Surname
Martin
Given Name
Claude
Role
Active period
1554 - 1572
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Sainte-Chapelle de Bourges, 1554-1572. Le 24 décembre 1554, messire Claude Martin a collation de prebende a la place de feu messire Charles Chevallier datée du 13 décembre 1554 à Saint-Germain en Laye. Il est placé chaise basse du côté droit « actendu que ledit Martin n’est constitué es sacrées ordres ». Le 23 novembre 1557, sont transcrites des lettres de la duchesse sur l’office de chantrerie, signées à Saint-Germain le 4 octobre 1557. Elle veut savoir si monsieur Gaillard accepte l’office de chantre. Il refuse et suggère Crenequin, de Fougieres ou Martin. « Il ne s’est trouvé nul des chanoines a present resident qui ait voulu accepter ladite charge et office de chantre tant a cause de leurs empeschemens, aiges que infirmitez. Messieurs supplient la duchesse d’en pourvoir messire Pierre Lemarye, sinon messire Loys de La Roche ou Jehan Grangier prestres chappelains, lesquels ont moien faire ladite permutation et ont scavoir suffisant pour exercer ledit office ».
Le 9 juillet 1558, monsieur Martin a presenté messire Ursin Brunet vicaire a l’office de chappelain. Le 15 octobre 1558, monsieur « Gaillard a remonstré que cy davant il a esté commis a la charge des enffans de cueur aux reparations de l’eglise, aux moulins Le Roy et messire Jaques et reparations d’iceulx… Veu laquelle remonstrance et descharge dudit Gaillard, messieurs ont commis pour la charges desdits enffans de cueur et reparations de l’eglise lesdits Dumayne et Monthey, et pour la charge des molins lesdits Martin et Burgat.
Claude Martin est impliqué comme tous les chanoines dans l’affaire Jehan Testard, vicaire marrellier, qui veut se faire recevoir vicaire ordinaire sans repasser un examen de ses capacités de chantre. Le 19 novembre 1558, « apres lecture des conclusions du chapitre precedent monsieur Burgat pour et au nom de monsieur Martin et se soy disant avoir de lui charge a declaré qu’il s’oppose a la deliberation faicte par messieurs de recevoir maistre JehanTestard a l’office de vicaire ». Le 29 novembre 1558, on présente le rapport sur Jehan Testard : « messires de Fougieres, Martin et Burgat ont oy ledit Testard tant lecons que evangilles et congneu comme chacun a peu le faire notoirement quil deffault grandement en la lecture qui est chose fort indescente en ladite eglise et contre le statut d’icelle ; et n’est capable quant a ladite lecture d’estre receu audit office de vicaire ; et partant n’estoit advis quil soit examiné quant a ladite lecture veu son insuffisance notoire comme dit est potestant que ou il sera peisé outre du rapport de l’examen dudit Testard et reception d’icellui de nullité et eulx pouvoir ainsi qu’ils veront estre a faire par raison ».
Le 21 mars 1559, « messieurs… actendu les lettres que leur a escriptes madame la Duchesse ont commis messieurs Martin et Burgat pour dresser le cahier des antiquitez et choses dignes de memoire qui seront trouvées en la librairie de ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1522, 8G 1525, 8G 1526, f. 108v-109, f. 109-110 et autres).
Le 28 octobre 1559, « sur la requeste de monsieur Martin, chanoine, messieurs luy ont donné le mois extraordinaire et en faveur de monsieur de Laubespine luy ont aussi baillé un autre mois durant le temps quil a esté absent ». Le 20 janvier 1560, « monsieur Dumayne au nom de vicaire de monseigneur le tresorier a decclaré a messieurs qu’il proteste de nullité la reception et installation de messire Jehan Le Nayn a l’office de chappelain faicte par messieurs messire Simon Gaillard, Claude Martin, François Burgat et Jaques Mothey, d’aultant qui ne lont d'une peu faire, proteste davantaige audit nom de se pourveoir en temps et lieu contre les susdits en leur noms prinz de ce quilz ont entreprins sur l’auctorité de monsieur le tresorier ». Le 29 janvier 1560, « maistre Jehan Le Nayn est comparu en sa personne audit chapitre general lequel a presenté la requeste qui s’ensuict : a messieurs les tresorier et chanoines de la Sainte-chapelle supplie humblement… quil vous plaise prier monsieur Dumayne comme luy mesme l’en supplye de l’installer en la place de chappelain… A quoy monsieur Martin a dit repondant a ladite requeste quil ne pretend avoir riens fait contre monsieur le tresorier ; et quand a la reception que ledit Le Nayn demande estre faicte est d’advis d’actendre la campaygnye et quil baillera plus ample declaration a ladite requeste… Auquel monsieur Dumaine vicaire… a declaré que… veu le rapport ci davant faict par messire Jehan Crenequin… a receu et reçoit ledit Le Nayn audit office de chappelain que tenoit ledit feu Cotan. Lequel sieur Martin sen est allé et sorty hors dudit chapitre… ». Le 15 avril 1561, le chapitre dont Claude Martin décide les réparations de la maison que tient de chapitre Jean de Ville, la muraille en la maison… [de] Michel Going, il sera alloué a monsieur Pallu son gangne de ce qui luy peult estre deub restant estant pourveu de curateur (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f 83-83v, f. 105, f. 107v-108v).
Le 19 avril 1561, Dumayne présente son rapport sur « Pierre Fauchon qui lui avoit remonstré quil n’estoit subject a examen actendu quil avoyt esté examiné lors quil avoit esté commis vicaire et trouvé et rapporté cappable. Crenequin prend l’avis des chanoines assistans assavoir Martin, Burgat, Mothey pour le costé droit et ledit Gaillartd et Du Mayne pour le costé gaulche qui ont esté et d’advis que ledit Fauchon debvoit estre institué et receu chapelain ». Le 14 juin 1561, « cappitulans et estans assemblez en chapitre pour decider des affaires messieurs Jehan Crenequin, Gilbert de Fougieres, Symon de Gaillard, Laurens Du Mayne, Claude Martin, Germain Viallard, François Burgat et Jaques Mothey tous chanoines de ladite eglise » en l’absence du trésorier, de son vicaire et du chantre décident de la suppression des distributions pour toute absence non autorisée des chapelaine et vicaires. Le 29 juillet 1561, après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 9 septembre1561, « Symon Gaillard, procureur de maistre René de Merlier… presente messire François Dyvoy a la place et office de vicaire… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place de vicaire marrelier… lequel Du Mayne a renvoyé ledit Dyvoy par devers monsieur Martin comme plus antien chanoine apres lesdits Crenequin et De Fougieres pour estre examiné… actendu que ledit Crenequin s’est excusé presentement de faire ledit examen et que ledit de Fougieres s’en seroit aussi excusé ». Le 20 septembre 1561, « monsieur Martin a declaré qu’il se deschargeoit de l’examen de François Dyvoy a luy renvoyé par le vicaire general veu ce que Dumayne a renvoyé ledit Dyvoy a monsieur François Burgat chanoine ». Le 11 novembre 1561, « sur ce que monsieur Crenequin a faict entendre a messieurs que monsieur le general vouloit faire saisir leur baronnye de graçay, messieurs ont commis ledit Crenequin et monsieur Martin pour communiquer audit sieur general les tiltres de leurdite baronnye ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. Dumayne remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame. Le 3 janvier 1562, « monsieur Martin a faict entendre a messieurs que monsieur de l’Aubespine luy avoit escript que le Roy avoit envoyé lectres a monsieur le general declaratives qu’il n’entendoit comprindre par ses lettres de la reunion de son domayne les terres et possessions detenues par les prelatz, gens d’eglise et en main morte ; et avoit une coppie de ladite lettre qu’il a exhibée a messieurs qui en ont fait faire lecture et ordonné qu’elle sera enregistrée au present registre… » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 5, 29, f. 55-55v, f. 56, f. 70-70v, 72v, 88v, 96v, 110).
Le 26 octobre 1563, « sur la remonstrance faicte par monsieur Martin messieurs l’ont deschargé du coffre ou il souloyt serrer et mectre ses ornemens d’eglise ayant esté rompu par les troubles de la guerre ». Le 30 octobre 1563, « monsieur le chantre a rapporté a messieurs [dont Claude Martin] que suyvant le renvoy a luy faict par chapitre pour s’enquerir de la suffisance ou insuffisance de Mace Arrachepied… il a trouvé ledit Arrachepied cappable et suffisant pour tenir et exercer ledit office et vicariat ». Le 9 novembre 1563, messieurs ont « ordonné que le rolle de leur gaigne du quartier de Saint-Michel dernier sera corrigé, en ce que leur distributeur n’avoit mis monsieur Martin en son entier gaigne dudit cartier quil y sera mis cinquante troys livres 17 sous 9 deniers ». Le 4 juillet 1564, « messieurs ont donné a monsieur Martin en faveur de monseigneur de l’Aubespine ses distributions pour le temps quil a esté emploié aux affaires dudit sire de l’Aubespine ». Le 20 février 1565, les chanoines dont Martin, les chapelains et vicaire reçoivent une deuxieme distribution de blé. Le 3 mars 1565, « monsieur Martin presente a messieurs une lettre de cachet du roy » qui dispense « de porter chappes et camardz… jusques a 3 ans prochainement » signée du 21 décembre 1564 Charles et plus bas de Laubespine . Le 8 mai 1565, « messieurs ont commis Crenequin et Martin pour dresser memoyres et trouver recompense de leur juridiction de la seizaine de may ; et on escripve a monseigneur de Laubespine au nom du chapitre ». Le 14 juillet 1565, « monsieur Dumerlyer demande la maison que tenoit monsieur Martin veu la declaration faicte par ledit Martin au chapitre precedent ». Le 14 août 1565, messieurs ont « commis messieurs Martin et Mothey pour visiter les reparations qui sont necessaires estre faictes en la maison du maistre des enffans de cueur ». Le 20 novembre 1565, « messieurs ont commis messieurs Martin et Demerlier pour visiter la maison de maistre des enffans de cueur de l’eglise que monsieur Mothey a dellaissee ». Le 24 novembre 1565, « messieurs après avoir veu les lettres que leur a escriptes monsieur de l’Aubespine ont donné a monsieur Martin en la loyauté et conscience dicelluy sa presence estant empesché pour les affaires dudit seigneur » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1530, f. 67, f. 69-69v, f. 72, 107v, 8G 1531, f. 49, 131, 133 et autres, 8G 1532, f. 42v, 72, 74v et autres).
Le 27 décembre 1568, sont présents au chapitre de Fougieres, Germain Vialard, Dumayne, Martin, Mothey, Dumerlier, Le Roy, Mareschal, Chevrier pour la réception de monsieur Viallart comme thesaurier de l’eglise de Sainte-Chapelle de ceans par la resignation que en avoit faicte messire Vincent Micheau et celle de Laurens David en place de Germain Viallart. Le 19 mars 1569 sont présents au chapitre pour se répartir les dépouilles de Simon de Gaillard, de Fougieres, Dumaine, Martin, Mothey, Le Roy, Chevrier, Aimerard, David, Guylhouet. Le 30 avril 1569, monsieur Guillaume Amerard chanoine a presenté a monsieur Dumayne vicaire general messire Anthoine Rancon, vicaire a l’office de chappelain a la place de feu Michel Going ». Il est renvoyé a monsieur Martin le plus ancien chanoine. Dans son rapport, Martin « avoit enquis et examiné ledit Rancon en la presence de plusieurs chantres… et l’a trouvé suffisant et capable ».
Le 23 mai 1570, Dumerlier et Martin sont absents au chapitre, car malades. Le 5 août 1570, « monsieur Guillouet a remonstré a messieurs que contre les ordonnances de chapitre a son prejudice et d’aultres de messieurs qui ne sont pourveuz de maisons, monsieur Martin a baillé par adcense la maison quil tient de l’eglise a aultre, ce qui ne luy est permys ». Le 28 avril 1572, « le receveur a receu 150 livres tournois de messire Hugues Amignon comme executeur du testament de deffunct messire Claude Martin en son vivant chanoine donnees et leguees a la dite Sainte-Chapelle ». Le 29 juillet 1572, « messieurs ont commis monsieur Rivelle chanoine pour recevoir des heritiers de feu monsieur Claude Martin, chanoine 40 livres tournois quils doibvent pour les reparation de la maison canoniale dudit Martin » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 117-117v, f. 139 et autres, 8G 1534, f. 34v-35, f. 55v, 8G 1535-1536).
Le 9 juillet 1558, monsieur Martin a presenté messire Ursin Brunet vicaire a l’office de chappelain. Le 15 octobre 1558, monsieur « Gaillard a remonstré que cy davant il a esté commis a la charge des enffans de cueur aux reparations de l’eglise, aux moulins Le Roy et messire Jaques et reparations d’iceulx… Veu laquelle remonstrance et descharge dudit Gaillard, messieurs ont commis pour la charges desdits enffans de cueur et reparations de l’eglise lesdits Dumayne et Monthey, et pour la charge des molins lesdits Martin et Burgat.
Claude Martin est impliqué comme tous les chanoines dans l’affaire Jehan Testard, vicaire marrellier, qui veut se faire recevoir vicaire ordinaire sans repasser un examen de ses capacités de chantre. Le 19 novembre 1558, « apres lecture des conclusions du chapitre precedent monsieur Burgat pour et au nom de monsieur Martin et se soy disant avoir de lui charge a declaré qu’il s’oppose a la deliberation faicte par messieurs de recevoir maistre JehanTestard a l’office de vicaire ». Le 29 novembre 1558, on présente le rapport sur Jehan Testard : « messires de Fougieres, Martin et Burgat ont oy ledit Testard tant lecons que evangilles et congneu comme chacun a peu le faire notoirement quil deffault grandement en la lecture qui est chose fort indescente en ladite eglise et contre le statut d’icelle ; et n’est capable quant a ladite lecture d’estre receu audit office de vicaire ; et partant n’estoit advis quil soit examiné quant a ladite lecture veu son insuffisance notoire comme dit est potestant que ou il sera peisé outre du rapport de l’examen dudit Testard et reception d’icellui de nullité et eulx pouvoir ainsi qu’ils veront estre a faire par raison ».
Le 21 mars 1559, « messieurs… actendu les lettres que leur a escriptes madame la Duchesse ont commis messieurs Martin et Burgat pour dresser le cahier des antiquitez et choses dignes de memoire qui seront trouvées en la librairie de ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1522, 8G 1525, 8G 1526, f. 108v-109, f. 109-110 et autres).
Le 28 octobre 1559, « sur la requeste de monsieur Martin, chanoine, messieurs luy ont donné le mois extraordinaire et en faveur de monsieur de Laubespine luy ont aussi baillé un autre mois durant le temps quil a esté absent ». Le 20 janvier 1560, « monsieur Dumayne au nom de vicaire de monseigneur le tresorier a decclaré a messieurs qu’il proteste de nullité la reception et installation de messire Jehan Le Nayn a l’office de chappelain faicte par messieurs messire Simon Gaillard, Claude Martin, François Burgat et Jaques Mothey, d’aultant qui ne lont d'une peu faire, proteste davantaige audit nom de se pourveoir en temps et lieu contre les susdits en leur noms prinz de ce quilz ont entreprins sur l’auctorité de monsieur le tresorier ». Le 29 janvier 1560, « maistre Jehan Le Nayn est comparu en sa personne audit chapitre general lequel a presenté la requeste qui s’ensuict : a messieurs les tresorier et chanoines de la Sainte-chapelle supplie humblement… quil vous plaise prier monsieur Dumayne comme luy mesme l’en supplye de l’installer en la place de chappelain… A quoy monsieur Martin a dit repondant a ladite requeste quil ne pretend avoir riens fait contre monsieur le tresorier ; et quand a la reception que ledit Le Nayn demande estre faicte est d’advis d’actendre la campaygnye et quil baillera plus ample declaration a ladite requeste… Auquel monsieur Dumaine vicaire… a declaré que… veu le rapport ci davant faict par messire Jehan Crenequin… a receu et reçoit ledit Le Nayn audit office de chappelain que tenoit ledit feu Cotan. Lequel sieur Martin sen est allé et sorty hors dudit chapitre… ». Le 15 avril 1561, le chapitre dont Claude Martin décide les réparations de la maison que tient de chapitre Jean de Ville, la muraille en la maison… [de] Michel Going, il sera alloué a monsieur Pallu son gangne de ce qui luy peult estre deub restant estant pourveu de curateur (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f 83-83v, f. 105, f. 107v-108v).
Le 19 avril 1561, Dumayne présente son rapport sur « Pierre Fauchon qui lui avoit remonstré quil n’estoit subject a examen actendu quil avoyt esté examiné lors quil avoit esté commis vicaire et trouvé et rapporté cappable. Crenequin prend l’avis des chanoines assistans assavoir Martin, Burgat, Mothey pour le costé droit et ledit Gaillartd et Du Mayne pour le costé gaulche qui ont esté et d’advis que ledit Fauchon debvoit estre institué et receu chapelain ». Le 14 juin 1561, « cappitulans et estans assemblez en chapitre pour decider des affaires messieurs Jehan Crenequin, Gilbert de Fougieres, Symon de Gaillard, Laurens Du Mayne, Claude Martin, Germain Viallard, François Burgat et Jaques Mothey tous chanoines de ladite eglise » en l’absence du trésorier, de son vicaire et du chantre décident de la suppression des distributions pour toute absence non autorisée des chapelaine et vicaires. Le 29 juillet 1561, après lecture faicte du registre de la demission faicte par monsieur Lemarie au chapitre preceddant de l’office de chantre et que monsieur Crenequin, de Fougieres, Gaillard, Dumayne, Martin et Mothey ont declaré quilz ne veulloient accepter ladite charge et s’en despartoient prians monsieur Burgat de l’accepter, ledit sieur Burgat a accepté ledit office de chantre et accorder faire la charge dicellui office ». Le 9 septembre1561, « Symon Gaillard, procureur de maistre René de Merlier… presente messire François Dyvoy a la place et office de vicaire… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place de vicaire marrelier… lequel Du Mayne a renvoyé ledit Dyvoy par devers monsieur Martin comme plus antien chanoine apres lesdits Crenequin et De Fougieres pour estre examiné… actendu que ledit Crenequin s’est excusé presentement de faire ledit examen et que ledit de Fougieres s’en seroit aussi excusé ». Le 20 septembre 1561, « monsieur Martin a declaré qu’il se deschargeoit de l’examen de François Dyvoy a luy renvoyé par le vicaire general veu ce que Dumayne a renvoyé ledit Dyvoy a monsieur François Burgat chanoine ». Le 11 novembre 1561, « sur ce que monsieur Crenequin a faict entendre a messieurs que monsieur le general vouloit faire saisir leur baronnye de graçay, messieurs ont commis ledit Crenequin et monsieur Martin pour communiquer audit sieur general les tiltres de leurdite baronnye ». Le 6 décembre 1561, monsieur Burgat a presenté les lettres de collation a lui faicte par madame la duchesse de Berry de l’office de chantre, les requerant le recevoir audit office. Il y a délibération. Les chanoines présents au chapitre, Crenequin, Gaillard, Martin, Dumayne sont partisans que l’on réunisse un chapitre complet. Dumayne remonstre que il est necessaire que celluy quil veult tenir l’office de chantre doibt estre capable et suffisant ; et luy semble quil ne doibt estre receu sans en avoir l’expresse demission de monsieur Le Marie chanoine de ceans qui en est porveu par Madame. Le 3 janvier 1562, « monsieur Martin a faict entendre a messieurs que monsieur de l’Aubespine luy avoit escript que le Roy avoit envoyé lectres a monsieur le general declaratives qu’il n’entendoit comprindre par ses lettres de la reunion de son domayne les terres et possessions detenues par les prelatz, gens d’eglise et en main morte ; et avoit une coppie de ladite lettre qu’il a exhibée a messieurs qui en ont fait faire lecture et ordonné qu’elle sera enregistrée au present registre… » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 5, 29, f. 55-55v, f. 56, f. 70-70v, 72v, 88v, 96v, 110).
Le 26 octobre 1563, « sur la remonstrance faicte par monsieur Martin messieurs l’ont deschargé du coffre ou il souloyt serrer et mectre ses ornemens d’eglise ayant esté rompu par les troubles de la guerre ». Le 30 octobre 1563, « monsieur le chantre a rapporté a messieurs [dont Claude Martin] que suyvant le renvoy a luy faict par chapitre pour s’enquerir de la suffisance ou insuffisance de Mace Arrachepied… il a trouvé ledit Arrachepied cappable et suffisant pour tenir et exercer ledit office et vicariat ». Le 9 novembre 1563, messieurs ont « ordonné que le rolle de leur gaigne du quartier de Saint-Michel dernier sera corrigé, en ce que leur distributeur n’avoit mis monsieur Martin en son entier gaigne dudit cartier quil y sera mis cinquante troys livres 17 sous 9 deniers ». Le 4 juillet 1564, « messieurs ont donné a monsieur Martin en faveur de monseigneur de l’Aubespine ses distributions pour le temps quil a esté emploié aux affaires dudit sire de l’Aubespine ». Le 20 février 1565, les chanoines dont Martin, les chapelains et vicaire reçoivent une deuxieme distribution de blé. Le 3 mars 1565, « monsieur Martin presente a messieurs une lettre de cachet du roy » qui dispense « de porter chappes et camardz… jusques a 3 ans prochainement » signée du 21 décembre 1564 Charles et plus bas de Laubespine . Le 8 mai 1565, « messieurs ont commis Crenequin et Martin pour dresser memoyres et trouver recompense de leur juridiction de la seizaine de may ; et on escripve a monseigneur de Laubespine au nom du chapitre ». Le 14 juillet 1565, « monsieur Dumerlyer demande la maison que tenoit monsieur Martin veu la declaration faicte par ledit Martin au chapitre precedent ». Le 14 août 1565, messieurs ont « commis messieurs Martin et Mothey pour visiter les reparations qui sont necessaires estre faictes en la maison du maistre des enffans de cueur ». Le 20 novembre 1565, « messieurs ont commis messieurs Martin et Demerlier pour visiter la maison de maistre des enffans de cueur de l’eglise que monsieur Mothey a dellaissee ». Le 24 novembre 1565, « messieurs après avoir veu les lettres que leur a escriptes monsieur de l’Aubespine ont donné a monsieur Martin en la loyauté et conscience dicelluy sa presence estant empesché pour les affaires dudit seigneur » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1530, f. 67, f. 69-69v, f. 72, 107v, 8G 1531, f. 49, 131, 133 et autres, 8G 1532, f. 42v, 72, 74v et autres).
Le 27 décembre 1568, sont présents au chapitre de Fougieres, Germain Vialard, Dumayne, Martin, Mothey, Dumerlier, Le Roy, Mareschal, Chevrier pour la réception de monsieur Viallart comme thesaurier de l’eglise de Sainte-Chapelle de ceans par la resignation que en avoit faicte messire Vincent Micheau et celle de Laurens David en place de Germain Viallart. Le 19 mars 1569 sont présents au chapitre pour se répartir les dépouilles de Simon de Gaillard, de Fougieres, Dumaine, Martin, Mothey, Le Roy, Chevrier, Aimerard, David, Guylhouet. Le 30 avril 1569, monsieur Guillaume Amerard chanoine a presenté a monsieur Dumayne vicaire general messire Anthoine Rancon, vicaire a l’office de chappelain a la place de feu Michel Going ». Il est renvoyé a monsieur Martin le plus ancien chanoine. Dans son rapport, Martin « avoit enquis et examiné ledit Rancon en la presence de plusieurs chantres… et l’a trouvé suffisant et capable ».
Le 23 mai 1570, Dumerlier et Martin sont absents au chapitre, car malades. Le 5 août 1570, « monsieur Guillouet a remonstré a messieurs que contre les ordonnances de chapitre a son prejudice et d’aultres de messieurs qui ne sont pourveuz de maisons, monsieur Martin a baillé par adcense la maison quil tient de l’eglise a aultre, ce qui ne luy est permys ». Le 28 avril 1572, « le receveur a receu 150 livres tournois de messire Hugues Amignon comme executeur du testament de deffunct messire Claude Martin en son vivant chanoine donnees et leguees a la dite Sainte-Chapelle ». Le 29 juillet 1572, « messieurs ont commis monsieur Rivelle chanoine pour recevoir des heritiers de feu monsieur Claude Martin, chanoine 40 livres tournois quils doibvent pour les reparation de la maison canoniale dudit Martin » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 117-117v, f. 139 et autres, 8G 1534, f. 34v-35, f. 55v, 8G 1535-1536).
Bibliography
Pilleboue PCR
Thaumas 1689