Parent, Jean (…-…). Musician

Sainte-Chapelle de Paris, 1506-1533 ?. Jehan Parent est reçu chanoine en 1506 (n. st.) et probablement remplacé par Claude de Sermisy en 1533 (Stein 1912 p. 136).
Jean Parent est reçu en présence de Mathurin Du Buysson et Jehan Molin le 8 avril 1506 avant Pâques. Les 24 octobre 1509 et 17 février 1522 (n. st.) le chanoine Jehan Parent est mentionné pour une distribution de sel. Le 23 août 1511, Jehan Parent, chanoine, est élu Chantre, en remplacement de Nicole Myson, décédé. Mais le 21 octobre 1511, il refuse cet office de Chantre qui est confié à Jacques Nicolaï, chanoine. Le 11 février 1511, les chanoines décident de donner congé à Dreux Prieur, en accumulant les griefs contre lui : « et aussi est un séditieux et ne fait que semer noyses, questions et discors entre les compaignons musiciens d'icelle Saincte Chappelle. Aussi pour ce qu'il est de mauvaise vie, incorrigible, injurieux, orgueilleux, fier et arrogant envers ses supperieurs. Semblablement pour ce qu'il gaste et descorde toute la musique et armonie du chant en icelle Saincte Chappelle. Davantage mondit Seigneur le Trésorier ne Messieurs ne l'ont et ne ne l'eurent jamais pour agreable et n'a jamais fait le service en ladite Sainte Chappelle du consentement et vouloir dudit sieur Parent duquel Sieur il se dit chapelain. Lequel Parent n'en veult point ne voulut jamais, mais du tout le desadvoue et n'entend qu'il face aulcun service pour luy en icelle Saincte Chappelle » (Brenet 1910 p. 47, 50, 59, 60, 61, 76 d’après F-AN, LL 623, f. 22, 58-58v, f. 88, 91, 97v, 98 et LL 624, f. 40).
Jehan Parent est encore mentionné les 7 décembre 1522 et 28 juillet 1527, d’abord parmi le collège de la Sainte-Chapelle, qui remercie Mlle de Lusarche pour le don qu'elle a fait d'un calice d'argent, puis qui reconnait avoir reçu en don du roi un chef d'or à son effigie (Vidier 1910 p. 337, 338 d’après F-AN, LL 624 f. 54v et LL 623, f. 73).
Le Chanoine Jean Parent fit fondations d'offices à la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 76 d’après Bibl. Arsenal, ms 114, f. 265 et BnF ms lat. 17741, f. 25, 29, 46v et citant Molinier 1902 t. 1, p. 819 (daté du 27 juin), 820 (daté du 29 juillet), 824 (daté du 4 décembre) et d’après Bibl. Maz. ms 3339, f. 34v). Dans l’obit du 29 juillet on apprend qu’il est notaire et secrétaire du roi « magistrum Johannem Parent, notarium et secretarium regis ac unum de quatuor notariis curie parlamenti »