Surname
Motte (de la)
Given Name
Étienne
Variant Name
Éstienne
le Mote (de)
la Mote (de)
Date of death
before 1483-2-12
Role
Musician
Active period
1449 - 1483
Biography
Marix1939, p.202: retenu fin 1447 au lieu de Jaquet le Fevre. Les listes très confuses des pp. 249-153 le signalent comme chapelain à son arrivée en octobre (?) 1447, mais comme clerc dans les listes suivantes de 1450 à 1452. Il est chapelain dans toutes les listes annuelles suivantes. A partir de 1465, il occupe environ le 4e rang des chapelains. En avril-juin 1469 il n’est payé que de 81 jours sur 91, et la liste suivante précise qu’étant “absent de grace especiale de mondit seigneur pour deus ans entiers commenchant le premier jour dud. mois de juillet 69”, le duc lui a “accordé la moittié de ses gages de chappellain qui font 8s R par jour et portion de robe 7 frs 8s R pour trois mois”. La liste suivante précise qu’il recevra ces gages “aussi bien luy estant absent de ladte chappelle que present par lesdits deux ans”. Il perçoit effectivement la moitié de ses gages dans les listes de la RG de juillet 1469 à janvier 1470, puis apparaît sur les escroes de la chapelle comme demi-chapelain du 30 mars 1470 au 20 juin 1471, ce qui correspond précisément aux deux ans de gages promis par le duc (jusqu’au 30 juin 1471). Dans toutes ces listes, il est appelé “messire Estienne”. Il n’est plus du tout mentionné par la suite. Le 1er juillet 1469 semble donc bien la date de son départ effectif de la cour, pour se retirer dans un lieu qu’une lettre adressée à la chambre des comptes permet de déterminer: Courtrai.
Les registres aux chartes enregistrent un acte de légitimation daté de juin 1469 à Gand pour Etienne de la Mote, chapelain de la chapelle du duc de Bg, fils de Jean de la Mote et de Péronne Lancelle (F-AD 59, B 1610, 97). Près de 7 ans plus tard, cette charte n’avait pas été “enterrinée”, comme l’explique une enquête diligentée le 9 décembre 1475 par la chambre des comptes pour faire évaluer les revenus d’Étienne de la Motte et fixer le montant dont il devra s’acquitter pour le scellage de la charte. La réponse à cette enquête, datée de Courtrai le 18 janvier 1476 a été conservée (1476Cor, 3). L’enquêteur, maître Gilles du Bois (receveur de Flandre) y explique que “ledit messire Estienne tient seulement en benefice la prebende de l'eglise Nostre Dame de Courtray sur laquelle il reside, avec une autre a Roode empres Boz le Duc qu'il luy peut valoir de 25 a 30 escuz par an. Et quant a heritaige et rentes heritieres et a vie, je n'ay point trouvé qu'il en ayt ou possesse fors seulement de la maison ou il reside qui est canoniale et retourne a l'eglise apres son deces. Quant a ces biens autrement, j'ay trouvé et veu qu'il est bien gracieusement amesnagié de honeste meuble et de vasselle d'argent si comme d'une douzaine de tasses et gobles, ne cygone. (?), salieres et cuilliers, et quant a argent comptant, entre messires ses confreres chanoines et autres suppostz de ladite eglise, il n'en a point le nom, car il est trop bon cuisinier, aussi l'on dit que l'achat de ladite maison luy a cousté comme tout son comptant, et est ce que a la verité de sa faculté et richesse j'aay peu entendre et trouver. Et quant a ce qu'il pourroit payer au prouffit de MdS, consideré que la maison ou il reside apres son deces retourne a ladite eglise et que l'on est tenu la remettre et rendre en toute reparation et qu'il n'a que biens meubles et utensilles, aussi que l'on ne prend en ladite ville de Courtray du bastart que le costé paternel qu'il souffira toutefoyes a vre tresbonne correction de payer au prouffit de mondit seigneur si comme vinte cincq francqs.”
Au cours de sa carrière bourguignonne, il avait bénéficié d’une prébende à Middelbourg (résignée pour permutation non précisée le 1.3.1454, Nélis1915, p.45: AGR, AdL, céd. 543), et d’une prébende à Condé (résignée le 3.11.1461, compte de l’audience, AGR, CC 20361).
Retenu fin 1447 au lieu de Jaquet le Fevre. Clerc, chapelain en 1452 (Marix1939, p.202, mais les listes p.249-53 confuses. Laborde 1853, t. 1, p.390, signale, lui que dans le compte de la recette générale de 1449-1450, un “Willequin de la Motte, porteur des orgues de la chappelle de MdS” reçoit 14 francs “pour reste de ses gages”.
A partir de 1465, il occupe environ le 4e rang des chapelains. En avril-juin 1469 il n’est payé que de 81 jours sur 91, et la liste suivante précise qu’étant “absent de grace especiale de mondit seigneur pour deus ans entiers commenchant le premier jour … de juillet 69”, le duc lui a “accordé la moittié de ses gages de chappellain qui font 8s R par jour et portion de robe 7 frs 8s R pour trois mois”. La liste suivante précise qu’il recevra ces gages “aussi bien luy estant absent de ladite chappelle que present par lesdits deux ans”. Demi-chapelain jusqu’au 20 juin 1471, ce qui correspond précisément aux deux ans de gages promis par le duc (jusqu’au 30 juin 1471). Dans toutes ces listes, il est appelé “messire Estienne”. Il n’est plus du tout mentionné par la suite. Le 1er juillet 1469 semble donc bien la date de son départ effectif de la cour, pour se retirer dans un lieu qu’une lettre adressée à la chambre des comptes permet de déterminer: Courtrai. Les registres aux chartes enregistrent un acte de légitimation daté de juin 1469 à Gand pour Etienne de la Mote, chapelain de la chapelle du duc de Bg, fils de Jean de la Mote et de Péronne Lancelle (F-AD 59, B 1610, 97). Près de 7 ans plus tard, cette charte n’avait pas été “enterrinée”, comme le montre une enquête diligentée le 9 décembre 1475 par la chambre des comptes pour évaluer les revenus d’Étienne de la Motte et fixer le montant dont il devra s’acquitter pour le scellage de la charte. La réponse à cette enquête, datée de Courtrai le 18 janvier 1476 a été conservée (1476Cor, 3). L’enquêteur, maître Gilles du Bois, receveur de Flandre, y explique que “ledit messire Estienne tient seulement en benefice la prebende de l'eglise Nostre Dame de Courtray sur laquelle il reside, avec une autre a Roode empres Boz le Duc qu'il luy peut valoir de 25 a 30 escuz par an. Et quant a heritaige et rentes heritieres et a vie, je n'ay point trouvé qu'il en ayt ou possesse fors seulement de la maison ou il reside qui est canoniale et retourne a l'eglise apres son deces. Quant a ces biens autrement, j'ay trouvé et veu qu'il est bien gracieusement amesnagié de honeste meuble et de vasselle d'argent si comme d'une douzaine de tasses et gobles, ne cygone(?), salieres et cuilliers, et quant a argent comptant, entre messires ses confreres chanoines et autres suppostz de ladite eglise, il n'en a point le nom, car il est trop bon cuisinier, aussi l'on dit que l'achat de ladite maison luy a cousté comme tout son comptant, et est ce que a la verité de sa faculté et richesse j'ay peu entendre et trouver. Et quant a ce qu'il pourroit payer au prouffit de MdS, consideré que la maison ou il reside apres son deces retourne a ladite eglise et que l'on est tenu la remettre et rendre en toute reparation et qu'il n'a que biens meubles et utensilles, aussi que l'on ne prend en ladite ville de Courtray du bastart que le costé paternel qu'il souffira toutefoyes a vre tresbonne correction de payer au prouffit de mondit seigneur si comme vinte cincq francqs.” Son testament du 25 décembre 1482 et son inventaire après décès du 12 février 1483 sont conservés aux AC de Courtrai (fonds Onze-Lieve-Vrouw, Testamenta).
Les registres aux chartes enregistrent un acte de légitimation daté de juin 1469 à Gand pour Etienne de la Mote, chapelain de la chapelle du duc de Bg, fils de Jean de la Mote et de Péronne Lancelle (F-AD 59, B 1610, 97). Près de 7 ans plus tard, cette charte n’avait pas été “enterrinée”, comme l’explique une enquête diligentée le 9 décembre 1475 par la chambre des comptes pour faire évaluer les revenus d’Étienne de la Motte et fixer le montant dont il devra s’acquitter pour le scellage de la charte. La réponse à cette enquête, datée de Courtrai le 18 janvier 1476 a été conservée (1476Cor, 3). L’enquêteur, maître Gilles du Bois (receveur de Flandre) y explique que “ledit messire Estienne tient seulement en benefice la prebende de l'eglise Nostre Dame de Courtray sur laquelle il reside, avec une autre a Roode empres Boz le Duc qu'il luy peut valoir de 25 a 30 escuz par an. Et quant a heritaige et rentes heritieres et a vie, je n'ay point trouvé qu'il en ayt ou possesse fors seulement de la maison ou il reside qui est canoniale et retourne a l'eglise apres son deces. Quant a ces biens autrement, j'ay trouvé et veu qu'il est bien gracieusement amesnagié de honeste meuble et de vasselle d'argent si comme d'une douzaine de tasses et gobles, ne cygone. (?), salieres et cuilliers, et quant a argent comptant, entre messires ses confreres chanoines et autres suppostz de ladite eglise, il n'en a point le nom, car il est trop bon cuisinier, aussi l'on dit que l'achat de ladite maison luy a cousté comme tout son comptant, et est ce que a la verité de sa faculté et richesse j'aay peu entendre et trouver. Et quant a ce qu'il pourroit payer au prouffit de MdS, consideré que la maison ou il reside apres son deces retourne a ladite eglise et que l'on est tenu la remettre et rendre en toute reparation et qu'il n'a que biens meubles et utensilles, aussi que l'on ne prend en ladite ville de Courtray du bastart que le costé paternel qu'il souffira toutefoyes a vre tresbonne correction de payer au prouffit de mondit seigneur si comme vinte cincq francqs.”
Au cours de sa carrière bourguignonne, il avait bénéficié d’une prébende à Middelbourg (résignée pour permutation non précisée le 1.3.1454, Nélis1915, p.45: AGR, AdL, céd. 543), et d’une prébende à Condé (résignée le 3.11.1461, compte de l’audience, AGR, CC 20361).
Retenu fin 1447 au lieu de Jaquet le Fevre. Clerc, chapelain en 1452 (Marix1939, p.202, mais les listes p.249-53 confuses. Laborde 1853, t. 1, p.390, signale, lui que dans le compte de la recette générale de 1449-1450, un “Willequin de la Motte, porteur des orgues de la chappelle de MdS” reçoit 14 francs “pour reste de ses gages”.
A partir de 1465, il occupe environ le 4e rang des chapelains. En avril-juin 1469 il n’est payé que de 81 jours sur 91, et la liste suivante précise qu’étant “absent de grace especiale de mondit seigneur pour deus ans entiers commenchant le premier jour … de juillet 69”, le duc lui a “accordé la moittié de ses gages de chappellain qui font 8s R par jour et portion de robe 7 frs 8s R pour trois mois”. La liste suivante précise qu’il recevra ces gages “aussi bien luy estant absent de ladite chappelle que present par lesdits deux ans”. Demi-chapelain jusqu’au 20 juin 1471, ce qui correspond précisément aux deux ans de gages promis par le duc (jusqu’au 30 juin 1471). Dans toutes ces listes, il est appelé “messire Estienne”. Il n’est plus du tout mentionné par la suite. Le 1er juillet 1469 semble donc bien la date de son départ effectif de la cour, pour se retirer dans un lieu qu’une lettre adressée à la chambre des comptes permet de déterminer: Courtrai. Les registres aux chartes enregistrent un acte de légitimation daté de juin 1469 à Gand pour Etienne de la Mote, chapelain de la chapelle du duc de Bg, fils de Jean de la Mote et de Péronne Lancelle (F-AD 59, B 1610, 97). Près de 7 ans plus tard, cette charte n’avait pas été “enterrinée”, comme le montre une enquête diligentée le 9 décembre 1475 par la chambre des comptes pour évaluer les revenus d’Étienne de la Motte et fixer le montant dont il devra s’acquitter pour le scellage de la charte. La réponse à cette enquête, datée de Courtrai le 18 janvier 1476 a été conservée (1476Cor, 3). L’enquêteur, maître Gilles du Bois, receveur de Flandre, y explique que “ledit messire Estienne tient seulement en benefice la prebende de l'eglise Nostre Dame de Courtray sur laquelle il reside, avec une autre a Roode empres Boz le Duc qu'il luy peut valoir de 25 a 30 escuz par an. Et quant a heritaige et rentes heritieres et a vie, je n'ay point trouvé qu'il en ayt ou possesse fors seulement de la maison ou il reside qui est canoniale et retourne a l'eglise apres son deces. Quant a ces biens autrement, j'ay trouvé et veu qu'il est bien gracieusement amesnagié de honeste meuble et de vasselle d'argent si comme d'une douzaine de tasses et gobles, ne cygone(?), salieres et cuilliers, et quant a argent comptant, entre messires ses confreres chanoines et autres suppostz de ladite eglise, il n'en a point le nom, car il est trop bon cuisinier, aussi l'on dit que l'achat de ladite maison luy a cousté comme tout son comptant, et est ce que a la verité de sa faculté et richesse j'ay peu entendre et trouver. Et quant a ce qu'il pourroit payer au prouffit de MdS, consideré que la maison ou il reside apres son deces retourne a ladite eglise et que l'on est tenu la remettre et rendre en toute reparation et qu'il n'a que biens meubles et utensilles, aussi que l'on ne prend en ladite ville de Courtray du bastart que le costé paternel qu'il souffira toutefoyes a vre tresbonne correction de payer au prouffit de mondit seigneur si comme vinte cincq francqs.” Son testament du 25 décembre 1482 et son inventaire après décès du 12 février 1483 sont conservés aux AC de Courtrai (fonds Onze-Lieve-Vrouw, Testamenta).
Bibliography
Marix 1939