Surname
Le Marie
Given Name
Pierre
Variant Name
Le Marié
Le Marye
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1547 - 1564
Workplace
Bourges
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Chapelle de plain-chant (François 1er, Henri II), <1547-1559. Pierre Le Marié est présent aux obsèques de François 1er en tant que chappellain dans la liste des « chappelains et autres officiers de la Chappelle de plain chant dudit feu roy ». Il n’est pas dans l’état de chapelle de plain-chant de 1535. Il est donc arrivé dans la chapelle de plain-chant entre 1535 et 1547 (Cazaux 2002, p. 256, 314 d’après F-BnF, ms. fr. 10392, f. 175 et F-BnF, ms. r. 2964). En 1554, il est qualifié de chantre et chapelain de la chapelle de plain-chant du roi. Simon Goille, trésorier et payeur des chantres et chapelains « d’icelle chappelle », lui octroie la somme de 140 livres tornois « en monnoye de douzains » pour ses gages de l’année 1555. En 1559, Pierre Vermont vend la charge de Pierre Le Marye au prêtre Jérôme Follet. (Handy 2008, p. 236-237, 508-509, 630 d’après F-BnF, ms. fr. 7835, pièce 7, 12 février 1555, F-AN, MC, XIX, 293, 16 février 1559, étude de Nicolas Delavigne). Il s’agit peut-être de Pierre Mariau, chantre, mentionné deux fois dans le compte des obsèques de Henri II en 1559 la première aux côtés de Mathieu Parnille et la seconde aux côtés du chapelain Thomas Bouscheret (Handy 2008, p. 481 d’après F-AN, KK 125, f. 1395v-1418).
• Chapelle de Marguerite de France, duchesse de Berry, <1555-1564. Pierre Le Marie ou Le Marye est confesseur de Marguerite de France. Il réside auprès de Marguerite de France et non à la Sainte-Chapelle de Bourges où il est chanoine.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1555-1564. Le 24 août 1555, « messire Pierre Le Marie a la collation de la prebende que tenoit feu messire Jaques Alabat », chappelain de la duchesse : fait à Fontainebleau le 10 juin 1555. « et affin que ne facions dificulté de le recepvoir au moyen de ce quil porte longue barbe nous a presenté aultre lettre de madame par lesquelles elle la dispensé de porter sadite barbe » le 18 juin 1555. Le 8 février 1556, Pierre Le Marie, confesseur de madame la duchesse, reçoit 120 livres par an sur sa prebende, sans residence. Le 23 novembre 1557, sont transcrites des lettres de la duchesse sur l’office de chantrerie, à Saint-Germain le 4 octobre 1557. Elle veut savoir si monsieur Gaillard accepte l’office de chantre. Il a refusé. Il suggère Crenequin, de Fougieres et Martin. Il « ne s’est trouvé nul des chanoines a present resident qui ait voulu accepter ladite charge et office de chantre tant a cause de leurs empeschemens, aiges que infirmitez. Messieurs supplient la duchesse d’en pourvoir messire Pierre Lemarye, sinon messire Loys de La Roche ou Jehan Grangier prestres chappelains, lesquels ont moien faire ladite permutation et ont scavoir suffisant pour exercer ledit office » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1523, 8G 1525).
Le 26 juillet 1561, « monsieur Le Marie a desclaré a messieurs que sil y a aulcun chanoyne de l’eglise qui veuille accepter la charge de l’office de chantre il la mectra en ses mains d’aultant quil ne peult faire ladite charge pour la residance quil faict au service de Madame et est des a present desmis et despartit. Sur ce messieurs ont ordonné quil sera enquis particullierement s’il y a aulcun des chanoynes qui la veuille accepter pour en advertir madame affin de l’en pourveoir, considerée ladite demission et departement. Monsieur Le Marie a presenté a monsieur Dumayne vicaire de monsieur le thesaurier messire Estienne Guyard a l’office de chappelain [a present vaccant par son depces] que soloit tenir deffunct messire Marin Rebours. Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que messieurs Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. Dumayne remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame. Le 20 décembre 1561, « Burgat demande réponse : monsieur Mothey a dict qu’il a entendu par les officiers de madame la duchesse que ladite dame trouveroit for estrange de ce que on auroit pourveu audit office au lieu de monsieur Le Marie, craignant d’en estre taxé de madite dame et des sieurs et que ainsi de l’ung et de l’autre il se deportoit d’en oppiner ; et messieurs en donnent que il leur plaira… On verra ». Le 3 janvier 1562, « apres lecture faicte des conclusions du chappitre preceddant, monsieur Burgat a declaré a messieurs les cappitullans que combien que madame l’ayt pourveu de l’office de chantre en l’eglise de ceans ; toutesfoys ad ce que monsieur Le Marie aussi chanoine qui auparavant en avoit la provision de madite dame n’ait cause de se mescomptenter et en estre marry que s’il luy plaist dedans troys moys en prandre la charge et la venir exercer ne luy fera aucun empeschement et ne s’aydera de sadite provision ; et aussi ou ledit Le Marie ne vouldra ad ce satisfaire il veult et s’entend aider de sadite provision… dudit office de chantre et l’exercer veu la faulte quil cognoist estre en l’eglise de ceans a faulte dudit office » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 55-55v, f. 56, 96v, f. 102v-103, f. 109v).
Le 7 avril 1562, « monsieur Burgat a requis monseigneur le thesaurier et messieurs le recevoir et mectre en possession de chantre de l’eglise suyvant la provision qui luy en a esté faicte par madame duchesse de Berry, les requestes par luy a ceste fin cy devant et des longtemps faictes ordonnances et deliberation sur ce faictes par chapitre, declarant que en cas que messire Lemarie auparavant pourveu dudit office de chantre qui se seroit depuy desmis la vouldra reprandre dedans 3 moys et pour s’en despartir ; sur ce monsieur le tresorier et les autres ont ordonné quil sera receu audit office… Messieurs ont quicté Burgat des droictz quil estoit tenu paier a cause dudit office ». Le 4 novembre 1564, messieurs « ont ordonné estre delivré de la bource de chapitre a monsieur Lemarye 90 livres tournois pour son gaigne de 3 quartiers qui escherront au jour et feste de noel prochain » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 5, 8G 1531, f. 86).
• Chapelle de Marguerite de France, duchesse de Berry, <1555-1564. Pierre Le Marie ou Le Marye est confesseur de Marguerite de France. Il réside auprès de Marguerite de France et non à la Sainte-Chapelle de Bourges où il est chanoine.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1555-1564. Le 24 août 1555, « messire Pierre Le Marie a la collation de la prebende que tenoit feu messire Jaques Alabat », chappelain de la duchesse : fait à Fontainebleau le 10 juin 1555. « et affin que ne facions dificulté de le recepvoir au moyen de ce quil porte longue barbe nous a presenté aultre lettre de madame par lesquelles elle la dispensé de porter sadite barbe » le 18 juin 1555. Le 8 février 1556, Pierre Le Marie, confesseur de madame la duchesse, reçoit 120 livres par an sur sa prebende, sans residence. Le 23 novembre 1557, sont transcrites des lettres de la duchesse sur l’office de chantrerie, à Saint-Germain le 4 octobre 1557. Elle veut savoir si monsieur Gaillard accepte l’office de chantre. Il a refusé. Il suggère Crenequin, de Fougieres et Martin. Il « ne s’est trouvé nul des chanoines a present resident qui ait voulu accepter ladite charge et office de chantre tant a cause de leurs empeschemens, aiges que infirmitez. Messieurs supplient la duchesse d’en pourvoir messire Pierre Lemarye, sinon messire Loys de La Roche ou Jehan Grangier prestres chappelains, lesquels ont moien faire ladite permutation et ont scavoir suffisant pour exercer ledit office » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1523, 8G 1525).
Le 26 juillet 1561, « monsieur Le Marie a desclaré a messieurs que sil y a aulcun chanoyne de l’eglise qui veuille accepter la charge de l’office de chantre il la mectra en ses mains d’aultant quil ne peult faire ladite charge pour la residance quil faict au service de Madame et est des a present desmis et despartit. Sur ce messieurs ont ordonné quil sera enquis particullierement s’il y a aulcun des chanoynes qui la veuille accepter pour en advertir madame affin de l’en pourveoir, considerée ladite demission et departement. Monsieur Le Marie a presenté a monsieur Dumayne vicaire de monsieur le thesaurier messire Estienne Guyard a l’office de chappelain [a present vaccant par son depces] que soloit tenir deffunct messire Marin Rebours. Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que messieurs Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. Dumayne remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame. Le 20 décembre 1561, « Burgat demande réponse : monsieur Mothey a dict qu’il a entendu par les officiers de madame la duchesse que ladite dame trouveroit for estrange de ce que on auroit pourveu audit office au lieu de monsieur Le Marie, craignant d’en estre taxé de madite dame et des sieurs et que ainsi de l’ung et de l’autre il se deportoit d’en oppiner ; et messieurs en donnent que il leur plaira… On verra ». Le 3 janvier 1562, « apres lecture faicte des conclusions du chappitre preceddant, monsieur Burgat a declaré a messieurs les cappitullans que combien que madame l’ayt pourveu de l’office de chantre en l’eglise de ceans ; toutesfoys ad ce que monsieur Le Marie aussi chanoine qui auparavant en avoit la provision de madite dame n’ait cause de se mescomptenter et en estre marry que s’il luy plaist dedans troys moys en prandre la charge et la venir exercer ne luy fera aucun empeschement et ne s’aydera de sadite provision ; et aussi ou ledit Le Marie ne vouldra ad ce satisfaire il veult et s’entend aider de sadite provision… dudit office de chantre et l’exercer veu la faulte quil cognoist estre en l’eglise de ceans a faulte dudit office » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 55-55v, f. 56, 96v, f. 102v-103, f. 109v).
Le 7 avril 1562, « monsieur Burgat a requis monseigneur le thesaurier et messieurs le recevoir et mectre en possession de chantre de l’eglise suyvant la provision qui luy en a esté faicte par madame duchesse de Berry, les requestes par luy a ceste fin cy devant et des longtemps faictes ordonnances et deliberation sur ce faictes par chapitre, declarant que en cas que messire Lemarie auparavant pourveu dudit office de chantre qui se seroit depuy desmis la vouldra reprandre dedans 3 moys et pour s’en despartir ; sur ce monsieur le tresorier et les autres ont ordonné quil sera receu audit office… Messieurs ont quicté Burgat des droictz quil estoit tenu paier a cause dudit office ». Le 4 novembre 1564, messieurs « ont ordonné estre delivré de la bource de chapitre a monsieur Lemarye 90 livres tournois pour son gaigne de 3 quartiers qui escherront au jour et feste de noel prochain » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 5, 8G 1531, f. 86).
Bibliography
Cazaux 2002
Handy 2008
Pilleboue PCR