Surname
Le Canonne
Given Name
Pierre
Variant Name
Le Chanoine
Le Canoine
Le Chanonne
Place of birth
Lille ?
Role
Musician
Active period
1458 - 1485
Workplace
Cambrai
Condé-sur-l’Escaut
Institution
Cathédrale de Cambrai
Chapelle ducale de Bourgogne
Collégiale Notre-Dame de Condé-sur-l’Escaut ?
Biography
Petit vicaire de Cambrai du 20.10.1458 au 3.8.1460 (PirroBN, Acta1060, 59, 17.10.1459: 4 scuta Petro Canonici, parvo vic. – persistera l’année entière au service de l’église, rendra s’il part. Il est confirmé ds PirroBN, Notes, Cpte pv 1459-60.). La mention répétée (à la suite de Pirro1940, p.117) de son statut d’ancien maître des enfants à Cambrai résulte d'une confusion avec Robert le Canoine, son frère aîné. Robert le Canoine fut enfant de chœur à Cambrai de 1449 à 1452, suivant les traces d’un certain Gilles le Canoine qui quitta cette maîtrise pour Laon en 1446. Retenu comme petit vicaire le 17.9.1458, et grand vicaire le 27.4.1459, il était maître des enfants peu après la vacance du poste tenu jusque-là par Jean du Sart, sans doute en août 1458. Le compte de la fabrique de 1459/60 signale un don fait “a 2 neveux de Robin le Canonne, orphelins pauvres". L’un d’eux pourrait être le “H. Le Canone", vicaire-chapelain de St-Pierre de Lille en 1491/92, où, après son départ de Cambrai suite à l’insatisfaction du chapitre en juin 1460, Robert le Canoine avait occupé le même statut en 1463/64 et 1465/66 (Bouckaert, IMS Louvain 2002). C'est de Lille que Robert le Canoine fut rappelé par le chapitre de Cambrai en juin 1467 (et remboursé pour son déménagement), pour diriger à nouveau les enfants de chœur, ce qu'il fit jusqu'en 1468 (toutes ces informations d'après Pirro-BNF). Que ces trois chantres (et quatre, avec Gilles) soient bien issus d’une même famille étroitement liée à Lille est confirmé par la mention de Pierre Le Canonne comme chapelain de N.D. de La Treille en mai 1478 (De Smidt&Al.1966, p.143).
Petit vicaire de Cambrai en 1458-1460, à la période où son oncle Robert le Canoine y fut maître des enfants. La mention répétée (Pirro1940, p.117 repris par Douillez1957, I, p.145 et Haggh1988, p.567) de son statut d’ancien maître des enfants à Cambrai résulte d'une confusion avec Robert le Canoine, sans doute son oncle. Robert le Canoine fut enfant de chœur à Cambrai en 1445-50, tout comme un certain Gilles le Canoine qui quitta cette maîtrise pour Laon en 1446. Robert fut retenu comme maître des enfants de Cambrai peu après la vacance de ce poste en août 1458. Le compte des petits vicaires de Cambrai de 1458-59 signale que Pierre le Canonne fut, quant à lui, reçu petit vicaire ca. novembre 1458, et le compte de la fabrique de 1459-60 signale un don fait “a 2 neveux de Robin le Canonne, orphelins pauvres". Pierre le Canoine est sans doute l'un de ces deux neveux, et le second pourrait être le “H. Le Canone" mentionné comme vicaire-chapelain de St-Pierre de Lille en 1491/92, où, après son départ de Cambrai pour des raisons inconnues en juin 1460, Robert le Canoine avait occupé le même statut en 1463/64 et 1465/66 (Bouckaert, IMS Louvain 2002).). C'est de Lille que Robert le Canoine fut rappelé par le chapitre de Cambrai en juin 1467 (et remboursé pour son déménagement), pour diriger à nouveau les enfants de chœur, ce qu'il fit jusqu'en 1468 (toutes ces informations d'après Notes Pirro BNF). Que ces trois chantres (et quatre, avec Gilles) soient bien issus d’une même famille étroitement liée à Lille est confirmé par la mention de Pierre Le Canonne comme chapelain de N.D. de La Treille en mai 1478 (De Smidt&Al.1966, p.143).Petit vicaire de Cambrai en 1458-1460, où son oncle Robert le Canoine était maître des enfants, il fut retenu dans la chapelle en 1461, peut-être suite au passage de Charles de Charolais à Cambrai, fin octobre 1460. Directement engagé comme premier clerc, en remplacement de Gauthier Henry, il fut promu chapelain en mars 1464, et est un des rares membres de la chapelle à figurer sur toutes les listes sans exception jusqu’en janvier 1482. Chapelain 11/13 en 1466, il figure en 5e position dès 1470, puis en 3e ou 4e position de 1471 à 1475. Les départs de Robert Le Pelé puis de Constant de Langbrouc lui donnèrent accès au premier rang des chapelains en 1479, place qu’il conserve jusqu’à sa retraite. Il reçoit une livrée de deuil pour les obsèques de Marie de Bourgogne en avril 1482, et fait partie des quelques chantres qui réapparaissent sporadiquement sur des escroes des années 1482-1485 (avec Pierre Basin, Pierre du Wez, Antoine Busnoys, Jean Sampeyn et Quentin de Crane sur les escroes du 2 mars au 17 avril 1483, puis seulement avec les deux premiers les 9 mars 1484 et 7 juillet 1485). Malgré cette belle carrière, il ne fut pas retenu par Maximilien dans sa nouvelle chapelle de 1485. Il est probable qu’il se retira alors à Condé, dont il était doyen au moins depuis septembre 1471 (DeSmidt&Al.1966). Dans la documentation bourguignonne, il ne porte ce titre que dans la liste des livrées pour la fête de la Toison d’Or en mai 1481 (1481R, f.282v). Le 21.7.1474, il est qualifié de chanoine de Lens en Artois (procès-verbal d’installation de Pierre du Wez à la chapelle du château de Bellemotte lez Arras, 1474Bén), dans un document qui signale sa présence à Bellemotte alors qu’il est payé par tous les escroes de gages conservés à ce moment (13 et 20 juillet. Le 21, la chapelle est, avec la cour, au “camp pres la prevosté Saint Gerlach”, ayant quitté Maastricht la veille pour le siège de Neuss qui débuta le 31). En janvier 1477, il est qualifié de chanoine de St-Piat de Seclin (Annates1477). Le fait qu'il ne figure sur le rôle des bénéfices de 1481 que pour les prébendes de Bruxelles tendrait à confirmer qu'il était alors déjà bien pourvu en bénéfices. Le poème satyrique de Molinet “Le présent d’un Cat nonne” pourrait résulter d’un jeu de mot sur son nom, mais aucun des éléments fournis par le texte ne permettent de le confirmer. La mention répétée (Pirro1940, p.117 repris par Douillez1957, I, p.145 et Haggh1988, p.567) de son statut d’ancien maître des enfants à Cambrai résulte d'une confusion avec Robert le Canoine, sans doute son oncle. Robert le Canoine fut enfant de chœur à Cambrai en 1445-50, tout comme un certain Gilles le Canoine qui quitta cette maîtrise pour Laon en 1446. Robert fut retenu comme maître des enfants de Cambrai peu après la vacance de ce poste en août 1458. Le compte des petits vicaires de Cambrai de 1458-59 signale que Pierre le Canonne fut, quant à lui, reçu petit vicaire ca. novembre 1458, et le compte de la fabrique de 1459-60 signale un don fait “a 2 neveux de Robin le Canonne, orphelins pauvres". Pierre le Canoine est sans doute l'un de ces deux neveux, et le second pourrait être le “H. Le Canone" mentionné comme vicaire-chapelain de St-Pierre de Lille en 1491-1492, où, après son départ de Cambrai pour des raisons inconnues en juin 1460, Robert le Canoine avait occupé le même statut en 1463-1464 et 1465-1466 (communication privée Bruno Bouckaert, 29.7.2002). C'est de Lille que Robert le Canoine fut rappelé par le chapitre de Cambrai en juin 1467 (et remboursé pour son déménagement), pour diriger à nouveau les enfants de chœur, ce qu'il fit jusqu'en 1468 (toutes ces informations d'après Notes Pirro BNF). Que ces trois chantres (et quatre, avec Gilles) soient bien issus d’une même famille étroitement liée à Lille est confirmé par la mention de Pierre Le Canonne comme chapelain de N.D. de La Treille en mai 1478 (De Smidt&Al.1966, p.143).
Directement engagé comme premier clerc de la chapelle, en remplacement de Gauthier Henri*, en 1461, peut-être suite au passage de Charles de Charolais à Cambrai, fin octobre 1460. Promu chapelain en mars 1464, il est un des rares membres de la chapelle à figurer sur toutes les listes sans exception jusqu’en janvier 1482. Chapelain 11/13 en 1466, il figure en 5e position dès 1470, puis en 3e ou 4e position de 1471 à 1475. Les départs de Robert Le Pelé* puis de Constant de Langbrouc* lui donnèrent accès au premier rang des chapelains en 1479, place qu’il conserve jusqu’à sa retraite. Reçoit une livrée de deuil pour les obsèques de Marie de Bourgogne en avril 1482, et fait partie des quelques chantres qui réapparaissent sporadiquement sur des escroes des années 1482-85 (avec Pierre Basin, Pierre du Wez, Antoine Busnoys, Jean Sampeyn et Quentin de Crane sur les escroes du 2.3. au 17.4.1483, puis seulement avec les deux premiers les 9.3.1484 et 7.7.1485). Malgré cette belle carrière, il ne fut pas retenu par Maximilien dans sa nouvelle chapelle de 1485. Il est probable qu’il se retira alors à Condé, dont il était doyen au moins depuis septembre 1471 (DeSmidt&Al.1966). Dans la documentation bourguignonne, il est désigné par ce titre dans la liste des livrées pour la fête de la Toison d’Or en mai 1481 (1481R, f.282v).
Petit vicaire de Cambrai en 1458-1460, à la période où son oncle Robert le Canoine y fut maître des enfants. La mention répétée (Pirro1940, p.117 repris par Douillez1957, I, p.145 et Haggh1988, p.567) de son statut d’ancien maître des enfants à Cambrai résulte d'une confusion avec Robert le Canoine, sans doute son oncle. Robert le Canoine fut enfant de chœur à Cambrai en 1445-50, tout comme un certain Gilles le Canoine qui quitta cette maîtrise pour Laon en 1446. Robert fut retenu comme maître des enfants de Cambrai peu après la vacance de ce poste en août 1458. Le compte des petits vicaires de Cambrai de 1458-59 signale que Pierre le Canonne fut, quant à lui, reçu petit vicaire ca. novembre 1458, et le compte de la fabrique de 1459-60 signale un don fait “a 2 neveux de Robin le Canonne, orphelins pauvres". Pierre le Canoine est sans doute l'un de ces deux neveux, et le second pourrait être le “H. Le Canone" mentionné comme vicaire-chapelain de St-Pierre de Lille en 1491/92, où, après son départ de Cambrai pour des raisons inconnues en juin 1460, Robert le Canoine avait occupé le même statut en 1463/64 et 1465/66 (Bouckaert, IMS Louvain 2002).). C'est de Lille que Robert le Canoine fut rappelé par le chapitre de Cambrai en juin 1467 (et remboursé pour son déménagement), pour diriger à nouveau les enfants de chœur, ce qu'il fit jusqu'en 1468 (toutes ces informations d'après Notes Pirro BNF). Que ces trois chantres (et quatre, avec Gilles) soient bien issus d’une même famille étroitement liée à Lille est confirmé par la mention de Pierre Le Canonne comme chapelain de N.D. de La Treille en mai 1478 (De Smidt&Al.1966, p.143).Petit vicaire de Cambrai en 1458-1460, où son oncle Robert le Canoine était maître des enfants, il fut retenu dans la chapelle en 1461, peut-être suite au passage de Charles de Charolais à Cambrai, fin octobre 1460. Directement engagé comme premier clerc, en remplacement de Gauthier Henry, il fut promu chapelain en mars 1464, et est un des rares membres de la chapelle à figurer sur toutes les listes sans exception jusqu’en janvier 1482. Chapelain 11/13 en 1466, il figure en 5e position dès 1470, puis en 3e ou 4e position de 1471 à 1475. Les départs de Robert Le Pelé puis de Constant de Langbrouc lui donnèrent accès au premier rang des chapelains en 1479, place qu’il conserve jusqu’à sa retraite. Il reçoit une livrée de deuil pour les obsèques de Marie de Bourgogne en avril 1482, et fait partie des quelques chantres qui réapparaissent sporadiquement sur des escroes des années 1482-1485 (avec Pierre Basin, Pierre du Wez, Antoine Busnoys, Jean Sampeyn et Quentin de Crane sur les escroes du 2 mars au 17 avril 1483, puis seulement avec les deux premiers les 9 mars 1484 et 7 juillet 1485). Malgré cette belle carrière, il ne fut pas retenu par Maximilien dans sa nouvelle chapelle de 1485. Il est probable qu’il se retira alors à Condé, dont il était doyen au moins depuis septembre 1471 (DeSmidt&Al.1966). Dans la documentation bourguignonne, il ne porte ce titre que dans la liste des livrées pour la fête de la Toison d’Or en mai 1481 (1481R, f.282v). Le 21.7.1474, il est qualifié de chanoine de Lens en Artois (procès-verbal d’installation de Pierre du Wez à la chapelle du château de Bellemotte lez Arras, 1474Bén), dans un document qui signale sa présence à Bellemotte alors qu’il est payé par tous les escroes de gages conservés à ce moment (13 et 20 juillet. Le 21, la chapelle est, avec la cour, au “camp pres la prevosté Saint Gerlach”, ayant quitté Maastricht la veille pour le siège de Neuss qui débuta le 31). En janvier 1477, il est qualifié de chanoine de St-Piat de Seclin (Annates1477). Le fait qu'il ne figure sur le rôle des bénéfices de 1481 que pour les prébendes de Bruxelles tendrait à confirmer qu'il était alors déjà bien pourvu en bénéfices. Le poème satyrique de Molinet “Le présent d’un Cat nonne” pourrait résulter d’un jeu de mot sur son nom, mais aucun des éléments fournis par le texte ne permettent de le confirmer. La mention répétée (Pirro1940, p.117 repris par Douillez1957, I, p.145 et Haggh1988, p.567) de son statut d’ancien maître des enfants à Cambrai résulte d'une confusion avec Robert le Canoine, sans doute son oncle. Robert le Canoine fut enfant de chœur à Cambrai en 1445-50, tout comme un certain Gilles le Canoine qui quitta cette maîtrise pour Laon en 1446. Robert fut retenu comme maître des enfants de Cambrai peu après la vacance de ce poste en août 1458. Le compte des petits vicaires de Cambrai de 1458-59 signale que Pierre le Canonne fut, quant à lui, reçu petit vicaire ca. novembre 1458, et le compte de la fabrique de 1459-60 signale un don fait “a 2 neveux de Robin le Canonne, orphelins pauvres". Pierre le Canoine est sans doute l'un de ces deux neveux, et le second pourrait être le “H. Le Canone" mentionné comme vicaire-chapelain de St-Pierre de Lille en 1491-1492, où, après son départ de Cambrai pour des raisons inconnues en juin 1460, Robert le Canoine avait occupé le même statut en 1463-1464 et 1465-1466 (communication privée Bruno Bouckaert, 29.7.2002). C'est de Lille que Robert le Canoine fut rappelé par le chapitre de Cambrai en juin 1467 (et remboursé pour son déménagement), pour diriger à nouveau les enfants de chœur, ce qu'il fit jusqu'en 1468 (toutes ces informations d'après Notes Pirro BNF). Que ces trois chantres (et quatre, avec Gilles) soient bien issus d’une même famille étroitement liée à Lille est confirmé par la mention de Pierre Le Canonne comme chapelain de N.D. de La Treille en mai 1478 (De Smidt&Al.1966, p.143).
Directement engagé comme premier clerc de la chapelle, en remplacement de Gauthier Henri*, en 1461, peut-être suite au passage de Charles de Charolais à Cambrai, fin octobre 1460. Promu chapelain en mars 1464, il est un des rares membres de la chapelle à figurer sur toutes les listes sans exception jusqu’en janvier 1482. Chapelain 11/13 en 1466, il figure en 5e position dès 1470, puis en 3e ou 4e position de 1471 à 1475. Les départs de Robert Le Pelé* puis de Constant de Langbrouc* lui donnèrent accès au premier rang des chapelains en 1479, place qu’il conserve jusqu’à sa retraite. Reçoit une livrée de deuil pour les obsèques de Marie de Bourgogne en avril 1482, et fait partie des quelques chantres qui réapparaissent sporadiquement sur des escroes des années 1482-85 (avec Pierre Basin, Pierre du Wez, Antoine Busnoys, Jean Sampeyn et Quentin de Crane sur les escroes du 2.3. au 17.4.1483, puis seulement avec les deux premiers les 9.3.1484 et 7.7.1485). Malgré cette belle carrière, il ne fut pas retenu par Maximilien dans sa nouvelle chapelle de 1485. Il est probable qu’il se retira alors à Condé, dont il était doyen au moins depuis septembre 1471 (DeSmidt&Al.1966). Dans la documentation bourguignonne, il est désigné par ce titre dans la liste des livrées pour la fête de la Toison d’Or en mai 1481 (1481R, f.282v).