Surname
Baron (de)
Given Name
Garnier
Variant Name
Guarnerius
Berron (de)
Barrone (de)
Date of death
1380-9-17
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Employee of a court chapel (higher ecclesiastic)
Musician
Active period
1350 - 1380
Workplace
Laon
Noyon
Paris
Troyes
Institution
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Noyon
Chapelle royale de France
Collégiale Saint-Étienne de Troyes
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Nous nous référons à la notice de Xavier de La Selle ( De La Selle 1995 p. 290-291) qui se réfère aussi au (Père Anselme p. 227). Garnier de Berron est mort le 17 septembre 1380, contrairement à ce qu’écrit Henri Stein qui cite 1380 comme date de réception à la Sainte-Chapelle et 1382 son année de remplacement par Jean Crete. Garnier de Berron est enterré dans la chapelle basse de la Sainte-Chapelle.
• Chapelle royale de la cour de France (Jean le Bon), 1350-1356. Il est d’abord sous-aumônier de Jean le Bon le 15 septembre 1350, avant de remplacer Michel de Brèche comme aumônier le 16 septembre 1355 (De La Selle 1995 p. 291 d’après F-AN, KK 9, f. 2). Il est présent à la bataille de Poitiers, et après la capture du roi, il vient le retrouver à Bordeaux en octobre 1356.
• Sainte-Chapelle de Paris, ?-1380. Si l’on adopte le point de vue de Xavier de La Selle, Garnier de Berron est reçu chanoine avant 1380 et le reste jusqu’à sa mort le 17 septembre 1380. Parmi ses exécuteurs testamentaires, on trouve deux chanoine de la Sainte-Chapelle Pierre de Baune et Amaury de Condé. Il fonde plusieurs messes qui sont inscrites dans l’obituaire de la Sainte-Chapelle, une double messe à Marie célébrée le 26 janvier, une messe des saintes reliques célébrée le 1er octobre. Son obit lui-même est mentionné les 20 et 26 janvier, 19 août et 17 septembre : « Missa duplex de beata maria fundata a domino Garnerio de barone quondam elemosinario regis Joannis. Cujus anime deus sit propitius.In qua dicitur prosa. Mittit ad virginem. et offertorium. Recordare.et profundatore. Deus qui Inter apostolicos. quequidam unosabbatorum ante septuagesimam celebrabitur » (F-Pm, ms. 3339, f. 37v et F-Pn, Lat. 17741 cité par Molinier 1902 p. 815, 822, 821).
• Autres bénéfices. Il est chanoine de Saint-Etienne de Troyes sans doute pendant qu’il est sous-aumônier du roi (Molinier 1902 t. IV, p. 534). Il possède un canonicat au chapitre de Noyon qu’il résigne en 1369. Il est également chanoine de Laon avec la dignité d’archidiacre de Thiérache de 1363 à 1376 (Millet 1982 n° 441) et il est jusqu’en 1362 chantre de Meaux (Reg. Urbainv n° 4730, 24756). Il donne à l’église de Meaux un revenu de 60 florins pour qu’on y célèbre son obit.
• Chapelle royale de la cour de France (Jean le Bon), 1350-1356. Il est d’abord sous-aumônier de Jean le Bon le 15 septembre 1350, avant de remplacer Michel de Brèche comme aumônier le 16 septembre 1355 (De La Selle 1995 p. 291 d’après F-AN, KK 9, f. 2). Il est présent à la bataille de Poitiers, et après la capture du roi, il vient le retrouver à Bordeaux en octobre 1356.
• Sainte-Chapelle de Paris, ?-1380. Si l’on adopte le point de vue de Xavier de La Selle, Garnier de Berron est reçu chanoine avant 1380 et le reste jusqu’à sa mort le 17 septembre 1380. Parmi ses exécuteurs testamentaires, on trouve deux chanoine de la Sainte-Chapelle Pierre de Baune et Amaury de Condé. Il fonde plusieurs messes qui sont inscrites dans l’obituaire de la Sainte-Chapelle, une double messe à Marie célébrée le 26 janvier, une messe des saintes reliques célébrée le 1er octobre. Son obit lui-même est mentionné les 20 et 26 janvier, 19 août et 17 septembre : « Missa duplex de beata maria fundata a domino Garnerio de barone quondam elemosinario regis Joannis. Cujus anime deus sit propitius.In qua dicitur prosa. Mittit ad virginem. et offertorium. Recordare.et profundatore. Deus qui Inter apostolicos. quequidam unosabbatorum ante septuagesimam celebrabitur » (F-Pm, ms. 3339, f. 37v et F-Pn, Lat. 17741 cité par Molinier 1902 p. 815, 822, 821).
• Autres bénéfices. Il est chanoine de Saint-Etienne de Troyes sans doute pendant qu’il est sous-aumônier du roi (Molinier 1902 t. IV, p. 534). Il possède un canonicat au chapitre de Noyon qu’il résigne en 1369. Il est également chanoine de Laon avec la dignité d’archidiacre de Thiérache de 1363 à 1376 (Millet 1982 n° 441) et il est jusqu’en 1362 chantre de Meaux (Reg. Urbainv n° 4730, 24756). Il donne à l’église de Meaux un revenu de 60 florins pour qu’on y célèbre son obit.
Bibliography
De La Selle 1995
Millet 1982
Molinier 1902
Père Anselme
Stein 1912