Surname
Le Merlier
Given Name
René
Variant Name
Du Merlier
Le Merlyer
Du Merlyer
Merlier (de)
Role
Active period
1558 - 1587
Workplace
Bourges
Institution
Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
Sainte-Chapelle de Bourges
Biography
Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587.
• Cathédrale de Bourges, 1583. René Le Merlier et Gilbert Marault sont mentionnés en 1583 dans les registres de la Sainte-Chapelle comme « domestiques dudit sieur de Bourges », l’archevêque de Bourges. Ils appartiennent sans doute au chapitre de la cathédrale.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1558-1587. Le 5 août 1558, messire Rene Demerlier a la collation de la prebende que tenoit feu Anthoine Lheret, à Paris le 9 fevrier 1557 (a.s.) signées Marguerite et Forget. Il fait certifier son ingénuité par noble homme Jehan Rabotin seigneur Du Vergier pres Graguey, agé de 35 ans et Guillaume Ganyveau de la ville de Bayeux agé de 50 ans ou environ. Il est filz naturel et legitime de noble home Charles de Merlier et damoiselle Jehane Depernay. Il est placé chaise basse du côté senestre « actendu qu’il n’est constitué des sacrées et sainctes ordres ». Le 20 août 1558, requeste de messire de Merlier qu’il plaise a messieurs lui octroier son gaigne pendant le temps qu’il yra aux escolles ; [réponse positive] pour la matinée chaque jour, reservées les jours de feste ». Le 14 mars 1559, « est comparu en chapitre le seigneur de Chesnay, oncle de messire René Dumerlyer, chanoyne de ceans lequel a remonstré a messieurs qu’il avoit esté envoié de la part de la mere dudit Du Merlyer pour les supplyer que en faveur de l’estude dudit monsieur René ou elle le vouloit employer et envoyer a Paris luy donner quelque portion du revenu de sa prebende pour s’entretenir audites estudes ; et pour cest effect a presenté a messieurs lettres de madame la Duchesse de Berry. Messieurs après avoir oy la lecture des lettres et requeste dudit sire Du Chesnay ont ordonné quil sera baillé audit Dumerlyer la somme de 60 livres par chacun an en faveur de son estude et de madame estant audit lieu de Paris aux escolles, a compter du jour qu’ilz seront certiffiez qu’il sera resident a l’estude ; et sera paié de quartier en quartier (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1526).
Le 11 juillet 1561, « s’est presenté audit chappitre messire René de Merlier chanoyne de ladite Sainte-Chapelle lequel a faict apparoir a messieurs de ses lettres de soubzdiacre de l’evesque de Paris en dacte de 8 juin 1560 et de ses lettres demissoire [ ?] de l’evesque de Nevers en dacte du 24° may dudit an requerant luy estre assigné audit chapitre ainsy que aux autres chanoynes de l’eglise : lues lesquelles lettres et suyvant ladite requeste, messieurs ont a icelluy Demerlier assigné lieu audit chapitre du cousté senestre pour y assister ainsy que les autres chanoines de la dite eglise et selon le statut d’icelle. Sur la requeste de Demerlier tendant ad ce quil plaise a messieurs en faveur de ce quil veult aller estudier a Paris luy accorder quelque somme honneste pour sa prebende, messieurs ont accordé a icelluy Demerlier la somme de 100 livres tournois par an pour sadite prebende en faveur desdites estudes ». Le 9 septembre 1561, « Symon Gaillard, procureur de messire René de Merlier (procuration faite devant Jehan Nalet, notaire royal au Bailly de Saint-Pierre le Moustier, en dacte du 1er jour de septembre) presente messire François Dyvoy… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place de vicaire marrelier… et que pour l’absence du tresorier monsieur Crenequin le plus antien chanoine auroit ledit Divoy renvoyé au reffus dudit de Fougieres pour estre examiné par devers ledit Gaillard ; lequel de Fougieres a sommé de faire son rapport et jusques ad ce ne doibt ledit Divoy estre receu a autre presentation ou bien que ledit Dyvoy se desparte de la presentation faicte de sa personne par ledit Dumayne parce que ce luy seroit baillé deux places de vicaires en ladite chapelle et toutallement contrevenu a la fondation ; et en cas que ledit Dumayne vouldroit passer oultre proteste d’en appeler ou autrement se pourveoir en justice ainsi quil verra estre a faire par raison ». Le 23 septembre 1561, François Burgat fait son rapport sur « François d’Yvoy sur la presentation de René Demerlier pour estre vicaire a la place de Anthoine Montsayon ». Il est capable et… prête serment de vicaire (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 49v-50, f. 70-70v, f. 74v).
Le 11 et 14 avril, en l’absence du trésorier, « René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller ». Le 28 avril 1562, Dumerlier demande « a estre dispensé du service pour quelques heures du jour en faveur de l’estude ou il se veult emploier. Messieurs ont ordonné que retournant a Paris pour estudier luy sera donné la somme de 120 livres par an pour les frais de sa prebende ; et pour ce que a present y a pestillence audit Paris et troubles jusques ad ce que cela soit cessé luy ont accordé une heure du matin pour aller aux estudes en ceste ville assavoir depuis 8 heures jusques a neuf pour lequel temps il n’y a dispense d’assister a la messe aux jours de lecture ». Le 9 mai 1562, Dumerlier demande une maison. Le 23 mai 1562, Le Merlier est présent en chapitre. Le 10 octobre 1562, « messieurs ont paié 30 livres tournois a monsieur Dumerlier pour sa pention de sa prebende du quartier de Saint-Michel ; et ont continué audit Le Merlier sa penssion de 120 livres a la charge quil satisfera pour sa coctization au clergé pour la garde de la ville. Le 20 juillet 1563, « monsieur Le Merlier a declaré quil quicte la penssion qui luy avoyt cy davant esté accordée par chappitre pour sa prebende actendu quil veult et entend gangnier le proffict et esmolument de sadite prebende comme present et resident actuellement ». Le 20 février 1565, les chanoines dont de Merlier, les chapelains et vicaires reçoivent une deuxieme distribution de blé. Le 2 mai 1565, « messieurs ont commis messieurs Dumaine et Demerlier pour communiquer a messieurs absens du present chappitre silz trouveront bon que la chevaulchée de la seizaine de may soit faicte ceste presente année ». Le 14 juillet 1565, « monsieur Dumerlyer demande la maison que tenoit monsieur Martin veu la declaration faicte par ledit Martin au chapitre precedent ». Le 11 septembre 1565, « monsieur Dumerlier a prié messieurs luy bailler par adcense la maison que tient de chapitre monsieur le chantre a la charge de s’en sortir de ladite maison toutesfoys et quantes que ledit syeur chantre reviendra, et s’en sortyra de ladite maison et la luy delaissera… [messieurs ont] repondu quils ont agreable ce que ledit chantre en fera sans prandre de droict de l’eglise. Monsieur le trésorier s’en est allé de chapitre ». Le 20 novembre 1565, « messieurs ont commis messieurs Martin et Demerlier pour visiter la maison de maistre des enffans de cueur de l’eglise que monsieur Mothey a dellaissee » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 17v, 27 et autres, 8G 1530, f. 42 et autre, 8G 1531, f. 131 et autre, 8G 1532, f. 2, 54, 74v et autres).
Le 27 mars 1568, monsieur Demerlier « veut sa presence pour 2 mois quil a esté a Nevers estant detenu de maladye » ; réponse positive. Le 20 juillet 1568, messieurs ont « ordonné que monsieur Dumerlier commis a la perception des dismes de blez du quartier d’Auron appellera aucuns des chappellains ou vicaires de ceans quil verra estre propres pour luy aider a ladite perception ». Le 20 décembre 1568, « monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Le 15 mars 1569, Dumayne et Chevrier demandent tous les deux « la maison et les vignes que tenoit monsieur Gaillard delaissant sa maison et vigne de chapitre : attibuées a Dumayne, celles de Dumayne a Dumerlier et celle de Dumerlier à Chevrier. Le 26 mars 1569, « monsieur Demerlier aura son gaigne pour 4 mois pendant le voiage quil fera avec monsieur de Nevers ». Le 10 avril 1569, Chevrier demande la maison que tenoit monsieur Le Roy se desistant de celle de Dumerlier ; accordé. Le 20 août 1569, « est comparu en chapitre noble homme … seigneur de Puymausson, lequel a offert a messieurs leur rendre les clefs de la maison que tenoit de chapitre monsieur Dumerlier son beau frère… [qui] dysant quil avoit vuydé ladite maison suyvant la sommation qui luy en avoit esté faicte, a cause des troubles pour le mandement dudit sieur Dumerlyer, son beau frere, et non de son autorité, offrant s’il se trouvoit y avoir esté faict aucune demolition pendant sa demeurance la faire reparer ». Le 22 avril 1570, « sur la requeste de Dumerlier qui leur plaise luy donner son gangne pour 6 mois quil a esté absent oultre les cinq mois a luy accordez n’estant peu retourner plus tost a cause du danger des chemyns » ; on verra. Le 29 avril 1570, « monsieur Dumerlier sera payé de 80 livres tournois pour son gangne de 8 mois commançant le 1er aoust 1569 et puis le dernier avril passé, oultre les 4 mois precedant a luy accordez n’ayant peu retourner plus tost a cause des guerres et dangers des chemyns ». Le 23 mai 1570, Dumerlier et Martin sont absents au chapitre, car malades. Le 26 mai 1570, les chanoines se répartissent les bien de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier. Le 30 septembre 1570, « messieurs ont commis messieurs Demerlier et Chevrier pour accorder avec les heritiers de feu monsieur Guillouet pour les reparations quil estoit tenu faire en la maison ou il est deceddé ». (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 1, 19, f. 72v-73, f. 106v, 146v et autres, 8G 1534, f. 23v-24, f. 25, f. 34v-35, f. 68v, 8G 1536).
Le 4 août 1573, « est venu en chapitre maistre Thoussainctz Rahel chapelain de seant qui a dict et remonstré a messieurs quil est deuement adverty que maistre Pierre de La Pierre maistre des enffans de cueur de seans avoyt quicté ladite maistrise pour s’en aller resider en sa cure de Saint-Hostrilhe, et pour ce quil avoyt fort bonne volonté faire service a Dieu et a l’eglise de seant et parvenir en ladite charge de maistre de laquelle il s’acquictera fidellement et bien... messire Jaques Rossilhon et Jehan Regnault plus antians chappelains de seans… et apres ce messieurs a la plurallité des voyes ont conclud et ordonné que ledit Rahel sera et demourera receu pour maistre des enffans au lieu dudit de La Pierre… ont commis messieurs Dumerlier et Amerard ausquelz ilz ont bailhé puissance de passer ledit contract ». Le 14 août 1573, « messieurs ont commis messieurs Dumerlyer et Amerard pour passer le marché quilz entendent faire avec maistre Thoussainctz Rahel pour la maistrise de leurs enffans de cueur ». Le 22 septembre 1573, « messieurs ont ratiffié, louent et ratiffient et ont pour agreable le contract de la maistrise des enffans de ceans que messieurs Dumerlier et Amerard ont fait en la presence de Paillasson avec maistre Thoussainctz Rachel, chappellain de ceans comme icellui contract estant fait en tout et parties selon et suyvant la volonté du chapitre ». Le 26 septembre 1573, « sera achapté du linge pour la maistrise et pour ce faire ont commis monsieur Dumerlier ». Le 29 septembre 1573, « messieurs ont ordonné que les enffans de cueur seront tyrez de la maison de maistre Pierre de La Pierre et iceulx mis en l’hostel de maistre Thoussainctz Rahel pour troys jours pendant lequel temps il les instruyra et nourrira ; et pendant ledit temps monsieur Dumerlier commis quant ad ce de par leur chapitre fera faire nectoyer et acoutrer la maison de ladite maistrise affin que ledit Rahel y puisse bien tost aller demourer en ladite maison suyvant le marché fait avec luy ». Le 17 novembre 1573, « messieurs ont commis messieurs Demerlyer et Amerard pour marchander avec un pelletier pour faire fourrer les robbes des enffans de cueur de ceans et ce au meilheur marché et pris qu’ilz pourront ». Le 1er décembre 1573, sera payé « au receveur 13 livres 4 sous 3 deniers pour avoir habillé Taillon par monsieur de Merlieres [sic] ». Le 5 décembre 1573, « monsieur David a presenté Blaise Bonneau pour son vicaire au lieu de maistre Vincent de Monthonvillier ». Il est renvoyé à Dumerlier. Le 5 janvier 1574, Dumerlyer a fait un rapport sur Blaise Bonneau nagueres enffant de cueur : il l’a enquis et interrogé en presence de messire Jaques Rossillon et Jehan Regnault chapelains lequel il a trouvé capable et suffisant pour tenir ladite plave tant en voye, lecture, champ et deschamp ». Le 5 janvier 1574, « monsieur Dumerlyer a presenté pour son vicaire au lieu de feu messire François Dyvoy puis nagueres deceddé Ymbert Gueret du diocese de Chartres ». Le 9 janvier 1574, « monsieur Chevrier a presenté pour son chappelain messire Symon Guerin au lieu de [feu] messire Jehan Le Begue notoyrement absent ». Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer. Le 16 janvier 1574, Dumerlier a présenté son rapport sur Symon Guerin et la trouvé capable et suffisant. Il est reçu chapelain, « a la charge quil fera la marrelherie de ladite eglise que il a acoustumé faire jusques ad ce que ung aultre ne soyt presenté en son lieu ». Le 15 mai 1574, « monsieur Dumayne suyvant la presentation a luy a esté faicte de la personne de Jehan Thailhon chantre par monsieur Amerard pour estre proveu de la viccairye marellerie… » Il est renvoyé a monsieur Dumerlyer (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1537).
Le 24 juillet 1574, « Monsieur Dumerlyer pour l’observance des statutz de seans a requis que nul de seant ne se presente a l’hostel pour faire l’office de diacre et soubzdiacre quil ne soyt en ordre et congneu et approuvé tel et ou il y auroyt aulcuns des chappelain et vicaires que fissent l’office au lieu de ceulx qui ne sont en ordre… messieurs ont ordonné que a l’advenir nul se presentera a l’autel pour faire l’office quil ne soyt de la quallité quil doibt estre par le statut et sil y en a aulcuns qui ne soient de ladite quallité, en mectront aulcuns en leur place qui sera de ladite quallité ». Le 17 septembre 1574, monsieur Ruelle chanoine presente vicaire a la place de Regné Duvergyer, vacant par sa demission, messire [André] Huagon, chantre. Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer pour l’interroger. Le 1er mars 1575, « messieurs, pour l’absence de monsieur Jomyer chanoine auquel il est… de nommer et presenter ung vicaire au lieu et place de messire Jehan Barilhat vaccant par sa demissyon, ont presenté a monsieur Dumayne, vicaire du tresorier, messire Guillaume Chabot [rayé : Chabert]. Ledit Chabert [sic] est renvoyé a Dumerlyer. Le rapport sur Chabot oy tant sur la musicque, champ et deschamp, le juge capable. Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Ruelle… comme vicaire au lieu de messire Regné Duvergyer nagueres vicaire, vacant par sa demission messire Claude Le Pintre. Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer. Et au nom de monsieur Le Roy, il presente comme vicaire a la place de maistre Thoussainctz Rahel vaccant par sa demission messire Jean Roy gagiste de seans. Il est renvoyé à Dumerlyer. Le 22 mai 1575, messieurs ont « ordonné que le receveur payera a monsieur Demerlier 7 livres 10 sous pour le remboursement de pareille somme payée pour messire Claude Le Pintre chantre de seant a messire Mace Bereyer. [Messieurs ont] ordonné que le receveur tirera dudit Le Pintre obligation de ladite somme de 7 livres 10 sous payée pour et en son acquict audit Bereyer ». Le 11 juin 1575, « monsieur Dumerlyer a resenté comme vicaire au lieu de messire Ymbert Gueret demissionnaire messire Regné Jallous. Il est renvoyé à Mareschal » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1538).
Le 14 juillet 1576, « le chapitre au nom de monsieur Ruelle presente messire Jehan Jousselin pour tenir la place que souloit cydavant tenir un nommé [rayé : Duvergier] messire Claude Le Pintre vaccant par sa demyssion ». Il est renvoyé à Demerlyer. Le 11 septembre 1576, « monsieur Demerlier presente a la place de vicaire de messire [rayé : Ymbert Gueret] Regné Jallou vaccant par sa demission messire Michel Lemyr ». Le 30 ocobre 1576, monsieur Ruelle dit qu’il a été averti que monsieur Dumerlyer a résigné sa prébende. Il veut sa maison. Le 8 janvier 1577, Dumerlier reçoit « 20 sous tournois pour estre allé apres 2 enffans de cueur qui s’en estoient allez a Dun le Roy ». Le 19 janvier 1577, Demerlyer présente son rapport sur messire Jehan Tailhon sur presentation de monsieur de Dames Sainctes [Jean Le Roy, chanoine, prieur de Dame-Sainte], chanoine a la place de vicaire vacant par demission de messire Jehan Le Roy ». Il est reçu. Le 16 mars 1577, Dumerlyer est chanoine mais veut ses distributions malgré son absence notoire. Le 2 avril 1577, monsieur de Mesnard présente une requeste « pour monsieur [rayé : Ruelle] de Merlyer chanoine pour avoir son gaigne » ; réponse favorable. Chevrier proteste. Le 14 février 1579, « monsieur Dumerlier, chanoine a fait presenter les lettres de presentation du prieuré Saint-Austrille les Gracay et requi en estre pourveu. « François filz de France, frere unique du roy duc d’Anjou, d’Alençon, Touraine, Berry… toutesfois que les prieurés de Saint-Austrill les Gracay et Saint-Estienne lez Dun le Roy vaquent la presentation en appartient aux chanoines de la Sainte-Chapelle… ou ils ne le font, c’est le duc qui le fait. Louis Bernier, dernier prieur est décédé. Le trésorier l’a présenté quelqu’un de moins ancien de ledit Dumerlier. Le duc présente Dumerlier. Le 6 octobre 1579, Demerlier presente pour vicaire au lieu de messire Regné Le Mir nagueres sondit vicaire vacant par sa demission messire Claude Barbellot natif de Beauvoix en Beauvoysin ». Le 24 novembre 1579, Demerlyer presente un vicaire au lieu de messire Claude Barbellot (demissionnaire) messire Jacques Bauchet ». Le 2 août 1580, « messieurs ont commis messieurs Dumayne et de Merlyer pour faire habiller les enffans de cueur de seans et pour adviser a toutes leurs necessitez faire faire inventaire des meubles habillemens desdits enffans et chemises qui leur seront fournyes pour en faire charger le maistre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1539-1542)
Le 3 février 1583, « monsieur Dumerlyer a sommé monsieur Foucault grand vicaire de luy dire s’il a baillé congé ou dispance [a] messire Yves Bessac d’aller desservyr la cure de Saint-Pierre le Guilhard pour laisser celluy de sceans auquel ledit Bessac est tenu » ; menaces de procès. Foucault répond « qu’il n’a oncques baillé congé ni dispence audit Bessac pour aller desservir ladite cure ». Le 14 mai 1583, « messieurs ont commis monsieur Dumerlyer pour escripre a ung bassecontre flament de present estant en la ville d’Aultung pour venir par deça au service de l’eglise de sceans ; et y envoyer a home expres auquel il fera bailler argent, prandra une lettre d’ung flament gagiste de sceans pour acompagner la sienne affin de persuader ledit basse contre a venir par deça ». Le 7 juin 1583, le chapitre délibere pour savoir s’ils assisteront a la procession requise par l’archevêque de Bourges afin de faire prière à Dieu pour la conservation de l’estat eclesiasticque du roy et de son peuple. Chevrier, Amerard et Foucault s’y opposent, car c’est contre les statuts ; de plus, « Dumerlyer et Marault ne doivent pas oppiner actendu qu’ilz sont domestiques dudit sieur de Bourges. [Les deux susnomés répondent qu’ils ne sont] pas domestiques dudit sieur de Bourges mais c’est en quallité de chanoine de sceans qu’ilz ont ceste oppinion, tres saincte et fondée sur leurs raisons et le tout a l’honneur de Dieu et de l’eglise affin d’exciter le peuple a devotion. [Le chapitre se prononce pour la participation] pour une foys et sans tirer a consequences ». Le 10 juin 1583, sera payé « 100 sous tournois a Dumerlyer pour telle somme advancée pour ung voiage qui auroict esté faict a Haultung affin de recouvrir une basse contre ». Le 15 juin 1583, « messieurs ont commis messieurs Dumayne et Demerlyer d’ung maistre pour conduire et instruyre les enffans de cueur de seans et en ayant descouvert quelqu’ung le mander au plus tost ». Le 23 juin 1583, monsieur Dumayne a presenté comme chapelain messire Jehan Morice chantre basse contre du pays de Picardye. Il est renvoyé a Dumerlyer pour l’absence de chantre.
Le 31 août 1585, messieurs ont « conclud que la voyture et despence faicte pour 3 chantres envoyez de la ville de Paris en ceste ville par monsieur Demerlyer pour servir a l’eglise sera payée ». Le 3 septembre 1585, sera payé « 13 écus au cochier de la ville pour avoir admené de la ville de Paris 3 chantres, tant pour leur dite voyture nourriture que ardes ». Le 7 septembre 1585, « le receveur payera a messire Charles Loys 2 ecus et a messire Guy Le Paige chantres 1 ecu lesquelz avoient estez envoyez par monsieur Demerlyer de la ville de Paris pour estre receuz en l’eglise de sceans et lesquelz n’avoient esté receuz partant messieurs en consideration de ce que dessus leur ont donné ladite somme ». Le 23 novembre 1585, « messire François Dupuy natif du Bourg de la Barteroux, prez La Chastre en Berry a esté pourveu de la prebende que souloit tenir messire Guillaume Amerard qui a resigné. Il est certiffié de son ingenuité par Regné Dumerlyer et messire André Dupuy escollier ». Le 11 mas 1586, [rayé : ordonné que monsieur Demerlyer baillera par le menu a Philippy gagiste de sceans jusques a la somme de 3 ecus qui luy seront rabaptus a raison de 20 sous tournois par mois sauf 1 ecu dont le chapitre luy fait don pour achapter une robbe audit Philippy]. Le 7 juin 1586, messieurs « ont commis monsieur Marault pour faire l’office de chantre a la procession le jour de demain et monsieur Demerlyer pour signifier aux joueurs d’instrumens et trompectes qu’ilz n’ayent a eulx trouver a la procession pour hoster le murmur du peuple ». Le 17 juin 1586, « messieurs ont commis monsieur Demerlyer pour parler au pere de l’enffant de cueur de sceans nommé Le Chappellyer pour luy remonstrer son incapacité et que le chappitre ne s’en peult servir ». Le 27 septembre 1586, Dumerlyer « plus ancien chanoine » présente son rapport sur messire Tristan Regnard, qui est jugé capable et est reçu. Le 7 avril 1587, « monsieur Demerlyer presente comme vicaire au lieu de messire Jaques Bauchet demissionné messire Marin Mallet chantre muzicien ». Le 4 juillet 1587, « monsieur Dumerlyer dit qu’il est le second plus ancien chanoine et que par les statuts il a droit a une des clefs du tresor ; et demande que tous les papiers concernant les receptions… ou autres soient mis dans une caisse sous bon inventaire pour y avoir recours » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 126v, 153v, f. 161-161v, f. 166v, 167 et autres, 8G 1544).
• Cathédrale de Bourges, 1583. René Le Merlier et Gilbert Marault sont mentionnés en 1583 dans les registres de la Sainte-Chapelle comme « domestiques dudit sieur de Bourges », l’archevêque de Bourges. Ils appartiennent sans doute au chapitre de la cathédrale.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1558-1587. Le 5 août 1558, messire Rene Demerlier a la collation de la prebende que tenoit feu Anthoine Lheret, à Paris le 9 fevrier 1557 (a.s.) signées Marguerite et Forget. Il fait certifier son ingénuité par noble homme Jehan Rabotin seigneur Du Vergier pres Graguey, agé de 35 ans et Guillaume Ganyveau de la ville de Bayeux agé de 50 ans ou environ. Il est filz naturel et legitime de noble home Charles de Merlier et damoiselle Jehane Depernay. Il est placé chaise basse du côté senestre « actendu qu’il n’est constitué des sacrées et sainctes ordres ». Le 20 août 1558, requeste de messire de Merlier qu’il plaise a messieurs lui octroier son gaigne pendant le temps qu’il yra aux escolles ; [réponse positive] pour la matinée chaque jour, reservées les jours de feste ». Le 14 mars 1559, « est comparu en chapitre le seigneur de Chesnay, oncle de messire René Dumerlyer, chanoyne de ceans lequel a remonstré a messieurs qu’il avoit esté envoié de la part de la mere dudit Du Merlyer pour les supplyer que en faveur de l’estude dudit monsieur René ou elle le vouloit employer et envoyer a Paris luy donner quelque portion du revenu de sa prebende pour s’entretenir audites estudes ; et pour cest effect a presenté a messieurs lettres de madame la Duchesse de Berry. Messieurs après avoir oy la lecture des lettres et requeste dudit sire Du Chesnay ont ordonné quil sera baillé audit Dumerlyer la somme de 60 livres par chacun an en faveur de son estude et de madame estant audit lieu de Paris aux escolles, a compter du jour qu’ilz seront certiffiez qu’il sera resident a l’estude ; et sera paié de quartier en quartier (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1526).
Le 11 juillet 1561, « s’est presenté audit chappitre messire René de Merlier chanoyne de ladite Sainte-Chapelle lequel a faict apparoir a messieurs de ses lettres de soubzdiacre de l’evesque de Paris en dacte de 8 juin 1560 et de ses lettres demissoire [ ?] de l’evesque de Nevers en dacte du 24° may dudit an requerant luy estre assigné audit chapitre ainsy que aux autres chanoynes de l’eglise : lues lesquelles lettres et suyvant ladite requeste, messieurs ont a icelluy Demerlier assigné lieu audit chapitre du cousté senestre pour y assister ainsy que les autres chanoines de la dite eglise et selon le statut d’icelle. Sur la requeste de Demerlier tendant ad ce quil plaise a messieurs en faveur de ce quil veult aller estudier a Paris luy accorder quelque somme honneste pour sa prebende, messieurs ont accordé a icelluy Demerlier la somme de 100 livres tournois par an pour sadite prebende en faveur desdites estudes ». Le 9 septembre 1561, « Symon Gaillard, procureur de messire René de Merlier (procuration faite devant Jehan Nalet, notaire royal au Bailly de Saint-Pierre le Moustier, en dacte du 1er jour de septembre) presente messire François Dyvoy… a quoy par monsieur de Fougieres a esté remonstré que ja cy devant ledit Dumayne comme chanoine avoit presenté ledit Dyvoy a la place de vicaire marrelier… et que pour l’absence du tresorier monsieur Crenequin le plus antien chanoine auroit ledit Divoy renvoyé au reffus dudit de Fougieres pour estre examiné par devers ledit Gaillard ; lequel de Fougieres a sommé de faire son rapport et jusques ad ce ne doibt ledit Divoy estre receu a autre presentation ou bien que ledit Dyvoy se desparte de la presentation faicte de sa personne par ledit Dumayne parce que ce luy seroit baillé deux places de vicaires en ladite chapelle et toutallement contrevenu a la fondation ; et en cas que ledit Dumayne vouldroit passer oultre proteste d’en appeler ou autrement se pourveoir en justice ainsi quil verra estre a faire par raison ». Le 23 septembre 1561, François Burgat fait son rapport sur « François d’Yvoy sur la presentation de René Demerlier pour estre vicaire a la place de Anthoine Montsayon ». Il est capable et… prête serment de vicaire (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1528, f. 49v-50, f. 70-70v, f. 74v).
Le 11 et 14 avril, en l’absence du trésorier, « René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller ». Le 28 avril 1562, Dumerlier demande « a estre dispensé du service pour quelques heures du jour en faveur de l’estude ou il se veult emploier. Messieurs ont ordonné que retournant a Paris pour estudier luy sera donné la somme de 120 livres par an pour les frais de sa prebende ; et pour ce que a present y a pestillence audit Paris et troubles jusques ad ce que cela soit cessé luy ont accordé une heure du matin pour aller aux estudes en ceste ville assavoir depuis 8 heures jusques a neuf pour lequel temps il n’y a dispense d’assister a la messe aux jours de lecture ». Le 9 mai 1562, Dumerlier demande une maison. Le 23 mai 1562, Le Merlier est présent en chapitre. Le 10 octobre 1562, « messieurs ont paié 30 livres tournois a monsieur Dumerlier pour sa pention de sa prebende du quartier de Saint-Michel ; et ont continué audit Le Merlier sa penssion de 120 livres a la charge quil satisfera pour sa coctization au clergé pour la garde de la ville. Le 20 juillet 1563, « monsieur Le Merlier a declaré quil quicte la penssion qui luy avoyt cy davant esté accordée par chappitre pour sa prebende actendu quil veult et entend gangnier le proffict et esmolument de sadite prebende comme present et resident actuellement ». Le 20 février 1565, les chanoines dont de Merlier, les chapelains et vicaires reçoivent une deuxieme distribution de blé. Le 2 mai 1565, « messieurs ont commis messieurs Dumaine et Demerlier pour communiquer a messieurs absens du present chappitre silz trouveront bon que la chevaulchée de la seizaine de may soit faicte ceste presente année ». Le 14 juillet 1565, « monsieur Dumerlyer demande la maison que tenoit monsieur Martin veu la declaration faicte par ledit Martin au chapitre precedent ». Le 11 septembre 1565, « monsieur Dumerlier a prié messieurs luy bailler par adcense la maison que tient de chapitre monsieur le chantre a la charge de s’en sortir de ladite maison toutesfoys et quantes que ledit syeur chantre reviendra, et s’en sortyra de ladite maison et la luy delaissera… [messieurs ont] repondu quils ont agreable ce que ledit chantre en fera sans prandre de droict de l’eglise. Monsieur le trésorier s’en est allé de chapitre ». Le 20 novembre 1565, « messieurs ont commis messieurs Martin et Demerlier pour visiter la maison de maistre des enffans de cueur de l’eglise que monsieur Mothey a dellaissee » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 17v, 27 et autres, 8G 1530, f. 42 et autre, 8G 1531, f. 131 et autre, 8G 1532, f. 2, 54, 74v et autres).
Le 27 mars 1568, monsieur Demerlier « veut sa presence pour 2 mois quil a esté a Nevers estant detenu de maladye » ; réponse positive. Le 20 juillet 1568, messieurs ont « ordonné que monsieur Dumerlier commis a la perception des dismes de blez du quartier d’Auron appellera aucuns des chappellains ou vicaires de ceans quil verra estre propres pour luy aider a ladite perception ». Le 20 décembre 1568, « monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Le 15 mars 1569, Dumayne et Chevrier demandent tous les deux « la maison et les vignes que tenoit monsieur Gaillard delaissant sa maison et vigne de chapitre : attibuées a Dumayne, celles de Dumayne a Dumerlier et celle de Dumerlier à Chevrier. Le 26 mars 1569, « monsieur Demerlier aura son gaigne pour 4 mois pendant le voiage quil fera avec monsieur de Nevers ». Le 10 avril 1569, Chevrier demande la maison que tenoit monsieur Le Roy se desistant de celle de Dumerlier ; accordé. Le 20 août 1569, « est comparu en chapitre noble homme … seigneur de Puymausson, lequel a offert a messieurs leur rendre les clefs de la maison que tenoit de chapitre monsieur Dumerlier son beau frère… [qui] dysant quil avoit vuydé ladite maison suyvant la sommation qui luy en avoit esté faicte, a cause des troubles pour le mandement dudit sieur Dumerlyer, son beau frere, et non de son autorité, offrant s’il se trouvoit y avoir esté faict aucune demolition pendant sa demeurance la faire reparer ». Le 22 avril 1570, « sur la requeste de Dumerlier qui leur plaise luy donner son gangne pour 6 mois quil a esté absent oultre les cinq mois a luy accordez n’estant peu retourner plus tost a cause du danger des chemyns » ; on verra. Le 29 avril 1570, « monsieur Dumerlier sera payé de 80 livres tournois pour son gangne de 8 mois commançant le 1er aoust 1569 et puis le dernier avril passé, oultre les 4 mois precedant a luy accordez n’ayant peu retourner plus tost a cause des guerres et dangers des chemyns ». Le 23 mai 1570, Dumerlier et Martin sont absents au chapitre, car malades. Le 26 mai 1570, les chanoines se répartissent les bien de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier. Le 30 septembre 1570, « messieurs ont commis messieurs Demerlier et Chevrier pour accorder avec les heritiers de feu monsieur Guillouet pour les reparations quil estoit tenu faire en la maison ou il est deceddé ». (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1533, f. 1, 19, f. 72v-73, f. 106v, 146v et autres, 8G 1534, f. 23v-24, f. 25, f. 34v-35, f. 68v, 8G 1536).
Le 4 août 1573, « est venu en chapitre maistre Thoussainctz Rahel chapelain de seant qui a dict et remonstré a messieurs quil est deuement adverty que maistre Pierre de La Pierre maistre des enffans de cueur de seans avoyt quicté ladite maistrise pour s’en aller resider en sa cure de Saint-Hostrilhe, et pour ce quil avoyt fort bonne volonté faire service a Dieu et a l’eglise de seant et parvenir en ladite charge de maistre de laquelle il s’acquictera fidellement et bien... messire Jaques Rossilhon et Jehan Regnault plus antians chappelains de seans… et apres ce messieurs a la plurallité des voyes ont conclud et ordonné que ledit Rahel sera et demourera receu pour maistre des enffans au lieu dudit de La Pierre… ont commis messieurs Dumerlier et Amerard ausquelz ilz ont bailhé puissance de passer ledit contract ». Le 14 août 1573, « messieurs ont commis messieurs Dumerlyer et Amerard pour passer le marché quilz entendent faire avec maistre Thoussainctz Rahel pour la maistrise de leurs enffans de cueur ». Le 22 septembre 1573, « messieurs ont ratiffié, louent et ratiffient et ont pour agreable le contract de la maistrise des enffans de ceans que messieurs Dumerlier et Amerard ont fait en la presence de Paillasson avec maistre Thoussainctz Rachel, chappellain de ceans comme icellui contract estant fait en tout et parties selon et suyvant la volonté du chapitre ». Le 26 septembre 1573, « sera achapté du linge pour la maistrise et pour ce faire ont commis monsieur Dumerlier ». Le 29 septembre 1573, « messieurs ont ordonné que les enffans de cueur seront tyrez de la maison de maistre Pierre de La Pierre et iceulx mis en l’hostel de maistre Thoussainctz Rahel pour troys jours pendant lequel temps il les instruyra et nourrira ; et pendant ledit temps monsieur Dumerlier commis quant ad ce de par leur chapitre fera faire nectoyer et acoutrer la maison de ladite maistrise affin que ledit Rahel y puisse bien tost aller demourer en ladite maison suyvant le marché fait avec luy ». Le 17 novembre 1573, « messieurs ont commis messieurs Demerlyer et Amerard pour marchander avec un pelletier pour faire fourrer les robbes des enffans de cueur de ceans et ce au meilheur marché et pris qu’ilz pourront ». Le 1er décembre 1573, sera payé « au receveur 13 livres 4 sous 3 deniers pour avoir habillé Taillon par monsieur de Merlieres [sic] ». Le 5 décembre 1573, « monsieur David a presenté Blaise Bonneau pour son vicaire au lieu de maistre Vincent de Monthonvillier ». Il est renvoyé à Dumerlier. Le 5 janvier 1574, Dumerlyer a fait un rapport sur Blaise Bonneau nagueres enffant de cueur : il l’a enquis et interrogé en presence de messire Jaques Rossillon et Jehan Regnault chapelains lequel il a trouvé capable et suffisant pour tenir ladite plave tant en voye, lecture, champ et deschamp ». Le 5 janvier 1574, « monsieur Dumerlyer a presenté pour son vicaire au lieu de feu messire François Dyvoy puis nagueres deceddé Ymbert Gueret du diocese de Chartres ». Le 9 janvier 1574, « monsieur Chevrier a presenté pour son chappelain messire Symon Guerin au lieu de [feu] messire Jehan Le Begue notoyrement absent ». Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer. Le 16 janvier 1574, Dumerlier a présenté son rapport sur Symon Guerin et la trouvé capable et suffisant. Il est reçu chapelain, « a la charge quil fera la marrelherie de ladite eglise que il a acoustumé faire jusques ad ce que ung aultre ne soyt presenté en son lieu ». Le 15 mai 1574, « monsieur Dumayne suyvant la presentation a luy a esté faicte de la personne de Jehan Thailhon chantre par monsieur Amerard pour estre proveu de la viccairye marellerie… » Il est renvoyé a monsieur Dumerlyer (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1537).
Le 24 juillet 1574, « Monsieur Dumerlyer pour l’observance des statutz de seans a requis que nul de seant ne se presente a l’hostel pour faire l’office de diacre et soubzdiacre quil ne soyt en ordre et congneu et approuvé tel et ou il y auroyt aulcuns des chappelain et vicaires que fissent l’office au lieu de ceulx qui ne sont en ordre… messieurs ont ordonné que a l’advenir nul se presentera a l’autel pour faire l’office quil ne soyt de la quallité quil doibt estre par le statut et sil y en a aulcuns qui ne soient de ladite quallité, en mectront aulcuns en leur place qui sera de ladite quallité ». Le 17 septembre 1574, monsieur Ruelle chanoine presente vicaire a la place de Regné Duvergyer, vacant par sa demission, messire [André] Huagon, chantre. Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer pour l’interroger. Le 1er mars 1575, « messieurs, pour l’absence de monsieur Jomyer chanoine auquel il est… de nommer et presenter ung vicaire au lieu et place de messire Jehan Barilhat vaccant par sa demissyon, ont presenté a monsieur Dumayne, vicaire du tresorier, messire Guillaume Chabot [rayé : Chabert]. Ledit Chabert [sic] est renvoyé a Dumerlyer. Le rapport sur Chabot oy tant sur la musicque, champ et deschamp, le juge capable. Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Ruelle… comme vicaire au lieu de messire Regné Duvergyer nagueres vicaire, vacant par sa demission messire Claude Le Pintre. Il est renvoyé à monsieur Dumerlyer. Et au nom de monsieur Le Roy, il presente comme vicaire a la place de maistre Thoussainctz Rahel vaccant par sa demission messire Jean Roy gagiste de seans. Il est renvoyé à Dumerlyer. Le 22 mai 1575, messieurs ont « ordonné que le receveur payera a monsieur Demerlier 7 livres 10 sous pour le remboursement de pareille somme payée pour messire Claude Le Pintre chantre de seant a messire Mace Bereyer. [Messieurs ont] ordonné que le receveur tirera dudit Le Pintre obligation de ladite somme de 7 livres 10 sous payée pour et en son acquict audit Bereyer ». Le 11 juin 1575, « monsieur Dumerlyer a resenté comme vicaire au lieu de messire Ymbert Gueret demissionnaire messire Regné Jallous. Il est renvoyé à Mareschal » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1538).
Le 14 juillet 1576, « le chapitre au nom de monsieur Ruelle presente messire Jehan Jousselin pour tenir la place que souloit cydavant tenir un nommé [rayé : Duvergier] messire Claude Le Pintre vaccant par sa demyssion ». Il est renvoyé à Demerlyer. Le 11 septembre 1576, « monsieur Demerlier presente a la place de vicaire de messire [rayé : Ymbert Gueret] Regné Jallou vaccant par sa demission messire Michel Lemyr ». Le 30 ocobre 1576, monsieur Ruelle dit qu’il a été averti que monsieur Dumerlyer a résigné sa prébende. Il veut sa maison. Le 8 janvier 1577, Dumerlier reçoit « 20 sous tournois pour estre allé apres 2 enffans de cueur qui s’en estoient allez a Dun le Roy ». Le 19 janvier 1577, Demerlyer présente son rapport sur messire Jehan Tailhon sur presentation de monsieur de Dames Sainctes [Jean Le Roy, chanoine, prieur de Dame-Sainte], chanoine a la place de vicaire vacant par demission de messire Jehan Le Roy ». Il est reçu. Le 16 mars 1577, Dumerlyer est chanoine mais veut ses distributions malgré son absence notoire. Le 2 avril 1577, monsieur de Mesnard présente une requeste « pour monsieur [rayé : Ruelle] de Merlyer chanoine pour avoir son gaigne » ; réponse favorable. Chevrier proteste. Le 14 février 1579, « monsieur Dumerlier, chanoine a fait presenter les lettres de presentation du prieuré Saint-Austrille les Gracay et requi en estre pourveu. « François filz de France, frere unique du roy duc d’Anjou, d’Alençon, Touraine, Berry… toutesfois que les prieurés de Saint-Austrill les Gracay et Saint-Estienne lez Dun le Roy vaquent la presentation en appartient aux chanoines de la Sainte-Chapelle… ou ils ne le font, c’est le duc qui le fait. Louis Bernier, dernier prieur est décédé. Le trésorier l’a présenté quelqu’un de moins ancien de ledit Dumerlier. Le duc présente Dumerlier. Le 6 octobre 1579, Demerlier presente pour vicaire au lieu de messire Regné Le Mir nagueres sondit vicaire vacant par sa demission messire Claude Barbellot natif de Beauvoix en Beauvoysin ». Le 24 novembre 1579, Demerlyer presente un vicaire au lieu de messire Claude Barbellot (demissionnaire) messire Jacques Bauchet ». Le 2 août 1580, « messieurs ont commis messieurs Dumayne et de Merlyer pour faire habiller les enffans de cueur de seans et pour adviser a toutes leurs necessitez faire faire inventaire des meubles habillemens desdits enffans et chemises qui leur seront fournyes pour en faire charger le maistre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1539-1542)
Le 3 février 1583, « monsieur Dumerlyer a sommé monsieur Foucault grand vicaire de luy dire s’il a baillé congé ou dispance [a] messire Yves Bessac d’aller desservyr la cure de Saint-Pierre le Guilhard pour laisser celluy de sceans auquel ledit Bessac est tenu » ; menaces de procès. Foucault répond « qu’il n’a oncques baillé congé ni dispence audit Bessac pour aller desservir ladite cure ». Le 14 mai 1583, « messieurs ont commis monsieur Dumerlyer pour escripre a ung bassecontre flament de present estant en la ville d’Aultung pour venir par deça au service de l’eglise de sceans ; et y envoyer a home expres auquel il fera bailler argent, prandra une lettre d’ung flament gagiste de sceans pour acompagner la sienne affin de persuader ledit basse contre a venir par deça ». Le 7 juin 1583, le chapitre délibere pour savoir s’ils assisteront a la procession requise par l’archevêque de Bourges afin de faire prière à Dieu pour la conservation de l’estat eclesiasticque du roy et de son peuple. Chevrier, Amerard et Foucault s’y opposent, car c’est contre les statuts ; de plus, « Dumerlyer et Marault ne doivent pas oppiner actendu qu’ilz sont domestiques dudit sieur de Bourges. [Les deux susnomés répondent qu’ils ne sont] pas domestiques dudit sieur de Bourges mais c’est en quallité de chanoine de sceans qu’ilz ont ceste oppinion, tres saincte et fondée sur leurs raisons et le tout a l’honneur de Dieu et de l’eglise affin d’exciter le peuple a devotion. [Le chapitre se prononce pour la participation] pour une foys et sans tirer a consequences ». Le 10 juin 1583, sera payé « 100 sous tournois a Dumerlyer pour telle somme advancée pour ung voiage qui auroict esté faict a Haultung affin de recouvrir une basse contre ». Le 15 juin 1583, « messieurs ont commis messieurs Dumayne et Demerlyer d’ung maistre pour conduire et instruyre les enffans de cueur de seans et en ayant descouvert quelqu’ung le mander au plus tost ». Le 23 juin 1583, monsieur Dumayne a presenté comme chapelain messire Jehan Morice chantre basse contre du pays de Picardye. Il est renvoyé a Dumerlyer pour l’absence de chantre.
Le 31 août 1585, messieurs ont « conclud que la voyture et despence faicte pour 3 chantres envoyez de la ville de Paris en ceste ville par monsieur Demerlyer pour servir a l’eglise sera payée ». Le 3 septembre 1585, sera payé « 13 écus au cochier de la ville pour avoir admené de la ville de Paris 3 chantres, tant pour leur dite voyture nourriture que ardes ». Le 7 septembre 1585, « le receveur payera a messire Charles Loys 2 ecus et a messire Guy Le Paige chantres 1 ecu lesquelz avoient estez envoyez par monsieur Demerlyer de la ville de Paris pour estre receuz en l’eglise de sceans et lesquelz n’avoient esté receuz partant messieurs en consideration de ce que dessus leur ont donné ladite somme ». Le 23 novembre 1585, « messire François Dupuy natif du Bourg de la Barteroux, prez La Chastre en Berry a esté pourveu de la prebende que souloit tenir messire Guillaume Amerard qui a resigné. Il est certiffié de son ingenuité par Regné Dumerlyer et messire André Dupuy escollier ». Le 11 mas 1586, [rayé : ordonné que monsieur Demerlyer baillera par le menu a Philippy gagiste de sceans jusques a la somme de 3 ecus qui luy seront rabaptus a raison de 20 sous tournois par mois sauf 1 ecu dont le chapitre luy fait don pour achapter une robbe audit Philippy]. Le 7 juin 1586, messieurs « ont commis monsieur Marault pour faire l’office de chantre a la procession le jour de demain et monsieur Demerlyer pour signifier aux joueurs d’instrumens et trompectes qu’ilz n’ayent a eulx trouver a la procession pour hoster le murmur du peuple ». Le 17 juin 1586, « messieurs ont commis monsieur Demerlyer pour parler au pere de l’enffant de cueur de sceans nommé Le Chappellyer pour luy remonstrer son incapacité et que le chappitre ne s’en peult servir ». Le 27 septembre 1586, Dumerlyer « plus ancien chanoine » présente son rapport sur messire Tristan Regnard, qui est jugé capable et est reçu. Le 7 avril 1587, « monsieur Demerlyer presente comme vicaire au lieu de messire Jaques Bauchet demissionné messire Marin Mallet chantre muzicien ». Le 4 juillet 1587, « monsieur Dumerlyer dit qu’il est le second plus ancien chanoine et que par les statuts il a droit a une des clefs du tresor ; et demande que tous les papiers concernant les receptions… ou autres soient mis dans une caisse sous bon inventaire pour y avoir recours » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 126v, 153v, f. 161-161v, f. 166v, 167 et autres, 8G 1544).
Bibliography
Pilleboue PCR