Surname
Ruellé
Given Name
Pierre
Variant Name
Ruelle
Place of birth
Saint-Gemme-en-Sancerrois
Date of death
1613-6-4
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Musician
Active period
1572 - 1613
Workplace
Bourges
Paris
Institution
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Parlement de Paris
Sainte-Chapelle de Bourges
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Thaumas de la Thaumassière (Thaumas 1689, p. 83) écrit que la famille du surnom de Ruelle, originaire du Comté de Sancerre en Berry a donné deux conseillers au Parlement de Paris, Pierre Ruelle et Guillaume Ruelle (Maugis 1916, p. 268, 291, 296, 324, 327). Il semble d’après le livre de Maugis que ce ne soit pas le cas pour Guillaume. Pierre Ruelle était chantre et chanoine de Nôtre-Dame de Paris, chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges, prieur et seigneur de Saint-Ceols en Berry. Il est inhumé en l’Eglise de Nôtre-Dame de Paris, où se lit cet épitaphe : « Cy git M. M. Pierre Ruelle, natif de Sainte-Gemme eu Pays de Berry, Comté de Sancerre, Conseiller du Roy en sa cour de Parlement, President aux Enquestes d’icelle, Abbé de la Grande Confrerie aux Bourgeois de Paris, lequel deceda le 4 juin 1613 »
Frédérique Pilleboue distingue en 1572 un Pierre Pivelle ou Rivelle qui peut être assimilé à Pierre Ruelle.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1572-1587. Le 8 janvier 1572, « messieurs ont accordé à messire Pierre Rivelle chanoyne de ceans pour les fruycts de sa prebende la somme de 60 livres tournois par an actendu quil n’est proveu des sacrées et sainctes ordres ». Le 12 avril 1572, en présence du trésorier, Germain Vialard conseiller du roy en parlement, « messieurs ont ordonné quil sera escript a monsieur Pivelle [Ruele] quil envoye procuration pour presenter messire René Duvergier bassecontre a la place de vicaire quil doibt a cause de sa prebende ». Le 14 mai 1572, « apres avoir par messieurs leu les lettres a eulx envoyees par monsieur messire Pierre Rivelle chanoyne de ceans par laquelle il leu prie reception messire Duvergier bassecontre a la place de vicaire qui est a sa presentation a cause de sadite chanoinie… Il est renvoyé a Mothey plus ancien chanoine par Dumaine vicaire du tresorier, l’office de chantre vaccant. Et en l’instant ledit sieur Mothey et Jaques Rossilhon chappelain de ladite Sainte-chapelle a rapporté que depuis le temps que ledit Du Vergier a chanté en l’eglise de ceans ils ont cogneu comme est capable pour tenir et exercer ladite place de vicaire. Il est receu ». Le 29 juillet 1572, « messieurs ont commis monsieur Rivelle chanoine pour recevoir des heritiers de feu monsieur Claude Martin, chanoine 40 livres tournois quils doibvent pour les reparation de la maison canoniale dudit Martin ». Le 24 avril 1574, Chevrier demande le gaigne de Joumyer et Rivelle. Le 17 septembre 1574, « monsieur Ruelle chanoine presente vicaire a la place de Regné Duvergyer, vacant par sa demission, messire [André] Huagon, chantre ». Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer pour l’interroger. Le 17 septembre 1574, « monsieur Le Roy (habituellement a Paris) veut son gangne pour 2 années a venir, idem pour Ruelle ». Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Ruelle comme vicaire au lieu de messire Regné Duvergyer nagueres vicaire, vacant par sa demission messire Claude Le Pintre ». Le 14 juillet 1576, « le chapitre au nom de monsieur Ruelle presente messire Jehan Jousselin pour tenir la place que souloit cydavant tenir un nommé [rayé : Duvergier] messire Claude Le Pintre vaccant par sa demyssion ». Le 13 octobre 1576, « monsieur Ruelle, conseiller du roy en Parlement veut son gagne comme d’habitude ». Le 30 octobre 1576, monsieur Ruelle dit qu’il a été averti que monsieur Dumerlyer a résigné sa prébende. Il veut sa maison. Le 2 avril 1577, requeste de monsieur de Mesnard pour monsieur [rayé : Ruelle] de Merlyer chanoine pour avoir son gaigne » ; réponse favorable. Le 28 avril 1579, le « procureur de Ruelle, conseiller du Roy en Parlement, presente comme vicaire a la place de messire Jehan Jousselin qui a demissionné messire Charles Johannet, vicaire marilher en l’eglise ». Il est enfin mentionné comme absent au chapitre, à Paris, le 30 novembre 1586. Le 15 décembre 1587, « messieurs ont conclud [que sera] escript a monsieur Ruelle de desloger de sa maison ceulx qui y demourent qui sont personnes laycs » (Pileboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1535-1540, 8G 1544).
• Parlement de Paris, 1572-1613. Pierre Ruelle est reçu conseiller-clerc du Parlement de Paris le 30 décembre 1572 à la place de Jacques Roillard, mort avant le 12 décembre 1572. Pierre Ruelle ou Ruellé est qualifié de clerc, chantre de Notre-Dame et écolâtre des petites écoles de Paris, (X3A 61, du 26 septembre 1611), prieur de Saint-Léger au bois, diocèse de Soissons. Il est nommé président aux enquestes de la IIIe chambre le 14 juillet 1587, à la place de François le Cirier, mort le 24 novembre 1586. Il est mentionné dans la liste des présidents des enquestes ayant prêté le serment d’Union, comme clerc, absent le 26 janvier 1594 et déclaré coupable de félonie. Il est sans doute réintégré, en vertu des articles de la capitulation de la ville de Bourges le 30 mars 1594. Il résigne le 3 septembre 1604 sa charge de président de la IIIe chambre tout en gardant son office de conseiller et y est remplacé par Timoleon Granger (Maugis 1916, p. 241, 276).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1579-1582. Pierre Ruelle est reçu chanoine en 1579 et probablement remplacé en 1582 par Charles de la Grange (Stein 1912 p. 136).
• Notre-Dame de Paris. Pierre Ruelle (du Parlement de Paris) est Chantre et Chanoine de Notre-Dame de Paris et écolâtre des petites écoles de Paris (Maugis 1916 p. 243 d’après X 3A 61, du 26 septembre 1611).
• Autre bénéfice. Prieur et seigneur de Saint Ceols en Berry, prieur de Saint-Léger-au-Bois au diocèse de Soissons.
Frédérique Pilleboue distingue en 1572 un Pierre Pivelle ou Rivelle qui peut être assimilé à Pierre Ruelle.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1572-1587. Le 8 janvier 1572, « messieurs ont accordé à messire Pierre Rivelle chanoyne de ceans pour les fruycts de sa prebende la somme de 60 livres tournois par an actendu quil n’est proveu des sacrées et sainctes ordres ». Le 12 avril 1572, en présence du trésorier, Germain Vialard conseiller du roy en parlement, « messieurs ont ordonné quil sera escript a monsieur Pivelle [Ruele] quil envoye procuration pour presenter messire René Duvergier bassecontre a la place de vicaire quil doibt a cause de sa prebende ». Le 14 mai 1572, « apres avoir par messieurs leu les lettres a eulx envoyees par monsieur messire Pierre Rivelle chanoyne de ceans par laquelle il leu prie reception messire Duvergier bassecontre a la place de vicaire qui est a sa presentation a cause de sadite chanoinie… Il est renvoyé a Mothey plus ancien chanoine par Dumaine vicaire du tresorier, l’office de chantre vaccant. Et en l’instant ledit sieur Mothey et Jaques Rossilhon chappelain de ladite Sainte-chapelle a rapporté que depuis le temps que ledit Du Vergier a chanté en l’eglise de ceans ils ont cogneu comme est capable pour tenir et exercer ladite place de vicaire. Il est receu ». Le 29 juillet 1572, « messieurs ont commis monsieur Rivelle chanoine pour recevoir des heritiers de feu monsieur Claude Martin, chanoine 40 livres tournois quils doibvent pour les reparation de la maison canoniale dudit Martin ». Le 24 avril 1574, Chevrier demande le gaigne de Joumyer et Rivelle. Le 17 septembre 1574, « monsieur Ruelle chanoine presente vicaire a la place de Regné Duvergyer, vacant par sa demission, messire [André] Huagon, chantre ». Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer pour l’interroger. Le 17 septembre 1574, « monsieur Le Roy (habituellement a Paris) veut son gangne pour 2 années a venir, idem pour Ruelle ». Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Ruelle comme vicaire au lieu de messire Regné Duvergyer nagueres vicaire, vacant par sa demission messire Claude Le Pintre ». Le 14 juillet 1576, « le chapitre au nom de monsieur Ruelle presente messire Jehan Jousselin pour tenir la place que souloit cydavant tenir un nommé [rayé : Duvergier] messire Claude Le Pintre vaccant par sa demyssion ». Le 13 octobre 1576, « monsieur Ruelle, conseiller du roy en Parlement veut son gagne comme d’habitude ». Le 30 octobre 1576, monsieur Ruelle dit qu’il a été averti que monsieur Dumerlyer a résigné sa prébende. Il veut sa maison. Le 2 avril 1577, requeste de monsieur de Mesnard pour monsieur [rayé : Ruelle] de Merlyer chanoine pour avoir son gaigne » ; réponse favorable. Le 28 avril 1579, le « procureur de Ruelle, conseiller du Roy en Parlement, presente comme vicaire a la place de messire Jehan Jousselin qui a demissionné messire Charles Johannet, vicaire marilher en l’eglise ». Il est enfin mentionné comme absent au chapitre, à Paris, le 30 novembre 1586. Le 15 décembre 1587, « messieurs ont conclud [que sera] escript a monsieur Ruelle de desloger de sa maison ceulx qui y demourent qui sont personnes laycs » (Pileboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1535-1540, 8G 1544).
• Parlement de Paris, 1572-1613. Pierre Ruelle est reçu conseiller-clerc du Parlement de Paris le 30 décembre 1572 à la place de Jacques Roillard, mort avant le 12 décembre 1572. Pierre Ruelle ou Ruellé est qualifié de clerc, chantre de Notre-Dame et écolâtre des petites écoles de Paris, (X3A 61, du 26 septembre 1611), prieur de Saint-Léger au bois, diocèse de Soissons. Il est nommé président aux enquestes de la IIIe chambre le 14 juillet 1587, à la place de François le Cirier, mort le 24 novembre 1586. Il est mentionné dans la liste des présidents des enquestes ayant prêté le serment d’Union, comme clerc, absent le 26 janvier 1594 et déclaré coupable de félonie. Il est sans doute réintégré, en vertu des articles de la capitulation de la ville de Bourges le 30 mars 1594. Il résigne le 3 septembre 1604 sa charge de président de la IIIe chambre tout en gardant son office de conseiller et y est remplacé par Timoleon Granger (Maugis 1916, p. 241, 276).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1579-1582. Pierre Ruelle est reçu chanoine en 1579 et probablement remplacé en 1582 par Charles de la Grange (Stein 1912 p. 136).
• Notre-Dame de Paris. Pierre Ruelle (du Parlement de Paris) est Chantre et Chanoine de Notre-Dame de Paris et écolâtre des petites écoles de Paris (Maugis 1916 p. 243 d’après X 3A 61, du 26 septembre 1611).
• Autre bénéfice. Prieur et seigneur de Saint Ceols en Berry, prieur de Saint-Léger-au-Bois au diocèse de Soissons.
Bibliography
Maugis 1916
Pilleboue PCR
Stein 1912
Thaumas 1689