Surname
Guiart
Given Name
Charles
Variant Name
Charlot (Lierotus / Karolus ?)
Guilart
Gruart
Guyart
Role
Master of Music
Musician
Active period
1455 - 1474
Workplace
Orléans
Institution
Chapelle ducale d'Orléans
Collégiale Sainte-Croix d'Orléans
Biography
Chapelle de Charles, duc d’Orléans, 1455-1465. “Charlot” ou “Charles Guiart” figure dans les listes des chantres de la chapelle de Charles d’Orléans en 1455 (Laborde 1853, t. 3, p. 351 & 372-373), et toujours en 1464-1465 (Higgins 2009, p. 181-182 : liste des gages de janvier, février et mars 1464, d'après F-AD 45, 2J100 et F-BnF, ms. n.a.fr. 20515, pièces 9 et 11 bis ; liste de livrée de deuil pour les obsèques de Charles d'Orléans en janvier 1465, d’après F-BnF, ms. pièces originales 2161, pièce 573 [1], également publiée par Roman 1885, p. 231).
• Collégiale Sainte-Croix d’Orléans, 1465-1474. Suite au (probable) démantèlement de la chapelle ducale après la mort du duc, un document orléanais indique que la duchesse Marie de Clèves, veuve de Charles d’Orléans, qu’elle avait épousé en 1440 et dont elle fit copier les œuvres, fit pression sur le chapitre de Sainte-Croix d’Orléans pour qu’il engage ce chantre. Le chapitre s’exécuta en juin et l’engagea à l’essai, comme l’indique cette entrée du Registre de réception aux dignités et prébendes, 1445-1477 : “23.6.1465 [marge : Ordinatio magistri chori] Hodie fuit ordinatus magister chori dominus Karolus Guiart ad postulationem domine ducisse, et si bone se regat huic usque ad unum vel duos menses, advisatum per capitulum de eius retinendi” ; F-AD45, G 27, f. 111v ; photo communiquée par Marlène Britta). Cette entrée revêt une importance particulière, puisque l’engagement de Guiart comme maître du chœur semble être la principale explication au départ de son prédécesseur, qui n’est autre que le célèbre théoricien Jean Tinctoris*, titulaire de cette fonction au moins depuis juin 1460, suite à son arrivée en décembre 1458. En d’autres termes, c’est bien l’exigence de la duchesse d’Orléans qui obligea Tinctoris à aller chercher fortune ailleurs. Guiart semble avoir donné satisfaction pendant sa période d’essai, puisqu’il était toujours maître des enfants le 10.10.1467, mais il est alors révoqué par le chapitre, qui lui reproche de très mal diriger les enfants de chœur (“male et inepte regit ipsos”). Ce licenciement ne l’empêcha pas d’être finalement reçu chanoine de la collégiale, et autorisé à faire sa résidence le 26.11.1474 (Fiala PCR ; Britta, Turellier & Vendrix 2009, p. 130).
• Collégiale Sainte-Croix d’Orléans, 1465-1474. Suite au (probable) démantèlement de la chapelle ducale après la mort du duc, un document orléanais indique que la duchesse Marie de Clèves, veuve de Charles d’Orléans, qu’elle avait épousé en 1440 et dont elle fit copier les œuvres, fit pression sur le chapitre de Sainte-Croix d’Orléans pour qu’il engage ce chantre. Le chapitre s’exécuta en juin et l’engagea à l’essai, comme l’indique cette entrée du Registre de réception aux dignités et prébendes, 1445-1477 : “23.6.1465 [marge : Ordinatio magistri chori] Hodie fuit ordinatus magister chori dominus Karolus Guiart ad postulationem domine ducisse, et si bone se regat huic usque ad unum vel duos menses, advisatum per capitulum de eius retinendi” ; F-AD45, G 27, f. 111v ; photo communiquée par Marlène Britta). Cette entrée revêt une importance particulière, puisque l’engagement de Guiart comme maître du chœur semble être la principale explication au départ de son prédécesseur, qui n’est autre que le célèbre théoricien Jean Tinctoris*, titulaire de cette fonction au moins depuis juin 1460, suite à son arrivée en décembre 1458. En d’autres termes, c’est bien l’exigence de la duchesse d’Orléans qui obligea Tinctoris à aller chercher fortune ailleurs. Guiart semble avoir donné satisfaction pendant sa période d’essai, puisqu’il était toujours maître des enfants le 10.10.1467, mais il est alors révoqué par le chapitre, qui lui reproche de très mal diriger les enfants de chœur (“male et inepte regit ipsos”). Ce licenciement ne l’empêcha pas d’être finalement reçu chanoine de la collégiale, et autorisé à faire sa résidence le 26.11.1474 (Fiala PCR ; Britta, Turellier & Vendrix 2009, p. 130).
Bibliography
Britta, Turellier & Vendrix 2009
Higgins 2009
Laborde 1853
Roman 1885