Surname
Buisson (du)
Given Name
Mathurin
Variant Name
Maturin
Dubuysson
Dubuisson
Role
Composer (no known polyphonic works preserved)
Employee of a court chapel (musician)
Known voice range
Master of choirboys
Musician
Singer
Tenor
Ténoriste
Active period
1488 - 1514
Workplace
Paris
Rouen
Institution
Cathédrale de Rouen
Chapelle royale de France
Sainte-Chapelle de Paris ?
Biography
Cathédrale de Rouen, 1488, 1500 et 1506-1508. En août-octobre 1488, le ténoriste maître Mathurin Du Buisson est réprimandé par le chapitre pour avoir insulté le chanoine Johannes Versoris* (Le Tourneur*) et pour entretenir chez lui une fille de mauvaise réputation. Après avoir servi à la Sainte-Chapelle, il soumit une requête au chapitre de Rouen au début de l'année 1500 pour demander à être réadmis “après de nombreux voyages”. Les chanoines accédèrent à cette demande en février 1500 (Wegman 2009, p. 35, d'après F-AD76, G 2144, f. 34v-35, 36 et 45v-46, et G 2146, f. 155-155v). Après une nouvelle période de service à la Sainte-Chapelle, il fut à nouveau admis le 24.6.1506, cette fois comme “recteur des choristes” au salaire de 100 livres tournois annuelles. Qualifié de “ténor de la chapelle du roi Louis XII”, il avait alors reçu un don de 24 écus et le chapitre demanda au cardinal Georges (Ier) d’Amboise de lui conférer un des bénéfices du collège du Saint-Esprit. Il se démit de sa charge le 14.9.1508 mais resta apparemment attaché au chœur comme ténor. Le chapitre invita Guillaume Beaucamp, prêtre d’Évreux, à le remplacer (Collette et Bourdon 1892, p. 114).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1489-1493, 1505-1506 et 1512-1514. Ténoriste de la Sainte-Chapelle mentionné pour la première fois le 13.8.1489 (“Maistre Maturin Dubuisson”). Le 13 mars 1489, messieurs ordonnent que “en la faveur du service divin, que maistres P. Bosquan et Maturin Dubuysson, tenoristes, auront à chacun quartier chacun 25 sols parisis oultre le vivre et distributions, pourveu qu'ils continuent et facent leur devoir audit service divin.” La chambre “que tenoit naguere Maturin, tenoriste” est donnée au chapelain Jean Henry le 26.10.1493. La lacune des registres capitulaires de 1499 à 1503 ne permet pas de savoir quand il revint à la Sainte-Chapelle, mais les chanoines décident le 27.9.1505 qu'il ne recevrait “doresenavant que les distributions et vivre ordinaires d'un chappellain perpetuellement resident en ladite eglise, ainsi que ont les autres chappellains d'icelle”. Le 4.7.1506 (alors qu’il vient d’être nommé maître des enfants à Rouen), les chanoines lui accordent une “avance sous forme de prêt” de 12 livres tournois dont ils lui font finalement don le 4.8.1507, en lui accordant en outre 40 sols tournois “pour s’en aller a Rouen estre maistre des enffans de cueur de Nostre-Dame de Rouen”. Il revint à la Sainte-Chapelle en 1512, puisque les chanoines décident le 13.10.1512 que “maistre Mathurin Dubuysson ayant voix de teneur, qui autrefois avoit esté de ladite Saincte-Chapelle, auroit les gaiges de chapellain en icelle tant qu'il plaira a Messieurs de ladicte Saincte Chapelle. Et aussi que s'il fait aulcun scandalle et ladite eglise ou qui soit noyseux ou rioteux aux aultres compaignons, ou qui ne serve solemnellement en ladite eglise, qu'il sera mis hors sans procez tout ainsi que mect ung maistre son vallet dehors quand il lui plaist en le payant de ses gaiges, lequel Mathurin l'a aussi voulu, et luy ont donné terme jusques aux Roys pour aller faire ses besongnes à Rouen”. Le 04.03.1514 (n. st.) les chanoines réitèrent que « maistre Mathurin Dubuysson auroit les gaiges de chapelain en desservant solempnellement tant qui leur plaira seullement et le pourront mettre hors et luy oster les gaiges quand bon leur semblera, et de ce en a passé brevet ledit Du Buysson ». La disparition des registres de 1514-1519 ne permet pas de savoir à quelle date, il se retire de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 41, 46-48, 61-62, 64 d’après F-AN, LL 622, f. 8v, 13v, 38, LL 623, f. 15, 22, 25, 109, 128v).
• Chapelle royale de France (Louis XII), 1493 ?-1505 ?. il est possible de faire l’hypothèse que Colette et Bourdon ne se sont pas trompés comme l’affirme Michel Brenet, et qu’entre 1493 et 1505, Mathurin Dubuysson était ténor de la Chapelle royale de Louis XII.
• Œuvres.
• Identifiable au compositeur Mathurin Forestier ? Dans son étude du Codex Médicis de 1518 (Lowinski 1968), Lowinski proposa que d'identifier ce chantre de la Sainte-Chapelle au compositeur "Mathurin Forestier", auquel sont attribuées trois messes et deux motets (séquences). L'hypothèse reste pour le moment sans réponse.
DF
• Cathédrale de Rouen, 1488, 1500 et 1506-1508. En août-octobre 1488, le ténoriste maître Mathurin Du Buisson est réprimandé par le chapitre pour avoir insulté le chanoine Johannes Versoris* (Le Tourneur*) et pour entretenir chez lui une fille de mauvaise réputation. Après avoir servi à la Sainte-Chapelle, il soumit une requête au chapitre de Rouen au début de l'année 1500 pour demander à être réadmis “après de nombreux voyages”. Les chanoines accédèrent à cette demande en février 1500 (Wegman 2009, p. 35, d'après F-AD76, G 2144, f. 34v-35, 36 et 45v-46, et G 2146, f. 155-155v). Après une nouvelle période de service à la Sainte-Chapelle, il fut à nouveau admis le 24.6.1506, cette fois comme “recteur des choristes” au salaire de 100 l.t. annuelles. Qualifié de “ténor de la chapelle du roi Louis XII”, il avait alors reçu un don de 24 écus et le chapitre demanda au cardinal Georges (Ier) d’Amboise de lui conférer un des bénéfices du collège du Saint-Esprit. Il se démit de sa charge le 14.9.1508 mais resta apparemment attaché au chœur comme ténor. Le chapitre invita Guillaume Beaucamp, prêtre d’Évreux, à le remplacer (Collette et Bourdon 1892, p. 114).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1489-1493, 1505-1506 et 1512. Ténoriste de la Sainte-Chapelle mentionné pour la première fois le 13.8.1489 (“Maistre Maturin Dubuisson”). Le 13 mars 1489, MM ordonnent que “en la faveur du service divin, que maistres P. Bosquan et Maturin Dubuysson, tenoristes, auront à chacun quartier chacun 25 s. p. oultre le vivre et distributions, pourveu qu'ils continuent et facent leur devoir aud. service divin.” La chambre “que tenoit naguere Maturin, tenoriste” est donnée au chapelain Jean Henry le 26.10.1493. La lacune des registres capitulaires de 1499 à 1503 ne permet pas de savoir quand il revint à la Sainte-Chapelle, mais les chanoines décident le 27.9.1505 qu'il ne recevrait “doresenavant que les distributions et vivre ordinaires d'un chappellain perpetuellement resident en ladite eglise, ainsi que ont les autres chappellains d'icelle”. Le 4.7.1506 (alors qu’il vient d’être nommé maître des enfants à Rouen), les chanoines lui accordent une “avance sous forme de prêt” de 12 l.t. dont ils lui font finalement don le 4.8.1507, en lui accordant en outre 40 s. t. “pour s’en aller a Rouen estre maistre des enffans de cueur de Nostre-Dame de Rouen”. Il revint à la Ste-Chapelle en 1512, puisque les chanoines décident le 13.10.1512 que “maistre Mathurin Dubuysson ayant voix de teneur, qui autrefois avoit esté de ladite Saincte-Chapelle, auroit les gaiges de chapellain en icelle tant qu'il plaira a Messieurs de ladicte Saincte Chapelle. Et aussi que s'il fait aulcun scandalle et ladite eglise ou qui soit noyseux ou rioteux aux aultres compaignons, ou qui ne serve solemnellement en ladite eglise, qu'il sera mis hors sans procez tout ainsi que mect ung maistre son vallet dehors quand il lui plaist en le payant de ses gaiges, lequel Mathurin l'a aussi voulu, et luy ont donné terme jusques aux Roys pour aller faire ses besongnes à Rouen”. Une décision presque identique du 31.12.1513 offre la dernière mention de ce chantre manifestement un peu turbulent. La disparition des registres de 1514-1519 ne permet pas de savoir quand il se retira (Brenet 1910, p. 41-42, 46-48 et 61-64).
• Identifiable au compositeur Mathurin Forestier ? Dans son étude du Codex Médicis de 1518 (Lowinski 1968), Lowinski proposa que d'identifier ce chantre de la Sainte-Chapelle au compositeur "Mathurin Forestier", auquel sont attribuées trois messes et deux motets (séquences). L'hypothèse reste pour le moment sans réponse.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1489-1493, 1505-1506 et 1512-1514. Ténoriste de la Sainte-Chapelle mentionné pour la première fois le 13.8.1489 (“Maistre Maturin Dubuisson”). Le 13 mars 1489, messieurs ordonnent que “en la faveur du service divin, que maistres P. Bosquan et Maturin Dubuysson, tenoristes, auront à chacun quartier chacun 25 sols parisis oultre le vivre et distributions, pourveu qu'ils continuent et facent leur devoir audit service divin.” La chambre “que tenoit naguere Maturin, tenoriste” est donnée au chapelain Jean Henry le 26.10.1493. La lacune des registres capitulaires de 1499 à 1503 ne permet pas de savoir quand il revint à la Sainte-Chapelle, mais les chanoines décident le 27.9.1505 qu'il ne recevrait “doresenavant que les distributions et vivre ordinaires d'un chappellain perpetuellement resident en ladite eglise, ainsi que ont les autres chappellains d'icelle”. Le 4.7.1506 (alors qu’il vient d’être nommé maître des enfants à Rouen), les chanoines lui accordent une “avance sous forme de prêt” de 12 livres tournois dont ils lui font finalement don le 4.8.1507, en lui accordant en outre 40 sols tournois “pour s’en aller a Rouen estre maistre des enffans de cueur de Nostre-Dame de Rouen”. Il revint à la Sainte-Chapelle en 1512, puisque les chanoines décident le 13.10.1512 que “maistre Mathurin Dubuysson ayant voix de teneur, qui autrefois avoit esté de ladite Saincte-Chapelle, auroit les gaiges de chapellain en icelle tant qu'il plaira a Messieurs de ladicte Saincte Chapelle. Et aussi que s'il fait aulcun scandalle et ladite eglise ou qui soit noyseux ou rioteux aux aultres compaignons, ou qui ne serve solemnellement en ladite eglise, qu'il sera mis hors sans procez tout ainsi que mect ung maistre son vallet dehors quand il lui plaist en le payant de ses gaiges, lequel Mathurin l'a aussi voulu, et luy ont donné terme jusques aux Roys pour aller faire ses besongnes à Rouen”. Le 04.03.1514 (n. st.) les chanoines réitèrent que « maistre Mathurin Dubuysson auroit les gaiges de chapelain en desservant solempnellement tant qui leur plaira seullement et le pourront mettre hors et luy oster les gaiges quand bon leur semblera, et de ce en a passé brevet ledit Du Buysson ». La disparition des registres de 1514-1519 ne permet pas de savoir à quelle date, il se retire de la Sainte-Chapelle (Brenet 1910 p. 41, 46-48, 61-62, 64 d’après F-AN, LL 622, f. 8v, 13v, 38, LL 623, f. 15, 22, 25, 109, 128v).
• Chapelle royale de France (Louis XII), 1493 ?-1505 ?. il est possible de faire l’hypothèse que Colette et Bourdon ne se sont pas trompés comme l’affirme Michel Brenet, et qu’entre 1493 et 1505, Mathurin Dubuysson était ténor de la Chapelle royale de Louis XII.
• Œuvres.
• Identifiable au compositeur Mathurin Forestier ? Dans son étude du Codex Médicis de 1518 (Lowinski 1968), Lowinski proposa que d'identifier ce chantre de la Sainte-Chapelle au compositeur "Mathurin Forestier", auquel sont attribuées trois messes et deux motets (séquences). L'hypothèse reste pour le moment sans réponse.
DF
• Cathédrale de Rouen, 1488, 1500 et 1506-1508. En août-octobre 1488, le ténoriste maître Mathurin Du Buisson est réprimandé par le chapitre pour avoir insulté le chanoine Johannes Versoris* (Le Tourneur*) et pour entretenir chez lui une fille de mauvaise réputation. Après avoir servi à la Sainte-Chapelle, il soumit une requête au chapitre de Rouen au début de l'année 1500 pour demander à être réadmis “après de nombreux voyages”. Les chanoines accédèrent à cette demande en février 1500 (Wegman 2009, p. 35, d'après F-AD76, G 2144, f. 34v-35, 36 et 45v-46, et G 2146, f. 155-155v). Après une nouvelle période de service à la Sainte-Chapelle, il fut à nouveau admis le 24.6.1506, cette fois comme “recteur des choristes” au salaire de 100 l.t. annuelles. Qualifié de “ténor de la chapelle du roi Louis XII”, il avait alors reçu un don de 24 écus et le chapitre demanda au cardinal Georges (Ier) d’Amboise de lui conférer un des bénéfices du collège du Saint-Esprit. Il se démit de sa charge le 14.9.1508 mais resta apparemment attaché au chœur comme ténor. Le chapitre invita Guillaume Beaucamp, prêtre d’Évreux, à le remplacer (Collette et Bourdon 1892, p. 114).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1489-1493, 1505-1506 et 1512. Ténoriste de la Sainte-Chapelle mentionné pour la première fois le 13.8.1489 (“Maistre Maturin Dubuisson”). Le 13 mars 1489, MM ordonnent que “en la faveur du service divin, que maistres P. Bosquan et Maturin Dubuysson, tenoristes, auront à chacun quartier chacun 25 s. p. oultre le vivre et distributions, pourveu qu'ils continuent et facent leur devoir aud. service divin.” La chambre “que tenoit naguere Maturin, tenoriste” est donnée au chapelain Jean Henry le 26.10.1493. La lacune des registres capitulaires de 1499 à 1503 ne permet pas de savoir quand il revint à la Sainte-Chapelle, mais les chanoines décident le 27.9.1505 qu'il ne recevrait “doresenavant que les distributions et vivre ordinaires d'un chappellain perpetuellement resident en ladite eglise, ainsi que ont les autres chappellains d'icelle”. Le 4.7.1506 (alors qu’il vient d’être nommé maître des enfants à Rouen), les chanoines lui accordent une “avance sous forme de prêt” de 12 l.t. dont ils lui font finalement don le 4.8.1507, en lui accordant en outre 40 s. t. “pour s’en aller a Rouen estre maistre des enffans de cueur de Nostre-Dame de Rouen”. Il revint à la Ste-Chapelle en 1512, puisque les chanoines décident le 13.10.1512 que “maistre Mathurin Dubuysson ayant voix de teneur, qui autrefois avoit esté de ladite Saincte-Chapelle, auroit les gaiges de chapellain en icelle tant qu'il plaira a Messieurs de ladicte Saincte Chapelle. Et aussi que s'il fait aulcun scandalle et ladite eglise ou qui soit noyseux ou rioteux aux aultres compaignons, ou qui ne serve solemnellement en ladite eglise, qu'il sera mis hors sans procez tout ainsi que mect ung maistre son vallet dehors quand il lui plaist en le payant de ses gaiges, lequel Mathurin l'a aussi voulu, et luy ont donné terme jusques aux Roys pour aller faire ses besongnes à Rouen”. Une décision presque identique du 31.12.1513 offre la dernière mention de ce chantre manifestement un peu turbulent. La disparition des registres de 1514-1519 ne permet pas de savoir quand il se retira (Brenet 1910, p. 41-42, 46-48 et 61-64).
• Identifiable au compositeur Mathurin Forestier ? Dans son étude du Codex Médicis de 1518 (Lowinski 1968), Lowinski proposa que d'identifier ce chantre de la Sainte-Chapelle au compositeur "Mathurin Forestier", auquel sont attribuées trois messes et deux motets (séquences). L'hypothèse reste pour le moment sans réponse.
Bibliography
Brenet 1910
Collette & Bourdon 1892
Lowinsky 1968
Wegman 2009