Surname
Guython
Given Name
François
Variant Name
Guiton
Place of birth
Coutres
Role
Choirboy
Musician
Organist
Singer
Active period
1573 - 1587
Workplace
Bourges
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
François Guython est dit avoir 19 ou 20 ans en octobre 1580. Il est donc né en 1560 ou 1561. Enfant de chœur en 1573, François Guython est présenté comme vicaire en 1579, mais est maintenu parmi les enfants de chœur ne pouvant être remplacé. Il continue à apprendre à jouer des épinettes et de l’orgue. Il est envoyé au collège en 1581. En 1583, il est gagiste à l’égliste et étudiant à temps partiel. Cette même année, il est reçu vicaire. Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1573-1587. Le 14 février 1573, « messieurs ont… receu pour enffant de cueur François filz de deffunt Jehan Guython et de Françoyse [–] natif de Coutres pres la ville de Bloys et ce apres quil a esté certiffié par monsieur Amerard chanoine de seant estre né en loyal mariage desdits Jehan Guython et de ladite Françoyse ses pere et mere ; et a ceste fin ont ordonné que les draps que ont acoustumé porter les enffans de cueur luy seront bailhez ce qui a esté faict par monsieur Dumayne aussi chanoine de sean qui luy bailhe la benediction de Dieu acoustumée estre bailhée ausdits enffans ». Le 13 juin 1573, « messieurs ont nommé a monsieur l’abbé de Saint-Benoist sur Loyre pour vicaire vivant et morant François Guython enffant de cueur de ceans a cause de ce que tiennent en fief dudit sieur abé a cause de sadite abbaye ». Le 3 juillet 1573, « messieurs ont nommé vicaire vivant et mourant du seigneur de Dompiere François Guython enffant de cueur » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1536, 1537).
Le 21 février 1579, « monsieur le tresorier a presenté pour vicaire Françoys Guython plus antian enffent de cueur de sceans pour la tenir et exercer comme faisoit messire Martin Boudault dernier possesseur d’icelle vaccant par sa desmyse quoyque et soict par son absence ». Il est renvoyé au chantre. Le 7 novembre 1579, « messieurs ont ordonné que l’organiste de Saint-Ursin constinuera a monstrer a jouer de l’espynette a Françoys Guython enffant de cueur en l’eglise de seans au pris d’ung escu pour moys ». Le 2 janvier 1580, « messieurs ont ordonné que leur receveur payera a maistre François organiste de Saint-Ursin la somme d’ung escu sol quil luy est deub pour ung moys escheu le dernier jour de decembre dernier pour avoir monstré a jouer de l’espynette a Françoys Guython l’uns de leurs enffans de cueur… et quil maistre François continuera a monstrer audit Guython… pour tant de temps quil plaira au chappitre ».
Le 16 août 1580, « messieurs ont conclud qu’il sera escript au pere de François Guython enffant de cueur en l’eglise de seans qu’il envoye des chemyses a sondit filz aultrement que l’on luy renvoyera sondit filz ; et a ceste fin sera baillé lettres a monsieur Amerard pour les faire tenir audit pere ». Le 15 octobre 1580, « est venu en chappitre messire Jehan Guython pere de François Guython a present le plus antian enffant de cueur en l’eglise de seans, lequel nous a dit et remonstré que cy devant et puys neuf ans enca sondit filz est demeuré en ceste eglise soubz la charge du maistre des enffans et il pensse que sondit filz a faict fort bien son debvoir pour ceste cause et que sondit filz est a present eaigé de dix neuf a ving ans a supplié messieurs le voulloyr mectre aux escolles pour apprandre la langue latyne affin de servir a l’advenir a l’esglise de seans auquel il la vohé et vohe. Ladite requeste myse en deliberation messieurs considerant quilz nont a present enffant de cueur parfaict comme peult estre ledit Guython ont requis ledit Jehan Guython laisser encores sondit filz a l’estat d’enffant de cueur ou il est encores present jusques a certain temps qu’il y aura aultre qui puisse faire la charge que ledit Françoys peult faire a present ; et ce faisant le chappitre aura occasion de plus en plus a le recognoistre… en le tyrant des a present du service de l’eglise, le chapitre n’aydera en rien que ce soyt audit Françoys comme contrevenant au statut et privillege de l’eglise de seans ; estant icelluy Françoys en la disposition du chappitre et non de sondit pere. Toutsfoys esperent faire envers ledit François que sondit pere en aura contentement ». Le 31 janvier 1581, sera payé « 22 sous au cordonnyer pour une paire de souliers a François Guython enffant de cueur ». Le 25 février 1581, « le tresorier qui cydavant avoit nomé en la place de vicaire Françoys Guython enffant de cueur au lieu de messire Martin Boudot vaccant par sa demyssion, ayant sceu les [rayé : la mauvaise vye] et insollence que fait ordinairement ledit Guython au cueur de ladite eglise ayant gecté son aulbe par terre et fuy hors dudit cueur… a revoqué et revoque sadite presentation ; et au lieu dudit Guython qui n’a encores esté receu a nomé et nome au chappitre messire Michel Cartyer du pays Chartrin supplye le recevoir en ladite place ». Le 28 février 1581, « est venu au chappitre François Guython plus antien enffant de cueur… lequel nous a dict qu’il avoyt esté adverty que samedi dernier il feu revoqué par monsieur le tresorier de la presentation qui avoyt esté faicte de sa personne… partant estoit et est appelant de ladite revocation lequel son appel il entend relever par devant qui il apartiendra ; a laquelle revocation faite au prejudice dudit Guython, monsieur Amerard s’est opposé et oppose pour les causes quil deduyra en temps et lieu. Messieurs ont commis monsieur Dumayne pour mectre Françoys Guython enffant de cueur en pention au college de Mouthiermoyen au meilheur pris que faire il pourra et de ce en faire marché avec le principal dudit college ». Le 30 avril 1581, sera payé « 35 sous pour un chapeau a François Guython nagueres enffant de cueur ». Le 6 mai 1581, « messieurs ont chargé monsieur Dumayne de bailler les necessitez a François Guython chaussures, manteau et autres habits ». Le 6 juin 1581, messieurs ont « ordonné que messire François sera logé en la petite maison de la loge du poirier et lui sera donné chacun jour ung pain avec ses messes qui luy seront payées de 3 mois en 3 mois ». Le 10 juin 1581, « messieurs ont ordonné qu’il sera fait faire a Françoys Guython nagueres enffant de cueur ung propoinct ung hault et ung bas de chaulsse une paire de soulhiers des esguillettes et seyntures et pour cest effect ont commis monsieur Dumayne. 8 écus 1/3 pour la pention dudit Françoys Guython par quictance d’un nommé Fuzon » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1540-1542).
Le 8 juillet 1581, « monsieur Dumayne fera faire ung manteau a Françoys Guiton nagueres enffant de cueur ». Le 21 juillet 1581, « monsieur Dumayne achettera une paire de soullier a François Guiton enffant de cueur a present escollier du college Chevallier et luy fera arrester son bas de chaulsse ». Le 5 août 1581, sera alloué « 25 livres tournois payées à Dumayne pour François Guython ». Le 28 octobre 1581, « monsieur Dumayne fera faire ung saye et des pantoufles a François Guitton nagueres enffant de cueur ». Le 30 janvier 1582, sera payé « 25 ecus au principal du college Sainte-Marye pour la pention de François Guython nagueres enffant de cueur de 3 quartiers qui escheront ce premier avril prochain ». Le 27 mars 1582, messieurs ont « ordonné que le receveur payera les pentoffles que l’on a fait pour François Guython 13 sous tournois ». Le 28 avril 1582, « sera alloué a leur receveur la some de 8 ecus 1 tiers au princippal du college Sainte-Marye pour la pention de François Guython d’un quartier jusqu’au dernier jour de juin prochain ». Le 15 juin 1582, « messieurs ont conclud que François Guython nagures enffant de cuer sera entretenu au college des Jesuystes jusques a la concurrence de la somme de 200 livres tournois a compter du jour qu’il aura esté mys audit college et ladite some employée par les parents dudit Guython l’entretiendront si bon leur semble ; deffendant a leur receveur de passer oultre au payement pour la pention dudit Guython que au concurrant come dict est desdites 200 livres tournois ». Le 14 juillet 1582, sera payé la « pension a François Guython au college des Jesuistes 25 livres tournois ». Le 28 juillet 1582, sera alloué « 10 sous tournois au receveur pour la carrelure des soulhiers de François Guython ». Le 28 juillet 1582, « monsieur Dumayne fera faire ung bas de chaulsse pour François Guython naguyeres enffant de cueur et luy faire bailhezr par le receveur 2 testons pour sa conduite jusques chez son pere ». Le 8 janvier 1583, sera payé « 14 livres 4 sous au princippal du college des jhesuistes pour la pention de François Guython ». Le 30 avril 1583, « messieurs ont receu François Guython nagueres enffent de cueur de l’eglise de sceans pour chanter en ladite eglise aux gaiges de 110 livres par an et son pain de chapitre ordinaire, payé de moys en moys ; et ce faisant, messieurs ont accordé audit Guython d’aller aux escolles et estudyer pendant les heures qu’il ne sera occupé au service de ladite eglise et pour les festes fera actuelle residence en ladite eglise pour y faire le deub de sa charge ; et ordonné que le receveur fornira audit guython la somme de 10 livres tournois faisant partie desdites 110 livres tournois ». Le 7 mai 1583, sera donné « 1 ecu a François Guyton, gagiste pour luy aider a acheter une robbe ». Le 28 mai 1583, « messieurs ont conclud que suyvant la nomynation faicte par monsieur le tresorier de la personne de François Guython nagueres enffant de cueur de sceans pour tenir et exercer sa place de vicaire de l’esglise de sceans des le 21 février 1579 sera receu en ladite place sa suffisance prealablement cogneu pour laquelle congnoistre est renvoyé a monsieur David pour l’absence du chantre affin de l’oyr et interroger pour ce fait estre proveu audit Guython ainsi que le chapitre advisera ». Le 4 juin 1583, « monsieur Dumayne plus antien chanoine » fait son rapport sur François Guython pour la place de vicaire que souloit tenir messire Mace Arrachepied [qui a démissionné]. Il est capable et sufisant. Il est « receu par la ceance qui luy en a esté baillée au cueur du costé de la main destre entrant audit cueur, par monsieur Brechet commis par le chappitre quand a ce ». Le 28 juin 1583, « messieurs ont accordé a messire Charles Johannet vicaire d’aller chanter sa premiere messe en la paroisee d’Arcay dont il est natif ; et que avec luy, il emmenera pour le jour de dimanche messires Robert Ravard, Duval et François Guython ». Le 15 avril 1586, messieurs ont « commis monsieur David pour arrester avec le receveur le gangne de Guiton et de Bauchet ». Le 14 mars 1587, Morice aura trois termes pour payer ses dettes, idem a Robert Ravaud, Tristan Regnard, Françoys Guython, Charles Loys et Philbert Tabourot. Le 27 juin 1587, François Guython aura son gagne pour 12 jours (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 8v, 11v, 54, 75, f. 86-86v, 108v, 109, 113, 152, 158v, 159v, 169v et autres, 8G 1544).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1573-1587. Le 14 février 1573, « messieurs ont… receu pour enffant de cueur François filz de deffunt Jehan Guython et de Françoyse [–] natif de Coutres pres la ville de Bloys et ce apres quil a esté certiffié par monsieur Amerard chanoine de seant estre né en loyal mariage desdits Jehan Guython et de ladite Françoyse ses pere et mere ; et a ceste fin ont ordonné que les draps que ont acoustumé porter les enffans de cueur luy seront bailhez ce qui a esté faict par monsieur Dumayne aussi chanoine de sean qui luy bailhe la benediction de Dieu acoustumée estre bailhée ausdits enffans ». Le 13 juin 1573, « messieurs ont nommé a monsieur l’abbé de Saint-Benoist sur Loyre pour vicaire vivant et morant François Guython enffant de cueur de ceans a cause de ce que tiennent en fief dudit sieur abé a cause de sadite abbaye ». Le 3 juillet 1573, « messieurs ont nommé vicaire vivant et mourant du seigneur de Dompiere François Guython enffant de cueur » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1536, 1537).
Le 21 février 1579, « monsieur le tresorier a presenté pour vicaire Françoys Guython plus antian enffent de cueur de sceans pour la tenir et exercer comme faisoit messire Martin Boudault dernier possesseur d’icelle vaccant par sa desmyse quoyque et soict par son absence ». Il est renvoyé au chantre. Le 7 novembre 1579, « messieurs ont ordonné que l’organiste de Saint-Ursin constinuera a monstrer a jouer de l’espynette a Françoys Guython enffant de cueur en l’eglise de seans au pris d’ung escu pour moys ». Le 2 janvier 1580, « messieurs ont ordonné que leur receveur payera a maistre François organiste de Saint-Ursin la somme d’ung escu sol quil luy est deub pour ung moys escheu le dernier jour de decembre dernier pour avoir monstré a jouer de l’espynette a Françoys Guython l’uns de leurs enffans de cueur… et quil maistre François continuera a monstrer audit Guython… pour tant de temps quil plaira au chappitre ».
Le 16 août 1580, « messieurs ont conclud qu’il sera escript au pere de François Guython enffant de cueur en l’eglise de seans qu’il envoye des chemyses a sondit filz aultrement que l’on luy renvoyera sondit filz ; et a ceste fin sera baillé lettres a monsieur Amerard pour les faire tenir audit pere ». Le 15 octobre 1580, « est venu en chappitre messire Jehan Guython pere de François Guython a present le plus antian enffant de cueur en l’eglise de seans, lequel nous a dit et remonstré que cy devant et puys neuf ans enca sondit filz est demeuré en ceste eglise soubz la charge du maistre des enffans et il pensse que sondit filz a faict fort bien son debvoir pour ceste cause et que sondit filz est a present eaigé de dix neuf a ving ans a supplié messieurs le voulloyr mectre aux escolles pour apprandre la langue latyne affin de servir a l’advenir a l’esglise de seans auquel il la vohé et vohe. Ladite requeste myse en deliberation messieurs considerant quilz nont a present enffant de cueur parfaict comme peult estre ledit Guython ont requis ledit Jehan Guython laisser encores sondit filz a l’estat d’enffant de cueur ou il est encores present jusques a certain temps qu’il y aura aultre qui puisse faire la charge que ledit Françoys peult faire a present ; et ce faisant le chappitre aura occasion de plus en plus a le recognoistre… en le tyrant des a present du service de l’eglise, le chapitre n’aydera en rien que ce soyt audit Françoys comme contrevenant au statut et privillege de l’eglise de seans ; estant icelluy Françoys en la disposition du chappitre et non de sondit pere. Toutsfoys esperent faire envers ledit François que sondit pere en aura contentement ». Le 31 janvier 1581, sera payé « 22 sous au cordonnyer pour une paire de souliers a François Guython enffant de cueur ». Le 25 février 1581, « le tresorier qui cydavant avoit nomé en la place de vicaire Françoys Guython enffant de cueur au lieu de messire Martin Boudot vaccant par sa demyssion, ayant sceu les [rayé : la mauvaise vye] et insollence que fait ordinairement ledit Guython au cueur de ladite eglise ayant gecté son aulbe par terre et fuy hors dudit cueur… a revoqué et revoque sadite presentation ; et au lieu dudit Guython qui n’a encores esté receu a nomé et nome au chappitre messire Michel Cartyer du pays Chartrin supplye le recevoir en ladite place ». Le 28 février 1581, « est venu au chappitre François Guython plus antien enffant de cueur… lequel nous a dict qu’il avoyt esté adverty que samedi dernier il feu revoqué par monsieur le tresorier de la presentation qui avoyt esté faicte de sa personne… partant estoit et est appelant de ladite revocation lequel son appel il entend relever par devant qui il apartiendra ; a laquelle revocation faite au prejudice dudit Guython, monsieur Amerard s’est opposé et oppose pour les causes quil deduyra en temps et lieu. Messieurs ont commis monsieur Dumayne pour mectre Françoys Guython enffant de cueur en pention au college de Mouthiermoyen au meilheur pris que faire il pourra et de ce en faire marché avec le principal dudit college ». Le 30 avril 1581, sera payé « 35 sous pour un chapeau a François Guython nagueres enffant de cueur ». Le 6 mai 1581, « messieurs ont chargé monsieur Dumayne de bailler les necessitez a François Guython chaussures, manteau et autres habits ». Le 6 juin 1581, messieurs ont « ordonné que messire François sera logé en la petite maison de la loge du poirier et lui sera donné chacun jour ung pain avec ses messes qui luy seront payées de 3 mois en 3 mois ». Le 10 juin 1581, « messieurs ont ordonné qu’il sera fait faire a Françoys Guython nagueres enffant de cueur ung propoinct ung hault et ung bas de chaulsse une paire de soulhiers des esguillettes et seyntures et pour cest effect ont commis monsieur Dumayne. 8 écus 1/3 pour la pention dudit Françoys Guython par quictance d’un nommé Fuzon » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1540-1542).
Le 8 juillet 1581, « monsieur Dumayne fera faire ung manteau a Françoys Guiton nagueres enffant de cueur ». Le 21 juillet 1581, « monsieur Dumayne achettera une paire de soullier a François Guiton enffant de cueur a present escollier du college Chevallier et luy fera arrester son bas de chaulsse ». Le 5 août 1581, sera alloué « 25 livres tournois payées à Dumayne pour François Guython ». Le 28 octobre 1581, « monsieur Dumayne fera faire ung saye et des pantoufles a François Guitton nagueres enffant de cueur ». Le 30 janvier 1582, sera payé « 25 ecus au principal du college Sainte-Marye pour la pention de François Guython nagueres enffant de cueur de 3 quartiers qui escheront ce premier avril prochain ». Le 27 mars 1582, messieurs ont « ordonné que le receveur payera les pentoffles que l’on a fait pour François Guython 13 sous tournois ». Le 28 avril 1582, « sera alloué a leur receveur la some de 8 ecus 1 tiers au princippal du college Sainte-Marye pour la pention de François Guython d’un quartier jusqu’au dernier jour de juin prochain ». Le 15 juin 1582, « messieurs ont conclud que François Guython nagures enffant de cuer sera entretenu au college des Jesuystes jusques a la concurrence de la somme de 200 livres tournois a compter du jour qu’il aura esté mys audit college et ladite some employée par les parents dudit Guython l’entretiendront si bon leur semble ; deffendant a leur receveur de passer oultre au payement pour la pention dudit Guython que au concurrant come dict est desdites 200 livres tournois ». Le 14 juillet 1582, sera payé la « pension a François Guython au college des Jesuistes 25 livres tournois ». Le 28 juillet 1582, sera alloué « 10 sous tournois au receveur pour la carrelure des soulhiers de François Guython ». Le 28 juillet 1582, « monsieur Dumayne fera faire ung bas de chaulsse pour François Guython naguyeres enffant de cueur et luy faire bailhezr par le receveur 2 testons pour sa conduite jusques chez son pere ». Le 8 janvier 1583, sera payé « 14 livres 4 sous au princippal du college des jhesuistes pour la pention de François Guython ». Le 30 avril 1583, « messieurs ont receu François Guython nagueres enffent de cueur de l’eglise de sceans pour chanter en ladite eglise aux gaiges de 110 livres par an et son pain de chapitre ordinaire, payé de moys en moys ; et ce faisant, messieurs ont accordé audit Guython d’aller aux escolles et estudyer pendant les heures qu’il ne sera occupé au service de ladite eglise et pour les festes fera actuelle residence en ladite eglise pour y faire le deub de sa charge ; et ordonné que le receveur fornira audit guython la somme de 10 livres tournois faisant partie desdites 110 livres tournois ». Le 7 mai 1583, sera donné « 1 ecu a François Guyton, gagiste pour luy aider a acheter une robbe ». Le 28 mai 1583, « messieurs ont conclud que suyvant la nomynation faicte par monsieur le tresorier de la personne de François Guython nagueres enffant de cueur de sceans pour tenir et exercer sa place de vicaire de l’esglise de sceans des le 21 février 1579 sera receu en ladite place sa suffisance prealablement cogneu pour laquelle congnoistre est renvoyé a monsieur David pour l’absence du chantre affin de l’oyr et interroger pour ce fait estre proveu audit Guython ainsi que le chapitre advisera ». Le 4 juin 1583, « monsieur Dumayne plus antien chanoine » fait son rapport sur François Guython pour la place de vicaire que souloit tenir messire Mace Arrachepied [qui a démissionné]. Il est capable et sufisant. Il est « receu par la ceance qui luy en a esté baillée au cueur du costé de la main destre entrant audit cueur, par monsieur Brechet commis par le chappitre quand a ce ». Le 28 juin 1583, « messieurs ont accordé a messire Charles Johannet vicaire d’aller chanter sa premiere messe en la paroisee d’Arcay dont il est natif ; et que avec luy, il emmenera pour le jour de dimanche messires Robert Ravard, Duval et François Guython ». Le 15 avril 1586, messieurs ont « commis monsieur David pour arrester avec le receveur le gangne de Guiton et de Bauchet ». Le 14 mars 1587, Morice aura trois termes pour payer ses dettes, idem a Robert Ravaud, Tristan Regnard, Françoys Guython, Charles Loys et Philbert Tabourot. Le 27 juin 1587, François Guython aura son gagne pour 12 jours (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 8v, 11v, 54, 75, f. 86-86v, 108v, 109, 113, 152, 158v, 159v, 169v et autres, 8G 1544).
Bibliography
Pilleboue PCR