Surname
Burgat
Given Name
François
Variant Name
Burgad
Role
Cantor (ecclesiastical dignitary)
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1549 - 1565
Workplace
Bourges
Institution
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Chapelle des ducs d’Orléans, d’Angoulême et d’Anjou, 1549-1553. François Burgad est clerc entré le 1er mai 1549 avec des gages de 120 livres tournois à la chapelle des ducs d’Orléans, d’Angoulême et d’Anjou et est « hors » en 1553 (Handy 2008 d’après F-BnF, ms fr 7854, f. 47v). Il est probable qu’il ait continué au service du duc d’Orléans au moins jusqu’en 1559.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1556-1565. Le 17 novembre 1556, messire François Burgat a la collation de la prébende resignée par messire Estienne Bernay, aumônier de la reine, « pro ecclesia parrochiali Sancti Marcialis du Pyn, Tholosimensis diocesis » datée du 7 octobre 1556 à Paris. Le 24 décembre 1556, « monsieur Gaillard a refféré a messieurs que monsieur Burgat avoit eu responce du maistre des enffans de cueur de Mascon qu’il avoit mandé qui avoit fait responce qu’il ne viendroit ». Le 17 août 1557, sera payé « 3 sous 10 deniers a monsieur Burgat qui a baillé tant a ung medecin que a esté visité André enffant de cueur qui estoit mallade… et pour du papier et ancre pour lesdits enffans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1524, f. 134v et autre, 8G 1525).
Le 28 juin 1558, Gilbert Candegay, poislier reçoit « la somme de 6 livres 10 sous pour la poisle… que messieurs Gaillard et Burgat ont achaptée pour le maistre des enffans de cuer ». Le 9 septembre 1558, « monsieur Dumaine a remonstré a messieurs que monsieur Burgat chanoine vient souventesfoys aux festes annuelles a l’eglise portant longue barbe, qui est contre le statut de l’eglise ; et qu’il en a eu des doleances, et prie messieurs donner sur ce leur advis. Messieurs sont d’advis que le statut soit observé. Du Maine, de l’autorité de monsieur le tresorier a faict commandement audit Burgat de ne venir doresnavant es festes annuelles en l’eglise aiant barbe suyvant ledit statut ; lequel Burgat a fait responce obediendum est propositus etiam discolis ; et pour ceste raison obeyra au tresorier et ne viendra a l’eglise sans faire sa barbe ». Le 15 octobre 1558, monsieur « Gaillard a remonstré que cy davant il a esté commis a la charge des enffans de cueur aux reparations de l’eglise, aux moulins le roy et messire Jaques et reparations d’iceulx. Aussi a esté chargé d’une des clefs du tresor des reliques laquelle en son absence a esté remise es mains de messire François Bernard. Semblablement avoit esté chargé de faire venir un praticien pour faire l’inventaire des tiltres… Presentement ledit Gaillard s’en est dechargé et prie la compaignye y pourveoir d’autres… Veu laquelle remonstrance et descharge dudit Gaillard, messieurs ont commis pour la charges desdits enffans de cueur et reparations de l’eglise lesdits Dumayne et Monthey ; et pour la charge des molins lesdits Martin et Burgat ». Le 15 novembre 1558, « monsieur Burgat au nom et comme procureur de monsieur le tresorier a nommé et presente comme son vicaire maistre Jehan Testard a la place et office a present vaccant par le trespas de feu messire Jehan Harpicon… [Il déclare] ledit Testard ydoine et suffisant ». Le 19 novembre 1558, « apres lecture des conclusions du chapitre precedent monsieur Burgat pour et au nom de monsieur Martin et se soy disant avoir de lui charge a declaré qu’il s’oppose a la deliberation faicte par messieurs de recevoir maistre JehanTestard a l’office de vicaire… Monsieur Burgat a dit que adherant aux opynyons de messieurs Crenequin, Dumaine et Monthey il est d’advis que ledit Testard soit receu a ladite place de vicaire et a ceste fin soit de nouveau examiné ». Le 29 novembre 1558, on a donné a monsieur Gaillard des extracts du registre sur la presentation de Testard a l’office de vicaire par Bourboins. « Messires de Fougieres, Martin et Burgat ont oy ledit Testard tant lecons que evangilles et congneu comme chacun a peu le faire notoirement quil deffault grandement en la lecture qui est chose fort indescente en ladite eglise et contre le statut d’icelle ; et n’est capable quant a ladite lecture d’estre receu audit office de vicaire ». Gaillard présente ce même jour au chapitre une lettre « anonyme » qu’il dit être de la main de Burgat sur le recrutement ou non recrutement de musicien. Le 20 décembre 1558, le rapport de Crenequin sur Estienne Guyard, juge ce dernier capable. Martin et Burgat ont dit qui sont d’advis recevoir ledit Guiart. Le 21 mars 1559, « messieurs sur la requeste faicte par messire Jehan Chaumeau seigneur de Lanay et actendu les lettres que leur a escriptes madame la Duchesse ont commis messieurs Martin et Burgat pour dresser le cahier des antiquitez et choses dignes de memoire qui seront trouvées en la librairie de ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1526, f. 79, f. 108v-110 et autres).
Les 8, 11, 15 et 29 avril 1559, Burgat est présent au chapitre. Le 1er juin 1559, « monsieur Gaillard a remonstré a messieurs que le jour de la chevauchée de la soizaine de may dernier estant sur son mullet pour sen venir en la maison du receveur ou messieurs ont acoustumé eulx trouver et assembler pour aller a ladite chevauchée luy survint ung flus de sang par le nez a grande effusion qui fut cause quil ne peult aller a ladite chevauchée neantmoing messieurs Du Mayne, Burgat et Mothey avoient party entre eulx la distribution dudit sieur Gaillard sans luy en faire protestant d’en avoir recours ». Le 20 juin 1559, « sur la requeste presentée par les executeurs du testament de feu Loys de La Roche luy vivant chappelain de ceans… Monsieur Burgat a prié messieurs luy bailler par adcense une allee sortant de la maison que tenoit de chapitre ledit feu Loy de La Roche pour aller au puis et quil en baillera 40 sous chacun an ». Le 29 août 1559, « messieurs ayant veu les lettres que leur a escriptes monsieur le duc d’Orléans par lesquelles il les prie permettre a monsieur Burgat chanoine de ceans porter barbe comme estant a son service, ont ordonné qu’il en sera deliberé avecq ledit sieur Burgat quant il sera au chapitre ». Le 20 janvier 1560, « monsieur Dumayne au nom de vicaire de monseigneur le tresorier a decclaré a messieurs qu’il proteste de nullité la reception et installation de messire Jehan Le Nayn a l’office de chappelain faicte par messieurs messire Simon Gaillard, Claude Martin, François Burgat et Jaques Mothey ». Le 31 janvier 1560, messieurs « ont ordonné que Denis enffant de cueur de leglise sera mis en penssion en ung college pour ung an et pour ce faire ont commis monsieur Burgat ». Le 17 février 1560, messieurs ont ordonné que Denis Tiercelin enffant de cueur sera mis au college en penssion et pour ce faire ont commis monsieur Burgat pour s’en donner garde ». Le 20 février 1560, messieurs après que monsieur Burgat leur a rapporté quil a mis Denis Tiercelin enffant de cueur au college de Moutiermoyen a 20 escus de penssion par an ont ordonné quil sera advencé 12 livres 10 solz pour le premier quartier qui commencera le dimanche 18 de ce present moys ». Le 9 mars 1560, messieurs ont « ordonné que le receveur paiera a monsieur Burgat la somme de 47 solz tournois 8 deniers quil a debourcé pour achapter les livres et aultres menues necessitez a Denis Tiercelin mis au college ». Le 23 mars 1560, « messieurs ont ordonné que monsieur Burgat advisera avec messire Ursin Brunet ce qui peult estre deu au maistre des enffans de cueur de l’eglise pour avoir nourry Johannet enffant de cueur avant sa reception qui en fera son rapport pour luy oy ordonner par messieurs sur le paiement que demande ledit masitre des enffans ». Le 23 mars 1560, messieurs « ont payé ledit sieur Burgat faire faire la lecture de grand maire ausdits enffans de cueur en sa maison veu leur maistre qui a acoustumé les instruire jusques ad ce quilz auront pourveu d’un maistre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 23-23v, f. 33-40, f. 105, 110, 118v, 120v, 128v, 131bisv et autres).
Le 15 avril 1561, François Burgat est présent au chapitre. Le 19 avril 1561, Dumayne présente un rapport sur « Pierre Fauchon qui lui avoit remonstré quil n’estoit subject a examen actendu quil avoyt esté examiné lors quil avoit esté commis vicaire et trouvé et rapporté cappable. [Burgat est] d’advis que ledit Fauchon debvoit estre institué et receu chapelain ». Le 14 juin 1561, « cappitulans et estans assemblez en chapitre pour decider des affaires messieurs… François Burgat… tous chanoines de ladite eglise » en l’absence du trésorier, de son vicaire et du chantre décident de la suppression des distributions pour toute absence non autorisée des chapelaine et vicaires. Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 20 septembre 1561, « monsieur Martin a declaré qu’il se deschargeoit de l’examen de François Dyvoy a luy renvoyé par le vicaire general veu ce que Dumayne a renvoyé ledit Dyvoy a monsieur François Burgat chanoine ». Le 23 septembre 1561, François Burgat fait son rapport sur « François d’Yvoy sur la presentation de René Demerlier pour estre vicaire a la place de Anthoine Montsayon ». Il est capable et présente ses lettres de tonsure pour faire apparoir de son ingenuité. Le 23 septembre 1561, messieurs ont « commis monsieur Burgat pour monter au clocher veoir la cloche quil fault rehabiller pour la faire racoster ». Le 27 août [sic septembre ?] 1561, « messieurs ont marchandé avec Jaques Duhameau sarruzier demourant a Bourges a la somme de 7 livres 10 sous pour habiller les troys cloches de l’eglise qui ont esté visitées par monsieur Burgat et doibt fournir de toutes choses ». Le 22 novembre 1561, messieurs ont « commis monsieur Burgat et Mothey pour faire faire la distribution des bleds et sera a chacun de messieurs 3 setiers de froment viel et aux chapelains et vicaire la moictié moings ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. « remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame ». Le 9 décembre 1561, Burgat s’impatiente. Le 20 décembre 1561, Burgat demande réponse : « Monsieur Mothey a dict qu’il a entendu par les officiers de madame la duchesse que ladite dame trouveroit for estrange de ce que on auroit pourveu audit office au lieu de monsieur Le Marie, craignant d’en estre taxé de madite dame et des sieurs et que ainsi de l’ung et de l’autre il se deportoit d’en oppiner ; et messieurs en donnent que il leur plaira… . Le greffier a vu monsieur Le Roy : actendu que madame avoit pourveu ledit Burgat audit office, il s’en remect ad ce quil plaira a messieurs ». On sursoit. Ce même jour, « sera paié 100 sous tournois a messire Jaques Rossilhon pour avoir faict l’office de chantre en l’absence du chantre de ladite eglise… depuys la feste Saint-Jehan baptiste dernierement passée jusqu’à huy ». Le 24 décembre 1561, François Burgat est receu chantre. Le 3 janvier 1562, « apres lecture faicte des conclusions du chappitre preceddant, monsieur Burgat a declaré a messieurs les cappitullans que combien que madame l’ayt pourveu de l’office de chantre en l’eglise de ceans ; toutesfoys ad ce que monsieur Le Marie aussi chanoine qui auparavant en avoit la provision de madite dame n’ait cause de se mescomptenter et en estre marry que s’il luy plaist dedans troys moys en prandre la charge et la venir exercer ne luy fera aucun empeschement et ne s’aydera de sadite provision ; et aussi ou ledit Le Marie ne vouldra ad ce satisfaire il veult et s’entend aider de sadite provision… dudit office de chantre et l’exercer veu la faulte quil cognoist estre en l’eglise de ceans a faulte dudit office ». Le 10 janvier 1562, Mothey et Burgat demandent successivement certiffication de leur chanoynie (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 5, 29, f. 55-55v, f. 56, 72v, 74v, 76, 93, 96v, f. 102v-103, f. 103v, 109v, 111v et autres).
Le 7 avril 1562, « monsieur Burgat a requis monseigneur le thesaurier et messieurs le recevoir et mectre en possession de chantre de l’eglise suyvant la provision qui luy en a esté faicte par madame duchesse de Berry, les requestes par luy a ceste fin cy devant et des longtemps faictes ordonnances et deliberation sur ce faictes par chapitre, declarant que en cas que messire Lemarie auparavant pourveu dudit office de chantre qui se seroit depuy desmis la vouldra reprandre dedans 3 moys et pour s’en despartir ; sur ce monsieur le tresorier et les autres ont ordonné quil sera receu audit office… Messieurs ont quicté Burgat des droictz quil estoit tenu paier a cause dudit office ». Le 8 avril 1562, François Burgat est reçu chantre et prête serment. Les 11 et 14 avril, « en l’absence du trésorier René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller ». Le 19 septembre 1562, « messeurs ont commis monsieur le chantre pour compter avec le maistre des enffans de cueur de l’eglise de ce qui luy peut estre deub de ladite maistrise au jour des enffans quil a euz selon quil est contenu par sa reception a ladite maistrise ». Le 6 octobre 1562, « messieurs ont ordonné sur la requeste de Mathurin Poisson, maistre de grammaire des enffans de cueur de l’eglise qui luy sera paié par leur receveur general la somme de 6 livres tournois pour avoir instruict lesdits enffans de cueur depuis le jour de noel dernier passé jusques a la feste Saint-Jehan Baptiste ensuivant et dernière passée ; et en continuant l’instruction desdits enffans sea paié pour l’advenir depuis ce jourd’huy faisant son debvoir ». Le 17 octobre 1562, « monsieur Burgat chantre a requis messieurs d’ordonner sur ce quilz ont mis en surceance le gaigne de son office de chantre du quartier Saint-Michel deu pendant lequel temps le service de l’eglise n’avoit peu estre faict aumoyen des guerres, percistant ad ce que ledit gaigne luy soit octroyé actendu que le semblable a esté faict pour le regard de messieurs et des chapelains et vicaires. Messieurs ont remis ledit gaigne a la conscience dudit Burgat sauf monsieur Gaillard qui a insisté du contraire veu le statut de l’eglise » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 5, 17v, 21, 26, f. 28v-29 et autres).
Le 28 avril 1563, « messieurs, considerans le dangier de qui est en ceste ville de mortalité de peste et pour y eviter ont ordonné que ceulx de mesditssieurs qui se vouldront retirer aux champs, ilz pourront et leur sera permis ce faire jusques a la feste Saint-Michel prochaine seullement ; et neantmoings gangneront leur marreau et a l’esgard de monsieur le chantre le gangnera semblablement tant pour sa prebende que office de chantre pour ledit temps seulement ». Le 10 juillet 1563, « monsieur le chantre a dit que estant en cueur voulant mectre ordre sur les insolances que avoient faictes aucuns chappelains et vicaires cellebrant le divin service ; ils l’auroyent voulu oultrager usant de manasses contre luy ce qu’il auroyt remonstré au vicaire general de monsieur le tresorier pour en faire justice ». Le 20 juillet 1563, « monsieur Gaillard… a presenté messire Pierre Franchomme prestre diocese d’Auxerre a la place et office de vicaire de l’eglise de ceans que souloit tenir messire Anthoine Clare ». Il est renvoyé à monsieur Burgat. Le 30 octobre 1563, « monsieur le chantre a rapporté a messieurs que suyvant le renvoy a luy faict par chapitre pour s’enquerir de la suffisance ou insuffisance de Mace Arrachepied presenté par monsieur Dumayne comme vicaire de monseigneur le thesaurier a la place et office de vicaire en l’eglise de ceans que souloyt tenir feu maistre Jehan Testart ; il a trouvé ledit Arrachepied cappable et suffisant pour tenir et exercer ledit office et vicariat » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1530, f. 4-4v, f. 32-32v, f. 37v, f. 69-69v et autres).
François Burgat, nous apprennent les registres de délibération de la Sainte-Chapelle, est parti au service du roi Charles IX tout en étant payé de sa prébende.
• Chapelle royale de France (Charles IX), 1564-1565. Le 16 mai 1564, « messieurs en consideration que messire François Burgat leur confrere est au service du roy luy ont accordé la somme de 120 livres par an au fin de temps quil sera actuellement employé au service dudit sieur ». Le 30 mai 1564, « monsieur de Fougieres a remonstré quon avoit rapporté a messire François Burgat quil de Fougieres seul avoit empesché quon donnast audit Burgat son gaigne qui est contre verité car la compaignye scait quil fut d’adviz que pour le peu de temps que ledit de Burgat demandoyt ledit gangne qui luy fust octroyé. Ce que messieurs ont declaré estre vray ; dont ledit de Fougieres a requis acte ». Le 16 septembre 1564, « monsieur Vialart a remonstré a messieurs que monsieur Burgat les prient luy donner son quartier de la Saint-Jehan dernier a raison de la pension qui leur plaisoit luy donner de 120 livres tournois et aussy le quartier de la Saint-Michel prochaine ; de laquelle pention il se contenteroyt comme il est contenu dans un memoire escript de la main dudit sieur Burgat baillé audit sieur Viallart ; et exhibé par ledit sieur Viallard es mains duquel il est demouré. Sur ce messieurs ont ordonné que messire Guillaume Pellet nagueres receveur general paiera audit sieur Burgat la somme de 30 livres pour son gaigne du quertier de Saint-Jehan ; et pour le quartier Saint-Michel luy sera payé semblable somme par messire Ursin Brunet a present receveur ». Le 3 octobre 1564, messieurs ont « ordonné que le receveur payera 50 sous tournois a messire Jaques Rossilhon pour avoir exercé l’office de chantre durant 3 moys escheuz le dernier jour de septembre dernier passé et continuera a le payer de troys en troys moys a raison de 50 sous pour lesdits troys moys tant que monsieur le chantre sera absent seullement ». Le 3 octobre 1564, « monsieur Burgat aura 30 livres tournois par quartier au roole ». Le 3 février 1565, messieurs ont « ordonné que monsieur Burgat sera payé de son gagne du terme de pasques et Saint-Jean dernier et de la premiere distribution de bled qui est 6 setier froment 6 setier seigle et 6 setiers avoine parce quil avoit gagné auparavant que son aller ; et luy sera delivré pour chacun des quartiers assavoir : pasques 59 livres 5 sous tant pour le gagne que la chanterie ; Saint-Jehan 30 livres ; et oultre lui sera delivré autres 30 livres pour le quartier de noel » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1531, f. 16, f. 18-18v, f. 77 et autres).
Le 3 juillet 1565, « le chantre Burgat sera payé de la bource du chapitre de 59 livres tournois et 5 sous que devoit Guillaume Pellet ». Le 11 septembre 1565, « monsieur Dumerlier a prié messieurs luy bailler par adcense la maison que tient de chapitre monsieur le chantre a la charge de s’en sortir de ladite maison toutesfoys et quantes que ledit syeur chantre reviendra, et s’en sortyra de ladite maison et leluy delaissera… Respondu quils ont agreable ce que ledit chantre en fera sans prandre de droict de l’eglise. Le trésorier s’en est allé de chapitre ». Le 3 novembre 1565, « le receveur paiera a Burgat 89 livres tournois tant pour son gaigne de sa prebende que de ladite chantrerie du terme de pasques 1564 [a.s.] que aussi pour sa pension de 30 livres du terme de Saint-Jehan ensuyvant » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1532, f. 30, 54 et autre).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1556-1565. Le 17 novembre 1556, messire François Burgat a la collation de la prébende resignée par messire Estienne Bernay, aumônier de la reine, « pro ecclesia parrochiali Sancti Marcialis du Pyn, Tholosimensis diocesis » datée du 7 octobre 1556 à Paris. Le 24 décembre 1556, « monsieur Gaillard a refféré a messieurs que monsieur Burgat avoit eu responce du maistre des enffans de cueur de Mascon qu’il avoit mandé qui avoit fait responce qu’il ne viendroit ». Le 17 août 1557, sera payé « 3 sous 10 deniers a monsieur Burgat qui a baillé tant a ung medecin que a esté visité André enffant de cueur qui estoit mallade… et pour du papier et ancre pour lesdits enffans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1524, f. 134v et autre, 8G 1525).
Le 28 juin 1558, Gilbert Candegay, poislier reçoit « la somme de 6 livres 10 sous pour la poisle… que messieurs Gaillard et Burgat ont achaptée pour le maistre des enffans de cuer ». Le 9 septembre 1558, « monsieur Dumaine a remonstré a messieurs que monsieur Burgat chanoine vient souventesfoys aux festes annuelles a l’eglise portant longue barbe, qui est contre le statut de l’eglise ; et qu’il en a eu des doleances, et prie messieurs donner sur ce leur advis. Messieurs sont d’advis que le statut soit observé. Du Maine, de l’autorité de monsieur le tresorier a faict commandement audit Burgat de ne venir doresnavant es festes annuelles en l’eglise aiant barbe suyvant ledit statut ; lequel Burgat a fait responce obediendum est propositus etiam discolis ; et pour ceste raison obeyra au tresorier et ne viendra a l’eglise sans faire sa barbe ». Le 15 octobre 1558, monsieur « Gaillard a remonstré que cy davant il a esté commis a la charge des enffans de cueur aux reparations de l’eglise, aux moulins le roy et messire Jaques et reparations d’iceulx. Aussi a esté chargé d’une des clefs du tresor des reliques laquelle en son absence a esté remise es mains de messire François Bernard. Semblablement avoit esté chargé de faire venir un praticien pour faire l’inventaire des tiltres… Presentement ledit Gaillard s’en est dechargé et prie la compaignye y pourveoir d’autres… Veu laquelle remonstrance et descharge dudit Gaillard, messieurs ont commis pour la charges desdits enffans de cueur et reparations de l’eglise lesdits Dumayne et Monthey ; et pour la charge des molins lesdits Martin et Burgat ». Le 15 novembre 1558, « monsieur Burgat au nom et comme procureur de monsieur le tresorier a nommé et presente comme son vicaire maistre Jehan Testard a la place et office a present vaccant par le trespas de feu messire Jehan Harpicon… [Il déclare] ledit Testard ydoine et suffisant ». Le 19 novembre 1558, « apres lecture des conclusions du chapitre precedent monsieur Burgat pour et au nom de monsieur Martin et se soy disant avoir de lui charge a declaré qu’il s’oppose a la deliberation faicte par messieurs de recevoir maistre JehanTestard a l’office de vicaire… Monsieur Burgat a dit que adherant aux opynyons de messieurs Crenequin, Dumaine et Monthey il est d’advis que ledit Testard soit receu a ladite place de vicaire et a ceste fin soit de nouveau examiné ». Le 29 novembre 1558, on a donné a monsieur Gaillard des extracts du registre sur la presentation de Testard a l’office de vicaire par Bourboins. « Messires de Fougieres, Martin et Burgat ont oy ledit Testard tant lecons que evangilles et congneu comme chacun a peu le faire notoirement quil deffault grandement en la lecture qui est chose fort indescente en ladite eglise et contre le statut d’icelle ; et n’est capable quant a ladite lecture d’estre receu audit office de vicaire ». Gaillard présente ce même jour au chapitre une lettre « anonyme » qu’il dit être de la main de Burgat sur le recrutement ou non recrutement de musicien. Le 20 décembre 1558, le rapport de Crenequin sur Estienne Guyard, juge ce dernier capable. Martin et Burgat ont dit qui sont d’advis recevoir ledit Guiart. Le 21 mars 1559, « messieurs sur la requeste faicte par messire Jehan Chaumeau seigneur de Lanay et actendu les lettres que leur a escriptes madame la Duchesse ont commis messieurs Martin et Burgat pour dresser le cahier des antiquitez et choses dignes de memoire qui seront trouvées en la librairie de ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1526, f. 79, f. 108v-110 et autres).
Les 8, 11, 15 et 29 avril 1559, Burgat est présent au chapitre. Le 1er juin 1559, « monsieur Gaillard a remonstré a messieurs que le jour de la chevauchée de la soizaine de may dernier estant sur son mullet pour sen venir en la maison du receveur ou messieurs ont acoustumé eulx trouver et assembler pour aller a ladite chevauchée luy survint ung flus de sang par le nez a grande effusion qui fut cause quil ne peult aller a ladite chevauchée neantmoing messieurs Du Mayne, Burgat et Mothey avoient party entre eulx la distribution dudit sieur Gaillard sans luy en faire protestant d’en avoir recours ». Le 20 juin 1559, « sur la requeste presentée par les executeurs du testament de feu Loys de La Roche luy vivant chappelain de ceans… Monsieur Burgat a prié messieurs luy bailler par adcense une allee sortant de la maison que tenoit de chapitre ledit feu Loy de La Roche pour aller au puis et quil en baillera 40 sous chacun an ». Le 29 août 1559, « messieurs ayant veu les lettres que leur a escriptes monsieur le duc d’Orléans par lesquelles il les prie permettre a monsieur Burgat chanoine de ceans porter barbe comme estant a son service, ont ordonné qu’il en sera deliberé avecq ledit sieur Burgat quant il sera au chapitre ». Le 20 janvier 1560, « monsieur Dumayne au nom de vicaire de monseigneur le tresorier a decclaré a messieurs qu’il proteste de nullité la reception et installation de messire Jehan Le Nayn a l’office de chappelain faicte par messieurs messire Simon Gaillard, Claude Martin, François Burgat et Jaques Mothey ». Le 31 janvier 1560, messieurs « ont ordonné que Denis enffant de cueur de leglise sera mis en penssion en ung college pour ung an et pour ce faire ont commis monsieur Burgat ». Le 17 février 1560, messieurs ont ordonné que Denis Tiercelin enffant de cueur sera mis au college en penssion et pour ce faire ont commis monsieur Burgat pour s’en donner garde ». Le 20 février 1560, messieurs après que monsieur Burgat leur a rapporté quil a mis Denis Tiercelin enffant de cueur au college de Moutiermoyen a 20 escus de penssion par an ont ordonné quil sera advencé 12 livres 10 solz pour le premier quartier qui commencera le dimanche 18 de ce present moys ». Le 9 mars 1560, messieurs ont « ordonné que le receveur paiera a monsieur Burgat la somme de 47 solz tournois 8 deniers quil a debourcé pour achapter les livres et aultres menues necessitez a Denis Tiercelin mis au college ». Le 23 mars 1560, « messieurs ont ordonné que monsieur Burgat advisera avec messire Ursin Brunet ce qui peult estre deu au maistre des enffans de cueur de l’eglise pour avoir nourry Johannet enffant de cueur avant sa reception qui en fera son rapport pour luy oy ordonner par messieurs sur le paiement que demande ledit masitre des enffans ». Le 23 mars 1560, messieurs « ont payé ledit sieur Burgat faire faire la lecture de grand maire ausdits enffans de cueur en sa maison veu leur maistre qui a acoustumé les instruire jusques ad ce quilz auront pourveu d’un maistre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 23-23v, f. 33-40, f. 105, 110, 118v, 120v, 128v, 131bisv et autres).
Le 15 avril 1561, François Burgat est présent au chapitre. Le 19 avril 1561, Dumayne présente un rapport sur « Pierre Fauchon qui lui avoit remonstré quil n’estoit subject a examen actendu quil avoyt esté examiné lors quil avoit esté commis vicaire et trouvé et rapporté cappable. [Burgat est] d’advis que ledit Fauchon debvoit estre institué et receu chapelain ». Le 14 juin 1561, « cappitulans et estans assemblez en chapitre pour decider des affaires messieurs… François Burgat… tous chanoines de ladite eglise » en l’absence du trésorier, de son vicaire et du chantre décident de la suppression des distributions pour toute absence non autorisée des chapelaine et vicaires. Le 29 juillet 1561, « après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 20 septembre 1561, « monsieur Martin a declaré qu’il se deschargeoit de l’examen de François Dyvoy a luy renvoyé par le vicaire general veu ce que Dumayne a renvoyé ledit Dyvoy a monsieur François Burgat chanoine ». Le 23 septembre 1561, François Burgat fait son rapport sur « François d’Yvoy sur la presentation de René Demerlier pour estre vicaire a la place de Anthoine Montsayon ». Il est capable et présente ses lettres de tonsure pour faire apparoir de son ingenuité. Le 23 septembre 1561, messieurs ont « commis monsieur Burgat pour monter au clocher veoir la cloche quil fault rehabiller pour la faire racoster ». Le 27 août [sic septembre ?] 1561, « messieurs ont marchandé avec Jaques Duhameau sarruzier demourant a Bourges a la somme de 7 livres 10 sous pour habiller les troys cloches de l’eglise qui ont esté visitées par monsieur Burgat et doibt fournir de toutes choses ». Le 22 novembre 1561, messieurs ont « commis monsieur Burgat et Mothey pour faire faire la distribution des bleds et sera a chacun de messieurs 3 setiers de froment viel et aux chapelains et vicaire la moictié moings ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. « remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame ». Le 9 décembre 1561, Burgat s’impatiente. Le 20 décembre 1561, Burgat demande réponse : « Monsieur Mothey a dict qu’il a entendu par les officiers de madame la duchesse que ladite dame trouveroit for estrange de ce que on auroit pourveu audit office au lieu de monsieur Le Marie, craignant d’en estre taxé de madite dame et des sieurs et que ainsi de l’ung et de l’autre il se deportoit d’en oppiner ; et messieurs en donnent que il leur plaira… . Le greffier a vu monsieur Le Roy : actendu que madame avoit pourveu ledit Burgat audit office, il s’en remect ad ce quil plaira a messieurs ». On sursoit. Ce même jour, « sera paié 100 sous tournois a messire Jaques Rossilhon pour avoir faict l’office de chantre en l’absence du chantre de ladite eglise… depuys la feste Saint-Jehan baptiste dernierement passée jusqu’à huy ». Le 24 décembre 1561, François Burgat est receu chantre. Le 3 janvier 1562, « apres lecture faicte des conclusions du chappitre preceddant, monsieur Burgat a declaré a messieurs les cappitullans que combien que madame l’ayt pourveu de l’office de chantre en l’eglise de ceans ; toutesfoys ad ce que monsieur Le Marie aussi chanoine qui auparavant en avoit la provision de madite dame n’ait cause de se mescomptenter et en estre marry que s’il luy plaist dedans troys moys en prandre la charge et la venir exercer ne luy fera aucun empeschement et ne s’aydera de sadite provision ; et aussi ou ledit Le Marie ne vouldra ad ce satisfaire il veult et s’entend aider de sadite provision… dudit office de chantre et l’exercer veu la faulte quil cognoist estre en l’eglise de ceans a faulte dudit office ». Le 10 janvier 1562, Mothey et Burgat demandent successivement certiffication de leur chanoynie (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 5, 29, f. 55-55v, f. 56, 72v, 74v, 76, 93, 96v, f. 102v-103, f. 103v, 109v, 111v et autres).
Le 7 avril 1562, « monsieur Burgat a requis monseigneur le thesaurier et messieurs le recevoir et mectre en possession de chantre de l’eglise suyvant la provision qui luy en a esté faicte par madame duchesse de Berry, les requestes par luy a ceste fin cy devant et des longtemps faictes ordonnances et deliberation sur ce faictes par chapitre, declarant que en cas que messire Lemarie auparavant pourveu dudit office de chantre qui se seroit depuy desmis la vouldra reprandre dedans 3 moys et pour s’en despartir ; sur ce monsieur le tresorier et les autres ont ordonné quil sera receu audit office… Messieurs ont quicté Burgat des droictz quil estoit tenu paier a cause dudit office ». Le 8 avril 1562, François Burgat est reçu chantre et prête serment. Les 11 et 14 avril, « en l’absence du trésorier René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller ». Le 19 septembre 1562, « messeurs ont commis monsieur le chantre pour compter avec le maistre des enffans de cueur de l’eglise de ce qui luy peut estre deub de ladite maistrise au jour des enffans quil a euz selon quil est contenu par sa reception a ladite maistrise ». Le 6 octobre 1562, « messieurs ont ordonné sur la requeste de Mathurin Poisson, maistre de grammaire des enffans de cueur de l’eglise qui luy sera paié par leur receveur general la somme de 6 livres tournois pour avoir instruict lesdits enffans de cueur depuis le jour de noel dernier passé jusques a la feste Saint-Jehan Baptiste ensuivant et dernière passée ; et en continuant l’instruction desdits enffans sea paié pour l’advenir depuis ce jourd’huy faisant son debvoir ». Le 17 octobre 1562, « monsieur Burgat chantre a requis messieurs d’ordonner sur ce quilz ont mis en surceance le gaigne de son office de chantre du quartier Saint-Michel deu pendant lequel temps le service de l’eglise n’avoit peu estre faict aumoyen des guerres, percistant ad ce que ledit gaigne luy soit octroyé actendu que le semblable a esté faict pour le regard de messieurs et des chapelains et vicaires. Messieurs ont remis ledit gaigne a la conscience dudit Burgat sauf monsieur Gaillard qui a insisté du contraire veu le statut de l’eglise » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 5, 17v, 21, 26, f. 28v-29 et autres).
Le 28 avril 1563, « messieurs, considerans le dangier de qui est en ceste ville de mortalité de peste et pour y eviter ont ordonné que ceulx de mesditssieurs qui se vouldront retirer aux champs, ilz pourront et leur sera permis ce faire jusques a la feste Saint-Michel prochaine seullement ; et neantmoings gangneront leur marreau et a l’esgard de monsieur le chantre le gangnera semblablement tant pour sa prebende que office de chantre pour ledit temps seulement ». Le 10 juillet 1563, « monsieur le chantre a dit que estant en cueur voulant mectre ordre sur les insolances que avoient faictes aucuns chappelains et vicaires cellebrant le divin service ; ils l’auroyent voulu oultrager usant de manasses contre luy ce qu’il auroyt remonstré au vicaire general de monsieur le tresorier pour en faire justice ». Le 20 juillet 1563, « monsieur Gaillard… a presenté messire Pierre Franchomme prestre diocese d’Auxerre a la place et office de vicaire de l’eglise de ceans que souloit tenir messire Anthoine Clare ». Il est renvoyé à monsieur Burgat. Le 30 octobre 1563, « monsieur le chantre a rapporté a messieurs que suyvant le renvoy a luy faict par chapitre pour s’enquerir de la suffisance ou insuffisance de Mace Arrachepied presenté par monsieur Dumayne comme vicaire de monseigneur le thesaurier a la place et office de vicaire en l’eglise de ceans que souloyt tenir feu maistre Jehan Testart ; il a trouvé ledit Arrachepied cappable et suffisant pour tenir et exercer ledit office et vicariat » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1530, f. 4-4v, f. 32-32v, f. 37v, f. 69-69v et autres).
François Burgat, nous apprennent les registres de délibération de la Sainte-Chapelle, est parti au service du roi Charles IX tout en étant payé de sa prébende.
• Chapelle royale de France (Charles IX), 1564-1565. Le 16 mai 1564, « messieurs en consideration que messire François Burgat leur confrere est au service du roy luy ont accordé la somme de 120 livres par an au fin de temps quil sera actuellement employé au service dudit sieur ». Le 30 mai 1564, « monsieur de Fougieres a remonstré quon avoit rapporté a messire François Burgat quil de Fougieres seul avoit empesché quon donnast audit Burgat son gaigne qui est contre verité car la compaignye scait quil fut d’adviz que pour le peu de temps que ledit de Burgat demandoyt ledit gangne qui luy fust octroyé. Ce que messieurs ont declaré estre vray ; dont ledit de Fougieres a requis acte ». Le 16 septembre 1564, « monsieur Vialart a remonstré a messieurs que monsieur Burgat les prient luy donner son quartier de la Saint-Jehan dernier a raison de la pension qui leur plaisoit luy donner de 120 livres tournois et aussy le quartier de la Saint-Michel prochaine ; de laquelle pention il se contenteroyt comme il est contenu dans un memoire escript de la main dudit sieur Burgat baillé audit sieur Viallart ; et exhibé par ledit sieur Viallard es mains duquel il est demouré. Sur ce messieurs ont ordonné que messire Guillaume Pellet nagueres receveur general paiera audit sieur Burgat la somme de 30 livres pour son gaigne du quertier de Saint-Jehan ; et pour le quartier Saint-Michel luy sera payé semblable somme par messire Ursin Brunet a present receveur ». Le 3 octobre 1564, messieurs ont « ordonné que le receveur payera 50 sous tournois a messire Jaques Rossilhon pour avoir exercé l’office de chantre durant 3 moys escheuz le dernier jour de septembre dernier passé et continuera a le payer de troys en troys moys a raison de 50 sous pour lesdits troys moys tant que monsieur le chantre sera absent seullement ». Le 3 octobre 1564, « monsieur Burgat aura 30 livres tournois par quartier au roole ». Le 3 février 1565, messieurs ont « ordonné que monsieur Burgat sera payé de son gagne du terme de pasques et Saint-Jean dernier et de la premiere distribution de bled qui est 6 setier froment 6 setier seigle et 6 setiers avoine parce quil avoit gagné auparavant que son aller ; et luy sera delivré pour chacun des quartiers assavoir : pasques 59 livres 5 sous tant pour le gagne que la chanterie ; Saint-Jehan 30 livres ; et oultre lui sera delivré autres 30 livres pour le quartier de noel » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1531, f. 16, f. 18-18v, f. 77 et autres).
Le 3 juillet 1565, « le chantre Burgat sera payé de la bource du chapitre de 59 livres tournois et 5 sous que devoit Guillaume Pellet ». Le 11 septembre 1565, « monsieur Dumerlier a prié messieurs luy bailler par adcense la maison que tient de chapitre monsieur le chantre a la charge de s’en sortir de ladite maison toutesfoys et quantes que ledit syeur chantre reviendra, et s’en sortyra de ladite maison et leluy delaissera… Respondu quils ont agreable ce que ledit chantre en fera sans prandre de droict de l’eglise. Le trésorier s’en est allé de chapitre ». Le 3 novembre 1565, « le receveur paiera a Burgat 89 livres tournois tant pour son gaigne de sa prebende que de ladite chantrerie du terme de pasques 1564 [a.s.] que aussi pour sa pension de 30 livres du terme de Saint-Jehan ensuyvant » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1532, f. 30, 54 et autre).
Bibliography
Handy 2008
Pilleboue PCR