Surname
Mortis
Given Name
Jean
Date of death
1484-5-6
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Musician
Active period
1439 - 1484
Workplace
Paris
Institution
Cour royale de France
Parlement de Paris
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Jean Mortis, conseiller du Parlement, Chantre et chanoine de la Sainte-Chapelle fut le premier historien de la Sainte-Chapelle, dont il réunit les titres, chartes, lettres, fondations, etc., en un recueil intitulé : Répertoire ou déclaration abrégée de tout l'estat de la Saincte-Chapelle du Palais (Brenet 1910 p. 39 d’après F-AN, LL 627 et 628, F-BnF, ms. fr. nouv. aq. 2049, copie du dix-huitième siècle et Bibl. de la Ville de Paris, ms. 26828, copie du dix-neuvième siècle). Il meurt le 6 mai 1484.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1439-1484. Jehan Mortis est reçu chanoine en 1439 et remplacé à sa mort par Louis Gouffier en 1484 (Stein 1912 p. 134).
Il est mentionné une première fois par Michel Brenet dans les comptes de 1444, « Aux chappellains de l'eglise pour avoir faict leur feste de sainct Nicolas, par l'ordonance de Mesd. SSr comme par suplicacion appert, fut donné 32 s. p. », puis dans les comptes de 1446 et de 1450. Le 11 juin 1446, Jean Mortis écrit une lettre, qui figure dans les registres de la Sainte-Chapelle, au chapitre de Lyon pour recruter le maître des enfants de la cathédrale, Hubert Chassardon. Cette démarche n’aboutira pas. Mortis est mentionné le 1er décembre 1447, en tant que chantre et vicaire général du trésorier, dans le règlement des gros et distributions aux chapelains et clercs. Le 7 août 1447, est transcrit au registre mémorial le texte d'un contrat passé avec les chanoines par Jean Mortis, chanoine et chantre, pour la fondation d’un obit solennel, Jehan Militis, licencié en théologie chanoine de la Sainte-Chapelle, sert de témoin (Brenet 1910 p. 29, 30, 31, 32 d’après F-BnF, ms. fr. 22392, f. 140, 202v, 203, 328v, F-AN, LL 598, f. 34, 61v et LL 619, f. 104-104v).
Jean Mortis dans son histoire de la Sainte-Chapelle place à l'année 1463 la relation d'un procès engagé entre le trésorier Guy de Bel et le chanoine Thomas le Vasseur, sur ce que le trésorier n'était pas en droit de refuser l'admission d'un chapelain présenté par un chanoine pour servir « sous sa prébende », si ce chapelain est « ydoine et suffisant (Brenet 1910 p. 33 d’après F-BnF, ms. fr. nouv. acq. 2049, p. 433).
Jean Mortis figure dans une ordonnance du 9 décembre 1476 d’après Michel Brenet, relative à la mort du trésorier Guy de Bel. Cependant, avec les mêmes références, Vidier écrit : le 9 octobre 1476, les chanoines de la Sainte-Chapelle, à la suite du décès du trésorier et jusqu'à réception de son successeur, confient à deux d'entre eux la garde du Trésor de la basse Sainte-Chapelle. Le 12 décembre 1481, Jean Mortis répond avec le collège des chanoines « à la supplication faicte par maistre Henry de Corbueil tenoriste, lequel avoit six s. p. par chacune sepmaine, requerant avoir plus grans gaiges pour soy entrenir, luy ont octroyé mesd. ss" qu'il aura distribucions en la Ste·Chapelle comme ung clerc en les guaignant et recevant mereaulx, pour servir en lad. eglise ainsi que les autres clercz ». Le 1er août 1483, les chanoines de la Sainte-Chapelle, dont Jean Mortis, désignent les chanoines et chapelains qui porteront au roi la croix de Victoire et la verge de Moïse (Brenet 1910 p. 35, 36 et Vidier p. 327, 328, 331, 332 d’après F-AN, LL 620, f. 7v et LL. 621, f. 98 et 111).
Le 8 mai 1484, les chanoines sont convoqués pour l'élection d'un Chantre en remplacement de feu Jehan Mortis, décédé le 6 mai 1484. Le 12 mai 1484, sont entrepris les exécutions testamentaires de Jehan Mortis et de Thomas Le Vasseur. Jean Mortis fonde un deuxième obit : une procession hebdomadaire chaque vendredi, dont les frais et l'organisation sont réglés après son décès, par ses exécuteurs testamentaires. Le détail des distributions afférentes à ces processions contient les mots: « A chascun des six enfants d’icelle (Ste Chapelle) et de leurs deux maistres qui ne seront du nombre desd. chapellains et clercs, 2 d. p. » Les mêmes fondations sont inscrites dans les obituaires de la BnF et de la bibliothèque Mazarine (Brenet 1910 p. 38, 39, d’après F-AN, LL 621, f. 115v, 116, F-BnF, ms. lat. 17741, f. 18v, 20v et 43v et Bibl. Maz. ms. 3339, f. 22v, 46v et 56).
• Sa pierre tombale, ornée d’une représentation du bâton de Chantre, insigne de sa dignité, portait l'inscription suivante : « Cy gist maistre Jehan Mortis, en son temps conseiller du Roy en la cour de Parlement, chantre et chanoine de ceste Saincte-Chappelle, qui trespassa l'an de grace mil cccc quatre-vingtz et iiij, le siziesme jour de may. Dieu ayt l'ame de luy Amen .. » (Guilhermy 1883 t. l, p. 87) et (Raunié 1890 t. II, p. 477).
• Chancellerie de France (Charles VII, Louis XI). Jehan Mortis est notaire et secrétaire du roi (Billot 1996 p. 303).
• Parlement de Paris (Charles VII, Louis XI), 1446-1469. Il est d’après Maugis licencié en décret, conseiller au Parlement du 7 septembre 1446 au 21 février 1469 (Maugis 1916 p. 91 d’après X 1A 75, f. 250v et 4811, f. 63v)
• Autres bénéfices. Il est curé de Saint-André de Savigny au diocèse de Loudun ; 1469 : Chantre et chanoine de Beauvais (Maugis 1916 p. 91 d’après X 1A 100, f. 140 du 20 juillet 1469).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1439-1484. Jehan Mortis est reçu chanoine en 1439 et remplacé à sa mort par Louis Gouffier en 1484 (Stein 1912 p. 134).
Il est mentionné une première fois par Michel Brenet dans les comptes de 1444, « Aux chappellains de l'eglise pour avoir faict leur feste de sainct Nicolas, par l'ordonance de Mesd. SSr comme par suplicacion appert, fut donné 32 s. p. », puis dans les comptes de 1446 et de 1450. Le 11 juin 1446, Jean Mortis écrit une lettre, qui figure dans les registres de la Sainte-Chapelle, au chapitre de Lyon pour recruter le maître des enfants de la cathédrale, Hubert Chassardon. Cette démarche n’aboutira pas. Mortis est mentionné le 1er décembre 1447, en tant que chantre et vicaire général du trésorier, dans le règlement des gros et distributions aux chapelains et clercs. Le 7 août 1447, est transcrit au registre mémorial le texte d'un contrat passé avec les chanoines par Jean Mortis, chanoine et chantre, pour la fondation d’un obit solennel, Jehan Militis, licencié en théologie chanoine de la Sainte-Chapelle, sert de témoin (Brenet 1910 p. 29, 30, 31, 32 d’après F-BnF, ms. fr. 22392, f. 140, 202v, 203, 328v, F-AN, LL 598, f. 34, 61v et LL 619, f. 104-104v).
Jean Mortis dans son histoire de la Sainte-Chapelle place à l'année 1463 la relation d'un procès engagé entre le trésorier Guy de Bel et le chanoine Thomas le Vasseur, sur ce que le trésorier n'était pas en droit de refuser l'admission d'un chapelain présenté par un chanoine pour servir « sous sa prébende », si ce chapelain est « ydoine et suffisant (Brenet 1910 p. 33 d’après F-BnF, ms. fr. nouv. acq. 2049, p. 433).
Jean Mortis figure dans une ordonnance du 9 décembre 1476 d’après Michel Brenet, relative à la mort du trésorier Guy de Bel. Cependant, avec les mêmes références, Vidier écrit : le 9 octobre 1476, les chanoines de la Sainte-Chapelle, à la suite du décès du trésorier et jusqu'à réception de son successeur, confient à deux d'entre eux la garde du Trésor de la basse Sainte-Chapelle. Le 12 décembre 1481, Jean Mortis répond avec le collège des chanoines « à la supplication faicte par maistre Henry de Corbueil tenoriste, lequel avoit six s. p. par chacune sepmaine, requerant avoir plus grans gaiges pour soy entrenir, luy ont octroyé mesd. ss" qu'il aura distribucions en la Ste·Chapelle comme ung clerc en les guaignant et recevant mereaulx, pour servir en lad. eglise ainsi que les autres clercz ». Le 1er août 1483, les chanoines de la Sainte-Chapelle, dont Jean Mortis, désignent les chanoines et chapelains qui porteront au roi la croix de Victoire et la verge de Moïse (Brenet 1910 p. 35, 36 et Vidier p. 327, 328, 331, 332 d’après F-AN, LL 620, f. 7v et LL. 621, f. 98 et 111).
Le 8 mai 1484, les chanoines sont convoqués pour l'élection d'un Chantre en remplacement de feu Jehan Mortis, décédé le 6 mai 1484. Le 12 mai 1484, sont entrepris les exécutions testamentaires de Jehan Mortis et de Thomas Le Vasseur. Jean Mortis fonde un deuxième obit : une procession hebdomadaire chaque vendredi, dont les frais et l'organisation sont réglés après son décès, par ses exécuteurs testamentaires. Le détail des distributions afférentes à ces processions contient les mots: « A chascun des six enfants d’icelle (Ste Chapelle) et de leurs deux maistres qui ne seront du nombre desd. chapellains et clercs, 2 d. p. » Les mêmes fondations sont inscrites dans les obituaires de la BnF et de la bibliothèque Mazarine (Brenet 1910 p. 38, 39, d’après F-AN, LL 621, f. 115v, 116, F-BnF, ms. lat. 17741, f. 18v, 20v et 43v et Bibl. Maz. ms. 3339, f. 22v, 46v et 56).
• Sa pierre tombale, ornée d’une représentation du bâton de Chantre, insigne de sa dignité, portait l'inscription suivante : « Cy gist maistre Jehan Mortis, en son temps conseiller du Roy en la cour de Parlement, chantre et chanoine de ceste Saincte-Chappelle, qui trespassa l'an de grace mil cccc quatre-vingtz et iiij, le siziesme jour de may. Dieu ayt l'ame de luy Amen .. » (Guilhermy 1883 t. l, p. 87) et (Raunié 1890 t. II, p. 477).
• Chancellerie de France (Charles VII, Louis XI). Jehan Mortis est notaire et secrétaire du roi (Billot 1996 p. 303).
• Parlement de Paris (Charles VII, Louis XI), 1446-1469. Il est d’après Maugis licencié en décret, conseiller au Parlement du 7 septembre 1446 au 21 février 1469 (Maugis 1916 p. 91 d’après X 1A 75, f. 250v et 4811, f. 63v)
• Autres bénéfices. Il est curé de Saint-André de Savigny au diocèse de Loudun ; 1469 : Chantre et chanoine de Beauvais (Maugis 1916 p. 91 d’après X 1A 100, f. 140 du 20 juillet 1469).
Bibliography
Billot 1996
Brenet 1910
Maugis 1916
Raunié 1890
Stein 1912
Vidier 1910