Surname
Berghes (de)
Given Name
Antoine
Date of death
1540-4-17
Active period
1501 - 1540
Biography
Fils illégitime de Jean V, seigneur de Glimes († 1494), il fut abbé de Saint Bertin (acte de légitimation scellé le 14.4.1516; AGR, CC 163, f. 267v). Son frère Henri († 1502) était évêque de Cambrai depuis 1480.
Les deux frères furent inclus dans la chapelle par l’ordonnance de novembre 1501 pour le premier voyage d’Espagne (1501R). L’évêque de Cambrai ne figure jamais au sein de la chapelle dans les escroes, mais Antoine de Berghes y figure sans interruption, à 24s jusqu’à l’escroe du 21.10.1503, puis à 12s sur les deux escroes de 1504, où il semble que Nicole Mayoul, également à 12s mais recensé en 2e position après le confesseur alors qu’Antoine de Berghes est 3e, a momentanément repris sa place de premier chapelain. Non recensé dans les listes suivantes, il semble avoir définitivement quitté la chapelle. L’escroe de bouche du 30.11.1505 (ADN, B 3462, n°121510) précise, dans la section “fouriere” que “messire Anthoine bastard de Berghes” reçut alors 27£ “pour ses gaiges par lui deservis en l’estat de premier chappellain du roy depuis le premier jour de novembre 1504 jusques au 15e jour de décembre ensuivant inclut ou sont 45 jours a 12s par jour”. C’est probablement à la date de ce remboursement qu’il abandonna l’état de premier chapelain, puisqu’il ne figure plus dans la chapelle recensée dans les escroes du second voyage d’Espagne. En 1510, il avait cependant repris son état de premier chapelain qu’il conserva ensuite. L’ordonnance de Charles V pour le voyage d’Espagne de 1523 précise: “Ung premier chappellain a 30s par jour: † Sire Anthoine de Berghes [ann. postérieure:] Absent et, depuis, mort.” (AGR, Mss 391/17, f.98). La nomination d’une personnalité telle qu’Antoine de Berghes au poste de premier chapelain ne doit pas conduire à minimiser ses compétences musicales, ou en tout cas son intérêt pour cet art : le 30 juillet 1501, Erasme rédige en son nom une lettre à Giovanni de' Medici, futur pape Léon X, à laquelle il joint deux 'cantilena' composées, affirme-t-il, par "le meilleur musicien de Saint-Omer" (Pirro, MQ, etc.)
Les deux frères furent inclus dans la chapelle par l’ordonnance de novembre 1501 pour le premier voyage d’Espagne (1501R). L’évêque de Cambrai ne figure jamais au sein de la chapelle dans les escroes, mais Antoine de Berghes y figure sans interruption, à 24s jusqu’à l’escroe du 21.10.1503, puis à 12s sur les deux escroes de 1504, où il semble que Nicole Mayoul, également à 12s mais recensé en 2e position après le confesseur alors qu’Antoine de Berghes est 3e, a momentanément repris sa place de premier chapelain. Non recensé dans les listes suivantes, il semble avoir définitivement quitté la chapelle. L’escroe de bouche du 30.11.1505 (ADN, B 3462, n°121510) précise, dans la section “fouriere” que “messire Anthoine bastard de Berghes” reçut alors 27£ “pour ses gaiges par lui deservis en l’estat de premier chappellain du roy depuis le premier jour de novembre 1504 jusques au 15e jour de décembre ensuivant inclut ou sont 45 jours a 12s par jour”. C’est probablement à la date de ce remboursement qu’il abandonna l’état de premier chapelain, puisqu’il ne figure plus dans la chapelle recensée dans les escroes du second voyage d’Espagne. En 1510, il avait cependant repris son état de premier chapelain qu’il conserva ensuite. L’ordonnance de Charles V pour le voyage d’Espagne de 1523 précise: “Ung premier chappellain a 30s par jour: † Sire Anthoine de Berghes [ann. postérieure:] Absent et, depuis, mort.” (AGR, Mss 391/17, f.98). La nomination d’une personnalité telle qu’Antoine de Berghes au poste de premier chapelain ne doit pas conduire à minimiser ses compétences musicales, ou en tout cas son intérêt pour cet art : le 30 juillet 1501, Erasme rédige en son nom une lettre à Giovanni de' Medici, futur pape Léon X, à laquelle il joint deux 'cantilena' composées, affirme-t-il, par "le meilleur musicien de Saint-Omer" (Pirro, MQ, etc.)
(Theunissens 1881, p. 420, d’après la Lyra sacra, manuscrit de Christophe Drymans sur l’histoire de l’église de Lierre rédigé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ; “Possessores undecimae praebendae. […] XI. Antonius de Bergis, decanus sancti Servatii Mosaetrajectensis, capit possessionem 9 julii 1503 Postea fit decanus”).