Surname
Salmon
Given Name
Jacques
Role
Altus
Composer
Employee of a court chapel (musician)
Haute contre
Known voice range
Musician
Singer
Taille
Tenor
Active period
1571 - 1587
Workplace
Paris
Institution
Chapelle du cardinal Louis de Lorraine
Chapelle ducale d'Anjou
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Jacques Salmon, chantre et compositeur, est né autour de 1545 en Picardie et actif de 1571 à 1586 (notice de Frank Dobbins NG2).
• Maison de François, duc d’Anjou, 1571. Frank Dobbins dans sa notice du New Grove pointe que Jacques Salmon est chantre de la chambre du duc d’Anjou, François en 1571.
• Chapelle de Louis de Lorraine, cardinal de Guise, 1577. L’état de maison de Louis de Lorraine, cardinal de Guise fait mention dans la section « Chantres et joueur de lire » de Jacques Salmon, en compagnie de Pierre de La Mothe, Jehan Forcade et Claude Balifre autres chanteurs de la chapelle royale pour des gages annuels de 200 livres (BrooksJ 2000 p. 88, 89 d’après F-BnF, Clair. 816 f. 203-203v).
• Chapelle royale de la cour de France (Henri III), 1575-1587.
Jacques Salmon figure dans les états de maison d’Henri III de 1575, 1580 et de 1584 comme chantre taille en 1575 avec 200 livres de gages annuels, comme chantre haultecontre en 1580 avec des gages de 66 écus 2 tiers, comme chantre taille en 1584 pour 66 écus 2 tiers (BrooksJ 2000 p. 397, 403, 527, 527 d’après F-BnF, fr. 7007, f. 125v, F-BnF Dupuy 127, f. 92 et F-AN, KK 138, f. 34).
On possède aussi des reçus de payement de 50 livres pour les premier et deuxième trimestres 1577, au 19 juillet 1577 et 2 mars 1579, comme chantre (ordinaire) de la chambre (BrooksJ 2000 p. 527 d’après F-BnF, fr. 26160, pièce 557 et F-BnF, fr. 26162, pièce 1057).
Il est mentionné comme vois ordinaire taille dans la liste des membres gagés de la maison d’Henri III, en 1584 (BrooksJ 2000 p. 406, 527 d’après F-BnF Dupuy 489, f. 13). Il figure aussi comme chantre ordinaire de la chambre dans un fragment de compte du trésor daté du 10 février 1586, dans un ordre de payement de 100 écus, correspondant à un don pour les étrennes de 1584 (BrooksJ 2000 p. 527 d’après F-BnF, n. aq. f. 1441, f. 40). Isabelle Handy donne pour la même source et le même folio le paiement à Girard de Beaulieu et Jacques Salmon, qualifiés de chantres ordinaires de la Chambre du roi, à la date du 2 février 1587 d’un don de 200 écus d’or soleil chacun, du roi « en considération de leurs services pour leurs estrennes ».
On possède enfin une requête de Jacques Salmon au 7 mars 1587 pour céder une prébende de Saint Pierre de la Court du Mans à Estienne Piau (avec une réponse favorable) (BrooksJ 2000 p. 528 d’après F-BnF, fr. 21480, f. 48v). Salmon avait été reçu à cette prébende le 1 décembre 1584 suite à la mort de Mathieu Brette, et y fut effectivement remplacé par Etienne Piau le 24 mars 1587 (Menjot d'Elbenne 1909, p. 421).
En 1575, il remporte le prix de la meilleure chanson (luth d'argent) au premier Puy de musique d’Évreux, où le palmarès précise: “Luth : Jacques Salmon, de Picardie, chantre et vallet de chambre du Roy : Je meurs, pensant en ta douceur” (Bonnin & Chassant 1837, p. 53-61 d’après F-AD 27, D3, f. 123). Cette chanson est aujourd’hui perdue (NG2).
C'est également comme "taille" qu'il est cité en 1581 parmi les musiciens du roi qui assistent au Puy d’Évreux cette année-là (Handy 2008 p. 407 citant Bonnin & Chassant 1837 p. 23-24).
En 1583, il figure parmi les huit chantres de la cour inscrits dans la Congrégation des pénitents blancs nouvellement fondée par le roi à l’église des Augustins de Paris (Handy 2008, p. 245 et 407, citant Heures de Nostre-Dame et F-BnF, ms. Dupuy 489, f. 13, 1584). Un « Salmon » figure dans la liste des membres de la Congrégation de l’Oratoire de Notre-Dame de Vie Saine, établie à Vincennes en 1584 par le roi Henri III (NG2).
• Autres benefices. 1584-1587 : prébende de Saint Pierre de la Court du Mans (voir ci-avant). Il a pu se retirer dans son canonicat de l’abbaye de Saint Vulfran à Abbeville.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1585-1586. Jacques Salmon n’a jamais appartenu à la Sainte-Chapelle. Cependant, il est cité dans ses registres deux fois. La première fois, le 24 juillet 1585, il est témoin de la résignation du « deffunct Maistre Jacque Le Trot luy vivant chappelain de Saint Blaise fondée en la basse Ste Chappelle » en faveur de Maximin Jacquinot, chantre de la chambre du Roy. La chapelle perpétuelle sera en fait attribuée à « Maistre Leonard Boursault dit le Limosin, de longtemps habitué et desservant ordinaire en la Ste Chapelle » et ancien de la chapelle royale. La seconde fois, le 11 janvier 1586, les chanoines lui abandonnent les 20 sols dus pour le loyer d'une chambre qu'il a occupée pendant quatre mois avec de Mesmes (sans doute Maximin Jacquinot) (Brenet 1910 p. 138, 139 d’après F-AN, Arch. Nat. LL 600, f. 67, f. 71-71v).
• Collégiale de Saint Vulfran à Abbeville, 1593-1640 ???. Un "Maistre Jacques Saulmon" est reçu chanoine-clerc de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville le 2.9.1593. Il est également curé de Saint-Gilles d'Abbeville et député du clergé du Ponthieu aux États généraux de 1614. Docteur en théologie, il est qualifié, en 1630, de grand vicaire du grand aumônier de France, le cardinal de la Rochefoucauld. Il meurt à Abbeville le 16.4.1640. Malgré la similitude des noms, il est peu probable, bien que possible qu'il s'agisse de l'ancien chanteur d'Henri III.
• Oeuvres
Il collabore avec Girard de Beaulieu pour les cérémonies du mariage du Duc de Joyeuse le 15 octobre 1581 et pour la musique du Balet comique de la Royne de Beaujoyeux (Paris, 1582). Deux de ses airs Baisez o déesses et O beau laurier (RISM 1583) furent imprimés par Le Roy & Ballard (NG2).
DF 2009
Voir Dictionnaire
• Sa carrière à la cour est retracée par Brooks 2000 (p. 527-528) et Brooks 2006 (p. 171-172) – les données de Handy 2008 p. 406-407, et passim, sont un peu moins complètes. Recensé en 1575 comme haute-contre parmi les chantres de la chambre du roi, tous aux gages de 200 l.t. (F-BnF, fr. 7007, f. 125v; N.B. Brooks 2000, ibid., indique “taille”), il remporte cette même année le prix de la meilleure chanson (luth d'argent) au premier Puy de musique d’Évreux, où le palmarès précise: “Luth: Jacques Salmon, de Picardie, chantre et vallet de chambre du Roy : Je meurs, pensant en ta douceur” (F-AD27, D3, f. 123). Il donne quittances comme “chantre ordinaire de la chambre” les 19.7.1577 et 2.3.1579 (F-BnF, fr. 26 160, pièce 557 et fr. 26 162, pièce 1057), tout en servant (apparemment simultanément) le cardinal de Guise Louis de Lorraine : il figure en effet en compagnie de trois autre musiciens de la cour sur un état de la maison de prince dressé en 1577 (Brooks 2000, p. 89, d'après F-BnF, Ms. Clairamboult 816, f. 203-203v). Dans l'État de la maison du roi Henri III de 1580, il est encore recensé comme “chantre haultcontre” (F-BnF, Ms. Dupuy 127, f. 92), mais l'État de 1584 le qualifie de “taille” (F-AN, KK 138, f. 34 ; N.B.: Handy 2008, p. 407, renvoie à KK 139 et non 138) et c'est bien parmi les "vois ordinaires ; taille" qu'il figure dans un autre état de l'hôtel de 1584 (F-BnF, Ms. Dupuy 489, f. 13). C'est également comme "taille" qu'il est cité dès 1581 parmi les musiciens du roi qui assistent au Puy d’Évreux cette année-là. En 1583, il figure parmi les huit chantres de la cour inscrits dans la Congrégation des pénitents blancs nouvellement fondée par le roi à l’église des Augustins de Paris (Handy 2008, p. 245 et 407). Enfin, le 2.2.1587, lui et Girard de Beaulieu, chantres ordinaires de la chambre du roi, reçoivent un don de 200 écus d’or soleil chacun “en considération de leurs services et pour leurs estrennes” (F-BnF, n.a.fr. 1441, f. 40 ; N.B. Brooks 2000, ibid., date ce document du 10.2, et indique un don de 100 et non 200 écus). Enfin, la dernière mention de ce chantre à la cour royale est un rôle de requêtes : à la date du 7.3.1587, Salmon demande et obtient l'autorisation royale de céder sa prébende de Saint-Pierre-de-la-Cour du Mans à un certain Estienne Piau (Brooks 2000, ibid., d'après F-BnF, fr. 21 480, f. 48v). Salmon avait été reçu à cette prébende le 1.12.1584 suite à la mort de Mathieu Brette, et y fut effectivement remplacé par Étienne Piau le 24.3.1587 (Menjot d'Elbenne 1909, p. 421). Le 24.7.1485, il est témoin d'un acte concernant la collation d'une chapelle la Sainte-Chapelle de Paris à un de ses collègues de la chambre ; il est alors qualifié de "Maistre". En janvier 1586, les chanoines cèdent aux chapelains le dette due par Salmon et De Mesme, chantres de la chapelle du roi, qui ont occupé une chambre pendant quatre mois, à une date non précisée (Brenet 1910, p. 137-139).
• Abbeville. Un "Maistre Jacques Saulmon", reçu chanoine-clerc de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville le 2.9.1593, fut ensuite également curé de Saint-Gilles d'Abbeville et député du clergé du Ponthieu aux États généraux de 1614. Docteur en théologie et qualifié, en 1630, de grand vicaire du grand aumônier de France, le cardinal de la Rochefoucauld, il mourut à Abbeville le 16.4.1640. Il est possible qu'il s'agisse bien là de l'ancien chanteur d'Henri III.
Documents inédits relatifs à l'histoire du chapitre et de l'église de St ... - Page 103 Abbeville (France). St. Vulfran (Chapitre), Jean Demiannay, Henri Macqueron - 1912 - 354 pages M' Jacques Saulmon, grand vicaire de Mgr le cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France, est tenu présent tant que les officiers de ce seigneur ...
(p. 44 : 2 sept. Me Jacques Saulmon, reçu chanoine clerc, a la permission de s’asseoir ès chaises basses, étant maître-es-arts et régent. Le lendemain, il s’est présenté à son stage rigoureux, requérant d’être, à cause de sa régence, excusé des jours fériaux. Il est admis, à la charge qu’il assistera a legle les jours de fêtes et le plus souvent qu’il pourra et est assigné pour le 1e année la moitié de la prébende ; il sera excusé pour les obits solennels. Le 1.10.1594, cet acte a été cassé et annulé en ce qui regarde les obits)
p. 45. Déc. 1593 Jacques Saulmon, chanoine clerc et régent au collège et admis au stage est, à cause de sa régence, tenu présent les jours fériés et même aux obits.
p. 103. 1630. 7 juill. Présence. Me Jacques Saulmon, grand viciare de Mgr le cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France, est tenu présent tant que les officers de ce seigneur seront en ce pays.
13 juillet Chanoines. M. Saulmon (note qui indique : ss doute Pierre Saulmon), chanoine, docteur en 1626 est nommé à la cure de Favière…
p. 119 1637. 26 aout. Peste. M. Jacques Saulmon, chaoine, demande pour Ant Lesueur, le droit de faire un voyage en Bretageen.
M. Saulmon promoteur…
p. 313 Jacques Saulmon. Reçu chaoine le 2.9.1593, mort le 12.4.1640. Curé de St Gilles en 1626, gd vic du card. La Roche fouc en 1630.
La notice de Pierre Saulmon qui suit n’établit aucun lien entre les deux (Pierre † vres 1661)
Ignace-Joseph de Jesus-Maria, Histoire ecclésiastique d’Abbeville (Paris: Pelican, 1645), p. 103.
Chanoine & docteur en théologie, est mort le 12 avril 1640; il à fondé un obit le 12 Avril, et un Gaude Maria à la fête de l'Assomption.
Les hommes utiles de l'arrondissement d'Abbeville - Page 198 Ernest Prarond - 1858 - J. Saulmon est un docteur en théologie, chanoine de l'église de ... par Jacques Le Clerc, curé et official de St.-Valery (1) on trouve cette approbation et ...
SAULMONT (J").
J. Saulmon est un docteur en théologie, chanoine de l'église de St.-Vulfran. Comme nous ignorons tout ce qui regarde sa naissance, sa vie et sa mort, nous ne le mentionnerons qu'en sa qualité de poète latin. A la fin d'un recueil de poèmes intitulé Uranie pœnitente publié à Rouen en 1628, par Jacques Le Clerc, curé et official de St.-Valery (1) on trouve cette approbation et ces vers : Vraniam pœnitentem nihil extra fidem et doctrinam catholicam plangere confiteor.
[199]
Pupius edebat lacrymosa poemata quondam,
Quæ mæstâ biberet Trossilus aure frequens;
Et nunc Vraniam vitæ peccata gementem
Donat cui plaudas Clericus ore pio:
Qui si decurrit scopulo velut amnis ab alto,
Ingenii vis est, vis quoque et eloquii.
Saulmon Doctor theologus et canonicus Abbœvillœus 1628, feb. 19
[1) Ce livre est entre les; mains de M, Tablié Dairaiiiés.
Recueil des monuments inédits de l'histoire du Tiers état: 1. série ... - Page 497 France. États généraux. Tiers État - 1870
... salle du réfectoire du prieuré de Saint-Pierre, et nommèrent pour députés, les premiers, Charles de Rambures; les seconds, maître Jacques Saulmon, ...VOIR GALLICA. Députés de la noblesse et du clergé du Ponthieu pour les Etats Généraux de 1614.
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1914 Jacques Saulmon était donc bien curé de Saint-Gilles en 1618. ... Mais voilà que nous retrouvons ce même nom de Jacques Saulmon : le 1" août 1644
Histoire de l'Université de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle - Page 133 Charles Jourdain - 1888 Richer dénonça la conclusion qui venait d'être prise , et représenta , dans les termes les plus véhéments, au recteur Jacques Saulmon et aux autres Facultés ...Idem : La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres ...Pierre Féret - 1904 - 422 pages Page 60 En fait, erreur dans ces deux récits d'une meme affaire de 1613, car ce recteur etait JEAN Saulmon.
La topographie historique et archéologique d'Abbeville - Page 609
Ernest Prarond - 1884/ Saulmon (Jacques), chanoine de Saint- ... Saulmon ( ), curé de Saint- Gilles, 467. Savary (Jean), doyen de Saint- ...
Mémoires de la Société d'émulation d'Abbeville - Page 185
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1861
Sanson (Simon), curé de Saint-Nicolas, déjà en 1645. - Sanson (Octavien), chapelain. - Saulmon (Jacques), mort le 12 avril 1640. ...
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Mémoires, Volume 21 - Page 205
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1906
1609 M" Jacques Saulmon, chanoine de ... 1610 Me Jacques de Ponthieu, ... Me
Jean Robuste!, prestre choriste de Notre-Dame du Castel ; M" Jacques Le Roy, ...
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Mtmoires de la Socittt D'+Mulation - Page 205
Birago Diop - 2008 - 664 pages
1609 M* Jacques Saulmon, chanoine de ... prestre choriste de Notre-Dame du Caste
! ; H* Jacques Le Roy, ...
Aperçu limité
• Maison de François, duc d’Anjou, 1571. Frank Dobbins dans sa notice du New Grove pointe que Jacques Salmon est chantre de la chambre du duc d’Anjou, François en 1571.
• Chapelle de Louis de Lorraine, cardinal de Guise, 1577. L’état de maison de Louis de Lorraine, cardinal de Guise fait mention dans la section « Chantres et joueur de lire » de Jacques Salmon, en compagnie de Pierre de La Mothe, Jehan Forcade et Claude Balifre autres chanteurs de la chapelle royale pour des gages annuels de 200 livres (BrooksJ 2000 p. 88, 89 d’après F-BnF, Clair. 816 f. 203-203v).
• Chapelle royale de la cour de France (Henri III), 1575-1587.
Jacques Salmon figure dans les états de maison d’Henri III de 1575, 1580 et de 1584 comme chantre taille en 1575 avec 200 livres de gages annuels, comme chantre haultecontre en 1580 avec des gages de 66 écus 2 tiers, comme chantre taille en 1584 pour 66 écus 2 tiers (BrooksJ 2000 p. 397, 403, 527, 527 d’après F-BnF, fr. 7007, f. 125v, F-BnF Dupuy 127, f. 92 et F-AN, KK 138, f. 34).
On possède aussi des reçus de payement de 50 livres pour les premier et deuxième trimestres 1577, au 19 juillet 1577 et 2 mars 1579, comme chantre (ordinaire) de la chambre (BrooksJ 2000 p. 527 d’après F-BnF, fr. 26160, pièce 557 et F-BnF, fr. 26162, pièce 1057).
Il est mentionné comme vois ordinaire taille dans la liste des membres gagés de la maison d’Henri III, en 1584 (BrooksJ 2000 p. 406, 527 d’après F-BnF Dupuy 489, f. 13). Il figure aussi comme chantre ordinaire de la chambre dans un fragment de compte du trésor daté du 10 février 1586, dans un ordre de payement de 100 écus, correspondant à un don pour les étrennes de 1584 (BrooksJ 2000 p. 527 d’après F-BnF, n. aq. f. 1441, f. 40). Isabelle Handy donne pour la même source et le même folio le paiement à Girard de Beaulieu et Jacques Salmon, qualifiés de chantres ordinaires de la Chambre du roi, à la date du 2 février 1587 d’un don de 200 écus d’or soleil chacun, du roi « en considération de leurs services pour leurs estrennes ».
On possède enfin une requête de Jacques Salmon au 7 mars 1587 pour céder une prébende de Saint Pierre de la Court du Mans à Estienne Piau (avec une réponse favorable) (BrooksJ 2000 p. 528 d’après F-BnF, fr. 21480, f. 48v). Salmon avait été reçu à cette prébende le 1 décembre 1584 suite à la mort de Mathieu Brette, et y fut effectivement remplacé par Etienne Piau le 24 mars 1587 (Menjot d'Elbenne 1909, p. 421).
En 1575, il remporte le prix de la meilleure chanson (luth d'argent) au premier Puy de musique d’Évreux, où le palmarès précise: “Luth : Jacques Salmon, de Picardie, chantre et vallet de chambre du Roy : Je meurs, pensant en ta douceur” (Bonnin & Chassant 1837, p. 53-61 d’après F-AD 27, D3, f. 123). Cette chanson est aujourd’hui perdue (NG2).
C'est également comme "taille" qu'il est cité en 1581 parmi les musiciens du roi qui assistent au Puy d’Évreux cette année-là (Handy 2008 p. 407 citant Bonnin & Chassant 1837 p. 23-24).
En 1583, il figure parmi les huit chantres de la cour inscrits dans la Congrégation des pénitents blancs nouvellement fondée par le roi à l’église des Augustins de Paris (Handy 2008, p. 245 et 407, citant Heures de Nostre-Dame et F-BnF, ms. Dupuy 489, f. 13, 1584). Un « Salmon » figure dans la liste des membres de la Congrégation de l’Oratoire de Notre-Dame de Vie Saine, établie à Vincennes en 1584 par le roi Henri III (NG2).
• Autres benefices. 1584-1587 : prébende de Saint Pierre de la Court du Mans (voir ci-avant). Il a pu se retirer dans son canonicat de l’abbaye de Saint Vulfran à Abbeville.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1585-1586. Jacques Salmon n’a jamais appartenu à la Sainte-Chapelle. Cependant, il est cité dans ses registres deux fois. La première fois, le 24 juillet 1585, il est témoin de la résignation du « deffunct Maistre Jacque Le Trot luy vivant chappelain de Saint Blaise fondée en la basse Ste Chappelle » en faveur de Maximin Jacquinot, chantre de la chambre du Roy. La chapelle perpétuelle sera en fait attribuée à « Maistre Leonard Boursault dit le Limosin, de longtemps habitué et desservant ordinaire en la Ste Chapelle » et ancien de la chapelle royale. La seconde fois, le 11 janvier 1586, les chanoines lui abandonnent les 20 sols dus pour le loyer d'une chambre qu'il a occupée pendant quatre mois avec de Mesmes (sans doute Maximin Jacquinot) (Brenet 1910 p. 138, 139 d’après F-AN, Arch. Nat. LL 600, f. 67, f. 71-71v).
• Collégiale de Saint Vulfran à Abbeville, 1593-1640 ???. Un "Maistre Jacques Saulmon" est reçu chanoine-clerc de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville le 2.9.1593. Il est également curé de Saint-Gilles d'Abbeville et député du clergé du Ponthieu aux États généraux de 1614. Docteur en théologie, il est qualifié, en 1630, de grand vicaire du grand aumônier de France, le cardinal de la Rochefoucauld. Il meurt à Abbeville le 16.4.1640. Malgré la similitude des noms, il est peu probable, bien que possible qu'il s'agisse de l'ancien chanteur d'Henri III.
• Oeuvres
Il collabore avec Girard de Beaulieu pour les cérémonies du mariage du Duc de Joyeuse le 15 octobre 1581 et pour la musique du Balet comique de la Royne de Beaujoyeux (Paris, 1582). Deux de ses airs Baisez o déesses et O beau laurier (RISM 1583) furent imprimés par Le Roy & Ballard (NG2).
DF 2009
Voir Dictionnaire
• Sa carrière à la cour est retracée par Brooks 2000 (p. 527-528) et Brooks 2006 (p. 171-172) – les données de Handy 2008 p. 406-407, et passim, sont un peu moins complètes. Recensé en 1575 comme haute-contre parmi les chantres de la chambre du roi, tous aux gages de 200 l.t. (F-BnF, fr. 7007, f. 125v; N.B. Brooks 2000, ibid., indique “taille”), il remporte cette même année le prix de la meilleure chanson (luth d'argent) au premier Puy de musique d’Évreux, où le palmarès précise: “Luth: Jacques Salmon, de Picardie, chantre et vallet de chambre du Roy : Je meurs, pensant en ta douceur” (F-AD27, D3, f. 123). Il donne quittances comme “chantre ordinaire de la chambre” les 19.7.1577 et 2.3.1579 (F-BnF, fr. 26 160, pièce 557 et fr. 26 162, pièce 1057), tout en servant (apparemment simultanément) le cardinal de Guise Louis de Lorraine : il figure en effet en compagnie de trois autre musiciens de la cour sur un état de la maison de prince dressé en 1577 (Brooks 2000, p. 89, d'après F-BnF, Ms. Clairamboult 816, f. 203-203v). Dans l'État de la maison du roi Henri III de 1580, il est encore recensé comme “chantre haultcontre” (F-BnF, Ms. Dupuy 127, f. 92), mais l'État de 1584 le qualifie de “taille” (F-AN, KK 138, f. 34 ; N.B.: Handy 2008, p. 407, renvoie à KK 139 et non 138) et c'est bien parmi les "vois ordinaires ; taille" qu'il figure dans un autre état de l'hôtel de 1584 (F-BnF, Ms. Dupuy 489, f. 13). C'est également comme "taille" qu'il est cité dès 1581 parmi les musiciens du roi qui assistent au Puy d’Évreux cette année-là. En 1583, il figure parmi les huit chantres de la cour inscrits dans la Congrégation des pénitents blancs nouvellement fondée par le roi à l’église des Augustins de Paris (Handy 2008, p. 245 et 407). Enfin, le 2.2.1587, lui et Girard de Beaulieu, chantres ordinaires de la chambre du roi, reçoivent un don de 200 écus d’or soleil chacun “en considération de leurs services et pour leurs estrennes” (F-BnF, n.a.fr. 1441, f. 40 ; N.B. Brooks 2000, ibid., date ce document du 10.2, et indique un don de 100 et non 200 écus). Enfin, la dernière mention de ce chantre à la cour royale est un rôle de requêtes : à la date du 7.3.1587, Salmon demande et obtient l'autorisation royale de céder sa prébende de Saint-Pierre-de-la-Cour du Mans à un certain Estienne Piau (Brooks 2000, ibid., d'après F-BnF, fr. 21 480, f. 48v). Salmon avait été reçu à cette prébende le 1.12.1584 suite à la mort de Mathieu Brette, et y fut effectivement remplacé par Étienne Piau le 24.3.1587 (Menjot d'Elbenne 1909, p. 421). Le 24.7.1485, il est témoin d'un acte concernant la collation d'une chapelle la Sainte-Chapelle de Paris à un de ses collègues de la chambre ; il est alors qualifié de "Maistre". En janvier 1586, les chanoines cèdent aux chapelains le dette due par Salmon et De Mesme, chantres de la chapelle du roi, qui ont occupé une chambre pendant quatre mois, à une date non précisée (Brenet 1910, p. 137-139).
• Abbeville. Un "Maistre Jacques Saulmon", reçu chanoine-clerc de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville le 2.9.1593, fut ensuite également curé de Saint-Gilles d'Abbeville et député du clergé du Ponthieu aux États généraux de 1614. Docteur en théologie et qualifié, en 1630, de grand vicaire du grand aumônier de France, le cardinal de la Rochefoucauld, il mourut à Abbeville le 16.4.1640. Il est possible qu'il s'agisse bien là de l'ancien chanteur d'Henri III.
Documents inédits relatifs à l'histoire du chapitre et de l'église de St ... - Page 103 Abbeville (France). St. Vulfran (Chapitre), Jean Demiannay, Henri Macqueron - 1912 - 354 pages M' Jacques Saulmon, grand vicaire de Mgr le cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France, est tenu présent tant que les officiers de ce seigneur ...
(p. 44 : 2 sept. Me Jacques Saulmon, reçu chanoine clerc, a la permission de s’asseoir ès chaises basses, étant maître-es-arts et régent. Le lendemain, il s’est présenté à son stage rigoureux, requérant d’être, à cause de sa régence, excusé des jours fériaux. Il est admis, à la charge qu’il assistera a legle les jours de fêtes et le plus souvent qu’il pourra et est assigné pour le 1e année la moitié de la prébende ; il sera excusé pour les obits solennels. Le 1.10.1594, cet acte a été cassé et annulé en ce qui regarde les obits)
p. 45. Déc. 1593 Jacques Saulmon, chanoine clerc et régent au collège et admis au stage est, à cause de sa régence, tenu présent les jours fériés et même aux obits.
p. 103. 1630. 7 juill. Présence. Me Jacques Saulmon, grand viciare de Mgr le cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France, est tenu présent tant que les officers de ce seigneur seront en ce pays.
13 juillet Chanoines. M. Saulmon (note qui indique : ss doute Pierre Saulmon), chanoine, docteur en 1626 est nommé à la cure de Favière…
p. 119 1637. 26 aout. Peste. M. Jacques Saulmon, chaoine, demande pour Ant Lesueur, le droit de faire un voyage en Bretageen.
M. Saulmon promoteur…
p. 313 Jacques Saulmon. Reçu chaoine le 2.9.1593, mort le 12.4.1640. Curé de St Gilles en 1626, gd vic du card. La Roche fouc en 1630.
La notice de Pierre Saulmon qui suit n’établit aucun lien entre les deux (Pierre † vres 1661)
Ignace-Joseph de Jesus-Maria, Histoire ecclésiastique d’Abbeville (Paris: Pelican, 1645), p. 103.
Chanoine & docteur en théologie, est mort le 12 avril 1640; il à fondé un obit le 12 Avril, et un Gaude Maria à la fête de l'Assomption.
Les hommes utiles de l'arrondissement d'Abbeville - Page 198 Ernest Prarond - 1858 - J. Saulmon est un docteur en théologie, chanoine de l'église de ... par Jacques Le Clerc, curé et official de St.-Valery (1) on trouve cette approbation et ...
SAULMONT (J").
J. Saulmon est un docteur en théologie, chanoine de l'église de St.-Vulfran. Comme nous ignorons tout ce qui regarde sa naissance, sa vie et sa mort, nous ne le mentionnerons qu'en sa qualité de poète latin. A la fin d'un recueil de poèmes intitulé Uranie pœnitente publié à Rouen en 1628, par Jacques Le Clerc, curé et official de St.-Valery (1) on trouve cette approbation et ces vers : Vraniam pœnitentem nihil extra fidem et doctrinam catholicam plangere confiteor.
[199]
Pupius edebat lacrymosa poemata quondam,
Quæ mæstâ biberet Trossilus aure frequens;
Et nunc Vraniam vitæ peccata gementem
Donat cui plaudas Clericus ore pio:
Qui si decurrit scopulo velut amnis ab alto,
Ingenii vis est, vis quoque et eloquii.
Saulmon Doctor theologus et canonicus Abbœvillœus 1628, feb. 19
[1) Ce livre est entre les; mains de M, Tablié Dairaiiiés.
Recueil des monuments inédits de l'histoire du Tiers état: 1. série ... - Page 497 France. États généraux. Tiers État - 1870
... salle du réfectoire du prieuré de Saint-Pierre, et nommèrent pour députés, les premiers, Charles de Rambures; les seconds, maître Jacques Saulmon, ...VOIR GALLICA. Députés de la noblesse et du clergé du Ponthieu pour les Etats Généraux de 1614.
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1914 Jacques Saulmon était donc bien curé de Saint-Gilles en 1618. ... Mais voilà que nous retrouvons ce même nom de Jacques Saulmon : le 1" août 1644
Histoire de l'Université de Paris au XVIIe et au XVIIIe siècle - Page 133 Charles Jourdain - 1888 Richer dénonça la conclusion qui venait d'être prise , et représenta , dans les termes les plus véhéments, au recteur Jacques Saulmon et aux autres Facultés ...Idem : La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres ...Pierre Féret - 1904 - 422 pages Page 60 En fait, erreur dans ces deux récits d'une meme affaire de 1613, car ce recteur etait JEAN Saulmon.
La topographie historique et archéologique d'Abbeville - Page 609
Ernest Prarond - 1884/ Saulmon (Jacques), chanoine de Saint- ... Saulmon ( ), curé de Saint- Gilles, 467. Savary (Jean), doyen de Saint- ...
Mémoires de la Société d'émulation d'Abbeville - Page 185
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1861
Sanson (Simon), curé de Saint-Nicolas, déjà en 1645. - Sanson (Octavien), chapelain. - Saulmon (Jacques), mort le 12 avril 1640. ...
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Mémoires, Volume 21 - Page 205
Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville - 1906
1609 M" Jacques Saulmon, chanoine de ... 1610 Me Jacques de Ponthieu, ... Me
Jean Robuste!, prestre choriste de Notre-Dame du Castel ; M" Jacques Le Roy, ...
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Mtmoires de la Socittt D'+Mulation - Page 205
Birago Diop - 2008 - 664 pages
1609 M* Jacques Saulmon, chanoine de ... prestre choriste de Notre-Dame du Caste
! ; H* Jacques Le Roy, ...
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Bibliography
Brenet 1910
BrooksJ 2000
Handy 2008
Menjot d’Elbenne 1909
NG2