Surname
Michot
Given Name
André
Role
Composer
Employee of a court chapel (musician)
Master of choirboys
Musician
Singer
Active period
1496 - 1522
Workplace
Le Mans
Roma
Institution
Capella pontificalis
Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans
Biography
Le Mans, 1496-1507. Maître de la psalette de la collégiale Saint-Pierre du Mans en 1496-1497 (Menjot d’Elbenne 1909, p. 50), sa présence au Mans est encore attestée le 1.5.1507, parmi les chanoines de la cathédrale Saint-Julien présents lors de l’entrée solennelle du nouvel évêque François de Luxembourg, neveu du cardinal Philippe de Luxembourg (Piolin 1863, t. 5 [1861], p. 277, citant le récit des cérémonies par un contemporain). Il est alors qualifié de prêtre.
• Chapelle pontificale, 1513-1522. Chantre et chapelain de la chapelle pontificale, attesté du 9.7.1513 au 3.9.1522, sous les pontificats de Léon X et Adrien VI (Haberl 1887, p. 123, 259 [Bst. I, p. 65, 71]; NG2). Les documents pontificaux situent tous ses bénéfices dans les diocèse du Mans et Tours (Frey 1955, p. 60-61; [identification des toponymes est en partie due à J.-M. Poirier]) : 9.7.1513, cure de Montreuil-du-Gast (aujourd’hui Montreuil-Poulay) ; 10.3.1514, chapelle de Deunionio (à identifier) ; 28.9.1515, prieuré de Saint-Gilles de Montoire-sur-le-Loir (“Monteauro”) ; 26.4.1516, aumônerie perpétuelle de l’autel Saint-Michel à Saint-Martin de Tours ; 13.5.1516, canonicat de Saint-Venance à Tours, par permutation avec Guillaume du Moulin, chanoine de Saint-Martin de Tours ; 26.8.1517, décanat de la collégiale des Saints-Innocents de Bueil (diocèse de Tours) ; 15.5.1518, cure de Saint-Côme-en-Vairais. Dans ce dernier document, il est qualifié de “notaire et familier” du pape, comme il l’était déjà le 1.11.1517, dans un document qui montre qu’il était apparemment chanoine de Nantes (“canonico Nannetensi notario”, Frey 1956, p. 413 ; Sherr 1983). Il est prêtre dès juillet 1513, et porte le titre de maître en 1517 au plus tard. Voir aussi Sherr CSB : http://sophia.smith.edu/~rsherr/michot.htm
• Remarque. On a proposé d’identifier Andreas Michot avec le “Michau” qui figure parmi les chantres de la chapelle royale de France lors des obsèques de Louis XII en 1515, mais aucune documentation ne confirme cette hypothèse (Bonime 1975, p. 33 ; Brobeck 1991, p. 597 ; Cazaux 2002, p. 310, 312 note 12), d’autant que ce “Michau” renvoie probablement à un prénom.
• Œuvres. De ses compositions, on connaît deux messes (Missa de Beata Virgine, Missa de feria) et deux motets (Domine non secundum et Regina caeli - attribué), tous publiés dans CMM 95, I, p. 312-371.
• Chapelle pontificale, 1513-1522. Chantre et chapelain de la chapelle pontificale, attesté du 9.7.1513 au 3.9.1522, sous les pontificats de Léon X et Adrien VI (Haberl 1887, p. 123, 259 [Bst. I, p. 65, 71]; NG2). Les documents pontificaux situent tous ses bénéfices dans les diocèse du Mans et Tours (Frey 1955, p. 60-61; [identification des toponymes est en partie due à J.-M. Poirier]) : 9.7.1513, cure de Montreuil-du-Gast (aujourd’hui Montreuil-Poulay) ; 10.3.1514, chapelle de Deunionio (à identifier) ; 28.9.1515, prieuré de Saint-Gilles de Montoire-sur-le-Loir (“Monteauro”) ; 26.4.1516, aumônerie perpétuelle de l’autel Saint-Michel à Saint-Martin de Tours ; 13.5.1516, canonicat de Saint-Venance à Tours, par permutation avec Guillaume du Moulin, chanoine de Saint-Martin de Tours ; 26.8.1517, décanat de la collégiale des Saints-Innocents de Bueil (diocèse de Tours) ; 15.5.1518, cure de Saint-Côme-en-Vairais. Dans ce dernier document, il est qualifié de “notaire et familier” du pape, comme il l’était déjà le 1.11.1517, dans un document qui montre qu’il était apparemment chanoine de Nantes (“canonico Nannetensi notario”, Frey 1956, p. 413 ; Sherr 1983). Il est prêtre dès juillet 1513, et porte le titre de maître en 1517 au plus tard. Voir aussi Sherr CSB : http://sophia.smith.edu/~rsherr/michot.htm
• Remarque. On a proposé d’identifier Andreas Michot avec le “Michau” qui figure parmi les chantres de la chapelle royale de France lors des obsèques de Louis XII en 1515, mais aucune documentation ne confirme cette hypothèse (Bonime 1975, p. 33 ; Brobeck 1991, p. 597 ; Cazaux 2002, p. 310, 312 note 12), d’autant que ce “Michau” renvoie probablement à un prénom.
• Œuvres. De ses compositions, on connaît deux messes (Missa de Beata Virgine, Missa de feria) et deux motets (Domine non secundum et Regina caeli - attribué), tous publiés dans CMM 95, I, p. 312-371.
Bibliography
Bonime 1975
Brobeck 1991
Cazaux 2002
CMM 95
Frey 1955
Frey 1956
Haberl 1887
Menjot d’Elbenne 1909
NG2
Sherr 1983
Sherr CSB