Surname
Lescuyer
Given Name
Pierre
Variant Name
Lecuier
Lescuier
Lescuyer
Lecuyer
L'escuyer
L'escuier
L'ecuyer
Scutiferi
Role
Employee of a court chapel (musician)
Musician
Singer
Active period
1425 - 1465
Workplace
Noyon
Roma
Institution
Capella pontificalis
Cathédrale de Noyon
Chapelle princière d'Orange
Biography
Chapelle pontificale, 1425-1428. Pierre Scutiferi, clerc du diocèse de Noyon, fut chantre de la chapelle de Martin V d’avril 1425 à janvier 1428. La documentation de la curie le qualifie de chanoine prébendé de Soisson, Noyon, Beauvais (bulles reçues le 7.4.1427) et N.D. de Boulogne (Baix 1960, I, p. 266, n° 707 & n. 3, citant et précisant Haberl 1885, p. 454-456 [Bst. I, p. 58-60] et 1887, p. 220 [Bst. III, p. 32]). Bien que ne sachant pas le flamand, il fut nommé curé de Locres (dioc. Thérouanne ; B-prov. Flandre occ.) le 12.3.1428 ; étant sous-diacre, il demanda par deux fois, le 11 mai et le 3 octobre, de différer de six mois la réception des autres ordres majeurs, en invoquant les guerres qui sévissaient dans la région de sa paroisse (id., I, p. CLXXXI n.5).
• Chapelle du prince d’Orange, Louis et/ou Guillaume VII de Chalon-Arlay, avant 1465. Un document du chapitre cathédral de Noyon (voir ci-dessous) indique qu’à sa mort, en 1465 ou peu avant, Pierre Lécuier (fr. écuyer = lat. scutiferus) était “soubzdiacre, chanoine de ladicte église [de Noyon] et chantre en la chapelle de noble et puissant seigneur monseigneur le prince d’Orenges”. L’existence de cette chapelle est effectivement attestée : elle fut créée par le testament de Louis de Chalon, prince d’Orange, en date du 8.9.1462, qui incluait la fondation à perpétuité, en son hôtel et celui de ses héritiers, d’une chapelle de “chantres musisiens” composée de “deux teneurs, deux contres et quatre dessus et deux clers de la chappelle musiciens” (Barbey 1926, p. 321 : “Item, comme nous ayons pieça mis sus et ayons eu entencion de faire et fonder en nostre hostel une chapelle de chantres musiciens pour y dire et celebrer le divin office, nous qui desirons ledit divin office estre entretenu et tout jours en nostredit hostel et celui de nos enffans et heritier qui sera seigneur de Noseroy, fondons et voulons et ordonnons estre entretenue a tousjours et perpetuelment icelle chapelle en nostredit hostel et de celui de nos enffans qui sera seigneur dudit Noseroy, ses hoirs et successeurs, quelque part que soit son hostel et en icelle estre et devoir estre deux teneurs, deux contres et quatre dessus et deux clers de la chappelle musiciens, en ce comprins quatre chantres que desja avons ordonné et fondé tant en nostre hostel que en l’eglise collegial de Noseroy, etc.”). Un autre chantre de cette chapelle, Jean Fortry*, est cité en juillet 1463 (voir sa biographie). Le testateur, Louis (II) de Chalon-Arlay, dit Le Bon, né en 1390, seigneur d’Arlay, d’Arguel, de Noseroy et d’Orbe, vicomte de Besançon et prince d’Orange, mourut en 1463. Bien qu’aucun document ne le confirme, son fils et successeur, Guillaume (VII) de Chalon-Arlay, conserva sans doute au moins un temps la chapelle, conformément au testament de son père. On peut donc supposer que Lécuier servit à la fois Louis et de Guillaume de Chalon.
• Décès mentionné à la cathédrale de Noyon, 1465. Le 20.8.1465, un certain Claude Maréchal, “héritier par moitié de Pierre Lécuier, chanoine de Noyon et chantre de la chapelle du prince d’Orange”, délivre au chapitre de Noyon un legs du défunt à l’office de l’aumône de la cathédrale (F-AD60-G, G 1676).
• Livre. Un manuscrit qu’il possédait, contenant un récit en vers français de la vie de Judas Machabée, probablement copié en Picardie, est conservé à la bibliothèque nationale à Paris (Bonnard 1884, p. 172, évoquant le manuscrit F-BnF f. fr. 19179, qui porte au dernier folio la mention : “Ce livre est à Pierre Lescuier, chanoine de Noion, 23513 vers”).
• Chapelle du prince d’Orange, Louis et/ou Guillaume VII de Chalon-Arlay, avant 1465. Un document du chapitre cathédral de Noyon (voir ci-dessous) indique qu’à sa mort, en 1465 ou peu avant, Pierre Lécuier (fr. écuyer = lat. scutiferus) était “soubzdiacre, chanoine de ladicte église [de Noyon] et chantre en la chapelle de noble et puissant seigneur monseigneur le prince d’Orenges”. L’existence de cette chapelle est effectivement attestée : elle fut créée par le testament de Louis de Chalon, prince d’Orange, en date du 8.9.1462, qui incluait la fondation à perpétuité, en son hôtel et celui de ses héritiers, d’une chapelle de “chantres musisiens” composée de “deux teneurs, deux contres et quatre dessus et deux clers de la chappelle musiciens” (Barbey 1926, p. 321 : “Item, comme nous ayons pieça mis sus et ayons eu entencion de faire et fonder en nostre hostel une chapelle de chantres musiciens pour y dire et celebrer le divin office, nous qui desirons ledit divin office estre entretenu et tout jours en nostredit hostel et celui de nos enffans et heritier qui sera seigneur de Noseroy, fondons et voulons et ordonnons estre entretenue a tousjours et perpetuelment icelle chapelle en nostredit hostel et de celui de nos enffans qui sera seigneur dudit Noseroy, ses hoirs et successeurs, quelque part que soit son hostel et en icelle estre et devoir estre deux teneurs, deux contres et quatre dessus et deux clers de la chappelle musiciens, en ce comprins quatre chantres que desja avons ordonné et fondé tant en nostre hostel que en l’eglise collegial de Noseroy, etc.”). Un autre chantre de cette chapelle, Jean Fortry*, est cité en juillet 1463 (voir sa biographie). Le testateur, Louis (II) de Chalon-Arlay, dit Le Bon, né en 1390, seigneur d’Arlay, d’Arguel, de Noseroy et d’Orbe, vicomte de Besançon et prince d’Orange, mourut en 1463. Bien qu’aucun document ne le confirme, son fils et successeur, Guillaume (VII) de Chalon-Arlay, conserva sans doute au moins un temps la chapelle, conformément au testament de son père. On peut donc supposer que Lécuier servit à la fois Louis et de Guillaume de Chalon.
• Décès mentionné à la cathédrale de Noyon, 1465. Le 20.8.1465, un certain Claude Maréchal, “héritier par moitié de Pierre Lécuier, chanoine de Noyon et chantre de la chapelle du prince d’Orange”, délivre au chapitre de Noyon un legs du défunt à l’office de l’aumône de la cathédrale (F-AD60-G, G 1676).
• Livre. Un manuscrit qu’il possédait, contenant un récit en vers français de la vie de Judas Machabée, probablement copié en Picardie, est conservé à la bibliothèque nationale à Paris (Bonnard 1884, p. 172, évoquant le manuscrit F-BnF f. fr. 19179, qui porte au dernier folio la mention : “Ce livre est à Pierre Lescuier, chanoine de Noion, 23513 vers”).
Bibliography
Baix 1960
Barbey 1926
Bonnard 1884
Haberl 1885
Haberl 1887
Inventaire F-AD60-G