Surname
Vigier
Given Name
Jean
Variant Name
Jehan
Role
Master of choirboys
Musician
Singer
Active period
1447 - 1475
Workplace
Bourges
Herment
Institution
Chapelle royale de France ?
Collégiale Notre-Dame d'Herment
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Jean Vigier, vicaire puis chapelain et maître des enfants de la Sainte-chapelle de Bourges du 17 août 1465 au 22 février 1466, a pu être selon Paula Higgins (Higgins 1990, p. 16) membre de la chapelle royale avec Jean Venot, Hugues Poulain, Jean Cousin, Michel Sauvage, Jean Beaufilz, Johannes Sohier alias Fede, and Georges Robinet. Il est cependant absent des documents cités par Leeman Perkins dans son article « Musical Patronage at the Royal Court of France under Charles VII and Louis XI (1422-83) (Perkins 1984). Cependant le roi le qualifie dans sa lettre de présentation pour un canonicat de « nostro cappellano Johanni Vigerii ». Il semble avoir été absent de la Sainte-Chapelle au maximum entre 1450 et 1462. On trouve à Herment en Auvergne un maître de musique nommé Jehan Vigier qui est peut-être notre homme.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1447-1449 et 1462-1475. Jean Vigier est mentionné une première fois dans les comptes de 1447-1448 comme vicaire avec des distributions normales, en 1449-1450 avec des distributions très faibles sauf au terme de noël 1449, où elles sont normales. Il disparaît des comptes 1458-1459 pour réapparaître en 1462-1463 comme chapelain avec des distributions très faibles et nulles au terme de Saint-Michel. Il est ensuite mentionné dans tous les comptes de 1467-1468 à 1472-1473 avec des distributions normales de chapelain (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1646-1654). Les années 1459-1462 constituent une fenêtre cohérente pour qu’il appartienne à la chapelle royale si les sources de Paula Higgins sont vérifiées.
Le 7 février 1464, il est présent au chapitre (formé de G. Bonin, M. Bonin, de Callemesnil, P. de Crosse, Dorsanne) pour une exhortation de Martin Bonin à respecter les statuts aux clercs et chapelains (Jean d’Aubigny, Jean Biart, Michel Bussinet dit Pierret, Jean Gillet, Denis Le Duc, François Maugis, Pierre Merchant, Jehan Ploton, Pierre Sarpe, Jean Vigier). En janvier 1465, il est mentionné, quand messieurs ordonnent que Pierre Chastillon, André Loirrel et Jehan Vigier fassent faire le tabernacle des orgues de la chapelle déjà commencé par feu Robinet Amery menuisier. Le 17 août 1465, Jean Vigier, prêtre, maître des enfants de chœur demande à ce que soit fait un inventaire des biens et meubles desdits enfants qui lui ont été confiés. On y commet Pierre Thouart et Jean Ploton. Le 22 février 1466, messieurs ont ordonné que les enfants de chœur sont retiré à Jehan Vigier et confiés à Pierre Lambert. Jean Vigier reçoit pour son service 80 livres tournois. Le 11 mars 1466, messieurs ont ordonné que sur les 20 livres tournois réclamées par Jean Vigier pour 2 mois du fait des enfants de chœur, il ne lui sera payé que 10 livres. Le 1er avril 1466, messieurs accordent 15 livres tournois à Jean Vigier sur les 20 qu’il demande pour 2 mois à cause des enfants de chœur (dont il a été déchargé), et 100 sous à Philippon Barrizon [concluserunt quod solvatur domino Johanni Vigier de XX libris turonensibus quas petit de et pro duobus mensis racione puerorum chori quos tenet summa quindecim librarum turonensium et Philippo Barizon C solidos turonenses]. (Pilleboue PCR et Higgins 1990 p. 24 d’après F-AD 18, 8 G 1510, f. 44 et autres).
Le 5 septembre 1469, sont députés pour lever les dîmes de Saint-Privé et de… Jean Vigier, Pierre Babou, Jean Bart receveur, et Jaques son clerc. Le 14 août 1470, Martin Bonin arrête les distributions de Jean Vigier et Jean Levasseur jusqu’à ce qu’ils aient satisfait Jean de Bloys de ce qu’ils lui doivent à cause de la fête du « mistere » fait récemment par les suppots de la chapelle le jour de la penthecôte. Le 20 février 1473, vénérable homme messire Pierre de Crociis licencié en décret a des lettres royales pour la prébende que tenait messire Philippe Devoir, licencié en décret, qui a résigné les canonicats et prébendes des églises cathédrales et collégiales Sainte-Marie et Saint-Pierre du Puillier de Bourges, que tient à present Pierre des Crosses ; donné à Tours le 14 février 1473. Sont témoins André Loerrel alias Hemon et Jean Vigier prêtres. Le 18 mars 1475, Jean Vigier chapelain a des lettres missives clauses et des lettres royaux de presentation par dévolu à la prébende de Saint-Etienne de Dun le Roy que tenait feu Guillaume Foucher. Ces lettres sont signées du roi qui qualifie Jean Vigier de « nostro cappellano Johanni Vigerii ». Il termine sa lettre par [Louis nous] vous mandons de lui conferer ce canonicat, daté de Paris le 6 mars 1475. Le chantre demande du temps. (Pilleboue PCR d’après F-BnF, n.a.l. 1534, f. 59v, 118 et autres).
• Collégiale Notre-Dame d’Herment, 1451. On peut lire dans l’Histoire de la ville, du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne dans le chapitre sur l’Ecole d'Herment au Moyen-Âge (Tardieu 1866, p. 161) : « Un titre épargné par le temps nous apprend que l'instruction donnée au peuple Hermenchois n'était pas tout-à-fait nulle il y a plus de quatre siècles. Le soin d'élever la jeunesse était confié aux chanoines de notre ville. Le 15 janvier 1451, leur chapitre donne « les escouliers de grameyre, depuis le jour de Saint Jehan-Baptiste prochain venant jusqu'à l’autre Saint Jehan-Baptiste, à discret homme Marsal Anut, qui enseignera les clercs que y viendront dans ledit an, comme un bon maîstre doit faire ». Discret homme Jehan Vigier, maistre de chant, reçoit « les escouliers de chant ». L'un et l'autre donneront leur leçons dans « l'ousteil du chapitre ». L'acte est passé en présence de Maistre Jehan Masuer, le célèbre jurisconsulte, fils de Géraud Masuer, bourgeois de Montferrand ».
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1447-1449 et 1462-1475. Jean Vigier est mentionné une première fois dans les comptes de 1447-1448 comme vicaire avec des distributions normales, en 1449-1450 avec des distributions très faibles sauf au terme de noël 1449, où elles sont normales. Il disparaît des comptes 1458-1459 pour réapparaître en 1462-1463 comme chapelain avec des distributions très faibles et nulles au terme de Saint-Michel. Il est ensuite mentionné dans tous les comptes de 1467-1468 à 1472-1473 avec des distributions normales de chapelain (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1646-1654). Les années 1459-1462 constituent une fenêtre cohérente pour qu’il appartienne à la chapelle royale si les sources de Paula Higgins sont vérifiées.
Le 7 février 1464, il est présent au chapitre (formé de G. Bonin, M. Bonin, de Callemesnil, P. de Crosse, Dorsanne) pour une exhortation de Martin Bonin à respecter les statuts aux clercs et chapelains (Jean d’Aubigny, Jean Biart, Michel Bussinet dit Pierret, Jean Gillet, Denis Le Duc, François Maugis, Pierre Merchant, Jehan Ploton, Pierre Sarpe, Jean Vigier). En janvier 1465, il est mentionné, quand messieurs ordonnent que Pierre Chastillon, André Loirrel et Jehan Vigier fassent faire le tabernacle des orgues de la chapelle déjà commencé par feu Robinet Amery menuisier. Le 17 août 1465, Jean Vigier, prêtre, maître des enfants de chœur demande à ce que soit fait un inventaire des biens et meubles desdits enfants qui lui ont été confiés. On y commet Pierre Thouart et Jean Ploton. Le 22 février 1466, messieurs ont ordonné que les enfants de chœur sont retiré à Jehan Vigier et confiés à Pierre Lambert. Jean Vigier reçoit pour son service 80 livres tournois. Le 11 mars 1466, messieurs ont ordonné que sur les 20 livres tournois réclamées par Jean Vigier pour 2 mois du fait des enfants de chœur, il ne lui sera payé que 10 livres. Le 1er avril 1466, messieurs accordent 15 livres tournois à Jean Vigier sur les 20 qu’il demande pour 2 mois à cause des enfants de chœur (dont il a été déchargé), et 100 sous à Philippon Barrizon [concluserunt quod solvatur domino Johanni Vigier de XX libris turonensibus quas petit de et pro duobus mensis racione puerorum chori quos tenet summa quindecim librarum turonensium et Philippo Barizon C solidos turonenses]. (Pilleboue PCR et Higgins 1990 p. 24 d’après F-AD 18, 8 G 1510, f. 44 et autres).
Le 5 septembre 1469, sont députés pour lever les dîmes de Saint-Privé et de… Jean Vigier, Pierre Babou, Jean Bart receveur, et Jaques son clerc. Le 14 août 1470, Martin Bonin arrête les distributions de Jean Vigier et Jean Levasseur jusqu’à ce qu’ils aient satisfait Jean de Bloys de ce qu’ils lui doivent à cause de la fête du « mistere » fait récemment par les suppots de la chapelle le jour de la penthecôte. Le 20 février 1473, vénérable homme messire Pierre de Crociis licencié en décret a des lettres royales pour la prébende que tenait messire Philippe Devoir, licencié en décret, qui a résigné les canonicats et prébendes des églises cathédrales et collégiales Sainte-Marie et Saint-Pierre du Puillier de Bourges, que tient à present Pierre des Crosses ; donné à Tours le 14 février 1473. Sont témoins André Loerrel alias Hemon et Jean Vigier prêtres. Le 18 mars 1475, Jean Vigier chapelain a des lettres missives clauses et des lettres royaux de presentation par dévolu à la prébende de Saint-Etienne de Dun le Roy que tenait feu Guillaume Foucher. Ces lettres sont signées du roi qui qualifie Jean Vigier de « nostro cappellano Johanni Vigerii ». Il termine sa lettre par [Louis nous] vous mandons de lui conferer ce canonicat, daté de Paris le 6 mars 1475. Le chantre demande du temps. (Pilleboue PCR d’après F-BnF, n.a.l. 1534, f. 59v, 118 et autres).
• Collégiale Notre-Dame d’Herment, 1451. On peut lire dans l’Histoire de la ville, du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne dans le chapitre sur l’Ecole d'Herment au Moyen-Âge (Tardieu 1866, p. 161) : « Un titre épargné par le temps nous apprend que l'instruction donnée au peuple Hermenchois n'était pas tout-à-fait nulle il y a plus de quatre siècles. Le soin d'élever la jeunesse était confié aux chanoines de notre ville. Le 15 janvier 1451, leur chapitre donne « les escouliers de grameyre, depuis le jour de Saint Jehan-Baptiste prochain venant jusqu'à l’autre Saint Jehan-Baptiste, à discret homme Marsal Anut, qui enseignera les clercs que y viendront dans ledit an, comme un bon maîstre doit faire ». Discret homme Jehan Vigier, maistre de chant, reçoit « les escouliers de chant ». L'un et l'autre donneront leur leçons dans « l'ousteil du chapitre ». L'acte est passé en présence de Maistre Jehan Masuer, le célèbre jurisconsulte, fils de Géraud Masuer, bourgeois de Montferrand ».
Bibliography
Higgins 1990
Pilleboue PCR
Tardieu 1866