Surname
Bonet
Given Name
Nicolas
Variant Name
Nicolle
Colasius
Bauer
Bouer
Le Retif
Le Retiz
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Choirboy
Musician
Singer
Active period
1470 - 1548
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Maître Nicolas Bauer ou Bonet dit le Retif est mentionné comme enfant de chœur en 1470, vicaire marguillier en 1473, distributeur en 1475. Il est mentionné comme receveur en 1487. En 1494, il se voit proposer la charge de maître des enfants de chœur au cas ou Hector Charlemagne ne l’accepterait pas. Mais ce dernier accepte. Il est reçu chanoine en 1502. Le 12 juillet 1502, il est nommé chantre en remplacement de Georges Passerin, qui échange sa charge contre le canonicat de Nicolas Bonet. Il est encore chantre en 1511. Il est peut-être mentionné une derière fois en 1548 comme pensionnaire de l’église.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1470-1548. Nicolas Le Retif est mentionné comme enfant de chœur dans les comptes de 1470-1471, dans la rubrique habillement des enffans de cueur : « 3 aulnes de violet pour faire une robe au maistre des enffans et 1 aulne de drap noir pour faire un chaperon a Nicolas enffant de cueur et une pere de chausses » ; dans la rubrique dons et remissions : « a Nicolas Le Retif, enffant de cueur auquel messieurs ont donné 1 ecu pour luy gouverner en sa maladie ». Il figure comme vicaire en 1472-1473, avec des distributions très faibles (100 sous t.) aux deux premiers termes de Saint-Michel et noël et faibles (6 et 7 livres) aux deux autres termes de pâques et Saint-Jean (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1653 et 8G 1654).
Le 11 mai 1471, Colasius Retiz « nuper puero chori » reçoit 10 livres tournois et quatre sétiers de blé (froment et seigle) à payer pour l’année présente en 2 termes. Le 5 octobre 1471, « item ordinaverunt quode Colasius Retiz nuper puer chori huius sacre cappelle habebit pro hoc anno viginti libras tu. Cum pane unius vicarii faciendo per eum servitium absentorum quod facere poterit videlibet diaconorum et subdiaconotum [il est sans doute au moins sous-diacre]. Le 1er février 1473, le receveur donnera à Nicolas Retiz 25 livres tournois par an jusqu’à ce qu’il soit vu si il est idoine et si il a de la voix. Le 29 mai 1473, Denis Le Duc a présenté Colasium Bonet alias Le Retiz comme vicaire marguiller en raison de sa prébende. Après un examen du chantre, le 5 juin 1473 « Colasius Bouer alias Le Reteiz fuit receptus et adminus ad seu vicarium matricularium dicte sacre capelle ad presen rationem dicti domini Dionisi Le Duc ». On fait un inventaire des joyaux et ornements et ledit Colas prête serment. Le 7 février 1474, « ordinaverunt Colasio Reteiz vicario huius sacre cappelle unum scutum auri juvendum sibi ad habendum unum « eschiquier » ». Le 1er février 1475, le chapitre exhorte le bas chœur et interdit au distributeur Nicolas Le Retif de donner des distributions à ceux qui sont absents au service et font du scandalle (Pilleboue PCR d’après F-BnF n.a.l. 1534, f. 76, 85, 115, 125, 137v et autre). Il faut noter que les registres de comptes et de délibérations de la Sainte-Chapelle sont lacunaires pour la période 1476-1487.
Le 16 octobre 1487, le chapitre reçoit 100 ecus d’or pour une nouvelle procession fondée le jour de la toussains. Ces 100 écus sont rendus au receveur Nicolas Bonet, qui donne quittance au fondateur. Le 3 novembre 1487, le receveur [Nicolas Bonet ] est changé. Le nouveau prend sa charge mais seulement à condition de donner une caution de 1000 livres. Le 4 décembre 1487, le trésorier annonce aux chapelains et vicaires « que le chapitre a destitué, expulsé et révoque maître Nicolas Bonet de son office et charge de la recette pour certaines grandes et dures causes et pour l’utilité de l’eglise ». Le 16 février 1488, Nicolas Bonet est privé de distributions jusqu’à ce qu’il ait rempli « forum cuiusdem domus quam nuper acceperat a dicto capitulo ». Charles de Launay distributeur est démis de ses fonctions confiées à Nicolas Bonet, et privé de ses revenus. Le 7 octobre 1488, par suite des « inhibitions et fulminations » faite au chapitre par Nicolas Bouet et par crainte des censures contenues dans la bulle, vues également le procès entre le chapitre et les vicaires et chapelains, le chapitre fait collation à Nicolas Bonet de la prébende du château de feu Eloi Grosieulx, en obéissant au pape et au roi. Le 18 octobre 1488, Nicolas Bonet est procureur d’un homme qui tait son nom et donne 100 écus d’or pour une procession fondée à la toussains. Le 26 juin 1490, on « arrete les distributions tant en pain que en marreau de messire Nicole Bouet pour les erreurs quont esté trouvez en ses comptes ». Le 3 mai 1493, messieurs ont « ordonné que a messire Nicole Bouet prebstre vicaire en l’eglise de ceans sera baillé par le greffier de chapitre une presentation de la cure de Saincte Ragonde « quovis modo vacaverit » ». Le 14 décembre 1493, il y a eu procès entre le chapitre et Bonet et Convers qui ont tous deux esté receveurs et sont accusés d’avoir fait des erreurs dans le compte de 1483. Ils doivent au chapitre 389 livres 11 sous 11 deniers. Convers après appel a été condamné à les payer. Il dit que s’il y a eu erreur ce n’est pas de sa faute, mais de celle de Bonnet. On lui fait remise de 89 livres et il paye 300 livres. Le 10 juin 1494, le chapitre decide de confier la charge de maître des enfants à Hector Charlemagne s’il en est d’accord : « Messieurs, touchant la provision du maistre des enffans, ont ordonné que maistre Hector Charlemaigne sera prié et aussi luy sera comandé qu’il aye a tenir les enffans ung an ou deux et qu’il preigne aide d’un des jeunes de ceans comme de Jehan de Mehun ou aultre. Et au cas que ledit Charlemaigne n’en vouldra prandre la charge, ilz ont nommé messire Nicoche [Nicole] Bonet ». Hector Charlemagne a accepté la charge. Le 12 août 1494, Nicolle Bonet est allé à Paris pour des affaires de l’église. Le 6 juin 1502, Nicolas Bonet, nuper cappellanus a pris possession de son canonicat vaccant par resignation de Lambert Grignon. Le 12 juillet 1502, Nicolas Bonet a reçu la prebende et chantrerie que tenoit Georges Passerin et résigne en faveur de Georges Passerin son canonicat. Le 20 septembre 1502, messieurs ont ordonné que un enffant de cueur qui nouvellement a esté presenté par le maistre sera retenu actendu que monsieur le chantre [Bonet] a rapporté qu’il est capable ; messieurs ont ordonné que les enffans de cueur auront des robbes neufves a la toussains et ont commis pour faire faire les draps et robbes monsieur le chantre et Bellestat (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1511, f. 82v, 274 et autres).
Le 12 novembre 1502, « si le chantre [Bonet] fait un proces a Joieux touchant la maison ou ledit Joieux demeure, le chappitre en prandra le garentaige pour ledit Joieux et le proces sera poursuivi aux frais de l’eglise ». Conclusion prises en l’absence du chantre. Le 1er février 1503, la maison de Joieux est toujours en proces. Le chapitre la pretend canoniale, le chantre dit qu’elle est de chantrerie. Le chapitre prend a son compte les frais du proces et le chantre s’y oppose… . Le 23 mai 1503, le chapitre a prié le chantre de dire demain la messe qui est deue a Saint-Etienne. Le 14 novembre 1503, le chapitre a conclud « que Robinet et Pierron qui ont esté enffans de cueur seront mis a l’escolle en deux collieges et ont commis messires le chantre et Bellestat. Le 24 avril 1504, il « a esté conclud qu’on advisera quelz habillemens ont les deux enffans de cueur qui sont a l’escolle affin d’y pourveoir silz en ont besoing ; et pour y adviser y ont commis monsieur le chantre ». Le 11 mai 1504, on « delivrera a monsieur le chantre le livre des statuz de ceans pour en extraire aucunes choses qui sont necessaires extraire pour garder les seimonies requises pour le bien et l’honneur de l’eglise ». Le 23 juillet 1504, « commis a esté monsieur le chantre avec messire André Bourgoing pour aller voir messire Jehan [Guichard] l’organiste chanoine de Bourges pour mectre ordre et faire habiller les orgues de ceans ». Le 14 janvier 1505, le chapitre « conclud que monsieur le chantre que aultrefoiz a prins charge pour pourveoir aux habillemens aux enffans de cueur que au cas que ledit chantre n’y vouldra besoingner messieurs ont commis messieurs Joieux et Bueille » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1512, f. 74v et autres).
Le 24 août 1505, Nicolle Bonet, chantre est présent au chapitre. Le 5 février 1506, « touchant le baston que monsieur le chantre porte en officiant en ladite eglise que monsieur de La Loe disoit avoir esté porté en l’eglise des seurs de la vierge Marie, messieurs ont dit que si ledit chantre ly avoit porté que ce n’estoit de leur consentement… ». Le 2 septembre 1508, « veu l’oppinion de la plus grant et sene partie [de] messieurs que monsieur le chantre seroit sommé de presenter en une de ses plaices maistre Jehan Sequyn [à la maîtrise des enfants] le dit chantre present seroit sommé et de fait l’ont sommé de le presenter ; a quoy monsieur le chantre s’est opposé et qui ny consentoit en rien et proteste d’en appeler ; et apres ce a esté ordonné que maistre Jehan Sequyn sera receu modo et forma que avoit esté receu ? Moton Cralier ? et prandra ses gaiges de chapelain avec le prouffit de la maitrize des enffans de cueur ». Le 19 octobre 1510, monsieur « le tresorier a aresté les distributions et gaignes de monsieur le chantre… jusques ad ce quil ait consigné entre ses mains l’argent qui avoit promis de l’obit de feu monsieur Belestat ». Le 22 octobre 1510, monsieur « le tresorier … a ordonné quil ne sera point baillé a monsieur le chantre de commission pour aller dehors touchant les affaires de l’eglise ». Le 3 décembre 1510, le chantre est présent au chapitre. Le 7 décembre 1510, « monsieur le chantre a exposé en chapitre que monsieur le tresorier avoit receu chapelain messire Jehan Noël sans apeler ledit chantre qui est contre la forme de presentation comme il disoit a quoy a esté respondu que quand monsieur le chantre seroit venu ln luy en parleroit ». En janvier 1511, le tresorier revient en chapitre et le chantre part. Le 1er février 1511, messieurs ont « ordonné que l’on ne baillera aucune commission a monsieur le chantre pour aller dehors ». Le 3 février 1511, en présence du trésorier et du chantre, messieurs ont « ordonné que le chantre fera faire des mareaulx et des tableaux pour les messes basses que ainsi quil a autrefois esté ordonné et que le chantre extraira des statuz les articles touchant les seremonies de l’eglise (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1513).
Dans le registre 8G 1502, il est fait mention (pièce 14) d’un « proces entre Nicolle Bonet, soy disant chantre et chanoine de la Saincte Chapelle… [Jaques Mayet procureur] et maistre François Joieulx et les tresorier et chapitre de la Sainte-Chapelle du Palais de Bourges… [David Pain procureur] touchant la maison que ledit demandeur maintient estre de ladite chantrerie… ». Le 6 février 1548, à la rubrique de la distribution des cierges pour la purification Nostre-Dame (chandeleur), un Nicolas Bonet est mentionné comme « pencionnaires de l’eglise », avec Colladon et Du Vergier. Il s’agit peut-être de notre Nicolas Bonet, qui serait très vieux… (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1502 et 8G 1517, f. 101).
AUTRE CITATION EN LIGNE : La France franciscaine: Volume 9
books.google.fr1926 - Extraits, p. 255 :
... religieuses présentes stipulantes et acceptantes pour elles et leurs successeures, maistre Nicolle Boner, dit Recty, prebstre et chantre, et Francoys Buille, aussi prebstre et chanoine de nostre Saincte Chappelle dudit Bourges, ...
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1470-1548. Nicolas Le Retif est mentionné comme enfant de chœur dans les comptes de 1470-1471, dans la rubrique habillement des enffans de cueur : « 3 aulnes de violet pour faire une robe au maistre des enffans et 1 aulne de drap noir pour faire un chaperon a Nicolas enffant de cueur et une pere de chausses » ; dans la rubrique dons et remissions : « a Nicolas Le Retif, enffant de cueur auquel messieurs ont donné 1 ecu pour luy gouverner en sa maladie ». Il figure comme vicaire en 1472-1473, avec des distributions très faibles (100 sous t.) aux deux premiers termes de Saint-Michel et noël et faibles (6 et 7 livres) aux deux autres termes de pâques et Saint-Jean (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1653 et 8G 1654).
Le 11 mai 1471, Colasius Retiz « nuper puero chori » reçoit 10 livres tournois et quatre sétiers de blé (froment et seigle) à payer pour l’année présente en 2 termes. Le 5 octobre 1471, « item ordinaverunt quode Colasius Retiz nuper puer chori huius sacre cappelle habebit pro hoc anno viginti libras tu. Cum pane unius vicarii faciendo per eum servitium absentorum quod facere poterit videlibet diaconorum et subdiaconotum [il est sans doute au moins sous-diacre]. Le 1er février 1473, le receveur donnera à Nicolas Retiz 25 livres tournois par an jusqu’à ce qu’il soit vu si il est idoine et si il a de la voix. Le 29 mai 1473, Denis Le Duc a présenté Colasium Bonet alias Le Retiz comme vicaire marguiller en raison de sa prébende. Après un examen du chantre, le 5 juin 1473 « Colasius Bouer alias Le Reteiz fuit receptus et adminus ad seu vicarium matricularium dicte sacre capelle ad presen rationem dicti domini Dionisi Le Duc ». On fait un inventaire des joyaux et ornements et ledit Colas prête serment. Le 7 février 1474, « ordinaverunt Colasio Reteiz vicario huius sacre cappelle unum scutum auri juvendum sibi ad habendum unum « eschiquier » ». Le 1er février 1475, le chapitre exhorte le bas chœur et interdit au distributeur Nicolas Le Retif de donner des distributions à ceux qui sont absents au service et font du scandalle (Pilleboue PCR d’après F-BnF n.a.l. 1534, f. 76, 85, 115, 125, 137v et autre). Il faut noter que les registres de comptes et de délibérations de la Sainte-Chapelle sont lacunaires pour la période 1476-1487.
Le 16 octobre 1487, le chapitre reçoit 100 ecus d’or pour une nouvelle procession fondée le jour de la toussains. Ces 100 écus sont rendus au receveur Nicolas Bonet, qui donne quittance au fondateur. Le 3 novembre 1487, le receveur [Nicolas Bonet ] est changé. Le nouveau prend sa charge mais seulement à condition de donner une caution de 1000 livres. Le 4 décembre 1487, le trésorier annonce aux chapelains et vicaires « que le chapitre a destitué, expulsé et révoque maître Nicolas Bonet de son office et charge de la recette pour certaines grandes et dures causes et pour l’utilité de l’eglise ». Le 16 février 1488, Nicolas Bonet est privé de distributions jusqu’à ce qu’il ait rempli « forum cuiusdem domus quam nuper acceperat a dicto capitulo ». Charles de Launay distributeur est démis de ses fonctions confiées à Nicolas Bonet, et privé de ses revenus. Le 7 octobre 1488, par suite des « inhibitions et fulminations » faite au chapitre par Nicolas Bouet et par crainte des censures contenues dans la bulle, vues également le procès entre le chapitre et les vicaires et chapelains, le chapitre fait collation à Nicolas Bonet de la prébende du château de feu Eloi Grosieulx, en obéissant au pape et au roi. Le 18 octobre 1488, Nicolas Bonet est procureur d’un homme qui tait son nom et donne 100 écus d’or pour une procession fondée à la toussains. Le 26 juin 1490, on « arrete les distributions tant en pain que en marreau de messire Nicole Bouet pour les erreurs quont esté trouvez en ses comptes ». Le 3 mai 1493, messieurs ont « ordonné que a messire Nicole Bouet prebstre vicaire en l’eglise de ceans sera baillé par le greffier de chapitre une presentation de la cure de Saincte Ragonde « quovis modo vacaverit » ». Le 14 décembre 1493, il y a eu procès entre le chapitre et Bonet et Convers qui ont tous deux esté receveurs et sont accusés d’avoir fait des erreurs dans le compte de 1483. Ils doivent au chapitre 389 livres 11 sous 11 deniers. Convers après appel a été condamné à les payer. Il dit que s’il y a eu erreur ce n’est pas de sa faute, mais de celle de Bonnet. On lui fait remise de 89 livres et il paye 300 livres. Le 10 juin 1494, le chapitre decide de confier la charge de maître des enfants à Hector Charlemagne s’il en est d’accord : « Messieurs, touchant la provision du maistre des enffans, ont ordonné que maistre Hector Charlemaigne sera prié et aussi luy sera comandé qu’il aye a tenir les enffans ung an ou deux et qu’il preigne aide d’un des jeunes de ceans comme de Jehan de Mehun ou aultre. Et au cas que ledit Charlemaigne n’en vouldra prandre la charge, ilz ont nommé messire Nicoche [Nicole] Bonet ». Hector Charlemagne a accepté la charge. Le 12 août 1494, Nicolle Bonet est allé à Paris pour des affaires de l’église. Le 6 juin 1502, Nicolas Bonet, nuper cappellanus a pris possession de son canonicat vaccant par resignation de Lambert Grignon. Le 12 juillet 1502, Nicolas Bonet a reçu la prebende et chantrerie que tenoit Georges Passerin et résigne en faveur de Georges Passerin son canonicat. Le 20 septembre 1502, messieurs ont ordonné que un enffant de cueur qui nouvellement a esté presenté par le maistre sera retenu actendu que monsieur le chantre [Bonet] a rapporté qu’il est capable ; messieurs ont ordonné que les enffans de cueur auront des robbes neufves a la toussains et ont commis pour faire faire les draps et robbes monsieur le chantre et Bellestat (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1511, f. 82v, 274 et autres).
Le 12 novembre 1502, « si le chantre [Bonet] fait un proces a Joieux touchant la maison ou ledit Joieux demeure, le chappitre en prandra le garentaige pour ledit Joieux et le proces sera poursuivi aux frais de l’eglise ». Conclusion prises en l’absence du chantre. Le 1er février 1503, la maison de Joieux est toujours en proces. Le chapitre la pretend canoniale, le chantre dit qu’elle est de chantrerie. Le chapitre prend a son compte les frais du proces et le chantre s’y oppose… . Le 23 mai 1503, le chapitre a prié le chantre de dire demain la messe qui est deue a Saint-Etienne. Le 14 novembre 1503, le chapitre a conclud « que Robinet et Pierron qui ont esté enffans de cueur seront mis a l’escolle en deux collieges et ont commis messires le chantre et Bellestat. Le 24 avril 1504, il « a esté conclud qu’on advisera quelz habillemens ont les deux enffans de cueur qui sont a l’escolle affin d’y pourveoir silz en ont besoing ; et pour y adviser y ont commis monsieur le chantre ». Le 11 mai 1504, on « delivrera a monsieur le chantre le livre des statuz de ceans pour en extraire aucunes choses qui sont necessaires extraire pour garder les seimonies requises pour le bien et l’honneur de l’eglise ». Le 23 juillet 1504, « commis a esté monsieur le chantre avec messire André Bourgoing pour aller voir messire Jehan [Guichard] l’organiste chanoine de Bourges pour mectre ordre et faire habiller les orgues de ceans ». Le 14 janvier 1505, le chapitre « conclud que monsieur le chantre que aultrefoiz a prins charge pour pourveoir aux habillemens aux enffans de cueur que au cas que ledit chantre n’y vouldra besoingner messieurs ont commis messieurs Joieux et Bueille » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1512, f. 74v et autres).
Le 24 août 1505, Nicolle Bonet, chantre est présent au chapitre. Le 5 février 1506, « touchant le baston que monsieur le chantre porte en officiant en ladite eglise que monsieur de La Loe disoit avoir esté porté en l’eglise des seurs de la vierge Marie, messieurs ont dit que si ledit chantre ly avoit porté que ce n’estoit de leur consentement… ». Le 2 septembre 1508, « veu l’oppinion de la plus grant et sene partie [de] messieurs que monsieur le chantre seroit sommé de presenter en une de ses plaices maistre Jehan Sequyn [à la maîtrise des enfants] le dit chantre present seroit sommé et de fait l’ont sommé de le presenter ; a quoy monsieur le chantre s’est opposé et qui ny consentoit en rien et proteste d’en appeler ; et apres ce a esté ordonné que maistre Jehan Sequyn sera receu modo et forma que avoit esté receu ? Moton Cralier ? et prandra ses gaiges de chapelain avec le prouffit de la maitrize des enffans de cueur ». Le 19 octobre 1510, monsieur « le tresorier a aresté les distributions et gaignes de monsieur le chantre… jusques ad ce quil ait consigné entre ses mains l’argent qui avoit promis de l’obit de feu monsieur Belestat ». Le 22 octobre 1510, monsieur « le tresorier … a ordonné quil ne sera point baillé a monsieur le chantre de commission pour aller dehors touchant les affaires de l’eglise ». Le 3 décembre 1510, le chantre est présent au chapitre. Le 7 décembre 1510, « monsieur le chantre a exposé en chapitre que monsieur le tresorier avoit receu chapelain messire Jehan Noël sans apeler ledit chantre qui est contre la forme de presentation comme il disoit a quoy a esté respondu que quand monsieur le chantre seroit venu ln luy en parleroit ». En janvier 1511, le tresorier revient en chapitre et le chantre part. Le 1er février 1511, messieurs ont « ordonné que l’on ne baillera aucune commission a monsieur le chantre pour aller dehors ». Le 3 février 1511, en présence du trésorier et du chantre, messieurs ont « ordonné que le chantre fera faire des mareaulx et des tableaux pour les messes basses que ainsi quil a autrefois esté ordonné et que le chantre extraira des statuz les articles touchant les seremonies de l’eglise (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1513).
Dans le registre 8G 1502, il est fait mention (pièce 14) d’un « proces entre Nicolle Bonet, soy disant chantre et chanoine de la Saincte Chapelle… [Jaques Mayet procureur] et maistre François Joieulx et les tresorier et chapitre de la Sainte-Chapelle du Palais de Bourges… [David Pain procureur] touchant la maison que ledit demandeur maintient estre de ladite chantrerie… ». Le 6 février 1548, à la rubrique de la distribution des cierges pour la purification Nostre-Dame (chandeleur), un Nicolas Bonet est mentionné comme « pencionnaires de l’eglise », avec Colladon et Du Vergier. Il s’agit peut-être de notre Nicolas Bonet, qui serait très vieux… (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1502 et 8G 1517, f. 101).
AUTRE CITATION EN LIGNE : La France franciscaine: Volume 9
books.google.fr1926 - Extraits, p. 255 :
... religieuses présentes stipulantes et acceptantes pour elles et leurs successeures, maistre Nicolle Boner, dit Recty, prebstre et chantre, et Francoys Buille, aussi prebstre et chanoine de nostre Saincte Chappelle dudit Bourges, ...
Bibliography
Pilleboue PCR