Surname
Le Liégeois
Given Name
—
Variant Name
Le Liégeoys
Liegeoys
Liegoys
Date of death
1532
Role
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1521 - 1532
Workplace
Paris
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Sainte-Chapelle de Paris, 1521-1523. Le Liegeoys est mentionné une première fois dans la délibération du 30 novembre 1521 : les chanoines font délivrer un don de « 4 philippes au Liegeois, l'un des clercs de ladite eglise, affin qui fut plus enclin à bien servir l'eglise et ne s'en iroit au service de Monseigneur le légat ». Le 28 mars 1523 (n. st.), les chanoines ordonnent que « le Liegeois » sera reçu et aura la chambre de Cabelin. Il reçoit encore le 23 mai 1523, une gratification de cent sols. Sa dernière mention se place le 25 octobre 1523, quand, déjà parti de la Sainte-Chapelle, sa chambre est réattribuée à Hanotin Barra et Mahiot (Brenet 1910 p. 76, 78, 79 d’après F-AN, LL 624, f. 38v, 61v, 64v et 69v).
• Chapelle royale de France (François 1er), 1532. Il est cité dans l’épître de Jean Du Four à Hector Boucher dit l’Enfant.
« Mais vous sçavez que a telz procés vuyder
Il ne fust onc en chantant qu’on ne beust
Maistre Noel et Turpin ont le but
Et le Liegoys baille son gant pour gaige »…
Ce qui prouve qu’il était connu à la cour de France dans les années 1520, quand cette épître a été composée. Cependant, l’unique mention du Liégeois à la chapelle royale figure dans un rôle des acquits de l’Epargne pour l’année 1532 daté du 20 janvier 1533 : « Aux héritiers feu me Liegeoys, aussi chantre, 75 livres tournois » ; ce qui révèle qu’il est mort peu de temps auparavant, probablement en 1532 (Cazaux 2002 p. 261, 311, 313, 361 d’après F-AN, J 960 (6), f. 12).
NOTES
qui est ce légat ?? Philippe de Luxembourg meurt en 1519, Antoine Du Prat n'est nommé qu'en 1530. François de Tournon
Mais Jean Salviati, le légat du pape Jean Salviati, fils de Jacques Salviati et de Lucrèce de Médicis, né en 1490, cardinal en 1517, légat du pape en France de juin 1527 jusqu’en août 1529.
Adrien Gouffier de Boissy
Naissance vers 1479
Décès 24 juillet 1523
Créé cardinal 14 décembre 1493 par le
pape Léon X
Titre cardinalice Cardinal
de Saints-Marcellin-et-Pierre
de Sainte-Balbine
Ornements extérieurs Cardinaux.svg
Blason Arthus Gouffier (+1519).svg
modifier Consultez la documentation du modèle
Adrien Gouffier de Boissy (v. 1479 - 1523) est un cardinal français de la fin du XVe et du début du XVIe siècle
Biographie[modifier]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Adrien Gouffier de Boissy est le fils de Guillaume Gouffier, seigneur de Boissy, en Poitou, favori des rois Charles VII et Louis XI, et frère d’Artus, qui fut chambellan, comme son père, et grand maître de France, tandis qu’un autre de ses frères, Aymard, lui succéda sur le siège d’Albi, le jeune Adrien fut élevé à la cour et, destiné à l’Église, reçut de bonne heure divers riches bénéfices ecclésiastiques, ce qui ne l’empêchera pas d’avoir une fille naturelle, Marguerite, légitimée par lettres royales en février 1543.
Doyen de Thouars (1503), il obtint l’évêché de Coutances le 15 avril 1510, puis, après avoir été protonotaire apostolique dès 1493 (à 14 ans), fut promu par Léon X cardinal-prêtre au titre des Santi Marcellino e Pietro, le 14 décembre 1515 et nommé Grand aumônier de France (novembre 1516). Il fut l’orateur du clergé dans l’assemblée de la Grand’Chambre du Parlement de Paris, convoquée en février 1517 pour l’enregistrement du concordat de Bologne signé l’année précédente. En 1518, il hérita de la dignité de légat a latere du Saint-Siège en France, qui faisait de lui la figure ecclésiastique la plus puissante et la plus en vue dans le royaume.
De plus, le cardinal-légat ne se priva pas de profiter largement du cumul des bénéfices. Ainsi, l’évêché bien renté d’Albi étant venu à vaquer par le décès de Jacques Robertet le 26 mai 1518, il se le fit adjuger in administrationem par Léon X, et lorsque François Ier convia Henri VIII d'Angleterre à la célèbre entrevue du Camp du Drap d'Or à Ardres, le cardinal lui fit parvenir « cent pièces de vin de son évesché d’Alby » qu’il avait mises en entrepôt dans les celliers de Rouen. Il vint prendre possession personnelle dans sa bonne ville d’Albi, dont il était seigneur haut et bas, le 16 novembre 1522, trois ans et demi après sa nomination, et son entrée s’accomplit selon le cérémonial traditionnel, à savoir qu’il se rendit d’abord dans l’église collégiale Saint-Salvi pour y vénérer la relique de son prédécesseur mérovingien, et que de là, il fut escorté processionnellement par la noblesse, les officiers du Roi et les consuls de la commune en livrée jusqu’à son palais. Il ne devait d’ailleurs guère séjourner à Albi, car il mourut neuf mois après, le 24 juillet 1523, en son château de Villedieu-sur-Indre, département de l'Indre, et il fut inhumé dans l’église abbatiale de Déols.
• Chapelle royale de France (François 1er), 1532. Il est cité dans l’épître de Jean Du Four à Hector Boucher dit l’Enfant.
« Mais vous sçavez que a telz procés vuyder
Il ne fust onc en chantant qu’on ne beust
Maistre Noel et Turpin ont le but
Et le Liegoys baille son gant pour gaige »…
Ce qui prouve qu’il était connu à la cour de France dans les années 1520, quand cette épître a été composée. Cependant, l’unique mention du Liégeois à la chapelle royale figure dans un rôle des acquits de l’Epargne pour l’année 1532 daté du 20 janvier 1533 : « Aux héritiers feu me Liegeoys, aussi chantre, 75 livres tournois » ; ce qui révèle qu’il est mort peu de temps auparavant, probablement en 1532 (Cazaux 2002 p. 261, 311, 313, 361 d’après F-AN, J 960 (6), f. 12).
NOTES
qui est ce légat ?? Philippe de Luxembourg meurt en 1519, Antoine Du Prat n'est nommé qu'en 1530. François de Tournon
Mais Jean Salviati, le légat du pape Jean Salviati, fils de Jacques Salviati et de Lucrèce de Médicis, né en 1490, cardinal en 1517, légat du pape en France de juin 1527 jusqu’en août 1529.
Adrien Gouffier de Boissy
Naissance vers 1479
Décès 24 juillet 1523
Créé cardinal 14 décembre 1493 par le
pape Léon X
Titre cardinalice Cardinal
de Saints-Marcellin-et-Pierre
de Sainte-Balbine
Ornements extérieurs Cardinaux.svg
Blason Arthus Gouffier (+1519).svg
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Adrien Gouffier de Boissy (v. 1479 - 1523) est un cardinal français de la fin du XVe et du début du XVIe siècle
Biographie[modifier]
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Adrien Gouffier de Boissy est le fils de Guillaume Gouffier, seigneur de Boissy, en Poitou, favori des rois Charles VII et Louis XI, et frère d’Artus, qui fut chambellan, comme son père, et grand maître de France, tandis qu’un autre de ses frères, Aymard, lui succéda sur le siège d’Albi, le jeune Adrien fut élevé à la cour et, destiné à l’Église, reçut de bonne heure divers riches bénéfices ecclésiastiques, ce qui ne l’empêchera pas d’avoir une fille naturelle, Marguerite, légitimée par lettres royales en février 1543.
Doyen de Thouars (1503), il obtint l’évêché de Coutances le 15 avril 1510, puis, après avoir été protonotaire apostolique dès 1493 (à 14 ans), fut promu par Léon X cardinal-prêtre au titre des Santi Marcellino e Pietro, le 14 décembre 1515 et nommé Grand aumônier de France (novembre 1516). Il fut l’orateur du clergé dans l’assemblée de la Grand’Chambre du Parlement de Paris, convoquée en février 1517 pour l’enregistrement du concordat de Bologne signé l’année précédente. En 1518, il hérita de la dignité de légat a latere du Saint-Siège en France, qui faisait de lui la figure ecclésiastique la plus puissante et la plus en vue dans le royaume.
De plus, le cardinal-légat ne se priva pas de profiter largement du cumul des bénéfices. Ainsi, l’évêché bien renté d’Albi étant venu à vaquer par le décès de Jacques Robertet le 26 mai 1518, il se le fit adjuger in administrationem par Léon X, et lorsque François Ier convia Henri VIII d'Angleterre à la célèbre entrevue du Camp du Drap d'Or à Ardres, le cardinal lui fit parvenir « cent pièces de vin de son évesché d’Alby » qu’il avait mises en entrepôt dans les celliers de Rouen. Il vint prendre possession personnelle dans sa bonne ville d’Albi, dont il était seigneur haut et bas, le 16 novembre 1522, trois ans et demi après sa nomination, et son entrée s’accomplit selon le cérémonial traditionnel, à savoir qu’il se rendit d’abord dans l’église collégiale Saint-Salvi pour y vénérer la relique de son prédécesseur mérovingien, et que de là, il fut escorté processionnellement par la noblesse, les officiers du Roi et les consuls de la commune en livrée jusqu’à son palais. Il ne devait d’ailleurs guère séjourner à Albi, car il mourut neuf mois après, le 24 juillet 1523, en son château de Villedieu-sur-Indre, département de l'Indre, et il fut inhumé dans l’église abbatiale de Déols.
Bibliography
Brenet 1910
Cazaux 2002