Surname
Fougieres (de)
Given Name
Gilbert
Variant Name
Fogieres (de)
Date of death
1570-5
Role
Employee of a church (higher ecclesiastic, canon)
Active period
1547 - 1570
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Sainte-Chapelle de Bourges, <1547-1570 †. Gilbert de Fougières est mentionné comme chanoine en mars 1547. Etant données les lacunes des registres entre 1536 et 1547, Gilbert de Fougières a été reçu chanoine de la Sainte-Chapelle entre ces deux dates. Le 19 août 1550, « monsieur de Fogieres comme procureur dudit messire Simon de Gailard a suyvant la requeste faicte par messieurs audit de Fogieres de presenter messire Pierre Le Jeune bassecontre vicaire a l’office et place de vicaire vaccante qui appartient audit de Gaillard a cause de ses chanoynie et prebende... a ledit de Fogieres presenté a monsieur le trésorier ledit messire Pierre le Jeune présent en chappitre ». Le 28 janvier 1551, messieurs « ordonnent qu’il sera escript a monsieur de Fogieres estant a present a Paris d’achapter 2 psaultiers en parchemin pour le cueur de l’eglise et un martiloge [sic] pour les enffans de cueur et les envoier au plutoust quil pourra ». Le 11 avril 1551, « monsieur de Fogieres a refferé a messieurs avoir marchandé avec Jehan Pelisson regent du grant hostel pour la pension de Richard Jardoin, enffant de cueur de l’eglise a la somme de 16 escuz pour un an et 4 ecus pour le linge, boys, chambre et autre necessitez ausit Jardoin ». Le 5 septembre 1551, le chantre et de Fogieres achètent à Pierre Chaignon brodeur « le drap de 2 robbes a Richard Jardoin naguerres enffant de cueur estant a present au college » pour 18 livres tournois et 20 sols. Le 14 novembre 1551, messieurs ont « ordonné que monsieur de Fogieres escripra au maistre des enffans de cueur de La Chastre venir par deça pour servir a l’eglise ou il se trouvera suffisant pour ce faire a la place de vicaire vaccant qui est a la presentation de monsieur de Fogieres ». Le 14 juin 1552, « de Fogieres a presenté messire Pierre Viereli pour estre receu vicaire ». Le 23 août 1552, lors de la redition des comptes du Receveur de Gien, Gaillard s’oppose a ce que ces comptes soient clos avant que Crennequin, Berthelot et de Fougieres aient rendu compte de la charge qu’ils ont eue du trésor depuis 1537, qui sont plus de 36 ou 37 000 livres tournois. Le 21 mars 1553, « monsieur de Fogieres a refferé que Richard Jardoin enffant de cueur a esté remis au college » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1517, 8G 1518, 8G 1519, f. 80v, 8G 1520).
Le 25 novembre 1553, « messire François Bernard chapelin [sic] de l’eglise a rapporté a messieurs que suyvant l’ordonnance de chapitre il avoit esté a Orleans pour trouver un maistre pour les enffans de cueur et avoit amené maistre Jehan Ponchet qui estoit homme capable pour deservir a la maistrise desdits enffans homme de bonne vie et de bonne meurs comme il avoit esté certiffié. Et prenant deliberation par messieurs sur ce ont esté des advis chascun en leur ren [sic] c’estassavoir lesdits Gaillard, de Fougieres et Chevallyer que ledit Ponchet seroit receu a gaiges pour ladite maistrise et jusques ad ce quil soit receu en l’office de chappellain en ladite eglise ». Le 10 mars 1554, « monsieur le chantre a presenté Richard Jardoin a monsieur de Beauregard pour estre receu et institué... lequel l’a renvoyé a Crenequin et Fogieres pour l’interroger sur sa suffisance ou insuffisance ». Le 24 mai 1555, la mère de Jehan Amours fait dire au chapitre par l’intermédiaire de monsieur de Fougieres « qu’elle vouloit mectre son filz en pension au college. Sur ce messieurs lui font « responce quilz bailleront 30 livres tant pour sa pension que entretenement d’habillemens ». Le 7 septembre 1555, monsieur de Fougieres reçoit « 10 livres pour paier les habitz et chaussures qui ont esté achaptées pour Jehan Amours nagueres enffant de cueur pour icelluy rendre religieulx en l’abbaye de Massay ». Le 10 septembre 1555, monsieur de Fougieres est mandaté par le chapitre pour négocier les « fraiz de la reception de religieulx en ladite abbaye de Jean Amours, nagueres enffant de cueur, et que du jour qu’il sera mené en lad religion cessera sa pencion » Le 12 novembre 1555, « messieurs sur la requeste qui leur a esté faicte par maistre Jehan Ponchet maistre des enffans de cueur de l’eglise de luy bailler sa presence pour 13 jours quil a esté absent et d’avoir esgard a la perte quil dit avoir eue a la charge desdits enffans, ont ordonné que apres que messieurs de Fougieres et Du Maine auront verifié l’inventaire des meubles qui luy ont esté donnez et leur rapport oy de ce quils trouveront en la maison sera ordonné sur ladite requeste. Et que le livre de musicque que a presenté ledit Ponchet a messieurs sera achapté pour servir l’eglise (Pilleboue PCR d’après FG-AD 18, 8G 1521, f. 99-100, 8G 1523, f. 65v, 69, 90v et autre).
Le 23 novembre 1557, sont transcrites des lettres de la duchesse sur l’office de chantrerie, à Saint-Germain le 4 octobre 1557. Elle veut savoir si monsieur Gaillard accepte l’office de chantre. Il refuse et suggère Crenequin, de Fougieres et Martin. Aucun n’accepte. Messieurs supplient la duchesse d’en pourvoir messire Pierre Lemarye, sinon messire Loys de La Roche ou Jehan Grangier prestres chappelains, « lesquels ont moien faire ladite permutation et ont scavoir suffisant pour exercer ledit office ». Le 10 mai 1558, « monsieur de Fougières a rendu plusieurs vicariat vidimus des privileges de l’eglise et autres coppies de titres et pieces de l’eglise qu’il avoit par devers luy, declarant qu’il n’a d’autres titres sauf les papiers censuriers ». Le 9 juillet 1558, « monsieur de Fougières a remonstré que messire Pierre Le Jeune vicaire s’en vouloit aller ; toute fois estoit adverti que ou on vouldroit le pourveoir d’une place de chappelain demoreroit au service de l’eglise ; surquoy messieurs ont prié ledit sieur de Fougieres de le presenter a la place de son chappelain au lieu de feu maistre Mathurin Savereau ». Le 16 août 1558, « sur la remonstrance faicte a messieurs par le maistre des enffans de cueur, ont ordonné que Estienne enffant de cueur sera renvoié a sa mere et mené au lieu de sa demeurance actendu qu’il n’est pour servir l’eglise… et qu’ilz paieront sa pension jusques a la somme de 40 livres ; et sera habillé ainsi que monsieur de Fougieres vera estre a faire dequel pour ce faire ilz ont commis ». Le 30 août 1558, monsieur de Fougieres reçoit « 12 livres, 18 sols 6 deniers tant pour le drap achapté pour faire ung saiz et aultres habillemens au filz de la Joudrion delivrez que pour les fraiz de voiage de celui qui la mené en la maison de sa mere ». Le 19 novembre1558, Jehan Testard demande à être reçu comme vicaire « ordinaire », étant vicaire marrellier. La question qui agite le chapitre est : faut-il lui faire repasser un exament prouvant sa suffisance en musique. Il est soutenu par le trésorier. « Monsieur de Fougieres a remonstré que notoirement ledit Testard est deffectueux de tenir ledit office tant en voix, art, que lecture ; et partant est requis qu’il soit examyné suivant le statut ; et conclud ad ce que ledit examen soit fait audit Testard par aultre que ledit Gaillard ou il ne lui plaira ce faire ». Finalement il est reçu le 29 novembre 1558. Le 31 décembre 1558, monsieur de Fougieres apres avoir leu l’acte de reception de Estienne Guyart a l’office de vicaire marguyiller en l’eglise de ceans a protesté de nullité de ladite reception actendu qu’il dit que la forme n’a esté gardée selon les statutz et de se pourveoir sur ce ou il pourra et devra protestant oultre contre messieurs qui l’on receu de tous despens dommaiges et interestz en leurs propres et pryvez noms ». Le 17 janvier 1559 « sera baillé par le receveur general au lacquays de monsieur de Fougieres ung teston pour le voiage qu’il a faict par commandement de messieurs en la ville d’Issouldun porter lectres au curé de Sequy affin d’avoir ung enffant de cueur (Pilleboue PCR d’après FG-AD 18, 8G 1525, 8G 1525, 8G 1526, f. 75, f. 108v-109, f. 109-110).
Le 22 avril 1559, messieurs ont « commis monsieur de Fougieres estant a son priore de Semur aller audit Issouldun pour faire dresser leur production contre Boguereau ». Monsieur de Fogieres a aussi remonstré que ledit jour [de la chevauchée de la soizaine de may dernier] luy survint une malladye quil avoit prinse aux affaires de l’eglise en maniere qu’il n’avoit peu aller a la chevauchée ; et bailla son mullet a monsieur Du Mayne, requerant sa distribution de son droict qui luy appartient luy estre baillée ». Le 6 juin 1559, « messieurs apres avoir veu la requeste de Pierre Vierely vicaire de ceans ont pryé monsieur de Fogieres luy remonstrer ses faultes et prandre par declaration les debtes quil doibt pour son rapport oy ordonné par messieurs sur l’argent quil demande luy estre presté ». Le 27 juin 1559, messieurs ont commis monsieur de Fougieres pour achapter a Pierre Vierely vicaire deux surplis et deux chemises jusques a la somme de 100 sous tournois ». Le 29 juillet 1559, « de Fogieres a refferé de l’achapt pour Pierre Vierely [de nombreux habits pour] 6 livres 2 sols 6 deniers. Messieurs ont ordonné que ledit Vierely s’oubligera de ladite somme ; et sera ladite somme allouée audit Gilbert de Fogieres sur les deniers quil a de l’eglise ». Le 22 août 1559, « messire de Fogieres a refferé a messieurs que luy et monsieur Dumaine avoient compté l’argent des pardons de l’année dont maistre François bernard a rendu compte et s’estoit trouvé d’argent bon 10 livres 8 sols tournois laquelle somme ilz ont dellaissé les mains dudit François Bernard pour subvenir a la despenses de l’œuvre ». Le 5 septembre 1559, Fougieres reçoit « 10 livres 15 sols tournois [pour le] maistre de l’œuvre ladite somme provenant de la reception de messire Jehan Le Roy chanoine ». Le 9 septembre 1559 de Fogieres donnera au distributeur 51 sous pour la distribution de demain qui restoient de la presente semaine. Le 28 octobre 1559, « messieurs ont ordonné quil sera delivré par de Fogieres des deniers quil a de chappitre au maistre des enffans de cueur pour les frais quil a faitz pour aller chercher des enffans de cueur la somme de 30 sols tournois et sera ladite somme allouée audit de Fogieres ». Le 14 novembre 1559, messieurs ont « ordonné que Gilles enffant de cueur de l’eglise sera mis aux escolles en ceste ville en tel college et a telle pension quil sera advisé par monsieur de Fougieres lequel pour ce faire, messieurs ont commis ». Le 25 novembre 1559, messieurs ont « ordonné que Fogiere paiera a Dumayne 19 livres 18 sols tournois pour les coctes, chaslitz et fourrures des robbes des enffans de cueur de l’eglise et aultres choses declarées par ses partyes baillées pour lesdits enffans ». Le 30 janvier 1560, « messieurs ont ordonné que Gilles enffant de cueur sera mis au college. Sera neantmoings son oncle mandé pour scavoir sa volonté ; et quil entend quil en soit fait ; et commis monsieur de Fogieres pour luy rescripre ». Le 1er février 1560, « sur le rapport fait par monsieur de Fogieres que monsieur de Celons [rayé : l’oncle] de Denis enffant de cueur le voloit prandre en sa maison l’entretenant par messieurs d’habillemens et autres memes besongnes et livres, messieurs ont ordonné que ledit Denis sera mis en penssion en la maison dudit sieur de Colons [rayé : de sondit oncle] et payé par an jusques a la somme de 30 livres tournois pour l’entretenement dudit Denis et des ses livres qui sera payée par leur receveur par chacun mois 50 sous tournois ». Le 5 février 1560, messieurs « ont ordonné que de Fogieres baillera 1 escu a la mere de André Vergier enffant de cueur pour achapter des chemises audit André ». Le 17 février 1560, messieurs suyvant la deliberation faicte par cy davant et en consideration que Gilles Huault enffant de cueur a bien servi l’eglise et que messire André Henry son oncle curé d’Oyson et de la Chapelle present a prié messieurs le mectre aux escolles a Paris pour le temps de deux ans, ont ordonné quilz paieront audit Henry sondit oncle la somme de 50 livres tournois pour sa penssion et pour toutes choses quelzconques par an durant lesdites deux années ; Et que monsieur de Fogieres luy advencera la somme de 25 livres tournois pour demye année de ladite penssion des deniers de l’eglise qui luy sera allouée ». Le 20 février 1560, monsieur Gaillard a presenté a monsieur Du Maine vicaire du tresorier Jehan Symonnet a la place et office de vicaire en l’eglise de ceans ; il est renvoyé a monsieur de Fogieres pour la vaccation de l’office de chantre, comme plus ancien chanoine pour examen ». Le 24 février 1560, « monsieur de Fogieres a referé quil a enquis Jehan Symonnet… et l’a trouvé cappable et suffisant pour tenir ladite place de vicaire ». Le 27 février 1560, « oy le rapport fait par monsieur de Fougieres de la personne de Jehan Symonnet alias d’Aulbigny presenté comme vicaire » ; il est reçu vicaire. Le 6 avril 1560, « monsieur de Fougieres a rendu son compte a messieurs des deniers qu’il a receuz de chapitre des et depuis le 26 mai 1559, et monte la recepte dudit compte la somme de 1825 lovres 14 solz 11 deniers ; et la mise 1518 livres, 17 sols 2 deniers ; partant doibt la mise a la recepte 306 livres 17 sols 9 deniers que le sieur de Fogieres a paiez contant et en est demouré quicte ; et est ledit sieur de Fogieres demeuré redevable de la somme de 100 livres quil dict avoir payée a maistre François de La Roche procureur a Paris ; et de 15 livres a maistre Gaspard Quynault jusques ad ce quil ayt rendu quictancedesdites sommes. Plus doibt la somme de 30 livres quil avoit receue de Pierre Lardies de Genoilly en deduction de plus grand somme laquelle somme de 30 livres ledit de Fogieres a couchée en la recepte de son compte. Ladite somme de 306 livres… sera mise au coffre du chapitre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 10v-11, f. 23-23v, f. 25, 45, 63, 65 f. 83-83v, f. 85v, 87, 109, 111v, 113v, 119v, 120, 120v, 122 et autres).
Le 15 avril 1561, « a esté presenté a monsieur Jehan Crenequin comme plus antian chanoyne l’office de Thesaurier vaccant, par messieurs cappitullans au nom de monsieur Viallard… messire Pierre Chevallier prestre du diocese d’Avygnon gagiste de l’eglise de ceans… [il] est renvoyé par devers monsieur Gaillard en l’absence de monsieur de Fougieres lequel incontinent estant entré au chappitre s’en est sorty, affin d’estre par lui enquis, oy et examiné sil est capable et suffisant ». Le 26 avril 1561, « monsieur Dumayne a mis sur le beureau un compte de l’argent quil a receu et mis pour l’eglise depuis le compte rendu par monsieur de Fougieres ; lequel compte a esté mis entre les mains de monsieur Gaillard pour le communiquer a monsieur de Fougieres et aux autres chanoynes ». Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 23 août 1561, « monsieur de Fougieres a presenté messire Anthoine Monsayon vicaire de l’eglise a l’office de chappelain que souloit tenir feu maistre Mathurin Savereau vaccant a present par son trespas ». Le 26 août 1561, « Crenequin et de Fougieres premier et deuxième plus anciens chanoines se sont excusés. Gaillard troisième plus ancien chanoine se voit renvoyer messire François Dy Voy présenté à l’office de vicaire marrelier pour voir s’il est suffisant ». Le 9 septembre1561, « Symon Gaillard, procureur de maistre René de Merlier presente messire François Dyvoy a la place ey office de vicaire de l’eglise… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place devicaire marrelier que souloit tenir messire Estienne Guyart et que pour l’absence du tresorier monsieur Crenequin le plus antien chanoine auroit ledit Divoy renvoyé au reffus dudit de Fougieres pour estre examiné par devers ledit Gaillard lequel de Fougieres a sommé de faire son rapport et jusques ad ce ne doibt ledit Divoy estre receu a autre presentation ou bien que ledit Dyvoy se desparte de la presentation faicte de sa personne par ledit Dumayne parce que ce luy seroit baillé deux places de vicaires en ladite chapelle et toutallement contrevenu a la fondation ; et en cas que ledit Dumayne vouldroit passer oultre proteste d’en appeler ou autrement se pourveoir en justice ainsi quil verra estre a faire par raison ; lequel Du Mayne a renvoyé ledit Dyvoy par devers monsieur Martin comme plus antien chanoine apres lesdits Crenequin et De Fougieres pour estre examiné… pour tenir ladite vicairie au lieu dudit Montsayon, actendu que ledit Crenequin s’est excusé presentement de faire ledit examen et que ledit de Fougieres s’en seroit aussi excusé (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 3-4, f. 8v, 29, f. 55-55v, f. 56, 64, f. 70-70v et autres).
Le 4 avril 1562, sur la demande de Silvain Gogne, vicaire, de louer sa maison de chapitre, on a envoyé le greffier du tresorier « en ladite maison pour veoir s’il y avoit aulcunes femmes suspectes et lubricques ; et par le rapport dudit greffier ne si en estoit trouvé aulcunes ». dans la délibération, de Fougieres est d’accord pour ne lui la louer que « pour 1 an ou 2 seulement affin qu’il soit en crainte de ne mener mauvaise et deshonneste vye ne tenir en sa maison aulcunes personnes suspectes ». Le 20 août 1563, il « sera alloué au receveur 10 sols tournois quil a remboursez a monsieur de Fougieres pour ung messager qui a apporté des lettres de Rouan de monsieur Vialart pour les affaires de l’eglise ». Le 15 janvier 1564, monsieur de Fougieres reçoit « 36 sous quil a payé pour la grosse du testament de feu Loys de La Roche ». Le 11 mars 1564, « monsieur de Fougieres a presenté a monsieur le tresorier messire Thomas Mignot basse contre et prestre du diocese de Chartres, natif de la paroisse de Lye Planté, filz de Jehan Mignot a la place de vicaire en l’eglise de ceans que souloit tenir messire François Esse estant a la presentation ». Le 30 mai 1564, « monsieur de Fougieres a remonstré quon avoit rapporté a messire François Burgat quil de Fougieres seul avoit empesché quon donnast audit Burgat son gaigne qui est contre vertité car la compaignye scait quil fut d’adviz que pour le peu de temps que ledit de Burgat demandoyt ledit Gangne qui luy fust octroyé. Ce que messieurs ont declaré estre vray ; dont ledit de Fougieres a requis acte ». Le 15 juillet 1564, « monsieur Gaillard a remonstré a messieurs quil avoit donné ung pain de chappitre a une pauvre femme qui avoit nectoyé soubz le serf et que depuis monsieur de Fougieres avoyt rayé ledit pain requerant ledit Gaillard ledit pain estre alloué. Messieurs ont ordonné que ledit pain sera payé au boulangier ce que ledit Gaillard n’a voulu accepter ». Le 22 juillet 1564, messieurs « ont ordonné qu’on achapteroit les 2 calices avec leurs platines que a fait poiser monsieur de Fogieres qui a rapporté quilz poisent 3 marcs 5 onces vallent a raison de 16 livres le marc 509 livres ». Le 17 novembre 1565, « messieurs ont commis monsieur Gaillard pour faire rhabiller et reffaire a neuf si besoing est les grandes portes de maisons que tiennent de l’eglise messieurs de Fougieres, Dumaine et ledit Gaillard (qui ont été demolies lors des troubles, d’après Dumaine) (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 1, 17v, 21, 26, 8G 1530, f. 42, 48, f. 69-69v, f. 93v, 107v, 8G 1531, f. 2-2v, f. 18-18v, f. 52v, 54v, 131, 8G 1532, f. 74v).
Le 4 mai 1568, « apres que monsieur de Fougieres a refferé a messieurs quil y a ung jeune enffant en la maison du maistre des enffans de cueur de l’eglise de ceans que monseigneur de Vatan gouverneur pour le Roy en ceste ville desire estre mis enffant de cueur ceans, ont delliberé en faveur dudit seigneur le recepvoir s’il est cappable ». Le 28 août 1568, « a esté mis au coffre de chappitre les lectres qu’avoit de l’eglise de ceans feu monsieur Crenequin vivant chanoine retirez par monsieur de Fougieres et par luy renduz et apportez audit chappitre ». Le 20 décembre 1568, « monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Le 9 juillet 1569, « le distributeur apporte le rolle du gagne et monsieur de Fougieres a dit quil fallait coter en perte ceux qui avaient fait deffault, et sort du chapitre ». Le 23 juillet 1569, on rembourse « de Fougières de 300 livres tournois quil avoit prestées pour l’autre subvention demandée par le roy » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 1, f. 28v-29, f. 72v-73, f. 136v-137, f. 139, 142 et autres).
Le 23 mai 1570, « ont comparu audit chappitre honnorables hommes Maistre Anthoine de Fougieres notaire royal en Bournonnois demeurant au Montet, frere et heritier du deffunct messire Gilbert de Fougieres, vivant chanoine de la Sainte-Chapelle de ceans et Gilles Eurthault bourgeois et marchand de ceste ville de Bourges executeur du testament dudit deffunct ». Gilbert de Fougières souhaîte être enterré dans la Sainte-Chapelle et fonder un obit célébré chaque année au jour anniversaire de son décès… présents Jehan de Brielle brodeur et Pierre Bryon libraire ». Ce même jour, les chanoines discutent de la manière de se partager les biens de de Fougieres. « par messieurs Chevrier et Guillouet a esté remonstré pour le regard desdits prez et vignes, quilz doibvent estre divisez et que chacun chanoine de ceans en doibt avoir sa portion ». Dumaine, Mothey, Le Roy et David penchent pour qu’ils soient « baillez au plus offrant et derniers encherisseurs au proffict de l’eglise » et semblent l’emporter ; Chevrier et Guillouet sortent du chapitre. Le 26 mai 1570, les chanoines finissent la répartition des biens de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier ; et quand audit Guillouet a dict quil persiste en son empeschement et opposition de tous lesdits baulx et adcenses, quand aux pres et vignes ; declarant pour le regard des maisons ne les vouloir empescher pourveu quil soit logé comme les aultres ». Le 16 septembre 1570, messire Mathurin Montet clerc du diocese de Bourges, a des lettres de la duchesse pour la prebende de feu Gilbert de Fougieres, datées de Turin le 1er aoust 1570 » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 30v-31, f. 32, f. 34v-35, f. 54bis).
Le 25 novembre 1553, « messire François Bernard chapelin [sic] de l’eglise a rapporté a messieurs que suyvant l’ordonnance de chapitre il avoit esté a Orleans pour trouver un maistre pour les enffans de cueur et avoit amené maistre Jehan Ponchet qui estoit homme capable pour deservir a la maistrise desdits enffans homme de bonne vie et de bonne meurs comme il avoit esté certiffié. Et prenant deliberation par messieurs sur ce ont esté des advis chascun en leur ren [sic] c’estassavoir lesdits Gaillard, de Fougieres et Chevallyer que ledit Ponchet seroit receu a gaiges pour ladite maistrise et jusques ad ce quil soit receu en l’office de chappellain en ladite eglise ». Le 10 mars 1554, « monsieur le chantre a presenté Richard Jardoin a monsieur de Beauregard pour estre receu et institué... lequel l’a renvoyé a Crenequin et Fogieres pour l’interroger sur sa suffisance ou insuffisance ». Le 24 mai 1555, la mère de Jehan Amours fait dire au chapitre par l’intermédiaire de monsieur de Fougieres « qu’elle vouloit mectre son filz en pension au college. Sur ce messieurs lui font « responce quilz bailleront 30 livres tant pour sa pension que entretenement d’habillemens ». Le 7 septembre 1555, monsieur de Fougieres reçoit « 10 livres pour paier les habitz et chaussures qui ont esté achaptées pour Jehan Amours nagueres enffant de cueur pour icelluy rendre religieulx en l’abbaye de Massay ». Le 10 septembre 1555, monsieur de Fougieres est mandaté par le chapitre pour négocier les « fraiz de la reception de religieulx en ladite abbaye de Jean Amours, nagueres enffant de cueur, et que du jour qu’il sera mené en lad religion cessera sa pencion » Le 12 novembre 1555, « messieurs sur la requeste qui leur a esté faicte par maistre Jehan Ponchet maistre des enffans de cueur de l’eglise de luy bailler sa presence pour 13 jours quil a esté absent et d’avoir esgard a la perte quil dit avoir eue a la charge desdits enffans, ont ordonné que apres que messieurs de Fougieres et Du Maine auront verifié l’inventaire des meubles qui luy ont esté donnez et leur rapport oy de ce quils trouveront en la maison sera ordonné sur ladite requeste. Et que le livre de musicque que a presenté ledit Ponchet a messieurs sera achapté pour servir l’eglise (Pilleboue PCR d’après FG-AD 18, 8G 1521, f. 99-100, 8G 1523, f. 65v, 69, 90v et autre).
Le 23 novembre 1557, sont transcrites des lettres de la duchesse sur l’office de chantrerie, à Saint-Germain le 4 octobre 1557. Elle veut savoir si monsieur Gaillard accepte l’office de chantre. Il refuse et suggère Crenequin, de Fougieres et Martin. Aucun n’accepte. Messieurs supplient la duchesse d’en pourvoir messire Pierre Lemarye, sinon messire Loys de La Roche ou Jehan Grangier prestres chappelains, « lesquels ont moien faire ladite permutation et ont scavoir suffisant pour exercer ledit office ». Le 10 mai 1558, « monsieur de Fougières a rendu plusieurs vicariat vidimus des privileges de l’eglise et autres coppies de titres et pieces de l’eglise qu’il avoit par devers luy, declarant qu’il n’a d’autres titres sauf les papiers censuriers ». Le 9 juillet 1558, « monsieur de Fougières a remonstré que messire Pierre Le Jeune vicaire s’en vouloit aller ; toute fois estoit adverti que ou on vouldroit le pourveoir d’une place de chappelain demoreroit au service de l’eglise ; surquoy messieurs ont prié ledit sieur de Fougieres de le presenter a la place de son chappelain au lieu de feu maistre Mathurin Savereau ». Le 16 août 1558, « sur la remonstrance faicte a messieurs par le maistre des enffans de cueur, ont ordonné que Estienne enffant de cueur sera renvoié a sa mere et mené au lieu de sa demeurance actendu qu’il n’est pour servir l’eglise… et qu’ilz paieront sa pension jusques a la somme de 40 livres ; et sera habillé ainsi que monsieur de Fougieres vera estre a faire dequel pour ce faire ilz ont commis ». Le 30 août 1558, monsieur de Fougieres reçoit « 12 livres, 18 sols 6 deniers tant pour le drap achapté pour faire ung saiz et aultres habillemens au filz de la Joudrion delivrez que pour les fraiz de voiage de celui qui la mené en la maison de sa mere ». Le 19 novembre1558, Jehan Testard demande à être reçu comme vicaire « ordinaire », étant vicaire marrellier. La question qui agite le chapitre est : faut-il lui faire repasser un exament prouvant sa suffisance en musique. Il est soutenu par le trésorier. « Monsieur de Fougieres a remonstré que notoirement ledit Testard est deffectueux de tenir ledit office tant en voix, art, que lecture ; et partant est requis qu’il soit examyné suivant le statut ; et conclud ad ce que ledit examen soit fait audit Testard par aultre que ledit Gaillard ou il ne lui plaira ce faire ». Finalement il est reçu le 29 novembre 1558. Le 31 décembre 1558, monsieur de Fougieres apres avoir leu l’acte de reception de Estienne Guyart a l’office de vicaire marguyiller en l’eglise de ceans a protesté de nullité de ladite reception actendu qu’il dit que la forme n’a esté gardée selon les statutz et de se pourveoir sur ce ou il pourra et devra protestant oultre contre messieurs qui l’on receu de tous despens dommaiges et interestz en leurs propres et pryvez noms ». Le 17 janvier 1559 « sera baillé par le receveur general au lacquays de monsieur de Fougieres ung teston pour le voiage qu’il a faict par commandement de messieurs en la ville d’Issouldun porter lectres au curé de Sequy affin d’avoir ung enffant de cueur (Pilleboue PCR d’après FG-AD 18, 8G 1525, 8G 1525, 8G 1526, f. 75, f. 108v-109, f. 109-110).
Le 22 avril 1559, messieurs ont « commis monsieur de Fougieres estant a son priore de Semur aller audit Issouldun pour faire dresser leur production contre Boguereau ». Monsieur de Fogieres a aussi remonstré que ledit jour [de la chevauchée de la soizaine de may dernier] luy survint une malladye quil avoit prinse aux affaires de l’eglise en maniere qu’il n’avoit peu aller a la chevauchée ; et bailla son mullet a monsieur Du Mayne, requerant sa distribution de son droict qui luy appartient luy estre baillée ». Le 6 juin 1559, « messieurs apres avoir veu la requeste de Pierre Vierely vicaire de ceans ont pryé monsieur de Fogieres luy remonstrer ses faultes et prandre par declaration les debtes quil doibt pour son rapport oy ordonné par messieurs sur l’argent quil demande luy estre presté ». Le 27 juin 1559, messieurs ont commis monsieur de Fougieres pour achapter a Pierre Vierely vicaire deux surplis et deux chemises jusques a la somme de 100 sous tournois ». Le 29 juillet 1559, « de Fogieres a refferé de l’achapt pour Pierre Vierely [de nombreux habits pour] 6 livres 2 sols 6 deniers. Messieurs ont ordonné que ledit Vierely s’oubligera de ladite somme ; et sera ladite somme allouée audit Gilbert de Fogieres sur les deniers quil a de l’eglise ». Le 22 août 1559, « messire de Fogieres a refferé a messieurs que luy et monsieur Dumaine avoient compté l’argent des pardons de l’année dont maistre François bernard a rendu compte et s’estoit trouvé d’argent bon 10 livres 8 sols tournois laquelle somme ilz ont dellaissé les mains dudit François Bernard pour subvenir a la despenses de l’œuvre ». Le 5 septembre 1559, Fougieres reçoit « 10 livres 15 sols tournois [pour le] maistre de l’œuvre ladite somme provenant de la reception de messire Jehan Le Roy chanoine ». Le 9 septembre 1559 de Fogieres donnera au distributeur 51 sous pour la distribution de demain qui restoient de la presente semaine. Le 28 octobre 1559, « messieurs ont ordonné quil sera delivré par de Fogieres des deniers quil a de chappitre au maistre des enffans de cueur pour les frais quil a faitz pour aller chercher des enffans de cueur la somme de 30 sols tournois et sera ladite somme allouée audit de Fogieres ». Le 14 novembre 1559, messieurs ont « ordonné que Gilles enffant de cueur de l’eglise sera mis aux escolles en ceste ville en tel college et a telle pension quil sera advisé par monsieur de Fougieres lequel pour ce faire, messieurs ont commis ». Le 25 novembre 1559, messieurs ont « ordonné que Fogiere paiera a Dumayne 19 livres 18 sols tournois pour les coctes, chaslitz et fourrures des robbes des enffans de cueur de l’eglise et aultres choses declarées par ses partyes baillées pour lesdits enffans ». Le 30 janvier 1560, « messieurs ont ordonné que Gilles enffant de cueur sera mis au college. Sera neantmoings son oncle mandé pour scavoir sa volonté ; et quil entend quil en soit fait ; et commis monsieur de Fogieres pour luy rescripre ». Le 1er février 1560, « sur le rapport fait par monsieur de Fogieres que monsieur de Celons [rayé : l’oncle] de Denis enffant de cueur le voloit prandre en sa maison l’entretenant par messieurs d’habillemens et autres memes besongnes et livres, messieurs ont ordonné que ledit Denis sera mis en penssion en la maison dudit sieur de Colons [rayé : de sondit oncle] et payé par an jusques a la somme de 30 livres tournois pour l’entretenement dudit Denis et des ses livres qui sera payée par leur receveur par chacun mois 50 sous tournois ». Le 5 février 1560, messieurs « ont ordonné que de Fogieres baillera 1 escu a la mere de André Vergier enffant de cueur pour achapter des chemises audit André ». Le 17 février 1560, messieurs suyvant la deliberation faicte par cy davant et en consideration que Gilles Huault enffant de cueur a bien servi l’eglise et que messire André Henry son oncle curé d’Oyson et de la Chapelle present a prié messieurs le mectre aux escolles a Paris pour le temps de deux ans, ont ordonné quilz paieront audit Henry sondit oncle la somme de 50 livres tournois pour sa penssion et pour toutes choses quelzconques par an durant lesdites deux années ; Et que monsieur de Fogieres luy advencera la somme de 25 livres tournois pour demye année de ladite penssion des deniers de l’eglise qui luy sera allouée ». Le 20 février 1560, monsieur Gaillard a presenté a monsieur Du Maine vicaire du tresorier Jehan Symonnet a la place et office de vicaire en l’eglise de ceans ; il est renvoyé a monsieur de Fogieres pour la vaccation de l’office de chantre, comme plus ancien chanoine pour examen ». Le 24 février 1560, « monsieur de Fogieres a referé quil a enquis Jehan Symonnet… et l’a trouvé cappable et suffisant pour tenir ladite place de vicaire ». Le 27 février 1560, « oy le rapport fait par monsieur de Fougieres de la personne de Jehan Symonnet alias d’Aulbigny presenté comme vicaire » ; il est reçu vicaire. Le 6 avril 1560, « monsieur de Fougieres a rendu son compte a messieurs des deniers qu’il a receuz de chapitre des et depuis le 26 mai 1559, et monte la recepte dudit compte la somme de 1825 lovres 14 solz 11 deniers ; et la mise 1518 livres, 17 sols 2 deniers ; partant doibt la mise a la recepte 306 livres 17 sols 9 deniers que le sieur de Fogieres a paiez contant et en est demouré quicte ; et est ledit sieur de Fogieres demeuré redevable de la somme de 100 livres quil dict avoir payée a maistre François de La Roche procureur a Paris ; et de 15 livres a maistre Gaspard Quynault jusques ad ce quil ayt rendu quictancedesdites sommes. Plus doibt la somme de 30 livres quil avoit receue de Pierre Lardies de Genoilly en deduction de plus grand somme laquelle somme de 30 livres ledit de Fogieres a couchée en la recepte de son compte. Ladite somme de 306 livres… sera mise au coffre du chapitre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 10v-11, f. 23-23v, f. 25, 45, 63, 65 f. 83-83v, f. 85v, 87, 109, 111v, 113v, 119v, 120, 120v, 122 et autres).
Le 15 avril 1561, « a esté presenté a monsieur Jehan Crenequin comme plus antian chanoyne l’office de Thesaurier vaccant, par messieurs cappitullans au nom de monsieur Viallard… messire Pierre Chevallier prestre du diocese d’Avygnon gagiste de l’eglise de ceans… [il] est renvoyé par devers monsieur Gaillard en l’absence de monsieur de Fougieres lequel incontinent estant entré au chappitre s’en est sorty, affin d’estre par lui enquis, oy et examiné sil est capable et suffisant ». Le 26 avril 1561, « monsieur Dumayne a mis sur le beureau un compte de l’argent quil a receu et mis pour l’eglise depuis le compte rendu par monsieur de Fougieres ; lequel compte a esté mis entre les mains de monsieur Gaillard pour le communiquer a monsieur de Fougieres et aux autres chanoynes ». Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 23 août 1561, « monsieur de Fougieres a presenté messire Anthoine Monsayon vicaire de l’eglise a l’office de chappelain que souloit tenir feu maistre Mathurin Savereau vaccant a present par son trespas ». Le 26 août 1561, « Crenequin et de Fougieres premier et deuxième plus anciens chanoines se sont excusés. Gaillard troisième plus ancien chanoine se voit renvoyer messire François Dy Voy présenté à l’office de vicaire marrelier pour voir s’il est suffisant ». Le 9 septembre1561, « Symon Gaillard, procureur de maistre René de Merlier presente messire François Dyvoy a la place ey office de vicaire de l’eglise… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place devicaire marrelier que souloit tenir messire Estienne Guyart et que pour l’absence du tresorier monsieur Crenequin le plus antien chanoine auroit ledit Divoy renvoyé au reffus dudit de Fougieres pour estre examiné par devers ledit Gaillard lequel de Fougieres a sommé de faire son rapport et jusques ad ce ne doibt ledit Divoy estre receu a autre presentation ou bien que ledit Dyvoy se desparte de la presentation faicte de sa personne par ledit Dumayne parce que ce luy seroit baillé deux places de vicaires en ladite chapelle et toutallement contrevenu a la fondation ; et en cas que ledit Dumayne vouldroit passer oultre proteste d’en appeler ou autrement se pourveoir en justice ainsi quil verra estre a faire par raison ; lequel Du Mayne a renvoyé ledit Dyvoy par devers monsieur Martin comme plus antien chanoine apres lesdits Crenequin et De Fougieres pour estre examiné… pour tenir ladite vicairie au lieu dudit Montsayon, actendu que ledit Crenequin s’est excusé presentement de faire ledit examen et que ledit de Fougieres s’en seroit aussi excusé (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 3-4, f. 8v, 29, f. 55-55v, f. 56, 64, f. 70-70v et autres).
Le 4 avril 1562, sur la demande de Silvain Gogne, vicaire, de louer sa maison de chapitre, on a envoyé le greffier du tresorier « en ladite maison pour veoir s’il y avoit aulcunes femmes suspectes et lubricques ; et par le rapport dudit greffier ne si en estoit trouvé aulcunes ». dans la délibération, de Fougieres est d’accord pour ne lui la louer que « pour 1 an ou 2 seulement affin qu’il soit en crainte de ne mener mauvaise et deshonneste vye ne tenir en sa maison aulcunes personnes suspectes ». Le 20 août 1563, il « sera alloué au receveur 10 sols tournois quil a remboursez a monsieur de Fougieres pour ung messager qui a apporté des lettres de Rouan de monsieur Vialart pour les affaires de l’eglise ». Le 15 janvier 1564, monsieur de Fougieres reçoit « 36 sous quil a payé pour la grosse du testament de feu Loys de La Roche ». Le 11 mars 1564, « monsieur de Fougieres a presenté a monsieur le tresorier messire Thomas Mignot basse contre et prestre du diocese de Chartres, natif de la paroisse de Lye Planté, filz de Jehan Mignot a la place de vicaire en l’eglise de ceans que souloit tenir messire François Esse estant a la presentation ». Le 30 mai 1564, « monsieur de Fougieres a remonstré quon avoit rapporté a messire François Burgat quil de Fougieres seul avoit empesché quon donnast audit Burgat son gaigne qui est contre vertité car la compaignye scait quil fut d’adviz que pour le peu de temps que ledit de Burgat demandoyt ledit Gangne qui luy fust octroyé. Ce que messieurs ont declaré estre vray ; dont ledit de Fougieres a requis acte ». Le 15 juillet 1564, « monsieur Gaillard a remonstré a messieurs quil avoit donné ung pain de chappitre a une pauvre femme qui avoit nectoyé soubz le serf et que depuis monsieur de Fougieres avoyt rayé ledit pain requerant ledit Gaillard ledit pain estre alloué. Messieurs ont ordonné que ledit pain sera payé au boulangier ce que ledit Gaillard n’a voulu accepter ». Le 22 juillet 1564, messieurs « ont ordonné qu’on achapteroit les 2 calices avec leurs platines que a fait poiser monsieur de Fogieres qui a rapporté quilz poisent 3 marcs 5 onces vallent a raison de 16 livres le marc 509 livres ». Le 17 novembre 1565, « messieurs ont commis monsieur Gaillard pour faire rhabiller et reffaire a neuf si besoing est les grandes portes de maisons que tiennent de l’eglise messieurs de Fougieres, Dumaine et ledit Gaillard (qui ont été demolies lors des troubles, d’après Dumaine) (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 1, 17v, 21, 26, 8G 1530, f. 42, 48, f. 69-69v, f. 93v, 107v, 8G 1531, f. 2-2v, f. 18-18v, f. 52v, 54v, 131, 8G 1532, f. 74v).
Le 4 mai 1568, « apres que monsieur de Fougieres a refferé a messieurs quil y a ung jeune enffant en la maison du maistre des enffans de cueur de l’eglise de ceans que monseigneur de Vatan gouverneur pour le Roy en ceste ville desire estre mis enffant de cueur ceans, ont delliberé en faveur dudit seigneur le recepvoir s’il est cappable ». Le 28 août 1568, « a esté mis au coffre de chappitre les lectres qu’avoit de l’eglise de ceans feu monsieur Crenequin vivant chanoine retirez par monsieur de Fougieres et par luy renduz et apportez audit chappitre ». Le 20 décembre 1568, « monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Le 9 juillet 1569, « le distributeur apporte le rolle du gagne et monsieur de Fougieres a dit quil fallait coter en perte ceux qui avaient fait deffault, et sort du chapitre ». Le 23 juillet 1569, on rembourse « de Fougières de 300 livres tournois quil avoit prestées pour l’autre subvention demandée par le roy » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 1, f. 28v-29, f. 72v-73, f. 136v-137, f. 139, 142 et autres).
Le 23 mai 1570, « ont comparu audit chappitre honnorables hommes Maistre Anthoine de Fougieres notaire royal en Bournonnois demeurant au Montet, frere et heritier du deffunct messire Gilbert de Fougieres, vivant chanoine de la Sainte-Chapelle de ceans et Gilles Eurthault bourgeois et marchand de ceste ville de Bourges executeur du testament dudit deffunct ». Gilbert de Fougières souhaîte être enterré dans la Sainte-Chapelle et fonder un obit célébré chaque année au jour anniversaire de son décès… présents Jehan de Brielle brodeur et Pierre Bryon libraire ». Ce même jour, les chanoines discutent de la manière de se partager les biens de de Fougieres. « par messieurs Chevrier et Guillouet a esté remonstré pour le regard desdits prez et vignes, quilz doibvent estre divisez et que chacun chanoine de ceans en doibt avoir sa portion ». Dumaine, Mothey, Le Roy et David penchent pour qu’ils soient « baillez au plus offrant et derniers encherisseurs au proffict de l’eglise » et semblent l’emporter ; Chevrier et Guillouet sortent du chapitre. Le 26 mai 1570, les chanoines finissent la répartition des biens de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier ; et quand audit Guillouet a dict quil persiste en son empeschement et opposition de tous lesdits baulx et adcenses, quand aux pres et vignes ; declarant pour le regard des maisons ne les vouloir empescher pourveu quil soit logé comme les aultres ». Le 16 septembre 1570, messire Mathurin Montet clerc du diocese de Bourges, a des lettres de la duchesse pour la prebende de feu Gilbert de Fougieres, datées de Turin le 1er aoust 1570 » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 30v-31, f. 32, f. 34v-35, f. 54bis).
Bibliography
Pilleboue PCR