Surname
Auclou
Given Name
Robert
Date of death
1452-8
Active period
1420 - 1452
Biography
Résumé dans Fallows1982, p. 242. Ecclésiastique et diplomate dont le nom figure en acrostiche du motet Rite majorem de Du Fay. Curé de St-Jacques de La Boucherie à Paris en août 1420, il est à la curie dès le début des années 1420. Secrétaire du cardianl Aleman à Bologne, puis à Rome de 1429 à 1433, comme représentant de Philippe le Bon. Chanoine de Besançon, de N.D. de Paris, de Cambrai (reçu le 28.7.1433), représentant de Philippe le Bon au concile de Bâle en 1433, puis au nom du chapitre de Cambrai à partir de 1438. Chanoine de Bruges reçu le 24.1.1438, trois mois avant Du Fay, il rentre de Bâle à Cambrai en avril 1439, participant à l’élection du nouvel évêque Jean de Bourgogne. À Cambrai, archidiacre de Brabant à partir de 1437 puis écolâtre à partir de 1446, jusqu’à sa mort en août 1452. Deux mss lui ayant appartenu sont conservés (Paris, Bibl. Mazarine, ms. 994 et Cambrai, BM, ms 1045).
• (en fait, ceci est discuté dans Haggh1995) Complément: chanoine de la Ste-Chapelle de Dijon (don d’une verrière en 1435, avec le chanoine Jean de Frayan; c’est lui qui apporte en 1434 la sainte hostie offerte par Eugène IV: “Le duc se trouvait à Lille quand il reçut des mains de Robert Anclou, chanoine de Paris et son agent en cour de Borne (2), le bref d'Eugène IV et la précieuse relique qu'il annonçait. Il la fit aussitôt transporter à Dijon dans un vase byzantin en émail d'un précieux travail, et, suivant le vœu manifesté par le souverain pontife qu'elle fût placée dans quelque église de ses domaines ou dans quelque autre lieu célèbre, il la confia, par une préférence assez justifiée, aux chanoines de sa chapelle, qui dès lors, dans l'esprit et dans le langage du peuple, devint la Sainte-Chapelle. Cette précieuse relique, à laquelle Philippe le Bon rapportait volontiers le succès de ses entreprises, fut toujours l'objet spécial de la 'vénération des Dijonnais. De nombreux miracles furent attribués à son influence ; un office spécial lui fut consacré ; on sait enfin que des dissertations ont été écrites en son honneur : conformes aux récits populaires qui se sont transmis fidèlement jusqu'à nous , elles veulent qu'elle ait été miraculeusement conservée comme une preuve du crime et du châtiment exemplaire du juif sacrilège qui la transperça.” Jules d’Arbaumont, ‘Essai historique sur la Sainte-Chapelle de Dijon’, MÉMOIRES DE LA COMMISSION DES ANTIQUITÉS DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D'OR, 6 (1861-1864). p. 63-184, aux p. 114 et 129-130).
• Aussi Fasti AM 872 et Besançon536, p.215
• (en fait, ceci est discuté dans Haggh1995) Complément: chanoine de la Ste-Chapelle de Dijon (don d’une verrière en 1435, avec le chanoine Jean de Frayan; c’est lui qui apporte en 1434 la sainte hostie offerte par Eugène IV: “Le duc se trouvait à Lille quand il reçut des mains de Robert Anclou, chanoine de Paris et son agent en cour de Borne (2), le bref d'Eugène IV et la précieuse relique qu'il annonçait. Il la fit aussitôt transporter à Dijon dans un vase byzantin en émail d'un précieux travail, et, suivant le vœu manifesté par le souverain pontife qu'elle fût placée dans quelque église de ses domaines ou dans quelque autre lieu célèbre, il la confia, par une préférence assez justifiée, aux chanoines de sa chapelle, qui dès lors, dans l'esprit et dans le langage du peuple, devint la Sainte-Chapelle. Cette précieuse relique, à laquelle Philippe le Bon rapportait volontiers le succès de ses entreprises, fut toujours l'objet spécial de la 'vénération des Dijonnais. De nombreux miracles furent attribués à son influence ; un office spécial lui fut consacré ; on sait enfin que des dissertations ont été écrites en son honneur : conformes aux récits populaires qui se sont transmis fidèlement jusqu'à nous , elles veulent qu'elle ait été miraculeusement conservée comme une preuve du crime et du châtiment exemplaire du juif sacrilège qui la transperça.” Jules d’Arbaumont, ‘Essai historique sur la Sainte-Chapelle de Dijon’, MÉMOIRES DE LA COMMISSION DES ANTIQUITÉS DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D'OR, 6 (1861-1864). p. 63-184, aux p. 114 et 129-130).
• Aussi Fasti AM 872 et Besançon536, p.215