Surname
Godeffroy
Given Name
Simon
Date of death
1499
Active period
1467 - 1499
Biography
Retenu comme chapelain des maîtres d’hôtel du comte de Charolais, le 23 mai 1467 (AGR, AdL, céd. 1153). Don de octobre 1468. Robe (compensation de ses bagues dérobées en la ville de Péronne), oct. 1468 ; robe, avril 1470 ; vêtement de la rencontre de Trêves ; remboursé de ses dépenses pour le baptême des trois tambourins turcs le 5 juillet 1475.Par une charte du 24 janvier 1469 (ADN, B1608, f.268), le duc lui accorde “12 prébendelles sur l’espier de Furnes , pour en jouir après la mort de Belote Bousse, femme de Cornille Hallinc”. Il n’apparaît par les escroes avec la chapelle qu’à partir du 20.7.1472. Étant donné qu’il a été relevé hors de la chapelle dès mai 1469, ceci indique simplement que son statut a alors été rapproché de la chapelle domestique. Ses gages sont de 6s en 1469, puis de 9s à partir de 1472. Les ordonnances du 13.2.1474 précisent que “du consentement de messire Simon Godefroy, a accordé MS que messire Pierre de la Mote serve par demy an a l'encontre de luy, asscavoir led. messire Simon le premier demy an et led. messire Pierre l'aultre demy an, aussy que l'un soyt compté en l'absence de l'aultre, et que apres le trespas du premier, le survivant tienne le lieu entier. Faict le 13e jour de janvier 73.” Les escroes appliquent cette décision de manière un peu étonnante, puisque Godeffroy y apparaît en février puis de juillet à novembre 1474 sans discontinuité. Encore présent le 18 décembre à Neuss, il est remplacé le 21 par Pierre de la Motte et ne réapparaît plus par aucun escroe. Il perçoit des arriérés de gages de 77£ 8s pour l’année 1474, mais rien pour les deux suivantes. Le remboursement du baptème de trois tambourins turcs en juillet 1475 est donc sa dernière mention. On ne lui connaît aucun bénéfice par la cour de Bourgogne, mais Noble1971, p.83, signale d’après Gallia Christiana, iii, col. 482C que Nicole Rembert succéda à Simon Godefroy en 1494 au doyenné de Saint-Omer. Par ailleurs, Annatarum, n°388 (2.5.1494, Morinen.): Die 2a unum par bullarum pro Simone Ordefroy canon. ecclesie S. Audomari de Sancto Audomaro, Morinensis dioc., super pensione 30 lib. gross. monete Flandrie super fructibus prioratus de Rumiliaco, dicte dioc., pro Nicolao Rembert solvenda. Sub dat. pridie idus januarii anno 2° (= 12.1.1494). Restituta quia non excedit.” Rembert est en tout cas ainsi qualifié en 1499.
Il n’est donc sans doute pas
Grijpink-Holtkamp, vol. 1, IV. Zuidbevelandia, p.121: Parochia Reymerswaal. Ecclesia SS. Petri et Pauli. p.127: Vicaria S. Judoci. 1484-85: Institutio Symonis Godefridi, ad perpetuam vicariam S. Judoci, in eccl. de Reimerswael, vac. p. mort. dni Arnoldi Ghoetbuer 2 scuta. Act. 19 Junii. 1485-86: Institutio mre Cornelii Petri, presb. praesentati ad vicariam S. Judoci, sitam in eccl. par . de Reimersawallis vac. per mort. Symonis Godefridi, clerici ult. poss. 2 scuta 12 stuf. Act. 17 Julii.
Doyen de St-Omer à partir de 1475 (Gil&Nys2004, p.251 & 265), Nicole Rembert lui succéda en 1494 (Noble1976, p.83, d’après la Gallia Christiana, iii, col. 482C). Une bulle de la curie pontificale est enregistrée le 2.5.1494 pour “Simone Ordefroy [recte Godefroy] canonico ecclesie S. Audomari de Sancto Audomaro, Morinensis diocesis… super fructibus prioratus de Rumiliaco, dicte dioc., pro Nicolao Rembert solvenda.” (Brouette1963, p.122; à sa mort, le 11.1.1504, Rembert détenait le prieuré de Rumilly). Il n’est pas la personne du même nom installée en juillet 1484 “ad perpetuam vicariam S. Judoci, in ecclesia de Reimerswael”, vacante un an après “per mortem Symonis Godefridi, clerici ultimi possessoris”, qui n’était donc pas prêtre (Grijpink&Al. 1937, vol. 1, IV (Zuidbevelandia), p.121).
Retenu comme chapelain des maîtres d’hôtel du comte de Charolais le 23.5.1467 (AGR, AdL, céd. 1153). Reçoit 18£ en octobre 1468. pour sa robe et “en compensation d'aucunes robes et bagues qui lui ont esté dérobé en la ville de Péronne” (1468R, f.297v), 24£ pour sa livrée en avril 1470 (R, f. 357v), un habillement pour la rencontre de Trêves (1473R, f.14). Il figure sur certains escroes dès mai 1469 au plus tard mais n’apparaît avec la chapelle qu’à partir de l’escroe du 20.7.1472. Par une charte du 24 janvier 1469 (ADN, B1608, f.268), le duc lui avait octroyé “12 prébendelles sur l’espier de Furnes, pour en jouir après la mort de Belote Bousse, femme de Cornille Hallinc”. Ses gages sont de 6s en 1469, puis de 9s à partir de 1472. Les ordonnances du 13.2.1474 précisent qu’avec son consentement, le duc a accordé le 13.1.1474 que “messire Pierre de la Mote serve par demy an a l'encontre de luy, asscavoir ledit messire Simon le premier demy an et ledit messire Pierre l'aultre demy an, aussy que l'un soyt compté en l'absence de l'aultre, et que apres le trespas du premier, le survivant tienne le lieu entier.” Compté par les escroes en février puis de juillet à novembre 1474 sans discontinuité. Encore présent le 18 décembre à Neuss, il est remplacé le 21 par Pierre de la Motte et ne réapparaît plus ensuite. Il perçoit des arriérés de gages de 77£ 8s pour l’année 1474, mais rien pour les deux suivantes. Il ne servit sans dout pas très longtemps après le 5.7.1475, date à laquelle il est remboursé de ses dépenses pour le baptême des trois tambourins turcs (1475EC, f.25). Il s’installe de toute évidence définitvement à St-Omer en 1475, où il fonda une chapelle St-Claude en 1491.
Il n’est donc sans doute pas
Grijpink-Holtkamp, vol. 1, IV. Zuidbevelandia, p.121: Parochia Reymerswaal. Ecclesia SS. Petri et Pauli. p.127: Vicaria S. Judoci. 1484-85: Institutio Symonis Godefridi, ad perpetuam vicariam S. Judoci, in eccl. de Reimerswael, vac. p. mort. dni Arnoldi Ghoetbuer 2 scuta. Act. 19 Junii. 1485-86: Institutio mre Cornelii Petri, presb. praesentati ad vicariam S. Judoci, sitam in eccl. par . de Reimersawallis vac. per mort. Symonis Godefridi, clerici ult. poss. 2 scuta 12 stuf. Act. 17 Julii.
Doyen de St-Omer à partir de 1475 (Gil&Nys2004, p.251 & 265), Nicole Rembert lui succéda en 1494 (Noble1976, p.83, d’après la Gallia Christiana, iii, col. 482C). Une bulle de la curie pontificale est enregistrée le 2.5.1494 pour “Simone Ordefroy [recte Godefroy] canonico ecclesie S. Audomari de Sancto Audomaro, Morinensis diocesis… super fructibus prioratus de Rumiliaco, dicte dioc., pro Nicolao Rembert solvenda.” (Brouette1963, p.122; à sa mort, le 11.1.1504, Rembert détenait le prieuré de Rumilly). Il n’est pas la personne du même nom installée en juillet 1484 “ad perpetuam vicariam S. Judoci, in ecclesia de Reimerswael”, vacante un an après “per mortem Symonis Godefridi, clerici ultimi possessoris”, qui n’était donc pas prêtre (Grijpink&Al. 1937, vol. 1, IV (Zuidbevelandia), p.121).
Retenu comme chapelain des maîtres d’hôtel du comte de Charolais le 23.5.1467 (AGR, AdL, céd. 1153). Reçoit 18£ en octobre 1468. pour sa robe et “en compensation d'aucunes robes et bagues qui lui ont esté dérobé en la ville de Péronne” (1468R, f.297v), 24£ pour sa livrée en avril 1470 (R, f. 357v), un habillement pour la rencontre de Trêves (1473R, f.14). Il figure sur certains escroes dès mai 1469 au plus tard mais n’apparaît avec la chapelle qu’à partir de l’escroe du 20.7.1472. Par une charte du 24 janvier 1469 (ADN, B1608, f.268), le duc lui avait octroyé “12 prébendelles sur l’espier de Furnes, pour en jouir après la mort de Belote Bousse, femme de Cornille Hallinc”. Ses gages sont de 6s en 1469, puis de 9s à partir de 1472. Les ordonnances du 13.2.1474 précisent qu’avec son consentement, le duc a accordé le 13.1.1474 que “messire Pierre de la Mote serve par demy an a l'encontre de luy, asscavoir ledit messire Simon le premier demy an et ledit messire Pierre l'aultre demy an, aussy que l'un soyt compté en l'absence de l'aultre, et que apres le trespas du premier, le survivant tienne le lieu entier.” Compté par les escroes en février puis de juillet à novembre 1474 sans discontinuité. Encore présent le 18 décembre à Neuss, il est remplacé le 21 par Pierre de la Motte et ne réapparaît plus ensuite. Il perçoit des arriérés de gages de 77£ 8s pour l’année 1474, mais rien pour les deux suivantes. Il ne servit sans dout pas très longtemps après le 5.7.1475, date à laquelle il est remboursé de ses dépenses pour le baptême des trois tambourins turcs (1475EC, f.25). Il s’installe de toute évidence définitvement à St-Omer en 1475, où il fonda une chapelle St-Claude en 1491.