Convers, Pierre (…-…)

Sainte-Chapelle de Bourges, 1488-1531. Le 3 août 1488, Pierre Convers est reçu chanoine. Le 14 décembre 1493, il y a procès entre le chapitre et Bonet et Convers qui ont tous deux esté receveurs et sont accusés d’avoir fait des erreurs dans le compte de 1483. Ils doivent au chapitre 389 livres 11 sous 11 deniers. Convers après appel est condamné à les payer. Il dit que s’il y a eu erreur ce n’est pas de sa faute, mais celle de Bonnet. On lui fait remise de 89 livres et il paye 300 livres. Le 15 mars 1494, messieurs « ont commis Convers et Bellestat pour aller… a l’assemblée qui se fait en ceste ville de Bourges touchant les coustumes de Berry que nouvellement le roy a mandé les luy envoyer ». Le 5 août 1494, « sont commis Dorsenne, Le Duc et Convers pour faire des remonstrances a messire Jehan Noel ». Le 5 septembre 1495, monsieur « Convers au lieu dudit Pierret [devenu vicaire ?] a presenté [au chantre] Ostrilhet d’Avene pour estre marrelier ». Le 26 septembre 1495, Il « a esté remonstré, dit et exposé a monsieur messire Pierre Convers chanoine de ceans que… en son absence le chapitre avoit donné la capitainerie de Graçay a noble homme Jehan Chevrier, escuier sire de Pandi, laquelle donnation luy avoit esté notifiée pour savoir sur ce son oppinion lequel n’avoit volu respondre si non que luy et monsieur de Villiers estoient opposans ». Monsieur de Chaumont a dit qu’il était d’accord avec la décision du chapitre. Le 12 mai 1498, « a maiori parte capituli a esté conclud qu’Henry aura une robbe du demourant du drap des robbes des enffans ; a quoy monsieur Convers s’est opposé ». Le 27 mai 1498, messieurs « ont commis messires de La Loe et Convers pour aller chez le maistre des enffans pour visiter quelques repparations quil fault faire en la maison dudit maistre des enffans et aussi achapter des draps… pour les obitz ». Le 9 mai 1500, sur la requeste de André Gaultier, en faveur de messire Convers, de qui il est oncle, messieurs luy ont donné l’office de bastonnier vaccant a present par trespas de Jehan Le Maire filz de feu Jehan Le Maire. Le vicaire du trésorier, Etienne du Vergier, dit que l’office estoit adonner a messire le tresorier et non pas a chapitre ; Et qui ci ainsi estoit pour obvier a proces ilz ne vouloient faire tort a mondit sieur le tresorier ; le chantre repond que c’est le contraire que l’office est au chapitre. Le 16 mai 1500, Convers demande a ce que les lettres de collation de l’office de bastonnier soient scellées, et Du Vergier rejette ses reclamations et s’oppose a ce quon scelle. On passe outre et on scelle (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1511, 82v et autres).
Le 19 novembre 1502, le chapitre « conclud que on donnera ses distributions a monsieur Convers de 16 jours quil a esté a Mehun pour muer l’air, touchant la maladie quil a eus puis deux mois en ça ». Le 1er février 1503, La Loe et Convers ont esté commis « pour visiter la maison de messire Denis Bourgoing touchant la gallerie qui dit qui tombe ». Le 24 août 1505, il est présent au chapitre avec Nicolle Bonet chantre, François Joieulx, Pierre Coppin, Etienne Mathé, Etienne Du Vergier et François Bueille. Le 4 février 1506, un J. de Lerville est présent au chapitre en compagnie de M Bonet chantre, Pierre Convers, Henri Belestat, P. Joyeulx, Bueilhe et J. de La Loe. Le 7 septembre 1527, « oye la remonstrance faicte a messieurs dudit chapitre par leur receveur general par laquelle il leur a dit et remonstré quil est deliberé de prendre party de mariage ce quil ne vouloit faire sans les en advertir ad ce quilz ne fussent pas contans de luy ; Et aussi que s’il estoit leur plaisir quil demorast a leur service contre la coustume que sil avoit bien fait, il feroit encores mieulx… ». Ils sont d’accord. « A quoy monsieur Convers a dit que ne se contentoit en riens et se opposoit ad ce que ledit receveur taint la recepte luy estant marié ne autre personne estant mariée » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1512-1514).
Le 21 février 1531, messire Ursin Gaudry, prebstre licencié en decret, a presenté des lettres de collation pour la prebende de Pierre Convers quil a resignée [signée par Marguerite de Navarre]. Tout le monde veut la maison de Pierre Convers… Pierre [Philippe] de Laval l’obtient « d’autant que neantmoings que par le deces de feu messire Estienne Macthé en son vivant chanoine de ceans il eus testé proveu de ladite maison dudit feu mathé laquelle despuis a la requeste de nous il eust remise entre nos mains pour loger noz enffans de cueur par protestation de ne perdre son tour ». Le 25 février 1531, il est décidé, comme Pierre Convers est trop vieux, de lui laisser sa maison. Philippe de Laval y renonce (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1515).