Surname
Monthoviller (de)
Given Name
Vincent
Variant Name
Montoviller
Mothoviller
Montonviller
Mouton
Monton
Place of birth
Amiens
Date of death
1573-6
Role
Musician
Organist
Active period
1547 - 1573
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Sainte-Chapelle de Bourges, 1547-1573. Le 22 juin 1547, « auquel chapitre s’est trouvé et assister venerable et discrete personne messire Pierre Rondet, prieur de l’eglise seculiere et collegiale de Nostre-Dame de Salles de ceste ville de Bourges, et prieur de Chaumont, vicaire, ordonné par monsieur le bailly de Berry ou son lieutenant, de monsieur le tresaurier en son absence tant en spirituel que en temporel pour regir ledit vicariat suyvant la commissison… auquel vicaire susdit, Estienne Des Barres chanoine a dit et remonstré que longtemps [son office de vicaire est resté vacant] Pierre de Corteval est par la longue et continue absence dudit Corteval resident en autre eglise ou aultrement vaccant ; a ceste cause ayant droit de presenter audit office a cause de ses chanoinie et prebende, a presenté audit sieur vicaire en l’absence de monsieur le tresorier notoirement absent de ceste ville et diocese de Bourges, maistre Vincent Montonvilles dit Monton present pour estre par luy envoié a monsieur le chantre affin d’enquerir de la suffisance dudit de Montonvilles ; et apres l’instituer audit office, lequel sieur vicaire a renvoié ledit de Montonvilles a monsieur le chantre pour suyvant son rapport et selon les statutz de l’eglise de ceans procedder a l’institution dudit de Montonvilles… s’ensuit la commission dudit sieur vicaire… ». Le 28 juin 1547, « apres que monsieur le chantre a raporté a venerable personne messire Pierre Rondet, prieur de Nostre-Dame de Salles de ceste ville de Bourges, vicaire en temporel et spirituel de monsieur le tresorier commis et depute par le Bailly de Bourges pour faire et exercer la charge dudit vicariat pendant le proces sur ce meu et en l’absence dudit tresorier estant des longtemps notoirement absent de ce diocese… que suyvant le renvoy fait a luy chantre, il a enquis de la capacité et suffisance de maistre Vincent de Monthoviller pour tenir l’office de vicaire que tenoit par avant Pierre de Corteval, presenté par monsieur Desbarres quil a trouvé ledit de Monthoviller suffisant tant en musique que pour jouer des orgues chose de present fort necessaire actendu qu’il ne s’est trouvé y a longtemps homme expert pour ce faire ; et que ledit de Monthoviller est homme de bonnes meurs ; et que il soit receu et institué ainsi qu’il a esté fait cy davant des personnes de maistres Guillaume Rossel et Jaques Robert ». Il est institué vicaire et a la charge de jouer des orgues les jours, heures, services et solempnitez acoustumées ; et fait apparoir par l’occasion de monseigneur l’evesque d’Amyens son diocèse quil est nay en loyal mariage. Le 5 juillet 1547, messieurs « ont ordonné qu’il sera délivré audit Jehan Bastard sa reception en l’eglise de ceans par extraict ensemble celle de messire Vincent de Monthoviller ». Le 7 avril 1548, messieurs « ont octroyé a maistre Vincent de Montonviller organiste ses distributions pour le temps quil a esté a Paris pour la sollicitation du proces de sa prebende ». Le 6 avril 1549, « Vincent de Motovilier vicaire aura ses distributions jusqu’au 1er mars, vu quil est demeuré mallade tant a Paris que Orleansestant a la solicitation au proces de son benefice » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1517).
Le 28 septembre 1549, messieurs « ont ordonné qu’ils ne donneront a maistre Vincent de Monthoviller organiste de l’eglise ses distributions par luy requises pour 5 semaines quil a esté a Paris pour la malladie de sa mere et autres affaires par luy declairées ; actendu que autesfois il les a eues a autre voiage fait pour mesme cause ». Le 31 octobre 1550, sera payé « ung escu a l’organiste de Saint-Ursin pour ses peynes d’estre venu jouer des orgues en l’eglise de ceans en l’absence de l’organiste ». Le 10 janvier 1551, messieurs ont « ordonné que Jehan Lespinglier s’en yra hors de la maison de l’organiste qui est en adcense de monsieur Gaillard chanoine de ceans ; et commandé audit organiste present de le mectre hors dedans 8 jours ».
Le 18 août 1551, messieurs « ont ordonné quil sera alloué au receveur 60 solz quil a baillez a ung organiste quilz avoient fait venir pour veoir les orgues de l’eglise ». Le 27 octobre 1551, Vincent de Montoviller vicaire aura ses distributions « pour 6 jours quil est allé a Orleans pour aucunes ses affaires ». Le 6 septembre 1552, « sur ce que Vincent de Montoviller organiste de l’eglise prie messieurs le rembourser de ce quil a payé a ung passant qui a racoustré les orgues de l’eglise, messieurs ont ordonné quil ne luy en sera baillé aucune chose actendu quil a ce fait sans en avoir parlé a messieurs ; et luy a esté deffendu par monsieur de Beauregard de ne mener doresnavant personnes avec luy audits orgues ». Le 14 février 1453, sera payé « a maistre Vincent Monthoviller organiste de l’eglise 6 livres pour 2 psaultiers a l’usaige de Paris qui ont esté achapté pour psalmodier en cueur ; et un ecu sol quil a baillé pour avoir acoustrer les orgues de l’eglise ; et actendu l’office dudit Monthoviller de bailler 10 ecus pour rhabiller lesdites orgues, messieurs ont prié le tresorier de faire venir par deça l’organiste de Tours pour les rhabiller » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1518, 8G 1520, f. 133-133v et autres).
En mai 1553, le chapitre souhaîte refaire à neuf ou faire réparer les orgues de la Sainte-Chapelle. Ils font appel à François des Oliviers, composeur d’orgues de Troyes, mais reculent devant le prix demandé. Le 1er juillet 1553, ont demandé leurs distributions [et les ont eues] « Vincent de Monthoviller pour le temps quil est allé a Troyes pour amener ung organiste pour voir les orgues de l’eglise ». Le 13 février 1554, « messieurs ont permis a maistre Vincent de Monthoviller organiste de faire nectoier les orgues ». Le 10 mars 1554, messieurs ont « ordonné qu’on baillera 5 ecus a maistre Vincent Montoviller quil a baillez pour faire rhabiller les orgues de l’eglise pour toutes choses ; et a ledit Motoviller recongneu a messieurs quil a par devers lui le petit jeu d’orgues appartenant a ladite eglise qui promect rendre ; toutefois et quantes quil en sera requis ». Le 2 octobre 1554, le chapitre ordonne estre payé « a messire Simon Coustan 7 livres 10 sous pour avoir escript ung livre de musique pour jouer aux orgues ; et 20 sous a maistre Vincent Montoviller pour le papier qu’il a achapté pour faire ledit livre ». Le 9 octobre 1554, la maison de Jehan Grangier est ascencée a Vincent de Montoviller. Le 27 octobre 1554, messieurs « ont reffere avoir baillé a messire Simon Coustan 8 livres pour le livre de musique qu’il a faict pour jouer aux orgues. Et 12 sous 6 deniers pour avoir fait relyer ledit livre dont il a quictance. Et avoient mis ledit livre es mains de maistre Vincent de Montoviller, organiste de l’eglise qui s’en estoit chargé ». Le 30 avril 1555, « messieurs estans deument advertiz que maistre Vincent de Monthoviller vicaire ne fait residence en ladite eglise durant le service ainsi quil est contenu par les statuz quil a juré d’observer, onr ordonné quil sera sommé de faire residence durant ledit service et a deffault de ce faire sera requis a son chanoyne presenter autre vicaire en sa place et office a monsieur le tresorier ou son vicaire pour en pourvoir ». Le 23 novembre 1555, « maistre Vinvent Montoviller vicaire a presenté a messieurs la presentation que leur faict madame la duchesse de sa personne a la vicairie de Nostre-Dame de Graçay quil dit estre vaccant par l’incapacité et insuffisance de messire Loys de La Roche, les suppliant luy en faire collation a ladite presentation. [Le chapitre répond] madame la duchesse faisant ladite presentation avoit esté circonvenue et quilz scavent les statuz… de l’eglise et que suivant iceulx monsieur le tresorier y a bien deuement provu. Partant ne feront pour ceste foys aucune collation » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1521, f. 140 et autres, 8G 1522, 8G 1523).
Le 9 septembre 1556, Montoviller obtient ses distributions « pour 1 mois quil a esté a Paris pour aucunes ses affaires ». Le 15 mai 1557, « messieurs ont promis a maistre Vincent Montoviller organiste de l’eglise de faire une estudde sur le portal de la court [en la maison qu’il tient de l’eglise] a ses despens… et que l’estable que tenoit monsieur de Fougieres lui sera adcensée ». Le 21 mars 1559, messieurs ont accordé « 13 jours a Vincent Mothoviller qu’il est allé a Paris ». Le 10 septembre 1559, « sur la remonstrance faicte par monsieur Dumayne vicaire du tresorier que maistre Vincent Mothoviller organiste de ceans luy avoit demandé congé pour ung jour seulement pour aller aux champs, toutesfoys avoit esté comme encore est absent il y avoit deux moys et plus sans avoir aulcunement residé a l’eglise, ont messieurs ordonné quil ne sera fait aucune distribution de vin audit Mothoviller reservé touttefois luy venu et oy aultrement en ordonner si faire se doibt ». Le 30 septembre 1559, Vincent Mothoviller « prie messieurs lui donner ses distributions pour 15 jours quil a esté absent et son vin » ; la réponse est négative. Le 6 avril 1560, Vincent Motoviller demande « quil plaise a messieurs admettre la cession de l’estable qui est au derriere de son logis laquelle a esté anciennement des appartenances de sondit logis quil tient a ferme du chapitre presentement faicte par monsieur de Fogieres se contantant des reparations a quoy est tenu ledit de Fogieres et a la charge… pour 50 sols tournois par an. Ledit de Fogieres aura la moitié du bas de ladite estable pour 12 sols 6 deniers sans estre tenu des reparations Motoviller deu a faire a ses fraiz ung entre moyen [sic] et separation dudit bas de ladite estable » ; la réponse est positive. Le 30 septembre 1561, Monthovillier avec de nombreux chapelains et vicaires obtient ses distributions pour 2 jours pour 6 sous 11 deniers ; et messieurs ont « ordonné que doresnavant lesdits vicaires et chapelains ayans congé de monsieur le tresorier ou son vicaire seront tenus le venir declarer a messieurs au prochain chapitre ensuyvant ». Le 30 janvier 1562, « sur la requeste portée a messieurs par les enffans de cueur ad ce quil leur soit permis d’apprendre a jouer de l’espinette [messieurs] ont ordonné quilz parleront a l’organiste de l’eglise ». Le 29 février 1562, « maistre Vincent Mothovillier vicaire de l’eglise a rapporté a messieurs quil y avoit eu main levée de la saisie des foinctz du prieuré de l’Ordouer saisis a la requeste du procureur du Roy a Gueret ; et laquelle main levée il a rendue a messieurs. Pour les frais de ladite main levée, messire Vory Dagude a desbourcé 7 livres tournois pour les frais des commissaires et pour ung messagier quil a envoyé en ceste ville pour advertir messieurs de ladite saysie ainsi qu’il a faict apparoir par sa quictance qu’il a rendu a messieurs ; et a ledit Mothovillier outre la somme de 7 livres 4 sols tournois payée pour les frais au gouverneur de l’hostel dieu dudit Gueret ». Le 7 mars 1562, « messieurs ont permis aux enffans de cueur de l’eglise d’apprendre a jouer de l’espinette soubz l’organiste [Monthoviller] de l’eglise et leur sera achapté ung manycordion ». Le 24 mars 1562, Vincent Mothovillier vicaire de l’eglise obtient ses distributions « pour 1 moys quil a esté absent par congé du tresorier » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1524, 8G 1525, f. 14, 8G 1526, 8G 1527, 8G 1528, f. 77v, 120v, 131v, 135, 143).
Le 17 octobre 1562, « sera paié par le receveur a maistre Vincent Montonvilhier chappelain, organiste de l’eglise un double ducat un escu au sol et ung teston qu’il a baillé pour retirer les quatre livres legendaires de l’eglise que avoient esté derobbez par les soldats de la nouvelle religion ; et ce en apportant et rendant lesdits livres ». Le 5 janvier 1563, « messieurs ont octroyé a Going, Rossillon, Le Rasle, Le Begue, Chevalier, Montsayon, Robin, Rebours, Monthovillier, Gogne, Jardrin, Rancon, Testard, Ranard et Dyvoy leurs distributions du present cartier et ordonné que ci apres ilz assisteront et feront mieulx leur debvoir de venir au service de l’eglise autrement ne leur sera leur absence octroyée. Synon es jours qu’ilz feront faction pour la garde de la ville dont ilz certiffieront messieurs ou aulcun d’eulx ou bien le distributeur le jour preceddant quilz feront ladite faction ». Le 3 juillet 1563, « sur la requeste faicte par plusieurs chappelains et vicaires de l’eglise de leur donner leurs distributions pour quelques jours quilz ont esté absens, messieurs voyant quilz viennent en si grand nombre et que par ladite absence le service de l’eglise demeure et ne font leur debvoir ont ordonné quilz n’auront lesdites distributions ; et que le distributeur n’en exemptera les ungs [en marge : Mouton 15 jours, Le Rasle 12 jours, le Maistre [Lebegue ?] rien, Jardoin 8 jours, Rainaud 8 jours Gogne 15 jours]. Le 2 octobre 1563, [rayé : maistre Vincent Mothovillier a aussi requis ses distributions 15 jours quil est allé a sa cure : réponse négative ; Robert Ranard idem pour 4 jours : réponse positive]. Le 30 septembre 1564, « messieurs ont octroyé a messire Vincent Montonviller ses distributions pour dix jours quil a esté absent ayant esté a Agurande pour recouvrer les tiltres du prieuré de Saint-Pierre de l’Ourdouer ». Le 3 octobre 1564, le trésorier « a declaré quil s’oppose aux distributions données a messire Vincent Montonviller disant que s’est a luy de les donner. Et s’en est ledit thesaurier sorty hors dudit chapitre. [Messieurs] ont ordonné que sera formé complaincte contre monsieur le tresorier sur l’opposition quil a formée des distributions données a messire Vincent Motonviller ». Le 3 mars 1565, « apres que monsieur le tresorier est sorty de chapitre, s’est presenté audit chapitre messire Vincent Montovillier lequel a requis a messieurs luy bailler ses distributions pour le temps quil a esté absent qui est depuis la feste Sainte-catherine jusques a present ayant esté a Paris » ; on sursoit la réponse. Le 6 mars 1565, on donne « a Montoviller la tierce partie de ses distributions. Il aura sa seconde distribution de blé ».
Le 30 juin 1565, « messieurs ont enjoinct a messire Vincent Montoviller present faire couvrir son estable, ce quil a promis faire dedans la feste Saint-Michel. Alors messieurs la feront couvrir a ses despens. [Ce même jour], est comparu en chapitre ledit Mononviller chappelain et organiste de l’eglise qui a requis messieurs luy donner son gangne pour trois semaines quil a esté absent de l’eglise » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 29, f. 46v-47, 8G 1530, f. 29, 51, 8G 1531, f. 76, 77, 135 et autre, 8G 1532).
Le 27 mars 1568, « sur la requeste faicte a messieurs par messire Vincent Montonviller organiste de l’eglise [messieurs] luy ont octroyé ses distributions pour 8 jours quil a esté absent estant allé a Yssouldun ; et a la charge de faire mieulx son debvoir quil n’a faict cy devant ». Le 1er mars 1569, « messire Vincent Montonviller a quicté et delaissé a messieurs la maison quil tenoit de chappitre. Ladite maison est baillée à Robert Ravard, vicaire ». Le 1er juillet 1570, « payera le receveur, a maistre Vincent Montoviller organiste 3 escuz sol pour ung manicordion quilz ont achapté de luy pour les enffans de cueur. Messieurs ont convenu avec ledit Montonviller a la somme de 60 sous tournois par mois pour monstrer a jouer de lespinete a deux enffans de cueur de l’eglise de ceans ; ce quil a promis faire ; et a ceste fin y vacquer une heure le jour laquelle somme luy sera payée par le receveur de mois en mois, pour le temps quil plaira a messieurs ; et sil se trouvoit quil eust deffault luy sera rabaptu au prorata dudit deffault. [Ce même jour, messieurs] ont octroyé a maistre Vincent Mouton ses distributions pour 10 jours quil a esté absent ». Le 7 octobre 1570, « sera alloué au receveur 2 escuz sol quil a payez pour ung manicordium qui a esté achapté pour les enffans de cueur lesquel est es mains de maistre Vincent Monthonviller organiste de l’eglise de ceans qui monstre ausdits enffans ». Le 21 décembre 1570, « messieurs ont ordonné quil sera alloué a leur receveur 2 testons quil a remboursez a maistre Vincent Mouton organiste de l’eglise de ceans pour avoir fait accoustrer le clavier des orgues ».
Le 13 juin 1573, « monsieur David a presenté messire Michel Cartier pour tenir et exercer l’office de vicaire que souloit tenir deffunct maistre Vincent Montonvilhier ». Le 5 décembre 1573, « monsieur David a presenté Blaise Bonneau pour son vicaire au lieu de maistre Vincent de Monthonvillier » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 19v, 102, 8G 1534, f. 47-47v, f. 69, 74, 8G 1537).
Le 28 septembre 1549, messieurs « ont ordonné qu’ils ne donneront a maistre Vincent de Monthoviller organiste de l’eglise ses distributions par luy requises pour 5 semaines quil a esté a Paris pour la malladie de sa mere et autres affaires par luy declairées ; actendu que autesfois il les a eues a autre voiage fait pour mesme cause ». Le 31 octobre 1550, sera payé « ung escu a l’organiste de Saint-Ursin pour ses peynes d’estre venu jouer des orgues en l’eglise de ceans en l’absence de l’organiste ». Le 10 janvier 1551, messieurs ont « ordonné que Jehan Lespinglier s’en yra hors de la maison de l’organiste qui est en adcense de monsieur Gaillard chanoine de ceans ; et commandé audit organiste present de le mectre hors dedans 8 jours ».
Le 18 août 1551, messieurs « ont ordonné quil sera alloué au receveur 60 solz quil a baillez a ung organiste quilz avoient fait venir pour veoir les orgues de l’eglise ». Le 27 octobre 1551, Vincent de Montoviller vicaire aura ses distributions « pour 6 jours quil est allé a Orleans pour aucunes ses affaires ». Le 6 septembre 1552, « sur ce que Vincent de Montoviller organiste de l’eglise prie messieurs le rembourser de ce quil a payé a ung passant qui a racoustré les orgues de l’eglise, messieurs ont ordonné quil ne luy en sera baillé aucune chose actendu quil a ce fait sans en avoir parlé a messieurs ; et luy a esté deffendu par monsieur de Beauregard de ne mener doresnavant personnes avec luy audits orgues ». Le 14 février 1453, sera payé « a maistre Vincent Monthoviller organiste de l’eglise 6 livres pour 2 psaultiers a l’usaige de Paris qui ont esté achapté pour psalmodier en cueur ; et un ecu sol quil a baillé pour avoir acoustrer les orgues de l’eglise ; et actendu l’office dudit Monthoviller de bailler 10 ecus pour rhabiller lesdites orgues, messieurs ont prié le tresorier de faire venir par deça l’organiste de Tours pour les rhabiller » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1518, 8G 1520, f. 133-133v et autres).
En mai 1553, le chapitre souhaîte refaire à neuf ou faire réparer les orgues de la Sainte-Chapelle. Ils font appel à François des Oliviers, composeur d’orgues de Troyes, mais reculent devant le prix demandé. Le 1er juillet 1553, ont demandé leurs distributions [et les ont eues] « Vincent de Monthoviller pour le temps quil est allé a Troyes pour amener ung organiste pour voir les orgues de l’eglise ». Le 13 février 1554, « messieurs ont permis a maistre Vincent de Monthoviller organiste de faire nectoier les orgues ». Le 10 mars 1554, messieurs ont « ordonné qu’on baillera 5 ecus a maistre Vincent Montoviller quil a baillez pour faire rhabiller les orgues de l’eglise pour toutes choses ; et a ledit Motoviller recongneu a messieurs quil a par devers lui le petit jeu d’orgues appartenant a ladite eglise qui promect rendre ; toutefois et quantes quil en sera requis ». Le 2 octobre 1554, le chapitre ordonne estre payé « a messire Simon Coustan 7 livres 10 sous pour avoir escript ung livre de musique pour jouer aux orgues ; et 20 sous a maistre Vincent Montoviller pour le papier qu’il a achapté pour faire ledit livre ». Le 9 octobre 1554, la maison de Jehan Grangier est ascencée a Vincent de Montoviller. Le 27 octobre 1554, messieurs « ont reffere avoir baillé a messire Simon Coustan 8 livres pour le livre de musique qu’il a faict pour jouer aux orgues. Et 12 sous 6 deniers pour avoir fait relyer ledit livre dont il a quictance. Et avoient mis ledit livre es mains de maistre Vincent de Montoviller, organiste de l’eglise qui s’en estoit chargé ». Le 30 avril 1555, « messieurs estans deument advertiz que maistre Vincent de Monthoviller vicaire ne fait residence en ladite eglise durant le service ainsi quil est contenu par les statuz quil a juré d’observer, onr ordonné quil sera sommé de faire residence durant ledit service et a deffault de ce faire sera requis a son chanoyne presenter autre vicaire en sa place et office a monsieur le tresorier ou son vicaire pour en pourvoir ». Le 23 novembre 1555, « maistre Vinvent Montoviller vicaire a presenté a messieurs la presentation que leur faict madame la duchesse de sa personne a la vicairie de Nostre-Dame de Graçay quil dit estre vaccant par l’incapacité et insuffisance de messire Loys de La Roche, les suppliant luy en faire collation a ladite presentation. [Le chapitre répond] madame la duchesse faisant ladite presentation avoit esté circonvenue et quilz scavent les statuz… de l’eglise et que suivant iceulx monsieur le tresorier y a bien deuement provu. Partant ne feront pour ceste foys aucune collation » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1521, f. 140 et autres, 8G 1522, 8G 1523).
Le 9 septembre 1556, Montoviller obtient ses distributions « pour 1 mois quil a esté a Paris pour aucunes ses affaires ». Le 15 mai 1557, « messieurs ont promis a maistre Vincent Montoviller organiste de l’eglise de faire une estudde sur le portal de la court [en la maison qu’il tient de l’eglise] a ses despens… et que l’estable que tenoit monsieur de Fougieres lui sera adcensée ». Le 21 mars 1559, messieurs ont accordé « 13 jours a Vincent Mothoviller qu’il est allé a Paris ». Le 10 septembre 1559, « sur la remonstrance faicte par monsieur Dumayne vicaire du tresorier que maistre Vincent Mothoviller organiste de ceans luy avoit demandé congé pour ung jour seulement pour aller aux champs, toutesfoys avoit esté comme encore est absent il y avoit deux moys et plus sans avoir aulcunement residé a l’eglise, ont messieurs ordonné quil ne sera fait aucune distribution de vin audit Mothoviller reservé touttefois luy venu et oy aultrement en ordonner si faire se doibt ». Le 30 septembre 1559, Vincent Mothoviller « prie messieurs lui donner ses distributions pour 15 jours quil a esté absent et son vin » ; la réponse est négative. Le 6 avril 1560, Vincent Motoviller demande « quil plaise a messieurs admettre la cession de l’estable qui est au derriere de son logis laquelle a esté anciennement des appartenances de sondit logis quil tient a ferme du chapitre presentement faicte par monsieur de Fogieres se contantant des reparations a quoy est tenu ledit de Fogieres et a la charge… pour 50 sols tournois par an. Ledit de Fogieres aura la moitié du bas de ladite estable pour 12 sols 6 deniers sans estre tenu des reparations Motoviller deu a faire a ses fraiz ung entre moyen [sic] et separation dudit bas de ladite estable » ; la réponse est positive. Le 30 septembre 1561, Monthovillier avec de nombreux chapelains et vicaires obtient ses distributions pour 2 jours pour 6 sous 11 deniers ; et messieurs ont « ordonné que doresnavant lesdits vicaires et chapelains ayans congé de monsieur le tresorier ou son vicaire seront tenus le venir declarer a messieurs au prochain chapitre ensuyvant ». Le 30 janvier 1562, « sur la requeste portée a messieurs par les enffans de cueur ad ce quil leur soit permis d’apprendre a jouer de l’espinette [messieurs] ont ordonné quilz parleront a l’organiste de l’eglise ». Le 29 février 1562, « maistre Vincent Mothovillier vicaire de l’eglise a rapporté a messieurs quil y avoit eu main levée de la saisie des foinctz du prieuré de l’Ordouer saisis a la requeste du procureur du Roy a Gueret ; et laquelle main levée il a rendue a messieurs. Pour les frais de ladite main levée, messire Vory Dagude a desbourcé 7 livres tournois pour les frais des commissaires et pour ung messagier quil a envoyé en ceste ville pour advertir messieurs de ladite saysie ainsi qu’il a faict apparoir par sa quictance qu’il a rendu a messieurs ; et a ledit Mothovillier outre la somme de 7 livres 4 sols tournois payée pour les frais au gouverneur de l’hostel dieu dudit Gueret ». Le 7 mars 1562, « messieurs ont permis aux enffans de cueur de l’eglise d’apprendre a jouer de l’espinette soubz l’organiste [Monthoviller] de l’eglise et leur sera achapté ung manycordion ». Le 24 mars 1562, Vincent Mothovillier vicaire de l’eglise obtient ses distributions « pour 1 moys quil a esté absent par congé du tresorier » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1524, 8G 1525, f. 14, 8G 1526, 8G 1527, 8G 1528, f. 77v, 120v, 131v, 135, 143).
Le 17 octobre 1562, « sera paié par le receveur a maistre Vincent Montonvilhier chappelain, organiste de l’eglise un double ducat un escu au sol et ung teston qu’il a baillé pour retirer les quatre livres legendaires de l’eglise que avoient esté derobbez par les soldats de la nouvelle religion ; et ce en apportant et rendant lesdits livres ». Le 5 janvier 1563, « messieurs ont octroyé a Going, Rossillon, Le Rasle, Le Begue, Chevalier, Montsayon, Robin, Rebours, Monthovillier, Gogne, Jardrin, Rancon, Testard, Ranard et Dyvoy leurs distributions du present cartier et ordonné que ci apres ilz assisteront et feront mieulx leur debvoir de venir au service de l’eglise autrement ne leur sera leur absence octroyée. Synon es jours qu’ilz feront faction pour la garde de la ville dont ilz certiffieront messieurs ou aulcun d’eulx ou bien le distributeur le jour preceddant quilz feront ladite faction ». Le 3 juillet 1563, « sur la requeste faicte par plusieurs chappelains et vicaires de l’eglise de leur donner leurs distributions pour quelques jours quilz ont esté absens, messieurs voyant quilz viennent en si grand nombre et que par ladite absence le service de l’eglise demeure et ne font leur debvoir ont ordonné quilz n’auront lesdites distributions ; et que le distributeur n’en exemptera les ungs [en marge : Mouton 15 jours, Le Rasle 12 jours, le Maistre [Lebegue ?] rien, Jardoin 8 jours, Rainaud 8 jours Gogne 15 jours]. Le 2 octobre 1563, [rayé : maistre Vincent Mothovillier a aussi requis ses distributions 15 jours quil est allé a sa cure : réponse négative ; Robert Ranard idem pour 4 jours : réponse positive]. Le 30 septembre 1564, « messieurs ont octroyé a messire Vincent Montonviller ses distributions pour dix jours quil a esté absent ayant esté a Agurande pour recouvrer les tiltres du prieuré de Saint-Pierre de l’Ourdouer ». Le 3 octobre 1564, le trésorier « a declaré quil s’oppose aux distributions données a messire Vincent Montonviller disant que s’est a luy de les donner. Et s’en est ledit thesaurier sorty hors dudit chapitre. [Messieurs] ont ordonné que sera formé complaincte contre monsieur le tresorier sur l’opposition quil a formée des distributions données a messire Vincent Motonviller ». Le 3 mars 1565, « apres que monsieur le tresorier est sorty de chapitre, s’est presenté audit chapitre messire Vincent Montovillier lequel a requis a messieurs luy bailler ses distributions pour le temps quil a esté absent qui est depuis la feste Sainte-catherine jusques a present ayant esté a Paris » ; on sursoit la réponse. Le 6 mars 1565, on donne « a Montoviller la tierce partie de ses distributions. Il aura sa seconde distribution de blé ».
Le 30 juin 1565, « messieurs ont enjoinct a messire Vincent Montoviller present faire couvrir son estable, ce quil a promis faire dedans la feste Saint-Michel. Alors messieurs la feront couvrir a ses despens. [Ce même jour], est comparu en chapitre ledit Mononviller chappelain et organiste de l’eglise qui a requis messieurs luy donner son gangne pour trois semaines quil a esté absent de l’eglise » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 29, f. 46v-47, 8G 1530, f. 29, 51, 8G 1531, f. 76, 77, 135 et autre, 8G 1532).
Le 27 mars 1568, « sur la requeste faicte a messieurs par messire Vincent Montonviller organiste de l’eglise [messieurs] luy ont octroyé ses distributions pour 8 jours quil a esté absent estant allé a Yssouldun ; et a la charge de faire mieulx son debvoir quil n’a faict cy devant ». Le 1er mars 1569, « messire Vincent Montonviller a quicté et delaissé a messieurs la maison quil tenoit de chappitre. Ladite maison est baillée à Robert Ravard, vicaire ». Le 1er juillet 1570, « payera le receveur, a maistre Vincent Montoviller organiste 3 escuz sol pour ung manicordion quilz ont achapté de luy pour les enffans de cueur. Messieurs ont convenu avec ledit Montonviller a la somme de 60 sous tournois par mois pour monstrer a jouer de lespinete a deux enffans de cueur de l’eglise de ceans ; ce quil a promis faire ; et a ceste fin y vacquer une heure le jour laquelle somme luy sera payée par le receveur de mois en mois, pour le temps quil plaira a messieurs ; et sil se trouvoit quil eust deffault luy sera rabaptu au prorata dudit deffault. [Ce même jour, messieurs] ont octroyé a maistre Vincent Mouton ses distributions pour 10 jours quil a esté absent ». Le 7 octobre 1570, « sera alloué au receveur 2 escuz sol quil a payez pour ung manicordium qui a esté achapté pour les enffans de cueur lesquel est es mains de maistre Vincent Monthonviller organiste de l’eglise de ceans qui monstre ausdits enffans ». Le 21 décembre 1570, « messieurs ont ordonné quil sera alloué a leur receveur 2 testons quil a remboursez a maistre Vincent Mouton organiste de l’eglise de ceans pour avoir fait accoustrer le clavier des orgues ».
Le 13 juin 1573, « monsieur David a presenté messire Michel Cartier pour tenir et exercer l’office de vicaire que souloit tenir deffunct maistre Vincent Montonvilhier ». Le 5 décembre 1573, « monsieur David a presenté Blaise Bonneau pour son vicaire au lieu de maistre Vincent de Monthonvillier » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 19v, 102, 8G 1534, f. 47-47v, f. 69, 74, 8G 1537).