Surname
Longueval (de)
Given Name
Antoine
Variant Name
Anthoine
Place of birth
Longueval
Role
Basse contre
Bassus
Chapelmaster
Composer
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Musician
Singer
Active period
1498 - 1525
Workplace
Bourges
Ferrara
Paris
Institution
Cappella ducale di Ferrara
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Chapelle ducale de Savoie
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Antoine de Longueval est compositeur, chantre et valet de chambre d’Anne de Bretagne, sous Charles VIII puis chantre de Louis XII et maître de la Chapelle sous François Ier. Nous nous inspirons fortement de la biographie de Christelle Cazaux (Cazeaux 2002 p. 363, 364). Antoine de Longueval était issu d’une puissante famille noble d’Arras qui fournit quelques dignitaires à la Maison des rois de France.
• Chapelle royale de France (Louis XII, Anne de Bretagne, François 1er), 1498-1502 et 1507-1525 ?.
1498-1502 : Antoine de Longueval apparaît pour la première fois, en 1498, dans un état des officiers domestiques d’Anne de Bretagne ayant reçu des habits de deuil pour les obsèques de Charles VIII. Sa naissance et le prestige de sa famille expliquent sans doute qu’il ait joui d’emblée du privilège dêtre valet de chambre, cumulant ainsi les gages de chantre et ceux d’officier domestique de la reine, puis du roi (Cazaux 2002 p. 363 d’après Bibl. Ste Genevieve ms. 848, f. 73v et citant Sherr 1988 p. 68).
1507-1525 ? : En 1507, un état des officiers de la Maison le dit chantre de la chapelle de Louis XII. Il figure à nouveau parmi les officiers domestiques, comme valet de chambre, de 1509 à 1522 (Brenet 1910 p. 67-68 d’après BnF ms. fr. 21449, f. 1 et suiv., ms. Clair. 835, p. 2134 et ms. Fontanieu 589-590). Dans les années 1515-1520, Antoine de Longueval contribua à maintenir des liens musicaux entre la cour de France et celle de Ferrare, en faisant circuler, par exemple, des pièces de Jean Mouton. Un fragment de compte de la Chapelle pour avril-septembre 1515 montre qu’il devient, au cours de cette période, « maître et premier chapelain » de la Chapelle en remplacement d’Hilaire Bernonneau. Une lettre d’un musicien de la cour de Ferrare, Jean Michel, le cite comme tel au mois d’octobre 1515 (Cazaux 2002 p. 364 d’après F-BNF, ms. fr. 7856, p. 822 et ms. fr. 5118 f. 40v citant Lockwood 1979 p. 204). Il perçoit, en 1517-1518, 320 l. t. de gages annuels. A la suite de l’entrevue de Bologne, où la chapelle royale accompagne François 1er, le pape Léon X le nomme notaire apostolique par une bulle du 17 décembre 1515 (H. W. Frey « Leo X » dans MGG). En 1518, au titre de ses fonctions de « Maître et premier chapelain de la chapelle du roi » et des responsabilités ancienne et traditionnelles sur la maîtrise des enfants de la Sainte-Chapelle, Antoine de Longueval fait unevisite des enfants de chœur de la Sainte-Chapelle le 16 février 1518 (n. st.) dans le cadre de l’affaire Dreux Prieur. Le compte-rendu de cette visite figure dans (Brenet 1910 p. 65-68 d’après F-AN, L 621, pièce n° 10). Jusqu’en 1522, il continue en outre de percevoir les 40 l. t. attachées à son office de valet de chambre. Il est à nouveau approché par le duc de Ferrare en 1519 (NG2). Ensuite, on perd sa trace jusqu’en 1525, date à laquelle il figure sur une liste de seigneurs et d’autres personnages pensionnés par le roi : « Longueval, de la Chambre, 120 L. » (Cazaux 2002 p. 364 d’après F-BnF, ms. fr. 21449 et F-AN, J 964 (55) f. 8). Ainsi, en l’absence de comptes permettant de le confirmer, il semblerait qu’il ait conservé ses fonctions de maître de la Chapelle jusqu’à une date comprise entre 1522 et 1525. Il est sans doute mort à la fin de 1525 ou au début de 1526.
• Chapelle ducale de Savoie (Philibert II), 1502-1504. Quittant momentanément la cour de Louis XII entre 1502 et 1504, Longueval est engagé comme chantre à la cour de Philibert de Savoie de juin 1502 à octobre 1504, percevant un salaire supérieur à celui des autres chantres de la chapelle de Savoie (Cazaux 2002 p. 363 d’après Bouquet 1968 p. 7).
• Chapelle ducale de Ferrare (Alphonse d’Este), 1503-1504. En parallèle à la cour de Savoie, il est payé au service du duc d’Este entre décembre 1503 et Septembre 1504. A la fin de cette année, il est qualifié de membre de la chapelle ducale de Ferrare (Cazaux 2002 p. 364 d’après Lockwood 1979 p. 210 et Jeffrey Dean « Longueval » NG2).
A partir de son retour en France, sa carrière ecclésiastique devient particulièrement brillante. J’individualiserais les charges de chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges et de Notre-dame de Paris.
• Sainte-Chapelle de Dijon, 1509-1511. Antoine de Longueval est mentionné une première fois dans les comptes de la Fabrique de 1501-1513, tenus par Regnault Boullee, chanoine. En 1509, « pour le gros de l’ordre des prebendes que tenoit en ladite eglise maistre Guillaume Le Maire, Conrard, Longueval et Aymé Jaqueron… », puis pour sa réception comme chanoine et sa résignation. Le 6 mai 1510, « pour la reception de Longueval a la prebende de ladite eglise vacquant par le decez de feu maistre Jaques Vurry… 10 escuz ». Le 29 juillet 1511, « de maistre Regnault Glasson… 17 livres… pour sa reception a la prebende que souloit tenir Longueval chantre du roy, le 29e jour de juillet… ». En 1511 toujours, « pour le gros des prebendes vacans… par les trespas et deces de feux messire Odo Macheco jadis doyen de ladite eglise, de maistre Guillaume le Maire, de Longueval, et de la prebende de Conrard… ». Enfin dans les comptes de 1513-1521, le 4 avril 1518, « maistre Aymé Jodon a esté receu en la chanoinie et prebende que tenoit Longueval, lequel l’avoit tenu par la mort du Forbisseur, resignée depuis par ledit Longueval ; et a payé icy Jodon a la fabrique 17 livres 10 sols ; plus en la boitte aux folz, 3 livres 10 sols » (F-AD 21, G 1521, f. 84v, 100v, 117, 120 et G 1514, f. 84).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1510-1513. Le 5 mars 1510, Anthoine de Longueval est reçu comme chanoine à la place de Jehan de G… [ ?] (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1513). En 1510 et 1513, trois suppliques le disent curé d’Ancteville et d’Auquainville, dans les diocèses de Coutances et de Lisieux, chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges… (Cazaux 2002 p. 364 d’après Sherr 1988 p. 67, 68).
• Notre-Dame de Paris, 1517-1519. En 1517, Antoine de Longueval devient chanoine de Notre-Dame de Paris, bénéfice dans lequel il réside de temps en temps, continuant, comme son collègue Pierre Mouton, à servir François Ier. Tous deux faisaient en quelque sorte le lien entre le chapitre cathédral et la cour. Il résigne ce canonicat le 26 mai 1519, lorsqu’il obtint, en commende, le prieuré bénédictin Saint-Pierre de Longueville, une dépendance de l’abbaye de Jumièges, dont les revenus étaient particulièrement élevés (Wright 1989 p. 306-307).
• Autres bénéfices. 1510-1513 : il est qualifié dans les 3 suppliques sus-nommées cure d’Ancteville et d’Auquainville dans les dioceses de Coutances et Lisieux; Il possède plus tard une prébende à Autun et à Arc-en-Barrois (Cazaux 2002 p. 364 d’après Brobeck 1991 p. 594) ; 1519 : Il échange son canonicat à Notre-Dame de Paris contre la charge d’abbé commendataire du prieuré de Saint-Pierre de Longueville.
• Oeuvres
Seules quelques pièces d’Antoine de Longueval nous sont parvenues : deux motets imprimés par Petrucci et Attaingnant respectivement en 1514 et 1534, une Passion longtemps attribuée à Obrecht, ainsi qu’une chanson en canon, Allés regrets. Il faut reconnaître que c’est bien peu, en comparaison des faveurs dont le comblèrent Louis XII et François Ier et au regard des fonctions musicales qu’il occupa à la Chapelle pendant huit à dix ans. Enfin, dans le motet Mater floreat florescat de Pierre Moulu, Longueval est cité en tête du groupe de musiciens actifs vers 1500-1520, ce qui, en le mettant sur le même plan que Dufay, dont le nom se trouve en tête de ceux actifs à la fin du XVe siècle, vient confirmer l’estime dont il jouissait auprès de ses contemporains. Suivent les œuvres répertoriées dans la notice de Jeffery Dean (NG2)
Benedicat nos imperialis maiestas, 4vv, 1514 ; ed. in Gehrenbeck
Benedicite Deum caeli, 4vv, 1535, I-Rvat C.G. XII 4 ; ed. A.T. Merritt, Treize livres de motets parus chez Pierre Attaingnant, 1534–5, xi (Monaco, 1962)
Passio Domini nostri Jesu Christi, 4vv, Fn II.I.232 ; attrib. ‘Jo. Ala venture’ in Rvat C.S.42, E-Tc Res.23 ; attrib. La Rue in D-Dlb 1/D/505 ; attrib. Obrecht in 1538 and many German MSS ; ed. in New Obrecht Edition, xviii (1999)
Alle regres, 4vv, I-Bc Q19 ; ed. R.J. van Maldeghem, Trésor musical : musique profane, année i (Brussels, 1865) (with text ‘O jours heureux’)
• Chapelle royale de France (Louis XII, Anne de Bretagne, François 1er), 1498-1502 et 1507-1525 ?.
1498-1502 : Antoine de Longueval apparaît pour la première fois, en 1498, dans un état des officiers domestiques d’Anne de Bretagne ayant reçu des habits de deuil pour les obsèques de Charles VIII. Sa naissance et le prestige de sa famille expliquent sans doute qu’il ait joui d’emblée du privilège dêtre valet de chambre, cumulant ainsi les gages de chantre et ceux d’officier domestique de la reine, puis du roi (Cazaux 2002 p. 363 d’après Bibl. Ste Genevieve ms. 848, f. 73v et citant Sherr 1988 p. 68).
1507-1525 ? : En 1507, un état des officiers de la Maison le dit chantre de la chapelle de Louis XII. Il figure à nouveau parmi les officiers domestiques, comme valet de chambre, de 1509 à 1522 (Brenet 1910 p. 67-68 d’après BnF ms. fr. 21449, f. 1 et suiv., ms. Clair. 835, p. 2134 et ms. Fontanieu 589-590). Dans les années 1515-1520, Antoine de Longueval contribua à maintenir des liens musicaux entre la cour de France et celle de Ferrare, en faisant circuler, par exemple, des pièces de Jean Mouton. Un fragment de compte de la Chapelle pour avril-septembre 1515 montre qu’il devient, au cours de cette période, « maître et premier chapelain » de la Chapelle en remplacement d’Hilaire Bernonneau. Une lettre d’un musicien de la cour de Ferrare, Jean Michel, le cite comme tel au mois d’octobre 1515 (Cazaux 2002 p. 364 d’après F-BNF, ms. fr. 7856, p. 822 et ms. fr. 5118 f. 40v citant Lockwood 1979 p. 204). Il perçoit, en 1517-1518, 320 l. t. de gages annuels. A la suite de l’entrevue de Bologne, où la chapelle royale accompagne François 1er, le pape Léon X le nomme notaire apostolique par une bulle du 17 décembre 1515 (H. W. Frey « Leo X » dans MGG). En 1518, au titre de ses fonctions de « Maître et premier chapelain de la chapelle du roi » et des responsabilités ancienne et traditionnelles sur la maîtrise des enfants de la Sainte-Chapelle, Antoine de Longueval fait unevisite des enfants de chœur de la Sainte-Chapelle le 16 février 1518 (n. st.) dans le cadre de l’affaire Dreux Prieur. Le compte-rendu de cette visite figure dans (Brenet 1910 p. 65-68 d’après F-AN, L 621, pièce n° 10). Jusqu’en 1522, il continue en outre de percevoir les 40 l. t. attachées à son office de valet de chambre. Il est à nouveau approché par le duc de Ferrare en 1519 (NG2). Ensuite, on perd sa trace jusqu’en 1525, date à laquelle il figure sur une liste de seigneurs et d’autres personnages pensionnés par le roi : « Longueval, de la Chambre, 120 L. » (Cazaux 2002 p. 364 d’après F-BnF, ms. fr. 21449 et F-AN, J 964 (55) f. 8). Ainsi, en l’absence de comptes permettant de le confirmer, il semblerait qu’il ait conservé ses fonctions de maître de la Chapelle jusqu’à une date comprise entre 1522 et 1525. Il est sans doute mort à la fin de 1525 ou au début de 1526.
• Chapelle ducale de Savoie (Philibert II), 1502-1504. Quittant momentanément la cour de Louis XII entre 1502 et 1504, Longueval est engagé comme chantre à la cour de Philibert de Savoie de juin 1502 à octobre 1504, percevant un salaire supérieur à celui des autres chantres de la chapelle de Savoie (Cazaux 2002 p. 363 d’après Bouquet 1968 p. 7).
• Chapelle ducale de Ferrare (Alphonse d’Este), 1503-1504. En parallèle à la cour de Savoie, il est payé au service du duc d’Este entre décembre 1503 et Septembre 1504. A la fin de cette année, il est qualifié de membre de la chapelle ducale de Ferrare (Cazaux 2002 p. 364 d’après Lockwood 1979 p. 210 et Jeffrey Dean « Longueval » NG2).
A partir de son retour en France, sa carrière ecclésiastique devient particulièrement brillante. J’individualiserais les charges de chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges et de Notre-dame de Paris.
• Sainte-Chapelle de Dijon, 1509-1511. Antoine de Longueval est mentionné une première fois dans les comptes de la Fabrique de 1501-1513, tenus par Regnault Boullee, chanoine. En 1509, « pour le gros de l’ordre des prebendes que tenoit en ladite eglise maistre Guillaume Le Maire, Conrard, Longueval et Aymé Jaqueron… », puis pour sa réception comme chanoine et sa résignation. Le 6 mai 1510, « pour la reception de Longueval a la prebende de ladite eglise vacquant par le decez de feu maistre Jaques Vurry… 10 escuz ». Le 29 juillet 1511, « de maistre Regnault Glasson… 17 livres… pour sa reception a la prebende que souloit tenir Longueval chantre du roy, le 29e jour de juillet… ». En 1511 toujours, « pour le gros des prebendes vacans… par les trespas et deces de feux messire Odo Macheco jadis doyen de ladite eglise, de maistre Guillaume le Maire, de Longueval, et de la prebende de Conrard… ». Enfin dans les comptes de 1513-1521, le 4 avril 1518, « maistre Aymé Jodon a esté receu en la chanoinie et prebende que tenoit Longueval, lequel l’avoit tenu par la mort du Forbisseur, resignée depuis par ledit Longueval ; et a payé icy Jodon a la fabrique 17 livres 10 sols ; plus en la boitte aux folz, 3 livres 10 sols » (F-AD 21, G 1521, f. 84v, 100v, 117, 120 et G 1514, f. 84).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1510-1513. Le 5 mars 1510, Anthoine de Longueval est reçu comme chanoine à la place de Jehan de G… [ ?] (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1513). En 1510 et 1513, trois suppliques le disent curé d’Ancteville et d’Auquainville, dans les diocèses de Coutances et de Lisieux, chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges… (Cazaux 2002 p. 364 d’après Sherr 1988 p. 67, 68).
• Notre-Dame de Paris, 1517-1519. En 1517, Antoine de Longueval devient chanoine de Notre-Dame de Paris, bénéfice dans lequel il réside de temps en temps, continuant, comme son collègue Pierre Mouton, à servir François Ier. Tous deux faisaient en quelque sorte le lien entre le chapitre cathédral et la cour. Il résigne ce canonicat le 26 mai 1519, lorsqu’il obtint, en commende, le prieuré bénédictin Saint-Pierre de Longueville, une dépendance de l’abbaye de Jumièges, dont les revenus étaient particulièrement élevés (Wright 1989 p. 306-307).
• Autres bénéfices. 1510-1513 : il est qualifié dans les 3 suppliques sus-nommées cure d’Ancteville et d’Auquainville dans les dioceses de Coutances et Lisieux; Il possède plus tard une prébende à Autun et à Arc-en-Barrois (Cazaux 2002 p. 364 d’après Brobeck 1991 p. 594) ; 1519 : Il échange son canonicat à Notre-Dame de Paris contre la charge d’abbé commendataire du prieuré de Saint-Pierre de Longueville.
• Oeuvres
Seules quelques pièces d’Antoine de Longueval nous sont parvenues : deux motets imprimés par Petrucci et Attaingnant respectivement en 1514 et 1534, une Passion longtemps attribuée à Obrecht, ainsi qu’une chanson en canon, Allés regrets. Il faut reconnaître que c’est bien peu, en comparaison des faveurs dont le comblèrent Louis XII et François Ier et au regard des fonctions musicales qu’il occupa à la Chapelle pendant huit à dix ans. Enfin, dans le motet Mater floreat florescat de Pierre Moulu, Longueval est cité en tête du groupe de musiciens actifs vers 1500-1520, ce qui, en le mettant sur le même plan que Dufay, dont le nom se trouve en tête de ceux actifs à la fin du XVe siècle, vient confirmer l’estime dont il jouissait auprès de ses contemporains. Suivent les œuvres répertoriées dans la notice de Jeffery Dean (NG2)
Benedicat nos imperialis maiestas, 4vv, 1514 ; ed. in Gehrenbeck
Benedicite Deum caeli, 4vv, 1535, I-Rvat C.G. XII 4 ; ed. A.T. Merritt, Treize livres de motets parus chez Pierre Attaingnant, 1534–5, xi (Monaco, 1962)
Passio Domini nostri Jesu Christi, 4vv, Fn II.I.232 ; attrib. ‘Jo. Ala venture’ in Rvat C.S.42, E-Tc Res.23 ; attrib. La Rue in D-Dlb 1/D/505 ; attrib. Obrecht in 1538 and many German MSS ; ed. in New Obrecht Edition, xviii (1999)
Alle regres, 4vv, I-Bc Q19 ; ed. R.J. van Maldeghem, Trésor musical : musique profane, année i (Brussels, 1865) (with text ‘O jours heureux’)
Bibliography
Brenet 1910
Cazaux 2002
Lockwood 1979
MGG
NG2
Pilleboue PCR
Sherr 1988
Wright 1989