variant Name
Ruella (de)
Toussanus
Date of death
1470
Role
Choirboy
Employee of a court chapel (musician)
Master of choirboys
Musician
Singer
Active period
1410 - 1470
Workplace
Paris
Roma
Saint-Omer
Institution
Capella pontificalis
Chapelle ducale de Bourgogne
Chapelle royale de France
Collégiale Saint-Omer de Saint-Omer
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
FINIR LA BIBLIO F-AD 59, PLUMLEY 2003a
Concernant la biographie de Toussaint de La Ruelle, Michel Brenet cite (Haberl Bst t. I, pp. 57-62, 65, 66, 102, 116 et t. III, p. 32, 33). L’origine picarde de Toussaint de la Ruelle est attestée par les documents qui le qualifient de clerc du diocèse de Noyon, et confirmée par le fait que son premier bénéfice important semble avoir été un canonicat (pour non prêtre) de la cathédrale de Noyon.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1410. Toussaint de la Ruelle « premier des enfans de la chapelle du palais du roy » auquel est délivrée une somme de 10 écus or « pour faire leur feste des Innocens ». Il était donc probablement né peu avant 1400 et achevait alors sa formation à la Sainte-Chapelle de Paris (Brenet 1910 p. 27 d’après Leber 1838 t. XIX, p. 187 citant les Comptes de l'Epargne en 1409-1410).
• Chapelle de la reine de France (Isabeau de Bavière). 1416. Fin 1416, passé au service de la chapelle de la reine de France, Isabeau de Bavière, il est toujours lié aux enfants de chœur de la Sainte-Chapelle, dont il organise la Fête des Innocents (Le Roux de Lincy 1848, p. 642) :
« 26 décembre 1416. A Toussains de la Ruelle, somellier de la chapelle de la Royne, qu’il a paié et baillé du sien aux enfans d’aube de la saincte chapelle du Palaiz, que la dicte dame leur avoit, et a de coustume donné chacun an, pour fere leur feste le jour des Innocens, par commendement de Bietrix du Ry, etc. … iiii l. x s. »
• Chapelle ducale de Bourgogne (Jean sans Peur, Philippe le Bon), -1419 et 1432 ?-1451. 1419 : Seule son inscription funéraire indique qu’il sert dans la chapelle du duc de Bourgogne Jean sans Peur mort en 1419, avant de partir servir le pape.
1432(?)-1451 : Il quitte sans doute la chapelle pontificale afin de se rendre directement au service de la prestigieuse chapelle que le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait réorganisée en 1430. Non nommé dans la liste de chanteurs du motet Nove cantum melodie, composé par Binchois en 1431, il figure comme chapelain dans la première liste de la chapelle conservée, pour l'année 1436, et sur toutes les listes jusqu’en 1451, toujours parmi les trois derniers chapelains nommés, sauf sur les listes de 1444 à 1447 (Brenet 1910 p. 27 d’après F-AD 59, B 1978, Chambre des Comptes de Lille).
• Chapelle pontificale (Martin V, Eugène IV), 1420-1431. Dès mars 1420, Toussaint de La Ruelle figure parmi les chanteurs de la chapelle du pape Martin V, alors à Florence. Il sert ainsi la chapelle pontificale jusqu’en octobre 1431, au début du règne d’Eugène IV, moyennant quelques périodes d’absence. En 1426, il avait notamment fait un voyage au Nord des Alpes, pour recruter, en qualité de « maître des enfants de la chapelle du pape », deux enfants de chœur de Cambrai qu’il ramene à Rome.
• Autres benefices. 1422 : chanoine de la cathédrale de Noyon ; 1425-1470 ? : chanoine de Saint-Omer. En 1451, il se retire sans doute dans une des églises dans lesquelles il détenait un bénéfice. Chanoine de Noyon dès 1422 et de Saint-Omer dès 1425 au plus tard, sa dalle funéraire à Saint-Omer indique que c’est vraisemblablement dans cette église qu’il passe la majeure partie des vingt dernières années de savie.
• Dalle funéraire en l'église de Saint-Omer, 1470. Sur sa dalle funéraire, toujours en place dans l'église de Saint-Omer, on peut lire cette épitaphe : “† Chy gist sire Toussains de Le Ruelle Jadis en son vivant chanonne // de ceste eglise de Saint Aumer et de plusieurs aultres lieus le quel fust en son tamps chappelain es chapelles des papes Martin et // Eugene, de Ysabel royne de Franche et de messeigneurs les // dus de Bourgoigne Jehan et Phelippe qui trespassa l’an mil CCCC & LXX le XIX jour de septembre priés pour son ame.” Ce monument en pierre de Tournai pourrait être l'œuvre du sculpteur Jacquemart de Rosteleu (Gil & Nys 2004, p. 232-233, avec reproduction).
• Liens de parenté (?). Un certain Jacquet de La Ruelle, poursuivant d'armes de la cour de Jean sans Peur sous le nom d'office de “Talant” est l'auteur d'un poème de 500 vers à la gloire de la victoire du duc lors de la bataille d'Othée (1408), intitulé La bataille du Liège. Dans la mesure où Toussaint de La Ruelle servit également Jean sans Peur, il semble probable qu'il existe un lien de parenté entre le poursuivant d'armes et le chanoine de Saint-Omer (Schnerb 2005, p. 20). En prolongeant cette hypothèse qui associe la famille de La Ruelle à Noyon, on pourrait proposer d'identifier le poursuivant d'armes Jacquet de La Ruelle au ménestrel “Jacquet de Noyon” actif entre 1374 et 1393 dans les cours d'Anjou, auquel est attribuée une fameuse chanson du manuscrit musical de Chantilly (sur sa biographie, voir Plumley 2003a, p. 118-122). Toussaint de La Ruelle pourrait donc être le fils d'un célèbre joueur d'instruments devenu officier d'armes à la cour de Bourgogne.
• Origine picarde. L’origine picarde de Toussaint de la Ruelle est attestée par les documents qui le qualifient de clerc du diocèse de Noyon, et confirmée par le fait que son premier bénéfice important semble avoir été un canonicat (pour non prêtre) de la cathédrale de Noyon.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1410. Qualifié de « premier des enfans de la chapelle du palais du roy » en 1410, il était donc probablement né peu avant 1400 et achevait alors sa formation à la Sainte-Chapelle de Paris.
• Chapelle de la reine de France, 1416. Fin 1416, passé au service de la chapelle de la reine de France, Isabeau de Bavière, il était toujours lié aux enfants de chœur de la Sainte-Chapelle, dont il organisait la Fête des Innocents (Le Roux de Lincy 1848, p. XXX).
• Chapelle de Bourgogne, avant 1419. Seule son inscription funéraire indique qu’il servit aussi dans la chapelle du duc de Bourgogne Jean sans Peur († 1419)
• Chapelle pontificale, 1420-1431. Dès mars 1420, il figure parmi les chanteurs de la chapelle du pape Martin V, alors à Florence. Il servit ainsi la chapelle pontificale jusqu’en octobre 1431, au début du règne d’Eugène IV, moyennant quelques périodes d’absence. En 1426, il avait notamment fait un voyage au Nord des Alpes, pour recruter, en qualité de « maître des enfants de la chapelle du pape », deux enfants de chœur de Cambrai qu’il ramena à Rome.
• Chapelle de Bourgogne, 1432 (?)-1451. Il quitta sans doute la chapelle pontificale afin de se rendre directement au service de la prestigieuse chapelle que le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait réorganisée en 1430. Non nommé dans la liste de chanteurs du motet Nove cantum melodie, composé par Binchois en 1431, il figure comme chapelain dans la première liste de la chapelle conservée, pour l'année 1436, et sur toutes les listes jusqu’en 1451, toujours parmi les trois derniers chapelains nommés, sauf sur les listes de 1444 à 1447-
• Retraite à Saint-Omer, 1451-1470 ? En 1451, il se retira sans doute dans une des églises dans lesquelles il détenait un bénéfice. Chanoine de Noyon dès 1422 et de Saint-Omer dès 1425 au plus tard, sa dalle funéraire à Saint-Omer indique que c’est vraisemblablement dans cette église qu’il passa la majeure partie des vingt dernières années de sa vie.
• Dalle funéraire en l'église de Saint-Omer, 1470. Sur sa lame funéraire, toujours en place dans l'église de Saint-Omer, on peut lire cette épitaphe : “† Chy gist sire Toussains de Le Ruelle Jadis en son vivant chanonne // de ceste eglise de Saint Aumer et de plusieurs aultres lieus le quel fust en son tamps chappelain es chapelles des papes Martin et // Eugene, de Ysabel royne de Franche et de messeigneurs les // dus de Bourgoigne Jehan et Phelippe qui trespassa l’an mil CCCC & LXX le XIX jour de septembre priés pour son ame.” Ce monument en pierre de Tournai pourrait être l'œuvre du sculpteur Jacquemart de Rosteleu (Gil & Nys 2004, p. 232-233, avec reproduction).
• Liens de parenté (?) Un certain Jacquet de La Ruelle, poursuivant d'armes de la cour de Jean sans Peur sous le nom d'office de “Talant” est l'auteur d'un poème de 500 vers à la gloire de la victoire du duc lors de la bataille d'Othée (1408), intitulé La bataille du Liège. Dans la mesure où Toussaint de La Ruelle servit également Jean sans Peur, il semble probable qu'il existe un lien de parenté entre le poursuivant d'armes et le chanoine de Saint-Omer (Schnerb 2005, p. 20). En prolongeant cette hypothèse qui associe la famille de La Ruelle à Noyon, on pourrait proposer d'identifier le poursuivant d'armes Jacquet de La Ruelle au ménestrel “Jacquet de Noyon” actif entre 1374 et 1393 dans les cours d'Anjou, auquel est attribuée une fameuse chanson du manuscrit musical de Chantilly (sur sa biographie, voir Plumley 2003a, p. 118-122). Toussaint de La Ruelle pourrait en somme être le fils d'un célèbre joueur d'instruments devenu officier d'armes à la cour de Bourgogne.
Concernant la biographie de Toussaint de La Ruelle, Michel Brenet cite (Haberl Bst t. I, pp. 57-62, 65, 66, 102, 116 et t. III, p. 32, 33). L’origine picarde de Toussaint de la Ruelle est attestée par les documents qui le qualifient de clerc du diocèse de Noyon, et confirmée par le fait que son premier bénéfice important semble avoir été un canonicat (pour non prêtre) de la cathédrale de Noyon.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1410. Toussaint de la Ruelle « premier des enfans de la chapelle du palais du roy » auquel est délivrée une somme de 10 écus or « pour faire leur feste des Innocens ». Il était donc probablement né peu avant 1400 et achevait alors sa formation à la Sainte-Chapelle de Paris (Brenet 1910 p. 27 d’après Leber 1838 t. XIX, p. 187 citant les Comptes de l'Epargne en 1409-1410).
• Chapelle de la reine de France (Isabeau de Bavière). 1416. Fin 1416, passé au service de la chapelle de la reine de France, Isabeau de Bavière, il est toujours lié aux enfants de chœur de la Sainte-Chapelle, dont il organise la Fête des Innocents (Le Roux de Lincy 1848, p. 642) :
« 26 décembre 1416. A Toussains de la Ruelle, somellier de la chapelle de la Royne, qu’il a paié et baillé du sien aux enfans d’aube de la saincte chapelle du Palaiz, que la dicte dame leur avoit, et a de coustume donné chacun an, pour fere leur feste le jour des Innocens, par commendement de Bietrix du Ry, etc. … iiii l. x s. »
• Chapelle ducale de Bourgogne (Jean sans Peur, Philippe le Bon), -1419 et 1432 ?-1451. 1419 : Seule son inscription funéraire indique qu’il sert dans la chapelle du duc de Bourgogne Jean sans Peur mort en 1419, avant de partir servir le pape.
1432(?)-1451 : Il quitte sans doute la chapelle pontificale afin de se rendre directement au service de la prestigieuse chapelle que le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait réorganisée en 1430. Non nommé dans la liste de chanteurs du motet Nove cantum melodie, composé par Binchois en 1431, il figure comme chapelain dans la première liste de la chapelle conservée, pour l'année 1436, et sur toutes les listes jusqu’en 1451, toujours parmi les trois derniers chapelains nommés, sauf sur les listes de 1444 à 1447 (Brenet 1910 p. 27 d’après F-AD 59, B 1978, Chambre des Comptes de Lille).
• Chapelle pontificale (Martin V, Eugène IV), 1420-1431. Dès mars 1420, Toussaint de La Ruelle figure parmi les chanteurs de la chapelle du pape Martin V, alors à Florence. Il sert ainsi la chapelle pontificale jusqu’en octobre 1431, au début du règne d’Eugène IV, moyennant quelques périodes d’absence. En 1426, il avait notamment fait un voyage au Nord des Alpes, pour recruter, en qualité de « maître des enfants de la chapelle du pape », deux enfants de chœur de Cambrai qu’il ramene à Rome.
• Autres benefices. 1422 : chanoine de la cathédrale de Noyon ; 1425-1470 ? : chanoine de Saint-Omer. En 1451, il se retire sans doute dans une des églises dans lesquelles il détenait un bénéfice. Chanoine de Noyon dès 1422 et de Saint-Omer dès 1425 au plus tard, sa dalle funéraire à Saint-Omer indique que c’est vraisemblablement dans cette église qu’il passe la majeure partie des vingt dernières années de savie.
• Dalle funéraire en l'église de Saint-Omer, 1470. Sur sa dalle funéraire, toujours en place dans l'église de Saint-Omer, on peut lire cette épitaphe : “† Chy gist sire Toussains de Le Ruelle Jadis en son vivant chanonne // de ceste eglise de Saint Aumer et de plusieurs aultres lieus le quel fust en son tamps chappelain es chapelles des papes Martin et // Eugene, de Ysabel royne de Franche et de messeigneurs les // dus de Bourgoigne Jehan et Phelippe qui trespassa l’an mil CCCC & LXX le XIX jour de septembre priés pour son ame.” Ce monument en pierre de Tournai pourrait être l'œuvre du sculpteur Jacquemart de Rosteleu (Gil & Nys 2004, p. 232-233, avec reproduction).
• Liens de parenté (?). Un certain Jacquet de La Ruelle, poursuivant d'armes de la cour de Jean sans Peur sous le nom d'office de “Talant” est l'auteur d'un poème de 500 vers à la gloire de la victoire du duc lors de la bataille d'Othée (1408), intitulé La bataille du Liège. Dans la mesure où Toussaint de La Ruelle servit également Jean sans Peur, il semble probable qu'il existe un lien de parenté entre le poursuivant d'armes et le chanoine de Saint-Omer (Schnerb 2005, p. 20). En prolongeant cette hypothèse qui associe la famille de La Ruelle à Noyon, on pourrait proposer d'identifier le poursuivant d'armes Jacquet de La Ruelle au ménestrel “Jacquet de Noyon” actif entre 1374 et 1393 dans les cours d'Anjou, auquel est attribuée une fameuse chanson du manuscrit musical de Chantilly (sur sa biographie, voir Plumley 2003a, p. 118-122). Toussaint de La Ruelle pourrait donc être le fils d'un célèbre joueur d'instruments devenu officier d'armes à la cour de Bourgogne.
• Origine picarde. L’origine picarde de Toussaint de la Ruelle est attestée par les documents qui le qualifient de clerc du diocèse de Noyon, et confirmée par le fait que son premier bénéfice important semble avoir été un canonicat (pour non prêtre) de la cathédrale de Noyon.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1410. Qualifié de « premier des enfans de la chapelle du palais du roy » en 1410, il était donc probablement né peu avant 1400 et achevait alors sa formation à la Sainte-Chapelle de Paris.
• Chapelle de la reine de France, 1416. Fin 1416, passé au service de la chapelle de la reine de France, Isabeau de Bavière, il était toujours lié aux enfants de chœur de la Sainte-Chapelle, dont il organisait la Fête des Innocents (Le Roux de Lincy 1848, p. XXX).
• Chapelle de Bourgogne, avant 1419. Seule son inscription funéraire indique qu’il servit aussi dans la chapelle du duc de Bourgogne Jean sans Peur († 1419)
• Chapelle pontificale, 1420-1431. Dès mars 1420, il figure parmi les chanteurs de la chapelle du pape Martin V, alors à Florence. Il servit ainsi la chapelle pontificale jusqu’en octobre 1431, au début du règne d’Eugène IV, moyennant quelques périodes d’absence. En 1426, il avait notamment fait un voyage au Nord des Alpes, pour recruter, en qualité de « maître des enfants de la chapelle du pape », deux enfants de chœur de Cambrai qu’il ramena à Rome.
• Chapelle de Bourgogne, 1432 (?)-1451. Il quitta sans doute la chapelle pontificale afin de se rendre directement au service de la prestigieuse chapelle que le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait réorganisée en 1430. Non nommé dans la liste de chanteurs du motet Nove cantum melodie, composé par Binchois en 1431, il figure comme chapelain dans la première liste de la chapelle conservée, pour l'année 1436, et sur toutes les listes jusqu’en 1451, toujours parmi les trois derniers chapelains nommés, sauf sur les listes de 1444 à 1447-
• Retraite à Saint-Omer, 1451-1470 ? En 1451, il se retira sans doute dans une des églises dans lesquelles il détenait un bénéfice. Chanoine de Noyon dès 1422 et de Saint-Omer dès 1425 au plus tard, sa dalle funéraire à Saint-Omer indique que c’est vraisemblablement dans cette église qu’il passa la majeure partie des vingt dernières années de sa vie.
• Dalle funéraire en l'église de Saint-Omer, 1470. Sur sa lame funéraire, toujours en place dans l'église de Saint-Omer, on peut lire cette épitaphe : “† Chy gist sire Toussains de Le Ruelle Jadis en son vivant chanonne // de ceste eglise de Saint Aumer et de plusieurs aultres lieus le quel fust en son tamps chappelain es chapelles des papes Martin et // Eugene, de Ysabel royne de Franche et de messeigneurs les // dus de Bourgoigne Jehan et Phelippe qui trespassa l’an mil CCCC & LXX le XIX jour de septembre priés pour son ame.” Ce monument en pierre de Tournai pourrait être l'œuvre du sculpteur Jacquemart de Rosteleu (Gil & Nys 2004, p. 232-233, avec reproduction).
• Liens de parenté (?) Un certain Jacquet de La Ruelle, poursuivant d'armes de la cour de Jean sans Peur sous le nom d'office de “Talant” est l'auteur d'un poème de 500 vers à la gloire de la victoire du duc lors de la bataille d'Othée (1408), intitulé La bataille du Liège. Dans la mesure où Toussaint de La Ruelle servit également Jean sans Peur, il semble probable qu'il existe un lien de parenté entre le poursuivant d'armes et le chanoine de Saint-Omer (Schnerb 2005, p. 20). En prolongeant cette hypothèse qui associe la famille de La Ruelle à Noyon, on pourrait proposer d'identifier le poursuivant d'armes Jacquet de La Ruelle au ménestrel “Jacquet de Noyon” actif entre 1374 et 1393 dans les cours d'Anjou, auquel est attribuée une fameuse chanson du manuscrit musical de Chantilly (sur sa biographie, voir Plumley 2003a, p. 118-122). Toussaint de La Ruelle pourrait en somme être le fils d'un célèbre joueur d'instruments devenu officier d'armes à la cour de Bourgogne.
Bibliography
Brenet 1910
Gil & Nys 2004
Haberl Bst
Leber 1838