Surname
Gassot
Given Name
Jacques
Role
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Jacques Gassot est le fils de Jacques Gassot et Jeanne de l’Hôpital, morte le 11 août 1587 (inventaire de ses biens après décès). On peut trouver une biographie complète de Jacques Gassot le père de notre chanoine dans (Riffé 1870, p. 181-191), né vers 1521 ou 1522, il est envoyé en 1546 par la reine Leonore en terre sainte pour implorer Dieu de sauver le roi François 1er. Il est ensuite envoyé en ambassade en Turquie et il narre son voyage dans un livre « Discours du voyage de Venise à Constantinople… » par maistre Jacques Gassot publié à Paris en 1606 ; Il est ensuite anvoyé en Italie par Henri II. Il écrit aussi des poèmes. Après son mariage en 1560, il reste à Bourges et sera maire de Bourges en 1565, 1566, 1567, 1575, 1576. Il meurt le 10 octobre 1585. Il eut avec Jeanne de l’Hôpital 11 enfants dont notre Jacques Gassot, chanoine de Notre-Dame de Paris et prieur de Sancoins ; il fut pourvu d’un canonicat à la Sainte-Chapelle de Bourges par lettres royales datées de Dunkerque le 1er mai 1583 et devint doyen du chapitre de Saint-Etienne de cette ville. Il mourut le 23 août 1628 (Riffé 1870, p. 191-192 d’après les registres capitulaires de la Sainte-Chapelle et une histoire du chapitre de Saint-Etienne F-AD 18).
Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587.
• Cathédrale Notre-Dame de Paris. (Riffé 1870, p. 191-192).
• Cathédrale de Bourges. Jacques Gassot est chanoine puis doyen du chapitre de Saint-Etienne (Riffé 1870, p. 191-192).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1583-1587. Le 11 juin 1583, une lettre de François filz de France frere unique du roy par la grace de Dieu, duc de Lothier, Braban, Gueldre, Anjou, Frandres… fait un bon rapport sur Jacques Gassot avec la collation de ladite chantrerie, vacant par le trepas de messire Ursin Brunet donné a Duncarque le 1er mai 1583. Il est reçu en la chanoinye et prebende que tenoit feu monsieur Brunet et non a l’office de chantre. Le 23 janvier 1584, sera alloué « a Jaques Gassot, chanoine, en faveur de ses estudes 40 escus par an ». Le 10 avril 1584, monsieur Gassot veut poursuivre ses estudes ; on lui donne ses distributions. Le 5 janvier 1595, Gassot est présent en chapitre. Le 4 février 1586, « monsieur Gassot presente un chapelain en lieu de messire Samuel Duval vacant par sa demission messire Charles Loys ». Le 18 mars 1586, dans le rapport sur Charles Loys, « monsieur David a dit que… il avoit receu lettre de la part du sieur Gassot revocquant ladite presentation, et par monsieur de Buxerolles aussi a esté dict que ladite presentation estoit nulle de foy a cause que jamays ledit Duval n’a esté chappelain dudit sieur Gassot ny de son predecesseur ains de luy de Buxerolles au lieu duquel a presenté Pyerson et despuys maistre Melchyor a present maistre des enffens. On attendra que ledit Gassot soit present. Le 5 août 1586, §Gassot veut faire un voyage en Itallye et demande son gangne » ; le chapitre répond favorablement. Le 21 septembre 1586, « monsieur Gassot a presenté pour son chappelain messire Tristan Regnard au lieu de messire Samuel Duval[Rempli par la suite] nagueres chapelain ». Le 30 novembre 1586, Gassot est absent au chapitre. Le 11 août 1587, « messieurs ont ordonné que apres avoir oy le mothet et faict et composé par messire Pierre Langevin s’il se trouve suffisant pryer monsieur Gassot le presenter a sa place ; monsieur de Buxerolles procureur de monsieur Gassot a presenté comme chappelain messire Pierre L’Angevin du pays de Thoulloze ». Le 26 septembre 1587, « la mere de monsieur Gassot est morte » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 165, 241v et autre, 8G 1544).
Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587.
• Cathédrale Notre-Dame de Paris. (Riffé 1870, p. 191-192).
• Cathédrale de Bourges. Jacques Gassot est chanoine puis doyen du chapitre de Saint-Etienne (Riffé 1870, p. 191-192).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1583-1587. Le 11 juin 1583, une lettre de François filz de France frere unique du roy par la grace de Dieu, duc de Lothier, Braban, Gueldre, Anjou, Frandres… fait un bon rapport sur Jacques Gassot avec la collation de ladite chantrerie, vacant par le trepas de messire Ursin Brunet donné a Duncarque le 1er mai 1583. Il est reçu en la chanoinye et prebende que tenoit feu monsieur Brunet et non a l’office de chantre. Le 23 janvier 1584, sera alloué « a Jaques Gassot, chanoine, en faveur de ses estudes 40 escus par an ». Le 10 avril 1584, monsieur Gassot veut poursuivre ses estudes ; on lui donne ses distributions. Le 5 janvier 1595, Gassot est présent en chapitre. Le 4 février 1586, « monsieur Gassot presente un chapelain en lieu de messire Samuel Duval vacant par sa demission messire Charles Loys ». Le 18 mars 1586, dans le rapport sur Charles Loys, « monsieur David a dit que… il avoit receu lettre de la part du sieur Gassot revocquant ladite presentation, et par monsieur de Buxerolles aussi a esté dict que ladite presentation estoit nulle de foy a cause que jamays ledit Duval n’a esté chappelain dudit sieur Gassot ny de son predecesseur ains de luy de Buxerolles au lieu duquel a presenté Pyerson et despuys maistre Melchyor a present maistre des enffens. On attendra que ledit Gassot soit present. Le 5 août 1586, §Gassot veut faire un voyage en Itallye et demande son gangne » ; le chapitre répond favorablement. Le 21 septembre 1586, « monsieur Gassot a presenté pour son chappelain messire Tristan Regnard au lieu de messire Samuel Duval[Rempli par la suite] nagueres chapelain ». Le 30 novembre 1586, Gassot est absent au chapitre. Le 11 août 1587, « messieurs ont ordonné que apres avoir oy le mothet et faict et composé par messire Pierre Langevin s’il se trouve suffisant pryer monsieur Gassot le presenter a sa place ; monsieur de Buxerolles procureur de monsieur Gassot a presenté comme chappelain messire Pierre L’Angevin du pays de Thoulloze ». Le 26 septembre 1587, « la mere de monsieur Gassot est morte » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 165, 241v et autre, 8G 1544).
Bibliography
Pilleboue PCR