Surname
Sohier
Given Name
Jean
Variant Name
Jehan
Fede
Fedé
Date of birth
circa 1415
Date of death
circa 1477
Role
Composer
Master of choirboys
Musician
Active period
1436 - 1474
Workplace
Cambrai
Douai
Ferrara
Roma
Thérouanne
Institution
Basilica di San Pietro in Roma
Capella pontificalis
Cappella ducale di Ferrara
Cathédrale de Cambrai
Collégiale Saint-Amé de Douai
Biography
Concile de Bale, 1436. Concilium Basiliense: Studien und Quellen zur Geschichte des ...: Volume 6 books.google.frJohannes Haller, Gustav Beckmann, Hermann Herre - 1925 - Extraits Johannes Sohier, clericus dioc. Morinensis lhéroиanne, presbiteri filius 36,33 Concilium Basiliense: Studien und Quellen zur Geschichte des ...: Volume 6, p. 36: 22 mars 1436. Super supplicatione Johannis Sohier clerici Morinensis diocesis petentis secum dispensari, ut non obstante defectu natalium, quem patitur 35 de presbítero et soluta, ad minores et sacros ordines promoveri valeat temporibus juris, ...
• Collégiale Saint-Amé de Douai, 1438-1441. “Fede” puis “sire Jehan Fede” figure dans la liste des vicaires de Saint-Amé de Douai pour les années 1438-1439 et 1440-1441 (F-AD 59, 1 G 2211 & 1 G 2212) et, en 1439, “Johannes Sohier, maistre des enfans de chœur”, reçoit 1 franc pour payer les ménestrels qui ont joué “le nuyt et le jour des Innocens” (La Fons-Mélicocq 1855, p. 174, repris dans 1887, p. 359). Les actes capitulaires révèlent toutefois qu'un père et un fils du même nom étaient actifs dans l'église : la veille de la Saint-Jean-Baptiste 1445, dans la section des chapelains demandant par leurs procureurs l’autorisation de ne pas être astreint à résidence, on relève que “sire Jean Sohier alias Fede demande l'autorisation de ne pas résider par son procureur, Jean Fede, père dudit sire Jean” (F-AD 59, 1 G 17, f. 239 : “dominus Jo. Sohier alias Fede, per procuratorem vj [?] Johannem Fede, eiusdem domini Jo. genitorem, petiit licentiam non residendi”). Jean Sohier fils semble donc bien être le compositeur, qui était à cette époque en Italie. Que la famille soit étroitement associée à Douai est encore confirmé par l'existence d'un Guillaume Sohier, dit Fede cité comme huissier en 1459 (voir l'Inventaire analytique des Archives communales antérieures à 1790. Ville de Douai. 1878).
• Chapelle Pontificale à Rome (Eugène IV, Paul II), 1443-1445. “Jo. Fede alias Sohier” ou “Joh. Sohier alias Fede” apparaît comme chanteur dans les documents de la chapelle pontificale de novembre 1443 à juillet 1445 (Haberl Bst t. III, p. 35, 36).
• Chapelle du marquis de Ferrare (Leonello d’Este), 1445-1446. Jehan Sohier est mentionné à la chapelle du marquis de Ferrare, Leonello d'Este, du 14 juillet 1445 à avril 1446.
• Cathédrale de Cambrai, 1446. (A completer) and from 30 June to 23 November 1446 he was a petit vicaire at Cambrai Cathedral. PirroBN-acta1058, 78v, 19.9.1446: Recipiatur Johannes Fede in vicarium parvum. Reçoit une cape le 24.10. Planchart: Jehan Fede [Jehan Sohier]: was a small vicar from 28 June 1446 to 15 March 1447. His departure is signaled only by his absence from the list of vicars on 15 March [LAN, 4G 7446, 6r-6v]. Curiously the chapter acts record his reception on 19 September 1446 [CBM 1058, 77v] even though the wine accounts specifically mention his presence of June 28. Fede’s biography is given in David Fallows, “Fede,” NG II, albeit with the wrong dates concerning his service in Cambrai (following Wright, “Dufay,” 204). To the data given in Fallows one should add that on 19 May 1441 one Iohannes de Mortuocampo sought the chaplaincy called “retro chorum de furno” in Saint-Amé de Douai because its chaplain, Jehan Sohier, alias Fede, was in Basel in the camp of Felix 5 [ASV, RS 373, 196v-197r]. This is all the more curious since Fede joined the chapel of Eugenius 4 in November of 1443 [ARS, MC 830, 19v]. A second Jehan Fede from Douai, noted by Wright in the Cambrai documents [Wright, “Dufay,” 204, n163] was a contract baker who provided the cathedral with “common bread” and millet.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1449-1450. Jehan Fede apparaît comme chapelain dans les comptes de 1449 et 1450 (Brenet 1910 p. 32 d’après F-BnF, ms. fr. 22392, f. 271v, 272, 328v). C'est là qu'ils est recruté, comme plusieurs collègues, par Charles d'Orléans.
• Chapelle privée de Charles d’Orléans, 1451-1453. Chantre.
• Chapelle du duc de Bourgogne, 1454?. He could well be the ‘Jehan Zoihier’ named alongside ‘Jehan du sart’ (surely the composer) as an echevin of the Duke of Burgundy in Genappe in two documents of 15 February 1454 (Brussels, Archives Générales du Royaume, Charters of Brabant);
• Chapelle de la reine Marie d'Anjou, 1462. Chapelle privée de la reine Marie d’Anjou, 1462-1463. M. Jehan Sohier dit Fede, (chapelain) figure dans l’“estat des officiers domestiques de l’hostel de la Reyne Marie d’Anjou, femme du roi Charles VIIe, depuis l’année 1452 jusqu’en et compris 1463) au titre de l’années 1462 et 1463 (Perkins 1984 p. 548, 549 d’après F-BnF, ms. Fr. 7853 p. 1420-1421).
• Haberl1887, p.237 St Pierre, cap. Giulia 1466: n°2 Fede nostro contraten. Reynolds 1995, App.2 : [Johannes] Fede [Johannes Sohier]: Part of 12/1465-2/1466*; (5/1466). Contra. En 1466, un “Fede, nostro contratenoristae”, très certainement Jehan Sohier, figure dans les document de Saint-Pierre à Rome, à la chapelle Giulia de décembre 1465 à avril 1466 comme contraténor ? Pendant ce séjour il réclame un canonicat à Noyon le 14 avril 1466 (Reynolds 1995, p. 48 et 333 et Haberl 1887 p. 49). Dans le chapitre consacré à ses prédécesseurs à la dignité de doyen de la cathédrale de Noyon, Levasseur glisse une allusion intéressante pour l’histoire de la musique dans la notice qu’il consacre au doyen Guillaume Boville, élu en 1446, théologien reconnu qui fit notamment le discours inaugural du procès en révision de Jeanne d’Arc : « Estant a Rome par la commission du Chapitre pour la cause du corps de sainct Eloy, il résigna en 1466 sa Chanoinie à son serviteur Sohier, ou Fedé, par un certain desplaisir d’avoir esté revoqué par lesdits de Chapitre, & un autre subrogé en sa place » (Levasseur 1633, p. 1323).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1472-1473. Le 22 août 1472, Jehan Sohier supplie les chanoines de l’admettre comme chapelain ou vicaire. Les chanoines lui proposent de porter l’habit et de servir la chapelle pour un salaire tant qu’il plaira aux chanoines. Ils le prennent comme gagiste. Le 13 février 1473 : ordre de payer à Jehan Fede 6 écus d’or, pour le temps qu’il a servi (Pilleboue PCR d’après F-AN, 1534, f. 105v, 117v). Jehan Sohier est mentionné dans les comptes de (1472-1473), au dernier terme de l’année (le terme de la Saint-Jean), pour un payement de 14 écus soit environ 20 livres tournois (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8 G 1654).
• Chapelle royale de la Cour de France (Louis XI), 1473-1474. Après son séjour italien, il figure sous le nom de Phede pour l’année 1473-1474 dans la chapelle du roi (Brenet 1910 p. 32 et Perkins 1984 p. 534, 535, 555, 557, annexe II n° 38 d’après F- BnF, ms. fr. 20685, p. 623, 631).
• Autres bénéfices. Il obtient pendant son service à la chapelle de la reine Marie d’Anjou un canonicat à Saint-Omer. De même pendant son second séjour à Rome il réclame un un canonicat à Noyon.
• Réputation. Fedé est mentionné au moins dans trois listes de musiciens par les poètes de son temps : la Complainte de la mort de Jacques Milet (1466) de S. Greban, la Deploration sur la trepas de Jean Ockeghem (1497) de Guillaume Crétin et le Livre de la deablerie (après 1500) d’Eloy d'Amerval. Le premier le cite avec Ockeghem, Du Fay et Binchois seulement. Les autres dans des listes plus longues, mais écrites après la mort presumée de Sohier. La Déploration de Guillaume Cretin le range parmi les musiciens décédés avant Ockeghem, c'est-à-dire avant 1497, qui saluent ce maître à son arrivée aux Champs-Elysées, et chantent en son honneur plusieurs de ses compositions (Brenet 1910 p. 32 citant Brenet 1893).
• Oeuvres. Les deux Magnificat antiphones pou l’octave et la fête de Saint Dominique sont complets dans le manuscript de Ferrare de la fin des années 1440 (I-MOe;voir AH, xxv, 1897, p. 241) ; le discantus paraphrase le chant dans les deux. Gaffurius mentionne la notation proportionelle de O lumen dans son Tractatus practicabilium proportionum, c1482 (I-Bc A69, f.19). Tout a sa dame, A la longue and Mon cuer et moy se trouvent seulement dans le Chansonnier Nivelle de La Chaussée (F-Pn Rés.Vmc.57), bien que les textes du premier des deux soient aussi dans D-Bk 78B17 (ed. M. Löpelmann, Die Liederhandschrift des Cardinals de Rohan, Göttingen, 1923). Depuis dans le chansonnier Nivelle les deux premiers sont effacés (les seules pieces effacées dans la source après les pages de couverture ; On peut les lire par photographie en uktraviolet. D’autre part, L'omme banny survit dans de nombreuses sources, mais peut probablement être attribuée à Barbingant comme dans le Chansonnier Mellon (US-NH).
magnificat antiphons
Magne pater sancte Dominice, 2vv, ‘a faulx bourdon’, ed. in M. Kanazawa: Polyphonic Music forvespers in the Fifteenth Century (diss., Harvard U., 1966)
O lumen ecclesie, 3vv, ed. in Kanazawa
rondeaux
L'omme banny de sa plaisance, 3vv (probablement par Barbingant)
Tout a sa dame, 3vv (discantus affacée)
virelais
A la longue j'ay bien cognu, 3vv (effacée)
Mon cuer et moy avons cencé, ? 3vv (seul le discantus survit)
• Collégiale Saint-Amé de Douai, 1438-1441. “Fede” puis “sire Jehan Fede” figure dans la liste des vicaires de Saint-Amé de Douai pour les années 1438-1439 et 1440-1441 (F-AD 59, 1 G 2211 & 1 G 2212) et, en 1439, “Johannes Sohier, maistre des enfans de chœur”, reçoit 1 franc pour payer les ménestrels qui ont joué “le nuyt et le jour des Innocens” (La Fons-Mélicocq 1855, p. 174, repris dans 1887, p. 359). Les actes capitulaires révèlent toutefois qu'un père et un fils du même nom étaient actifs dans l'église : la veille de la Saint-Jean-Baptiste 1445, dans la section des chapelains demandant par leurs procureurs l’autorisation de ne pas être astreint à résidence, on relève que “sire Jean Sohier alias Fede demande l'autorisation de ne pas résider par son procureur, Jean Fede, père dudit sire Jean” (F-AD 59, 1 G 17, f. 239 : “dominus Jo. Sohier alias Fede, per procuratorem vj [?] Johannem Fede, eiusdem domini Jo. genitorem, petiit licentiam non residendi”). Jean Sohier fils semble donc bien être le compositeur, qui était à cette époque en Italie. Que la famille soit étroitement associée à Douai est encore confirmé par l'existence d'un Guillaume Sohier, dit Fede cité comme huissier en 1459 (voir l'Inventaire analytique des Archives communales antérieures à 1790. Ville de Douai. 1878).
• Chapelle Pontificale à Rome (Eugène IV, Paul II), 1443-1445. “Jo. Fede alias Sohier” ou “Joh. Sohier alias Fede” apparaît comme chanteur dans les documents de la chapelle pontificale de novembre 1443 à juillet 1445 (Haberl Bst t. III, p. 35, 36).
• Chapelle du marquis de Ferrare (Leonello d’Este), 1445-1446. Jehan Sohier est mentionné à la chapelle du marquis de Ferrare, Leonello d'Este, du 14 juillet 1445 à avril 1446.
• Cathédrale de Cambrai, 1446. (A completer) and from 30 June to 23 November 1446 he was a petit vicaire at Cambrai Cathedral. PirroBN-acta1058, 78v, 19.9.1446: Recipiatur Johannes Fede in vicarium parvum. Reçoit une cape le 24.10. Planchart: Jehan Fede [Jehan Sohier]: was a small vicar from 28 June 1446 to 15 March 1447. His departure is signaled only by his absence from the list of vicars on 15 March [LAN, 4G 7446, 6r-6v]. Curiously the chapter acts record his reception on 19 September 1446 [CBM 1058, 77v] even though the wine accounts specifically mention his presence of June 28. Fede’s biography is given in David Fallows, “Fede,” NG II, albeit with the wrong dates concerning his service in Cambrai (following Wright, “Dufay,” 204). To the data given in Fallows one should add that on 19 May 1441 one Iohannes de Mortuocampo sought the chaplaincy called “retro chorum de furno” in Saint-Amé de Douai because its chaplain, Jehan Sohier, alias Fede, was in Basel in the camp of Felix 5 [ASV, RS 373, 196v-197r]. This is all the more curious since Fede joined the chapel of Eugenius 4 in November of 1443 [ARS, MC 830, 19v]. A second Jehan Fede from Douai, noted by Wright in the Cambrai documents [Wright, “Dufay,” 204, n163] was a contract baker who provided the cathedral with “common bread” and millet.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1449-1450. Jehan Fede apparaît comme chapelain dans les comptes de 1449 et 1450 (Brenet 1910 p. 32 d’après F-BnF, ms. fr. 22392, f. 271v, 272, 328v). C'est là qu'ils est recruté, comme plusieurs collègues, par Charles d'Orléans.
• Chapelle privée de Charles d’Orléans, 1451-1453. Chantre.
• Chapelle du duc de Bourgogne, 1454?. He could well be the ‘Jehan Zoihier’ named alongside ‘Jehan du sart’ (surely the composer) as an echevin of the Duke of Burgundy in Genappe in two documents of 15 February 1454 (Brussels, Archives Générales du Royaume, Charters of Brabant);
• Chapelle de la reine Marie d'Anjou, 1462. Chapelle privée de la reine Marie d’Anjou, 1462-1463. M. Jehan Sohier dit Fede, (chapelain) figure dans l’“estat des officiers domestiques de l’hostel de la Reyne Marie d’Anjou, femme du roi Charles VIIe, depuis l’année 1452 jusqu’en et compris 1463) au titre de l’années 1462 et 1463 (Perkins 1984 p. 548, 549 d’après F-BnF, ms. Fr. 7853 p. 1420-1421).
• Haberl1887, p.237 St Pierre, cap. Giulia 1466: n°2 Fede nostro contraten. Reynolds 1995, App.2 : [Johannes] Fede [Johannes Sohier]: Part of 12/1465-2/1466*; (5/1466). Contra. En 1466, un “Fede, nostro contratenoristae”, très certainement Jehan Sohier, figure dans les document de Saint-Pierre à Rome, à la chapelle Giulia de décembre 1465 à avril 1466 comme contraténor ? Pendant ce séjour il réclame un canonicat à Noyon le 14 avril 1466 (Reynolds 1995, p. 48 et 333 et Haberl 1887 p. 49). Dans le chapitre consacré à ses prédécesseurs à la dignité de doyen de la cathédrale de Noyon, Levasseur glisse une allusion intéressante pour l’histoire de la musique dans la notice qu’il consacre au doyen Guillaume Boville, élu en 1446, théologien reconnu qui fit notamment le discours inaugural du procès en révision de Jeanne d’Arc : « Estant a Rome par la commission du Chapitre pour la cause du corps de sainct Eloy, il résigna en 1466 sa Chanoinie à son serviteur Sohier, ou Fedé, par un certain desplaisir d’avoir esté revoqué par lesdits de Chapitre, & un autre subrogé en sa place » (Levasseur 1633, p. 1323).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1472-1473. Le 22 août 1472, Jehan Sohier supplie les chanoines de l’admettre comme chapelain ou vicaire. Les chanoines lui proposent de porter l’habit et de servir la chapelle pour un salaire tant qu’il plaira aux chanoines. Ils le prennent comme gagiste. Le 13 février 1473 : ordre de payer à Jehan Fede 6 écus d’or, pour le temps qu’il a servi (Pilleboue PCR d’après F-AN, 1534, f. 105v, 117v). Jehan Sohier est mentionné dans les comptes de (1472-1473), au dernier terme de l’année (le terme de la Saint-Jean), pour un payement de 14 écus soit environ 20 livres tournois (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8 G 1654).
• Chapelle royale de la Cour de France (Louis XI), 1473-1474. Après son séjour italien, il figure sous le nom de Phede pour l’année 1473-1474 dans la chapelle du roi (Brenet 1910 p. 32 et Perkins 1984 p. 534, 535, 555, 557, annexe II n° 38 d’après F- BnF, ms. fr. 20685, p. 623, 631).
• Autres bénéfices. Il obtient pendant son service à la chapelle de la reine Marie d’Anjou un canonicat à Saint-Omer. De même pendant son second séjour à Rome il réclame un un canonicat à Noyon.
• Réputation. Fedé est mentionné au moins dans trois listes de musiciens par les poètes de son temps : la Complainte de la mort de Jacques Milet (1466) de S. Greban, la Deploration sur la trepas de Jean Ockeghem (1497) de Guillaume Crétin et le Livre de la deablerie (après 1500) d’Eloy d'Amerval. Le premier le cite avec Ockeghem, Du Fay et Binchois seulement. Les autres dans des listes plus longues, mais écrites après la mort presumée de Sohier. La Déploration de Guillaume Cretin le range parmi les musiciens décédés avant Ockeghem, c'est-à-dire avant 1497, qui saluent ce maître à son arrivée aux Champs-Elysées, et chantent en son honneur plusieurs de ses compositions (Brenet 1910 p. 32 citant Brenet 1893).
• Oeuvres. Les deux Magnificat antiphones pou l’octave et la fête de Saint Dominique sont complets dans le manuscript de Ferrare de la fin des années 1440 (I-MOe;voir AH, xxv, 1897, p. 241) ; le discantus paraphrase le chant dans les deux. Gaffurius mentionne la notation proportionelle de O lumen dans son Tractatus practicabilium proportionum, c1482 (I-Bc A69, f.19). Tout a sa dame, A la longue and Mon cuer et moy se trouvent seulement dans le Chansonnier Nivelle de La Chaussée (F-Pn Rés.Vmc.57), bien que les textes du premier des deux soient aussi dans D-Bk 78B17 (ed. M. Löpelmann, Die Liederhandschrift des Cardinals de Rohan, Göttingen, 1923). Depuis dans le chansonnier Nivelle les deux premiers sont effacés (les seules pieces effacées dans la source après les pages de couverture ; On peut les lire par photographie en uktraviolet. D’autre part, L'omme banny survit dans de nombreuses sources, mais peut probablement être attribuée à Barbingant comme dans le Chansonnier Mellon (US-NH).
magnificat antiphons
Magne pater sancte Dominice, 2vv, ‘a faulx bourdon’, ed. in M. Kanazawa: Polyphonic Music forvespers in the Fifteenth Century (diss., Harvard U., 1966)
O lumen ecclesie, 3vv, ed. in Kanazawa
rondeaux
L'omme banny de sa plaisance, 3vv (probablement par Barbingant)
Tout a sa dame, 3vv (discantus affacée)
virelais
A la longue j'ay bien cognu, 3vv (effacée)
Mon cuer et moy avons cencé, ? 3vv (seul le discantus survit)
Bibliography
Brenet 1893
Brenet 1910
Haberl 1887
La Fons-Mélicocq 1855
La Fons-Mélicocq 1887
NG2
Perkins 1984
Pilleboue PCR
Reynolds 1995
Stein 1912