Surname
Compère
Given Name
Loyset
Date of death
1518-8-16
Role
Composer
Musician
Active period
circa 1465 - 1518
Biography
Liens avec la Sainte-Chapelle de Bourges : Louis Compère dit Loyset est probablement cité 3 fois dans les registres de la Sainte-Chapelle de Bourges. Le chapitre de la Sainte-Chapelle s’adresse très certainement à lui pour recruter des chanteurs et un maître de musique en cas de besoin. La proximité de la Sainte-chapelle avec la chapelle royale ici de Charles VIII rend très probable ces relations. En 1491, Loyset est chantre de la chapelle royale de Charles VIII.
Le 10 mai 1491, messieurs ont « ordonné qu’il sera rescript a Loyset, qu’il escripve au maistre des enffans de Poictiers qu’il viengne par deça et que luy venu on lui baillera en administration les enffans et a promis le vicaire Du Lion le recevoir quant il sera presenté ». Le 16 août 1491, messieurs ont « donné 35 solz tournois a ung chantre nouveau qui est ung dessus que Loyset avoit envoyé ».
En 1502-1503, Loyset est prévôt de la cathédrale Saint-Pierre de Douai. Quand Pierre de Brosse dit Pierret est envoyé en Flandres et Picardie, il a dû rencontrer Loyset : Le 8 novembre 1502, le chapitre « conclud qu’on envoira Pieret en Flandres et Picardie avec lescuier Piere Dardene pour chercher des chantres dessus et luy ont donné pouvoir d’en amener jusques a trois desdits chantres c’est assavoir deux dessus et une teneur ».
Le 4 août 1503, le chapitre « conclud qu’on escripra a Loyset qu’il envoie par deça la teneur et dessus quon luy a mandé puisnagueres par Pieret et que eulx venus on les asseurera de lieu ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1511, 8G 1512). La vie de Loyset Compère est prise de la première partie de la notice du New Grove (NG2) rédigée par Joshua Rifkin, Jeffery Dean et David Fallows.
• Origines, vers 1445. Comme le montre sans ambiguité une lettre de naturalisation signée par Charles VIII en avril 1494, Compère naquit en Hainaut. Le fait que Molinet lui attribue des origines audomaroises, et que Compère soit qualifié de “clerc du diocèse d’Arras”, indique simplement que sa famille était originaire de Saint-Omer et qu’il avait reçu des ordres mineurs à Arras où dans le diocèse.
Il détenait son bénéfice de Saint-Quentin depuis 1491 ?? Source ?
Saint-Quentin. Gomart 1856, t. ?, p. 100-101
Plus bas, et assez proche de la porte du revestiaire , il y a deux sépultures : l’une est de Me Louis Compère, Chanoine et Chancelier de cette Eglise , avec ces vers écrits tout à l'entour qui nous apprennent qu’il est mort le 16 d’août, l’an 1518. [101]
Hoc tegitur saxo Ludovicus Compater, unus
Musarum splendor dukisonumque decus.
Mille annis jungas, quingentos, ter quoque senos,
Sextano Augusti morte solutus obit.
Quisquis proeteriens legishœc, subsisteparumper :
Fer quamcumque potes manibus ejus opem.
Ailleurs dans le livre
L’autre est de Me Louis Compère, Chanoine et Chancelier de cette Eglise, dont le corps gît sous une grande pierre noire; en cette épitaphe , sur une lame de cuivre est écrit : Epitaphium Ludovici Compatris, quondam hujus Ecclesiœ celebris Canonici et musici, cantorisve eximii.
Clauditur obscuro Ludovici Compatris antro
Rodenda à propriis hic caro verminibus :
Musas, dum vixit nobis, confrater amœnas
Excoîuit, mones sint ubi vita docet.
Carmina quœ tumulo sunt circumscripta legenti
Annus quoperiit proditur atque dies.
L'an 1518, en août 16* jour; et ici sont deux mains jointes ensemble, avec ces mots : Comme à Compère. Il sera bien facile au lecteur de remarquer une faute assez notable qui se rencontre aux derniers vers de cette épitaphe. (1)
Le 10 mai 1491, messieurs ont « ordonné qu’il sera rescript a Loyset, qu’il escripve au maistre des enffans de Poictiers qu’il viengne par deça et que luy venu on lui baillera en administration les enffans et a promis le vicaire Du Lion le recevoir quant il sera presenté ». Le 16 août 1491, messieurs ont « donné 35 solz tournois a ung chantre nouveau qui est ung dessus que Loyset avoit envoyé ».
En 1502-1503, Loyset est prévôt de la cathédrale Saint-Pierre de Douai. Quand Pierre de Brosse dit Pierret est envoyé en Flandres et Picardie, il a dû rencontrer Loyset : Le 8 novembre 1502, le chapitre « conclud qu’on envoira Pieret en Flandres et Picardie avec lescuier Piere Dardene pour chercher des chantres dessus et luy ont donné pouvoir d’en amener jusques a trois desdits chantres c’est assavoir deux dessus et une teneur ».
Le 4 août 1503, le chapitre « conclud qu’on escripra a Loyset qu’il envoie par deça la teneur et dessus quon luy a mandé puisnagueres par Pieret et que eulx venus on les asseurera de lieu ceans » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1511, 8G 1512). La vie de Loyset Compère est prise de la première partie de la notice du New Grove (NG2) rédigée par Joshua Rifkin, Jeffery Dean et David Fallows.
• Origines, vers 1445. Comme le montre sans ambiguité une lettre de naturalisation signée par Charles VIII en avril 1494, Compère naquit en Hainaut. Le fait que Molinet lui attribue des origines audomaroises, et que Compère soit qualifié de “clerc du diocèse d’Arras”, indique simplement que sa famille était originaire de Saint-Omer et qu’il avait reçu des ordres mineurs à Arras où dans le diocèse.
Il détenait son bénéfice de Saint-Quentin depuis 1491 ?? Source ?
Saint-Quentin. Gomart 1856, t. ?, p. 100-101
Plus bas, et assez proche de la porte du revestiaire , il y a deux sépultures : l’une est de Me Louis Compère, Chanoine et Chancelier de cette Eglise , avec ces vers écrits tout à l'entour qui nous apprennent qu’il est mort le 16 d’août, l’an 1518. [101]
Hoc tegitur saxo Ludovicus Compater, unus
Musarum splendor dukisonumque decus.
Mille annis jungas, quingentos, ter quoque senos,
Sextano Augusti morte solutus obit.
Quisquis proeteriens legishœc, subsisteparumper :
Fer quamcumque potes manibus ejus opem.
Ailleurs dans le livre
L’autre est de Me Louis Compère, Chanoine et Chancelier de cette Eglise, dont le corps gît sous une grande pierre noire; en cette épitaphe , sur une lame de cuivre est écrit : Epitaphium Ludovici Compatris, quondam hujus Ecclesiœ celebris Canonici et musici, cantorisve eximii.
Clauditur obscuro Ludovici Compatris antro
Rodenda à propriis hic caro verminibus :
Musas, dum vixit nobis, confrater amœnas
Excoîuit, mones sint ubi vita docet.
Carmina quœ tumulo sunt circumscripta legenti
Annus quoperiit proditur atque dies.
L'an 1518, en août 16* jour; et ici sont deux mains jointes ensemble, avec ces mots : Comme à Compère. Il sera bien facile au lecteur de remarquer une faute assez notable qui se rencontre aux derniers vers de cette épitaphe. (1)
Bibliography
NG2
Pilleboue PCR