Pyon, Robert (…-…). Musician; Singer

Dijon, Sainte-Chapelle, 1433-1439. “Maistre Robert Pyon, licencié en decret” est le premier des quatre premiers “chanoines musicaux“ nommés par le duc de Bourgogne Philippe le Bon le 3 décembre 1433 aux quatre canonicats réservés à des “personnes instruictes en art de musicque” qu'il venait de fonder en la chapelle de son palais de Dijon (acte du 2 janvier 1433) afin d'y garantir la qualité des célébrations en l'honneur de son nouvel ordre de la Toison d'Or (“En ce chapitre nomma monseigneur le duc souverain et declara ceulx qu'il voloit estre chanoines des quatres chanoinies qu’il avoit de nouvel en faveur de son ordre fondé en sadicte chapelle de Dijon, cestassavoir : maistre Robert Pyon, licencié en decret, maistre Henry de Ghelbroucq, messire Eudes Ventier et messire Jehan Loiseleur. A chacun desquelz il confera lors une desdites quatre chanoinies ou prebendes. Et en sa presence monstra premierement aux doyen et chapitre de ladicte chapelle une bule qu’il avoit obtenu de nostre saint pere du povoir et auctorité a lui donné en ceste partie, fist les dessusnommez recevoir en chanoines d’icelle chapelle par lesdis doyen et chapitre en la maniere deue et requise.” ; Dünnebeil 2002-2009, p. 53, d'après A-Wien HHS, Archives de l'Ordre de la Toison d'Or, actes, carton 1, registre du protocole n° 1, f. 12 ; également cité par Haggh 1995b, p. 24).


Il mourut au tournant de l'année 1440, peut-être dès avant le 11 novembre 1439, date à laquelle sa prébende fut transmise à Jean Courtin (Compte de la fabrique de la Sainte-Chapelle de Dijon, F-AD 21, G 1520, f. __ : “De Jehan Courtin pour sa reception a la prebende des quattre nouvellement fondees par monseigneur le duc Phelippe iij° en sa chappelle de Dijon le jour de Saint Martin d’iver, 11e jour de novembre 1439 que paravant tenoit mess. Robert Pion”). Il avait accédé à la dignité de chantre, comme le montre un don accordé par le duc après son décès à l'occasion de la réception de son successeur, Jean de La Tour, le 15 janvier 1440 (“a cause de sa reception a la chantrerye faicte le vendredi 15e jour de janvier 1440 [n.st.] que paravant tenoit feu messire Robert Pyon, doyen de la chappellote audit Dijon, lesdiz dix frans baillez et delivrez par […] Pierre Euvrard, maistre des quatre enffans de ladicte eglise de la chapelle” ; Marix 1939, p. 164, d'après F-AD 21, G 1520, f. 10v et 12v).



Famille noble à Troyes. F-AD 10, G 3530, inventaire sommaire : Achat par Pierre Pyon, seigneur en partie de Rumilly-les-Vaudes, d’un emplacement situé rue du Dauphin, et ou avait été une maison brûlée dans l’incendie de 1524. Les vendeurs sont les enfants de Gilet Hennequin, 1525… Pierre Pyon, chevalier, ct Jeanne Festuot, sa femnie, seigneur et dame en partie de Rumilly-les-Valides, font une fondation de cinquante livres de rente dans la chapelle Saint-Claude, à la cathédrale de Troyes; ils doniient à Cet effet deux mille livres au cliapitre, qui devra les employer à reconstruire rue du Dauphin deux maisons brûlées dans l’incendie de 1534; et ces maisons seront chargées de la rente de cinquante livres affeciée au service de la fondation, 1528