Surname
Le Barbier
Given Name
Geoffroy
Variant Name
Barbier
Place of birth
Gisors
Date of death
1507-9
Role
Known voice range
Musician
Singer
Tenor
Ténoriste
Active period
1482 - 1507
Workplace
Gisors
Paris
Rouen
Institution
Cathédrale de Rouen
Collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Cathédrale de Rouen, 1482-1490. Attesté comme tenoriste à la cathédrale de Rouen dès 1482 selon Collette & Bourdon 1892 (p. 31), son engagement est toutefois daté de mars 1489 par Rob Wegman (Wegman 2009, p. 35, d'après F-AD-76, G 2144, f. 73v). Encore payé en octobre suivant (ibid.), il fut remplacé le 4.11.1490 au collège des Clémentins par un autre ténoriste, Jean de Saint Gilles* (Tabbagh PCR, comm. du 9/10/2008, d'après F-AD-76, G 2144 f. 185-185v). Il était cependant à Paris en 1487.
• Sainte-Chapelle de Paris, 1487 et 1507. Reçu à la Sainte-Chapelle le 2.5.1487 (Brenet 1910, p. 39, d'après F-AN LL 621, f. 132 : MM. “ont ordonné que maistre Geoffroy Barbier aura vivres et distributions de chapelain en servant en la Saincte-Chapelle”), il n'est plus cité avant le 8.9.1507, date à laquelle on ordonne de réparer “la chambre qui était occupée par le feu Me Geoffroy Barbier (id., p. 48, d'après F-AN, LL 623, f. 35). Le 19.7.1508, cette chambre est attribuée à Me Jean Cacambougne, chapelain, et Claude de Cermisy, clerc (ibid.). Bien qu'il ne soit pas cité entre 1487 et 1507, il pourrait avoir servi assez régulièrement pendant toute cette période.
• Monument funéraire en la collégiale de Gisors, 1507. Il fut apparemment entérré à Gisors, dont il était originaire et où son monument funéraire, situé dans une chapelle latérale, est décrit dans une publication de 1858 : “On remarque dans une chapelle latérale méridionale, la statue couchée d'un individu mort phthisique (sic). Ce morceau de sculpture est placé dans la chapelle de St. Clair : c'est une pierre de 1 m. 88 de long, sur 0 m. 68 c. de large , enclavée dans le mur. On lit les inscriptions suivantes près de cette statue : Au-dessus : "Quis quia ades, tu morte cades, sta, respice, plora, / Sum quod eris, modicum cineris, pro me, precor ora." Traduction. Qui que tu sois, tu succomberas, frappé par la mort, arrête donc, regarde et pleure. Je suis ce que tu seras, un peu de cendre, je te conjure de prier pour moi. Ensuite : "Fay maintenant ce que vouldras, / Avoir fait quand tu te mourras." Et puis : "Je fus en ce lieu mis / L'an 1526." A la tête de ce morceau de sculpture on lit l'épitaphe de Geuffray (Geoffroy) Lebarbier, prêtre, natif de Gisors, chapelain de la Sainte-Chapelle du Palais-Royal à Paris. Ce marbre a été placé là aux frais de Pierre Lebarbier, curé de Lattainville, frère du décédé. On lit la date : XVIIIe, jour de novembre Vc&VII, au bas de cette inscription. L'M est oubliée, ce doit être 1507. En haut, en manière de banderolle, est la légende : "O mater Dei memento mei."” (Hersan 1858, p. 269-270). Une photo de ce monument qui se trouve encore aujourd'hui dans la chapelle Saint-Clair, figure dans le livre d'É. Hamon sur Gisors (Hamon 2008, p. 108), qui précise que les héritiers avaient laissé 100 l. à la fabrique de l'église en 1507 (p. 180, renvoyant à F-AD 27, G 1965, f. 48).
• Sainte-Chapelle de Paris, 1487 et 1507. Reçu à la Sainte-Chapelle le 2.5.1487 (Brenet 1910, p. 39, d'après F-AN LL 621, f. 132 : MM. “ont ordonné que maistre Geoffroy Barbier aura vivres et distributions de chapelain en servant en la Saincte-Chapelle”), il n'est plus cité avant le 8.9.1507, date à laquelle on ordonne de réparer “la chambre qui était occupée par le feu Me Geoffroy Barbier (id., p. 48, d'après F-AN, LL 623, f. 35). Le 19.7.1508, cette chambre est attribuée à Me Jean Cacambougne, chapelain, et Claude de Cermisy, clerc (ibid.). Bien qu'il ne soit pas cité entre 1487 et 1507, il pourrait avoir servi assez régulièrement pendant toute cette période.
• Monument funéraire en la collégiale de Gisors, 1507. Il fut apparemment entérré à Gisors, dont il était originaire et où son monument funéraire, situé dans une chapelle latérale, est décrit dans une publication de 1858 : “On remarque dans une chapelle latérale méridionale, la statue couchée d'un individu mort phthisique (sic). Ce morceau de sculpture est placé dans la chapelle de St. Clair : c'est une pierre de 1 m. 88 de long, sur 0 m. 68 c. de large , enclavée dans le mur. On lit les inscriptions suivantes près de cette statue : Au-dessus : "Quis quia ades, tu morte cades, sta, respice, plora, / Sum quod eris, modicum cineris, pro me, precor ora." Traduction. Qui que tu sois, tu succomberas, frappé par la mort, arrête donc, regarde et pleure. Je suis ce que tu seras, un peu de cendre, je te conjure de prier pour moi. Ensuite : "Fay maintenant ce que vouldras, / Avoir fait quand tu te mourras." Et puis : "Je fus en ce lieu mis / L'an 1526." A la tête de ce morceau de sculpture on lit l'épitaphe de Geuffray (Geoffroy) Lebarbier, prêtre, natif de Gisors, chapelain de la Sainte-Chapelle du Palais-Royal à Paris. Ce marbre a été placé là aux frais de Pierre Lebarbier, curé de Lattainville, frère du décédé. On lit la date : XVIIIe, jour de novembre Vc&VII, au bas de cette inscription. L'M est oubliée, ce doit être 1507. En haut, en manière de banderolle, est la légende : "O mater Dei memento mei."” (Hersan 1858, p. 269-270). Une photo de ce monument qui se trouve encore aujourd'hui dans la chapelle Saint-Clair, figure dans le livre d'É. Hamon sur Gisors (Hamon 2008, p. 108), qui précise que les héritiers avaient laissé 100 l. à la fabrique de l'église en 1507 (p. 180, renvoyant à F-AD 27, G 1965, f. 48).
Bibliography
Brenet 1910
Collette & Bourdon 1892
Hamon 2008
Wegman 2009