Surname
Nippelart
Given Name
Jean
Role
Musician
Active period
1449 - 1449
Workplace
Lille
Institution
Collégiale Saint-Pierre de Lille
Biography
Chapelain de Saint Pierre de Lille chargé de copier l’office de Saint-Julien pour la chapelle de l’hôpital Saint-Julien de Lille. Le baron DE LA FONS-MÉLICOQ, “L’Hôpîtal Saint-Julien, à Lille”, Annales archéologiques, 16 (1856), p. 373-375.
[p. 374] … “en 1400, vu 1. ni s. étaient payés au peintre Jehan Nobelet, « pour son salIaire de avoir parfait et furny le peinture de le vie mons. saint Julien que avoit fait pour le plus grant partie Jehan Queval, paintre, à présent defunct ». Rien, au reste, n'avait été négligé pour fournir à l'artiste jusqu'aux moindres détails de la légende du glorieux patron des pauvres voyageurs. Ainsi nous voyons figurer, parmi les dépenses, la maille d'or, de xxi s., donnée (1418) en courtoisie, par commandement des ministres, à Me Nicolle Cottin, religieux de l'ordre des frères prêcheurs, a pour avoir extrait en franchois, hors de la légende de monseigneur saint Julyen, la vie d'icellui pour le baillier à Jehan Queval, pointre, affin de faire pourtraire ledite vie, selon sa légende ». De son côté, Me Jehan Le Hazé. pbre, acceptait (1449) xxvni s., « pour avoir fait et composé en ung livret, par ryme, xxxii vers de réthoricque, chascun de huit lignes, contenant la manière de le vie dudit mons. saint Julyen, pour, après ce, les faire escripre de grosse
lettre en bulles de parchemin, pour les attachier sur le drap, paint de ledit vie de saint Julien ». L'année suivante, xii s. lui étaient encore accordés, « pour avoir rebaillié aux ministres, par coppie, en ung livret, par ryme, xxxn vers de réthoricque, chascun de vin lignes *, item, le vie mons. saint Julyen par lui, autres fois, fait et délivrez à ceulx dudit hospital, pour escripre sur ung drap paint de ladite vie». Pendant qu'un peintre habile retraçait sur l'immense toile, que nos lecteurs connaissent maintenant, la vie si dramatique du serviteur de Dieu, on confiait à un savant musicien du chapitre de Saint-Pierre un travail non moins important. Car nous lisons que xxxvi s. étaient alloués à messire Jehan Nippelard *[Note 4. Nous avons deja fait connaître aux lecteurs des «Annales Archéologiques» pn antre membre de cette famille (Voj. t. XIV, p. 269).], chappellain en l'église Saint-Pierre de Lille, « pour [p. 375] avoir notté, pour chanter, l'office dudit mons. saint Julyen : assavoir vespres, matines à ix lechons et autres choses y servans, et le mit par escript en ung coyer de pappier, et avec ce, lui et autres venu chanter ledit office sur le nuit et jour dudit saint Julyen, en le chappelle dudit hospital ». De son côté, Nichaise Jurbet, calligraphe renommé, obtenait (1449) LV s., « pour avoir escript en vellins, de lettre ronde de fourme, la vie de mons. saint Julyen, en deux volumes : assavoir, en l'un, les ix léchons des matines, et, en l'autre, les hymnes, anthenenes, respons et vers de vespres, et de maeures (sic) tout notté en chant de musicque ».
[p. 374] … “en 1400, vu 1. ni s. étaient payés au peintre Jehan Nobelet, « pour son salIaire de avoir parfait et furny le peinture de le vie mons. saint Julien que avoit fait pour le plus grant partie Jehan Queval, paintre, à présent defunct ». Rien, au reste, n'avait été négligé pour fournir à l'artiste jusqu'aux moindres détails de la légende du glorieux patron des pauvres voyageurs. Ainsi nous voyons figurer, parmi les dépenses, la maille d'or, de xxi s., donnée (1418) en courtoisie, par commandement des ministres, à Me Nicolle Cottin, religieux de l'ordre des frères prêcheurs, a pour avoir extrait en franchois, hors de la légende de monseigneur saint Julyen, la vie d'icellui pour le baillier à Jehan Queval, pointre, affin de faire pourtraire ledite vie, selon sa légende ». De son côté, Me Jehan Le Hazé. pbre, acceptait (1449) xxvni s., « pour avoir fait et composé en ung livret, par ryme, xxxii vers de réthoricque, chascun de huit lignes, contenant la manière de le vie dudit mons. saint Julyen, pour, après ce, les faire escripre de grosse
lettre en bulles de parchemin, pour les attachier sur le drap, paint de ledit vie de saint Julien ». L'année suivante, xii s. lui étaient encore accordés, « pour avoir rebaillié aux ministres, par coppie, en ung livret, par ryme, xxxn vers de réthoricque, chascun de vin lignes *, item, le vie mons. saint Julyen par lui, autres fois, fait et délivrez à ceulx dudit hospital, pour escripre sur ung drap paint de ladite vie». Pendant qu'un peintre habile retraçait sur l'immense toile, que nos lecteurs connaissent maintenant, la vie si dramatique du serviteur de Dieu, on confiait à un savant musicien du chapitre de Saint-Pierre un travail non moins important. Car nous lisons que xxxvi s. étaient alloués à messire Jehan Nippelard *[Note 4. Nous avons deja fait connaître aux lecteurs des «Annales Archéologiques» pn antre membre de cette famille (Voj. t. XIV, p. 269).], chappellain en l'église Saint-Pierre de Lille, « pour [p. 375] avoir notté, pour chanter, l'office dudit mons. saint Julyen : assavoir vespres, matines à ix lechons et autres choses y servans, et le mit par escript en ung coyer de pappier, et avec ce, lui et autres venu chanter ledit office sur le nuit et jour dudit saint Julyen, en le chappelle dudit hospital ». De son côté, Nichaise Jurbet, calligraphe renommé, obtenait (1449) LV s., « pour avoir escript en vellins, de lettre ronde de fourme, la vie de mons. saint Julyen, en deux volumes : assavoir, en l'un, les ix léchons des matines, et, en l'autre, les hymnes, anthenenes, respons et vers de vespres, et de maeures (sic) tout notté en chant de musicque ».