Surname
Boileau
Given Name
Mathurin
Variant Name
Boyleau
Active period
1494 - 1494
Institution
Chapelle royale de France
Biography
Jacques Joseph Champollion-Figeac. Documents historiques inédits tirés des collections , Bibliothèque nationale (France). Département des manuscrits, 1841, p. 499-501. N° XXXII. LETTRES DU ROI CHARLES VIII A LA VILLE DE LECTOURE. 1483 À 1498. (Copiées sur les originaux, et communiquées par M. J.-J. DE MÉTIVIER)
Rome, 22 janvier 1494 (n.s.)
1. De par le roy. — Chers et bien amés, vous savez que plusieurs fois vous avons escript et fait savoir par nostre amé et féal conseiller et chapellain ordinaire, maistre Mathurin Boileau, que ne tollérassez en vostre ville faire aucune élection de vostre pasteur et évesque, mais ce néantmoins, en venant contre nos vouloir et entencion, n'en avés rien fait, dont nous esmerveillons et sommes très-mal contens de vous, vous advertissant que sommes délibérés ne le mectre en obly et vous donner à congnoistre que avés mal fait. Donné à Rome, le XXIIe jour de janvier. CHARLES, signé. — Contre-signe: ROBERTET. [au dos :] « A nos chers et bien amés les consuls et adjoincts de Lectoure.
[500]
Dijon , 20 juin.
2. De par le roy. — Chers et bien amés, Nous, désirant mectre fin au faict de l'évesché de Lectore au prouffit de noslre très cher et grant amy le cardinal de Saincte-Anastazie , lequel puis naguères en a esté pourveu par nostre saint père, escripvons présentement à nos chers et bien amés les doien , chanoynes et chappitre de l'église de Lectore à ce qu'ils veullent avoir agréable la provision dudit cardinal ; et pource que nous avons esté advertis par maistre Martin [sic; pour Mathurin, probablement] Boyleau , nostre conseiller et chappellain , que dernièrement lui estant par delà pour ceste matière , vous y emploiastes et feistes bonne dilligence en tout ce que par ledict Boyleau fustes requis de par nous, dont vous savons très-bon gré, nous avons esté meus à ces causes vous en escripre derechef : sy voulions et vous mandons que pour la pacifïication de l'évesché de Tournay, laquelle a esté longuement en procès, au grant préjudice de nostre amé et féal conseillier frère Loys Pat, lequel nous désirons singulièrement en rendre paisible, vous vuoillez transporter devers lesdits doyen, chanoynes et chappitre, leur présenter nos lettres et tellement les admonester et requérir de par nous, qu'ils aient agréable ladicte provision, ainsi que leur escripvons , sans faire en ceste matière, soit par élection, postulation ou autrement, chose qui y puisse estre préjudiciable, en leur remonstrant que quant autrement le feroient nous n'aurions cause d'estre contens : s'y ny faictes faulte, car tel est nostre plaisir. —Donné à Dijon , le xxe jour de juing. Signé : CHARLES. — Contre-signe : ROBERTET. Au dos est écrit : A nos chers et bien âmes les consuls, bourgeois, manans et habitans de noslre ville de Lectoure.
[501]
Grenoble, 27 aoust.
3. De par le roy. — Nos naguères et féaulx, nous avons puis naguères esté adverly par nostre amé et féal conseillier et chappellain , maistre Mathurin Boyleau , du bon vouloir et affection que avez envers nous, et comment vous avez libéralement obtempéré à nos lettres tant missives que patentes, et assisté à la possession prinse par ledict Boyleau de l'évesché de Lectoure comme procureur de noslre très cher et grant amy le cardinal de Saincte-Anastazie, dont nous vous savons très grant gré; toutesvoies, pource que après ladicte possession prinse sans contredict, comme nous a dit ledict Boyleau, ung nommé maistre Bertrand de Roquelore, chanoine de ladicte église, aimpétré unes lettres à nostre chancellerie de Tholose, tendant troubler ledict cardinal en ladicte possession , l'exécution desquelles a esté poursuivie tant par nostre advocat dudict lieu que par deux autres advocats de nostredicte ville , combien qu'ils sceussent lesdictes lettres estre contre uostre vouloir : à ceste cause et que n'avons ces choses agréables, ains avons intencion que si plus avant est procédé à donner trouble audîct cardinal , de promptement y pourveoir, et pour ce nous vous en avons bien voulu
advertir et escripre, à ce que de vostre part vous gardez de faire chose en ceste matière à nostre desplaisir, ne aussi souffrir en nostredicte
ville et cité ceulx qui le vouldroient faire, et avoir en mémoire les inconvéniens qui par telles manières de faire et pour semblable cas sont
autresfoys advenus en ladicte ville, à quoy devez bien obvier. Si voulons, vous mandons et enjoignons qu'en tout et partout touchant ceste
matière vous y gouverniez en manière que de vous ayons tousjours bon rapport, et que ledict cardinal et les siens, en ceste matière, vous
portez et favorisez en tout ce que possible vous sera, et en ce faisant nous vous en aurons tousjours en plus grant recommandation. —
Donné à Grenoble, le xxvne jour d'aoust. Signé : CHARLES. — Contre-signe : ROBERTET.
Rome, 22 janvier 1494 (n.s.)
1. De par le roy. — Chers et bien amés, vous savez que plusieurs fois vous avons escript et fait savoir par nostre amé et féal conseiller et chapellain ordinaire, maistre Mathurin Boileau, que ne tollérassez en vostre ville faire aucune élection de vostre pasteur et évesque, mais ce néantmoins, en venant contre nos vouloir et entencion, n'en avés rien fait, dont nous esmerveillons et sommes très-mal contens de vous, vous advertissant que sommes délibérés ne le mectre en obly et vous donner à congnoistre que avés mal fait. Donné à Rome, le XXIIe jour de janvier. CHARLES, signé. — Contre-signe: ROBERTET. [au dos :] « A nos chers et bien amés les consuls et adjoincts de Lectoure.
[500]
Dijon , 20 juin.
2. De par le roy. — Chers et bien amés, Nous, désirant mectre fin au faict de l'évesché de Lectore au prouffit de noslre très cher et grant amy le cardinal de Saincte-Anastazie , lequel puis naguères en a esté pourveu par nostre saint père, escripvons présentement à nos chers et bien amés les doien , chanoynes et chappitre de l'église de Lectore à ce qu'ils veullent avoir agréable la provision dudit cardinal ; et pource que nous avons esté advertis par maistre Martin [sic; pour Mathurin, probablement] Boyleau , nostre conseiller et chappellain , que dernièrement lui estant par delà pour ceste matière , vous y emploiastes et feistes bonne dilligence en tout ce que par ledict Boyleau fustes requis de par nous, dont vous savons très-bon gré, nous avons esté meus à ces causes vous en escripre derechef : sy voulions et vous mandons que pour la pacifïication de l'évesché de Tournay, laquelle a esté longuement en procès, au grant préjudice de nostre amé et féal conseillier frère Loys Pat, lequel nous désirons singulièrement en rendre paisible, vous vuoillez transporter devers lesdits doyen, chanoynes et chappitre, leur présenter nos lettres et tellement les admonester et requérir de par nous, qu'ils aient agréable ladicte provision, ainsi que leur escripvons , sans faire en ceste matière, soit par élection, postulation ou autrement, chose qui y puisse estre préjudiciable, en leur remonstrant que quant autrement le feroient nous n'aurions cause d'estre contens : s'y ny faictes faulte, car tel est nostre plaisir. —Donné à Dijon , le xxe jour de juing. Signé : CHARLES. — Contre-signe : ROBERTET. Au dos est écrit : A nos chers et bien âmes les consuls, bourgeois, manans et habitans de noslre ville de Lectoure.
[501]
Grenoble, 27 aoust.
3. De par le roy. — Nos naguères et féaulx, nous avons puis naguères esté adverly par nostre amé et féal conseillier et chappellain , maistre Mathurin Boyleau , du bon vouloir et affection que avez envers nous, et comment vous avez libéralement obtempéré à nos lettres tant missives que patentes, et assisté à la possession prinse par ledict Boyleau de l'évesché de Lectoure comme procureur de noslre très cher et grant amy le cardinal de Saincte-Anastazie, dont nous vous savons très grant gré; toutesvoies, pource que après ladicte possession prinse sans contredict, comme nous a dit ledict Boyleau, ung nommé maistre Bertrand de Roquelore, chanoine de ladicte église, aimpétré unes lettres à nostre chancellerie de Tholose, tendant troubler ledict cardinal en ladicte possession , l'exécution desquelles a esté poursuivie tant par nostre advocat dudict lieu que par deux autres advocats de nostredicte ville , combien qu'ils sceussent lesdictes lettres estre contre uostre vouloir : à ceste cause et que n'avons ces choses agréables, ains avons intencion que si plus avant est procédé à donner trouble audîct cardinal , de promptement y pourveoir, et pour ce nous vous en avons bien voulu
advertir et escripre, à ce que de vostre part vous gardez de faire chose en ceste matière à nostre desplaisir, ne aussi souffrir en nostredicte
ville et cité ceulx qui le vouldroient faire, et avoir en mémoire les inconvéniens qui par telles manières de faire et pour semblable cas sont
autresfoys advenus en ladicte ville, à quoy devez bien obvier. Si voulons, vous mandons et enjoignons qu'en tout et partout touchant ceste
matière vous y gouverniez en manière que de vous ayons tousjours bon rapport, et que ledict cardinal et les siens, en ceste matière, vous
portez et favorisez en tout ce que possible vous sera, et en ce faisant nous vous en aurons tousjours en plus grant recommandation. —
Donné à Grenoble, le xxvne jour d'aoust. Signé : CHARLES. — Contre-signe : ROBERTET.